Servian : une association donne une seconde vie aux fauteuils roulants…

Chaque année, de nombreux fauteuils roulants en très bon état sont jetés.

À Servian une petite association les rénove pour les mettre à disposition gratuitement des personnes en situation de handicap.

Un processus qui permet d’éviter le « gaspillage médical ».

Servian : une association donne une seconde vie aux fauteuils roulants

Lancée en 2015, l’association « grandir et vieillir ensemble », répare les fauteuils roulants pour les offrir à ceux qui en ont besoin. Une initiative qui permet aux personnes en manque de moyens de bénéficier de dispositifs adaptés.

Un fauteuil coûte aujourd’hui en moyenne 700 euros. Une prise en charge est effectuée par la sécurité sociale tous les 3 ou 5 ans en fonction des revenus et du handicap de l’assuré. Mais pour ceux qui dépassent le plafond aucune aide n’est proposée, c’est le cas de Michel Hénon, hospitalisé à domicile qui a du s’acheter un fauteuil d’occasion sur internet. Mais celui-ci étant beaucoup trop lourd pour sa femme, il s’est tourné vers l’association pour en trouver un autre :

C’est beaucoup moins pénible pour ma femme. Pour des gens comme moi qui sont cloués sur un fauteuil dès que l’on peut sortir c’est merveilleux, explique-t-il.

« Des dizaines de fauteuils partent à la poubelle »

L’autre problème principal de la sécurité sociale c’est que ces fauteuils ne sont jamais recyclés, beaucoup partent à la déchetterie alors qu’ils sont en bon état, s’insurge Cédric Rodriguez, président de l’association :

Ça nous révolte car des dizaines de fauteuils partent à la poubelle, c’est plus haut que tout cela devrait être géré, ce n’est pas à nous de le faire. Il faut travailler, là-dessus, la solution, elle est simple : sensibiliser les vendeurs et les receveurs.

Dans l’atelier les générations se mêlent. Un moyen également de sensibiliser les nouvelles générations au handicap et de les impliquer sur la réfection de ces fauteuils :

Parfois avec 4-5 fauteuils j’en fais un ou deux en bon état, raconte Joël Langin, trésorier et fondateur de l’association.

Jusqu’à présent, l’association a déjà pu récupérer et rénover 400 fauteuils. Mais elle souhaite aller encore plus loin en proposant une loi antigaspillage sur le matériel médical.

Source FR3.

Produits ménagers : pétition pour une meilleure identification des toxiques…

Le mensuel «60 millions de consommateurs» plaide ce mardi pour une meilleure identification des substances toxiques ou dangereuses pour l’environnement sur l’emballage des produits ménagers, pétition à l’appui.

couverture du n°551 de 60 Millions "Dehors les toxiques ! On veut du propre"

Sur le modèle du «Nutri-Score» pour les produits alimentaires, que plusieurs associations de consommateurs européens souhaitent rendre obligatoire, le magazine propose un nouveau système de notation des risques potentiels des détergents et autres nettoyants ménagers destinés à l’entretien de la maison.

Ce «Ménag’Score» ne serait pas «un simple relevé de quelques substances parmi les plus problématiques mais un calcul de risque chimique global tenant compte des menaces de chaque ingrédient pour la santé et l’environnement», explique le mensuel, édité par l’Institut national de la consommation (INC). Afin qu’il soit dès que possible adopté par les fabricants, «60 millions de consommateurs» a lancé une pétition qui a déjà été signée par plus de 16.000 personnes sur son site.

Plus de 100 produits «classés»

Sans attendre, le magazine a déjà appliqué ce système à 108 produits classés en 8 familles de détergents, en se basant sur leur «composition affichée» et «sans tenir compte de leur efficacité»: liquides multi-surfaces, lingettes, sprays pour la cuisine et la salle de bain, serpillères, nettoyants pour les sols, gels pour les WC, etc.

Avec des résultats parfois radicaux : ainsi, le mensuel estime «inutiles» les produits désinfectants et les lingettes, déconseille ceux à base d’eau de Javel car présentant des risques pour les yeux ou les voies respiratoires et juge «très polluants» les blocs pour les WC.

Pour réaliser ces tests, le magazine explique qu’obtenir la liste des ingrédients de chaque produit, contrairement aux cosmétiques, n’a pas été de tout repos. Car «la règlementation sur les détergents n’impose d’indiquer que les grandes familles de composants avec leur fourchette de concentration», le reste (allergènes, conservateurs) n’étant pas obligatoire et «ne peut figurer que sur le site Web indiqué sur l’emballage ou être communiqué par courrier, à la demande», précise-t-il, d’où la pertinence d’un étiquetage clair et lisible pour le consommateur.

Le mensuel pointe également du doigt que les termes employés dans les compositions «ne sont pas harmonisés – certains ont jusqu’à 28 synonymes -», et que les détergents peuvent dépendre de plusieurs règlementations différentes, ajoutant à la confusion.

Source LE FIGARO.

Le four micro-ondes c’est dangereux pour la santé ????….

S’il peut changer le goût ou la texture de la nourriture, le four micro-ondes n’émet pas de rayonnements à risques pour la santé.

Non, le four micro-ondes n'est pas dangereux pour la santé.

Les ondes du four agissent sur les molécules d’eau qui se trouvent dans la nourriture, c’est ce qui permet de chauffer. Si vous utilisez un four micro-ondes normalement, la température de cuisson que vous pouvez atteindre très rarement 100°, qui est la température d’évaporation de l’eau.

Un four micro-ondes n’émet pas de radiations qui peuvent êtes nocives pour nous. Pas d’ondes radioactives, toxiques ou dangereuses de quelque sorte que ce soit. Les ondes du four ne présentent pas de risque pour la santé, restent pour la grande majorité dans le four et disparaissent quand l’appareil s’arrête. Et puis en France, la réglementation fixe des normes strictes. Les constructeurs doivent respecter en ce qui concerne les ondes une fréquence qui ressemble à celle du wi-fi ou des téléphones portables.

Le four à micro-ondes n’a pas d’impact négatif sur la qualité des aliments. La cuisson avec ce type d’appareil ne détruit pas toutes les vitamines et nutriments. Et au contraire, ce mode de cuisson protège mieux les antioxydants et limite l’apparition de substances cancérogènes qu’il peut y avoir avec un barbecue, un four traditionnel ou des plaques de cuisson. Le four micro-ondes a cependant des effets sur le goût ou la texture des aliments que vous mettez dedans. C’est son côté pratique qui en fait un allié important en cuisine, surtout pour réchauffer des plats.

Source FRANCE BLEU.

 

Bébés nés sans bras : « Les autorités n’ont pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique »…

Pour Emmanuelle Amar, la plainte contre X déposée par des parents pourrait relancer les investigations sur les cas d’agénésie transverse des membres supérieurs de certains enfants dans l’Ain.

Bébés nés sans bras : "Les autorités n’ont pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique" | Crédits photo : © Pixabay / pexels

« Je me dis que cette plainte va peut-être permettre de dépasser les blocages. » Emmanuelle Amar est directrice générale du registre des malformations de Rhône-Alpes. En 2010, elle a relayé l’alerte d’un médecin sur le nombre important d’enfants nés avec une agénésie transverse des membres supérieurs [1] (ATMS) dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Mais aujourd’hui, elle regrette que les investigations aient été stoppées dans l’Ain. Selon elle, la plainte contre X récente d’une famille du département pour « mise en danger de la vie d’autrui » pourrait toutefois permettre de relancer les recherches.

« Les statistiques n’ont rien à voir dans cette affaire ! »

« C’est un magistrat instructeur qui va décider ou non de la reconduite de l’investigation. Il est indépendant » développe-t-elle. Pour rappel, en octobre dernier, Santé publique France avait affirmé n’avoir isolé aucune cause commune pour l’Ain, et ajouté qu’il n’y avait pas d' »excès de cas« . Puis, en juillet, un comité d’experts avait à son tour estimé que des investigations supplémentaires n’étaient pas nécessaires pour ce département. « Les autorités n’ont clairement pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique » regrette l’épidémiologiste.

D’après Emmanuelle Amar, les autorités sanitaires se sont uniquement basées sur des données administratives et statistiques. « Pourtant, les statistiques n’ont rien à voir dans cette affaire ! » s’offusque la directrice du registre des malformations de Rhône-Alpes. Pour isoler ou non un agent causal, il aurait en effet fallu, selon elle, « rapprocher et faire correspondre des éléments de preuves » en comparant les données récoltées dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique.

Une « décision insupportable »

Aujourd’hui, les investigations sont donc stoppées dans l’Ain. Une « décision insupportable » pour Emmanuelle Amar. Elle s’explique : « Pour qu’il y ait une nouvelle investigation, il faut qu’on trouve un agent causal. Mais pour trouver un agent causal, il faut une nouvelle investigation. C’est le serpent qui se mord la queue ! »

Depuis 2000, une vingtaine d’enfants sont nés avec une ATMS dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Pour le département breton, un comité constitué de scientifiques de Santé publique France et de l’Anses a recommandé de mener des investigations complémentaires. Pour la Loire-Atlantique, il a indiqué vouloir attendre « la fin de l’année » pour statuer sur un éventuel « excès de cas« .

Source FRANCE INFO.

Papillomavirus : La vaccination pourrait prévenir 92 % des cancers, selon une étude…

Selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies, les HPV ont été à l’origine de 34.800 cas de cancer en moyenne chaque année entre 2012 et 2016 aux Etats-Unis.

Papillomavirus : La vaccination pourrait prévenir 92 % des cancers, selon une étude.

Elles recommandent que tous les préadolescents soient vaccinés à l’âge de 11 ou 12 ans. Les autorités sanitaires américaines​ ont affirmé, jeudi, que la vaccination pourrait prévenir 92 % des cancers liés aux papillomavirus humains (HPV).

« Un avenir sans cancers liés aux HPV est à notre portée, mais il est nécessaire d’agir rapidement pour améliorer les taux de vaccination », a déclaré Brett Giroir, le ministre adjoint à la Santé américain, qui souhaite atteindre 80 % de couverture vaccinale aux Etats-Unis contre les papillomavirus humains.

Près de 35.000 cancers liés aux HPV chaque année

Selon un nouveau rapport des Centres de contrôle et de prévention des maladies, les HPV ont été à l’origine de 34.800 cas de cancer en moyenne chaque année entre 2012 et 2016 dans le pays. Les virus, sexuellement transmissibles, peuvent provoquer des cancers chez les femmes comme chez les hommes, du col de l’utérus, du vagin, du pénis, de l’anus ou du larynx.

Les autorités sanitaires recommandent que tous les préadolescents soient vaccinés contre les HPV avant d’y être exposés, à l’âge de 11 ou 12 ans. Mais les taux de vaccination progressent très lentement parmi les adolescents américains. Seuls 51 % d’entre eux ont reçu l’ensemble des doses recommandées, soit 2 % de plus seulement qu’en 2017.

Source 20 Minutes.

Franche-Comté | Santé Cannabis thérapeutique : « J’ai l’impression de revivre »…

Souffrant de sclérose en plaques, deux patientes belfortaines du Dr Ziegler prennent du Marinol, le seul médicament à base de cannabis autorisé en France, pour soulager leurs douleurs.

Elles espèrent que l’expérimentation lancée début juillet va permettre à d’autres de profiter de ses bienfaits.

Atteinte de sclérose en plaques, Florence Demange prend du Marinol pour soulager ses douleurs. « Comme c’est du cannabis de synthèse, l’effet psychotrope est atténué pour ne garder que les propriétés analgésiques. »  Photo ER /Michael DESPREZ

Florence Demange rigole encore de sa première réaction quand le Dr  Ziegler, son neurologue, a évoqué, en février dernier, un nouveau traitement pour soulager ses douleurs. Un traitement au Marinol, un médicament à base de dronabinol, du THC de synthèse. Autrement dit : du cannabis thérapeutique. « J’avais peur d’être complètement shootée. D’ailleurs, la première fois, j’ai été prise d’un fou rire. »

Six mois plus tard, cette Belfortaine de 54 ans à qui on a diagnostiqué une sclérose en plaques en 2013 ne regrette pas d’avoir dit oui. « J’ai l’impression de revivre. Avant, j’avais des difficultés à marcher, même avec une canne. J’étais fatiguée tout le temps. Là, je peux marcher sans canne et sans douleur. Je peux même refaire des soirées entre amis », explique-t-elle. Grande amatrice de musique, elle a pu retourner au Fimu cette année après avoir dû y renoncer pendant plusieurs éditions.

« Plus aucun effet secondaire »

Mais avant d’avoir accès au Marinol, Florence Demange a dû épuiser les traitements usuels antidouleur. « J’ai reçu des doses énormes d’opioïdes, de kétamine, mais rien ne marchait. Par contre, j’avais de terribles effets secondaires, je ne sentais même plus mon corps », raconte cette ancienne infirmière, qui s’est parfois inquiétée de toutes les substances qu’on lui injectait.

Une sensation que connaît bien Christine Raguenet, une autre patiente belfortaine du Dr  Ziegler. Elle aussi est atteinte de sclérose en plaques, mais d’une forme plus aiguë de la maladie. « J’ai eu tout le côté droit paralysé. Avec les autres traitements, je souffrais énormément. Tellement que j’ai eu, par moments, des pensées négatives », reconnaît cette sexagénaire qui prend du Marinol depuis plus d’un an. « Du jour où j’ai commencé à prendre ces petites capsules, j’ai senti une amélioration. Je n’avais plus aucun effet secondaire, même si la fatigue est toujours là. »

Conditions strictes de prescription

Aujourd’hui, Florence et Christine ont l’impression d’être des privilégiées. Classé comme stupéfiant par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), le Marinol n’est prescrit qu’à un nombre réduit de patients (350 en France actuellement). À des conditions très strictes : ordonnance établie par un médecin exerçant dans un centre antidouleur, autorisation temporaire d’utilisation de l’ANSM. Et le Marinol ne peut se retirer qu’en pharmacie hospitalière dans les quarante-huit heures après la prescription.

Les deux Belfortaines voient donc d’un bon œil l’expérimentation annoncée début juillet par l’ANSM. « Il était temps. Par rapport aux autres pays, la France a quand même une longueur de retard », se réjouit Florence Demange. Mais ce qu’elles espèrent déjà, c’est une légalisation du cannabis thérapeutique. « Cela soulagerait tellement de patients si c’était généralisé », glisse Christine Raguenet. Mais ce n’est pas encore pour tout de suite. L’expérimentation, qui commencera début 2020, devrait durer deux ans.

« La France a une longueur de retard. »

Florence Demange.

Source EST REPUBLICAIN.

Produits bio : l’UFC-Que Choisir dénonce des marges trop élevées sur les fruits et légumes vendus en grandes surfaces…

D’après l’association, la grande distribution pratique des marges brutes 75% plus élevées en moyenne que sur les produits conventionnels.

Produits bio : l'UFC-Que Choisir dénonce des marges trop élevées sur les fruits et légumes vendus en grandes surfaces

Les fruits et légumes bio seraient vendus trop chers par les grandes surfaces, selon une enquête de l’association UFC-Que Choisir, jeudi 22 août. Sur la base des 24 fruits et légumes les plus consommés en France, elle affirme que les marges brutes de la grande distribution sur le bio sont 75% plus élevées que sur les productions conventionnelles. « On ne voit pas ce qui justifie que la grande distribution se gave », déclare à franceinfo Alain Bazot, le président de l’organisation de consommateurs.

149% de marge sur une pomme bio

L’étude se base sur un an de comparaison, de mai 2018 à mai 2019. Elle conclut que si la grande distribution appliquait au bio les mêmes marges brutes qu’aux fruits et légumes conventionnels, les ménages économiseraient 18% par an, soit 121 euros, sur leurs achats de fruits et légumes bio.

Sur une pomme de terre bio, par exemple, la marge brute des grandes et moyennes surfaces est 83% plus importante que sur une pomme de terre conventionnelle. Sur une pomme, la différence atteint 149%, calcule l’UFC-Que Choisir.

La grande distribution aime bien marger à l’ombre mais là, il faut absolument mettre la lumière et donc la pression de l’opinion publique sur la réalité de ce gavage de marge de la grande distribution.Alain Bazot, président de l’UFC-Que Choisirà franceinfo

L’association estime que les questions de manutention, de stockage ou de pertes ne justifient pas un tel différentiel. « La cherté du bio ne provient pas exclusivement du surcoût agricole, affirme Alain Bazot. On sait que ça coûte plus cher de produire bio mais la cherté vient surtout d’une sur-marge que la grande distribution prend spécialement sur les produits bio, et encore plus sur les produits bio les plus consommés en France : pomme, pomme de terre et tomate. »

Les magasins bio moins chers que les grandes surfaces

L’UFC-Que Choisir recommande aux consommateurs de faire jouer la concurrence. Il constate que les magasins spécialisés bio sont moins chers de 19% sur les fruits et légumes que les grandes enseignes. « Il faut arrêter de croire que d’aller dans la grande distribution, c’est toujours moins cher. C’est la force de leur marketing qui nous laisse le croire. Il faut aller dans les magasins spécialisés, qui sont souvent moins chers pour les fruits et légumes, aller aussi sur les marchés dominicaux, privilégier les circuits courts chaque fois qu’on le peut. »

L’association demande à l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires de publier les niveaux de marges par enseigne et par rayon, histoire de montrer du doigt les plus gourmands.

Source FRANCE TV.

Le maire de Montpellier demande une loi sur la vente des capsules de gaz hilarant…

Le maire de Montpellier vient d’écrire à la ministre de la Santé pour faire du protoxyde d’Azote « un enjeu de santé publique ».

Ce gaz dit « hilarant » est en vente libre et on en trouve aujourd’hui dans toutes les épiceries de nuit à Montpellier, mais il est loin d’être inoffensif.

Le maire de Montpellier demande une loi sur la vente des capsules de gaz hilarant

Ce sont des petites cartouches métalliques grises de quelques centimètres de long, et aujourd’hui, on les trouve par dizaines sur les trottoirs ou dans les parcs publics. Ces cartouches de protoxyde d’azote, servent normalement à alimenter les siphons des appareils à crême chantilly, et sert aussi en médecine.

Mais depuis plusieurs mois, il a été détourné de son usage premier, car ce gaz dit « hilarant » peut mettre dans un état second pendant quelques instants.

Un état recherché par de nombreux jeunes qui l’utilisent comme une drogue. Il faut dire que ces cartouches ne sont pas chères et sont en vente libre. Mais leur utilisation à haute dose n’est pas anodine pour la santé.

Voilà pourquoi le maire de Montpellier vient d’écrire à la ministre de la Santé Agnès Buzyn, pour faire du protoxyde d’azote un véritable enjeu de santé publique.  Philippe Saurel a en effet constaté que ces cartouches étaient en vente, notamment dans les épiceries de nuit de Montpellier.

« Il m’apparaît nécessaire qu’à la suite des différents rapports et constats  portés par l’Observatoire français des drogues et toxicomanie, l’accès à ce produit puisse être réglementé à l’échelle nationale afin de réguler sa consommation et le limiter à sa vocation initiale. »

Source FRANCE BLEU.

Bébés nés sans bras : « Les autorités n’ont pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique »…

Pour Emmanuelle Amar, la plainte contre X déposée par des parents pourrait relancer les investigations sur les cas d’agénésie transverse des membres supérieurs de certains enfants dans l’Ain.

Bébés nés sans bras : "Les autorités n’ont pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique"

« Je me dis que cette plainte va peut-être permettre de dépasser les blocages. » Emmanuelle Amar est directrice générale du registre des malformations de Rhône-Alpes. En 2010, elle a relayé l’alerte d’un médecin sur le nombre important d’enfants nés avec une agénésie transverse des membres supérieurs [1] (ATMS) dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Mais aujourd’hui, elle regrette que les investigations aient été stoppées dans l’Ain. Selon elle, la plainte contre X récente d’une famille du département pour « mise en danger de la vie d’autrui » pourrait toutefois permettre de relancer les recherches.

« Les statistiques n’ont rien à voir dans cette affaire ! »

« C’est un magistrat instructeur qui va décider ou non de la reconduite de l’investigation. Il est indépendant » développe-t-elle. Pour rappel, en octobre dernier, Santé publique France avait affirmé n’avoir isolé aucune cause commune pour l’Ain, et ajouté qu’il n’y avait pas d' »excès de cas« . Puis, en juillet, un comité d’experts avait à son tour estimé que des investigations supplémentaires n’étaient pas nécessaires pour ce département. « Les autorités n’ont clairement pas réalisé qu’il s’agissait d’un problème de santé publique » regrette l’épidémiologiste.

D’après Emmanuelle Amar, les autorités sanitaires se sont uniquement basées sur des données administratives et statistiques. « Pourtant, les statistiques n’ont rien à voir dans cette affaire ! » s’offusque la directrice du registre des malformations de Rhône-Alpes. Pour isoler ou non un agent causal, il aurait en effet fallu, selon elle, « rapprocher et faire correspondre des éléments de preuves » en comparant les données récoltées dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique.

Une « décision insupportable »

Aujourd’hui, les investigations sont donc stoppées dans l’Ain. Une « décision insupportable » pour Emmanuelle Amar. Elle s’explique : « Pour qu’il y ait une nouvelle investigation, il faut qu’on trouve un agent causal. Mais pour trouver un agent causal, il faut une nouvelle investigation. C’est le serpent qui se mord la queue ! »

Depuis 2000, une vingtaine d’enfants sont nés avec une ATMS dans l’Ain, dans le Morbihan et en Loire-Atlantique. Pour le département breton, un comité constitué de scientifiques de Santé publique France et de l’Anses a recommandé de mener des investigations complémentaires. Pour la Loire-Atlantique, il a indiqué vouloir attendre « la fin de l’année » pour statuer sur un éventuel « excès de cas« .

Source FRANCE INFO.

Un joint par jour multiplie par 3 le risque de développer une psychose…! De nombreux jeunes concernés !!! Vidéo…

La consommation de cannabis à l’origine de graves séquelles psychologiques…. sur la jeunesse…. Un joint par jour … danger !

La consommation de cannabis à l'origine de graves séquelles psychologiques.

 

https://www.facebook.com/VewsRTBF/videos/2568240663188620/