Une ligne de maillots de bain créée en Saône-et-Loire pour les femmes atteintes d’un cancer du sein…

Belle initiative !!! En Saône-et-Loire, deux soeurs ont développé une ligne de maillots de bain spécialement conçus pour les femmes atteintes d’un cancer du sein. Ces maillots anti-UV protègent du soleil les zones irradiées lors de la radiothérapie. Un projet soutenu par la Ligue contre le cancer du sein.

C’est parce qu’elle n’a pas trouvé de maillot de bain correspondant à ce dont elle avait besoin lorsqu’a elle-même subi un traitement par radiothérapie, que Françoise Piazolla a eu l’idée de créée elle-même des modèles spéciaux : « Les radiothérapeutes m’ont dit que je ne pouvais plus aller au soleil à cause des zones irradiées, j’ai donc décidé de créer ma propre ligne de maillots de bain. « 

Françoise Piazzolla s’est associée avec sa soeur Marie-Hélène, pour monter son projet. Ensemble, elles ont dessiné les modèles et testé différents tissus. Conformément aux préconisations des médecins elles ont conçu des maillots de bain qui montent très haut au-dessus de la poitrine, qui descendent bien en dessous, et qui couvrent bien sous les bras. Toutes les zones sensibilisées par la radiothérapie sont ainsi bien protégées du soleil.

Ces maillot traités UPF 50+ rejettent 98% des U.V. Qui plus est, pour garantir leur qualité, ils ont été testés en laboratoire. Et pour l’esthétique et le confort des femmes, une petite poche permet de glisser des prothèses mammaires dans la brassière.

Les maillots de bains seront mis en vente sur internet d’ici la fin du mois. Chaque pièce coûte entre 79 et 99 euros.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Service de transports pour handicapés à Lyon Optibus : Halte aux discriminations !…

Service de transport adapté aux usagers handicapés Optibus :

Halte aux discriminations !

Optibus Service de transports pour handicapés - discrimination - LYON

Pour la satisfaction de nos revendications !

Le CDTHED communique : Transports PMR à Lyon – Halte aux discriminations, satisfaction des revendications des usagers handicapés ! – Manifestation jeudi 26 octobre 15 heures devant le siège du SYTRAL — 21 boulevard Vivier Merle — Lyon (3e).

Même si la majorité des transports en commun de l’agglomération lyonnaise est accessible aux personnes handicapées, un service de transport adapté, de porte à porte, est toujours nécessaire pour permettre aux usagers les plus handicapés d’effectuer certains déplacements dans des conditions optimales de confort et de sécurité.

Les élus membres du SYTRAL (Syndicat mixte des Transports pour le Rhône et l’Agglomération Lyonnaise – http://www.sytral.fr) délèguent ces transports adaptés à un service nommé Optibus (https://www.optibus.fr).

Ce service organise deux types de transport : des transports réguliers chaque semaine et des transports occasionnels sur réservation. Dans tous les cas, une planification est organisée à l’avance. Ainsi, chaque usager handicapé, une fois inscrit, a normalement la garantie d’être transporté au jour et à l’heure convenue… Du moins, c’était le cas auparavant !

Un règlement qui met les usagers handicapés en état d’infériorité

En effet, le SYTRAL a récemment modifié le règlement d’Optibus. Il a défini des priorités d’attribution des transports, reléguant les loisirs tout en bas de l’échelle et créant ainsi des discriminations au sein des usagers, notamment entre ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas. Dans ce règlement déjà tatillon, où l’usager est souvent considéré comme un profiteur en puissance, voire un enfant irresponsable, la pénalité prévue « en cas de déplacement inutile lié à l’absence du client ou à son refus de départ » bondit de 15 à 30 euros ! Rappelons que beaucoup d’usagers de ce service n’ont pour seules ressources que l’AAH (Allocation aux Adultes Handicapés), soit 810 € par mois (200 € en dessous du seuil officiel de pauvreté)…

Beaucoup d’usagers handicapés sont ainsi obligés de renoncer à leurs activités culturelles, sportives, associatives…

Comment une personne handicapée peut-elle s’inscrire à une activité culturelle ou sportive, et payer pour cette activité, quand, au dernier moment, elle risque de recevoir un coup de fil lui annonçant que sa réservation de transport est annulée sous prétexte qu’elle n’est pas prioritaire ?

Comment une personne handicapée peut-elle aller à un rendez-vous sur Lyon quand, arrivée à la gare, elle ne peut continuer son déplacement, Optibus refusant de la prendre sous prétexte qu’elle ne réside pas dans l’agglomération lyonnaise ?

Ce n’est pas acceptable : le SYTRAL doit réviser le règlement d’Optibus pour respecter les droits des usagers handicapés !

Informé de l’appel du CARPA (Collectif des Associations du Rhône) à manifester devant le siège du SYTRAL, le CDTHED soutient cette initiative et appelle toutes les personnes handicapées qui en ont la possibilité, les parents et amis disponibles à se joindre à cette manifestation pour défendre les revendications suivantes :

– Retrait immédiat des nouvelles dispositions prises à l’encontre des usagers handicapés !

– Suppression de la notion de priorité dans la programmation des transports Optibus, pas de pénalisation des transports dits « de loisir ».

– Suppression de la pénalité financière !

– Suppression des discriminations liées à l’âge et au lieu de résidence ! 

– Gratuité totale de la procédure d’accès aux services Optibus et mise en place d’une procédure d’appel gratuite et impartiale en cas de refus.

– Attribution au service Optibus des moyens financiers et humains nécessaires pour satisfaire toutes les demandes des usagers handicapés.

Source MEDIAPART.

 

Marseille: La nouvelle «astuce» pour se garer? Une fausse carte d’invalidité..

INCIVILITELes fausses cartes d’invalidité fleurissent, à Marseille…

Marseille - Parking - Trafic fausse carte invalidité

  • Un «trafic» de fausses cartes d’invalidité enfle, à Marseille, selon «La Provence».
  • Cette triste pratique n’a rien de nouveau, selon les associations d’handicapés.

Au royaume de la double file, les petits malins sont rois. A Marseille, tout est bon pour trouver une place de parking. Y compris, apparemment, l’usage d’une fausse carte d’invalidité. C’est La Provence qui révèle, dans son édition du jour, qu’un trafic de fausses cartes d’invalidité fait rage dans les quartiers les plus saturés.

« Recrudescence »

Une simple photocopie de carte d’invalidité permettrait de se garer gratuitement, sur des places réservées aux handicapés, ou encore de laisser sa voiture plusieurs jours au même endroit (ce qui est, théoriquement, interdit à Marseille).

« Il y a peut-être une recrudescence en ce moment à Marseille, mais, malheureusement, on voit ça dans toutes les grandes villes », déplore auprès de 20 Minutes Elisa Azevedo, porte-parole à Marseille de l’ Association des Paralysés de France. Selon elle, une fausse carte « est très facile à repérer. »

Dans le doute, les policiers municipaux marseillais ont pour consigne, selon La Provence, de systématiquement verbaliser : le propriétaire du véhicule, s’il prouve que sa carte est authentique, ne sera bien sûr pas sanctionné.

Source 20 Minutes.

 

Les pesticides une nouvelle fois mis en cause dans la maladie de Parkinson…

Maladie de Parkinson – Une récente étude montre que cette maladie touche davantage les agriculteurs et les riverains des terrains agricoles que le reste de la population.

Pesticides - maladie de Parkinson

Quel est le point commun entre les agriculteurs et les riverains des terrains agricoles? Ils ont un risque accru de développer une maladie de Parkinson! Selon deux études récemment publiées par une équipe de chercheurs français, ces personnes ont un risque un peu plus élevé, respectivement de 13% et 8,5% d’être atteintes par cette maladie neurodégénérative. Chez les agriculteurs retraités (60-84 ans), cette différence est encore plus marquée puisqu’ils sont 18% de plus à souffrir de la maladie par rapport aux personnes de leur tranche d’âge. Les scientifiques pointent du doigt l’exposition élevée aux pesticides de ces populations, dont certains sont connus pour leurs propriétés neurotoxiques.

Maladie professionnelle

Depuis 2012, l’exposition aux pesticides est d’ailleurs considérée en France comme un facteur de risque de la maladie de Parkinson. La maladie peut même être reconnue comme une maladie professionnelle des professions agricoles. Pourtant, jusqu’à récemment, aucune étude n’avait encore exploré l’incidence (le nombre de nouveaux cas par an) de cette maladie chez les exploitants agricoles en France. C’est précisément le sujet qu’a choisi d’étudier Sofiane Kab lors de sa thèse de Santé publique et d’épidémiologie.

Son travail, réalisé en collaboration avec des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), a donné lieu à la publication de deux études dans des revues internationales. Pour parvenir à ces résultats, le jeune chercheur et ses collègues ont comparé les données de la Mutualité sociale agricole – un régime d’assurance maladie spécifique du monde agricole – avec celles des autres régimes de l’assurance maladie.

«Il faut rester prudent car la maladie de Parkinson est multifactorielle, met en garde le Dr Alexis Elbaz, neurologue, épidémiologiste à l’Inserm et directeur de la thèse de Sofiane Kab. Pour le moment, on peut seulement dire que la maladie de Parkinson est un peu plus fréquente chez les agriculteurs, probablement à cause de leur exposition à des hauts niveaux de pesticides. Mais il existe peut-être d’autres facteurs de risque». Les données suggèrent également une possible association, certes moins significative que pour Parkinson, avec la maladie de Charcot (également appelée sclérose latérale amyotrophique).

Le cas de la viticulture

Sofiane Kab et ses collègues sont allés encore plus loin, en se demandant si une exposition non professionnelle à plus faible dose telle qu’elle existe en milieu rural jouait un rôle dans la survenue de Parkinson. «La fréquence de cette maladie est effectivement un peu plus élevée au sein des riverains qui vivent dans les cantons où il y a le plus de terres agricoles, en particulier dans ceux où la proportion de terres agricoles allouées à la viticulture est la plus importante», explique Alexis Elbaz. La viticulture est l’une des cultures qui nécessite le plus de pesticides. «Mais ces résultats demandent à être confirmés par des études plus précises auprès des personnes», poursuit-il. «Et la maladie de Parkinson reste une maladie peu fréquente et l’augmentation de risque observée est faible».

C’est en 1983 qu’un lien entre la maladie de Parkinson et les pesticides a été détecté pour la première fois, de façon totalement fortuite. Cette année-là, la Californie a fait face à une «épidémie» de syndromes parkinsoniens survenue chez de jeunes toxicomanes. Ces derniers avaient tous consommé une drogue frelatée par le MPTP, une neurotoxine qui, en détruisant certains neurones, provoque les symptômes permanents de la maladie de Parkinson . À l’époque, les scientifiques avaient remarqué que la structure du MPTP était très proche de celle d’un herbicide, le paraquat. Par la suite, de nombreuses études internationales ont confirmé l’existence d’un lien entre l’exposition professionnelle aux pesticides et la maladie de Parkinson.

D’autres études s’apprêtent à être lancées par l’Inserm, en collaboration avec Santé Publique France, afin d’identifier les pesticides qui pourraient être à l’origine d’un risque augmenté de maladie de Parkinson.

Source LE FIGARO.

Les femmes enceintes prennent trop de médicaments…

Les femmes enceintes se voient prescrire en général plus de 10 médicaments durant leur grossesse.

Femmes enceintes - trop de médicaments

Les Français sont connus pour être des gros consommateurs de médicaments. Mais qu’en est-il des femmes enceintes? Une étude de l’Inserm, publiée en septembre 2017 dans la revue Pharmacoepidemiology and drug safety, montre que les femmes de l’Hexagone, sont les plus grosses consommatrices du monde de traitements durant leur grossesse.

Les chercheurs français ont utilisé les données de plus de 28.000 femmes enceintes, collectées entre 2011 et 2014. Résultat: le nombre de spécialités prescrites (et au moins partiellement remboursées) durant une grossesse varie de 11 à 14 en général en France. Un chiffre beaucoup plus élevé que dans les autres pays européens: aux Pays-Bas, les femmes prennent en moyenne 8 traitements contre de 2 à 7 en Allemagne. Les femmes américaines ou d’Europe du Nord ne dépassent pas 3 médicaments par grossesse.

Des prescriptions parfois utiles

De plus, «le nombre de prescriptions n’a pas diminué entre 2011 et 2014, et est demeuré à un niveau élevé», notent les chercheurs. Ces derniers précisent que l’étude inclut: les médicaments au sens strict du terme, mais également l’homéopathie, les vitamines ou encore la vaccination.

Car des supplémentations peuvent être recommandées pour les femmes enceintes, sous certaines conditions: les «préparations antianémiques» (c’est-à-dire principalement de la supplémentation en fer), sont prescrites pour des femmes, qui au 6ème mois de grossesse, présentent un déficit de globules rouges. Environ 70% des femmes enceintes prenaient ces traitements. «Nous recommandons également aux femmes de prendre de l’acide folique (vitamine B9) avant la conception ainsi que lors du premier trimestre de la grossesse pour éviter certaines malformations», explique Charles Garabedian, gynécologue-obstétricien au CHRU de Lille.

D’autres médicaments sont au contraire particulièrement dangereux pour les femmes enceintes. C’est le cas des médicaments contenant du Valproate (Depakine), par exemple. «Sur les quatre années qu’a duré l’étude», notent les chercheurs, plusieurs milliers de femmes auraient été exposées à ce médicament teratogène.

L’automédication vivement déconseillée

«Mais le message à faire passer, c’est qu’il faut éviter l’automédication», éclaire le Dr Charles Garabedian. Un propos également tenu par l’Agence nationale de sécurité du médicament, qui rappelle que «la patiente ne doit en aucun cas prendre un médicament sans avoir préalablement pris conseil auprès d’un professionnel de santé. Si un traitement s’avère nécessaire, il revient au prescripteur d’en évaluer le bénéfice risque pour la patiente et son enfant à naître».

L’Agence rappelle qu’il est en effet difficile d’analyser les risques liés à la prise de médicaments durant la grossesse, car il est éthiquement impossible de demander à une femme enceinte de les tester. L’évaluation des traitements repose donc uniquement sur des études «menées chez l’animal» et sur «les données cliniques d’observation relatives à des femmes exposées au produit au cours de leur grossesse.»

Depuis mi-octobre, des pictogrammes ont été mis en place pour aider les femmes à s’y retrouver concernant les médicaments déconseillés ou interdits durant la grossesse. 60% des médicaments comporteront ce signe, dont un tiers le pictogramme «interdit» et deux tiers le pictogramme «danger».

Source LE FIGARO.

Emploi Handicap – Le cadeau empoisonné aux entreprises adaptées…

Emploi Handicap – Le projet de loi de finances prévoit d’augmenter de 1 000 le nombre d’aides au poste, indispensables aux entreprises adaptées pour créer des emplois. Mais l’enveloppe budgétaire globale que l’État leur verse va diminuer.

De l’art de respecter un engagement tout en limitant son coût. Le projet de loi de finances (PLF) 2018 fait souffler le chaud et le froid sur les quelque 760 entreprises adaptées. Le chaud, c’est l’augmentation de 1 000 du nombre d’aides au poste pour dépasser la barre des 24 000 (24 038).

Ces aides, versées par l’État, sont essentielles au fonctionnement des entreprises adaptées, tenues d’employer au moins 80 % de travailleurs handicapés. Elles leur permettent de compenser leur moindre productivité. Les créations d’emploi dans ce secteur sont obligatoirement liées à une augmentation du nombre des aides au poste.

Un engagement pris en mars 2017

L’engagement du précédent gouvernement sera donc honoré. En mars 2017, le ministère de l’Emploi et l’Union nationale des entreprises adaptées (Unea) ont en effet signé un contrat de développement pour la période 2017-2021. Il prévoit, notamment « le financement de 5 000 aides au poste supplémentaires pendant cinq ans pour atteindre l’objectif de 27 536 », fin 2021. Soit 1 000 par an. Ce que garantit le PLF.

L’aide au poste va baisser de 4 %…

Mais le contrat de développement ne stipulait pas que le montant unitaire de l’aide au poste – 80% du smic, aujourd’hui – allait diminuer. « Des travaux sont prévus pour revoir les conditions de financement des aides au poste, note pourtant le ministère des Finances dans les documents annexes au projet de loi de finances. Le PLF 2018 retient la mise en œuvre de nouvelles modalités de financement à compter du 1er juillet 2018, de façon à permettre la conduite de travaux sur ce sujet. L’économie intégrée à ce titre pour une demi-année est de huit millions d’euros en 2018. » Soit une baisse de plus de 4 % en année pleine.

… et la subvention spécifique de 18 %

Le froid, c’est aussi la baisse de la subvention spécifique que l’État verse aux entreprises adaptées, en complément de l’aide au poste. Elle est « destinée notamment au suivi social, à l’accompagnement et à la formation spécifiques de la personne handicapée, pour favoriser son adaptation à son poste de travail. » Son montant va chuter de 41 millions à 33 millions (-18 %).

« Un budget en trompe l’œil. »

Au total, l’enveloppe allouée aux entreprises adaptées va donc augmenter de 14 millions d’euros d’un côté (1 000 aides au poste supplémentaires à 14 415 €) et diminuer de 16 millions de l’autre (8 millions au titre de l’aide au poste et 8 millions pour la subvention spécifique). Soit une perte nette de 2 millions d’euros. « Ce budget est véritablement en trompe l’œil, dénonce l’Unea. Cette situation est intolérable : une telle baisse, conduira à la faillite de nombreuses entreprises adaptées…

Plus d’information, cliquez ici.

Source FAIRE FACE.

Glyphosate – L’article à lire pour comprendre le débat sur le glyphosate, la star des herbicides… !!!! Un scandale sanitaire ????

Glyphosate –  L’Union européenne doit bientôt donner son accord, ou non, au prolongement de l’autorisation du glyphosate, le principe actif du célèbre désherbant Roundup, pour dix ans.  Pourquoi le sujet est brûlant????

Roundup - glyphosate

Quel avenir pour le glyphosate ? Cette molécule controversée, substance active de nombreux herbicides, est au cœur d’un vif débat au sein de l’Union européenne. Les Etats membres doivent se prononcer, mercredi 25 octobre, sur le renouvellement ou non de l’autorisation du glyphosate pour dix ans. Preuve que le sujet est sensible : le vote a déjà été reporté quatre fois.

Cinquante-quatre députés de La République en marche (LREM) ont demandé, dimanche 22 octobre, l’interdiction « le plus rapidement possible » du glyphosate dans l’UE, au nom de « la santé de tous ». De son côté, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a proposé, lundi sur RTL, une réautorisation, mais pour trois ans seulement. Pour cerner les enjeux de ce débat, franceinfo fait le point sur cette substance.

Le glyphosate, c’est quoi au juste ?

Le glyphosate est un puissant herbicide. La molécule a été inventée dans les années 1970 par des scientifiques de la firme américaine Monsanto. L’entreprise l’a commercialisée à partir de 1974, notamment sous la marque Roundup.

Au début des années 2000, la molécule est tombée dans le domaine public, ce qui a permis à d’autres sociétés de s’en emparer. Devenue bon marché, elle est désormais utilisée partout dans le monde. Outre le Roundup, on retrouve donc le glyphosate dans plus de 750 produits commercialisés par plus de 90 fabricants, répartis dans une vingtaine de pays, ajoute Le MondeL’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, recense 178 références dont l’utilisation est autorisée en France.

Ça fonctionne comment ?

« Le glyphosate, ou glycine phosphonate, s’installe dans le système central des plantes pour les détruire de l’intérieur, explique Carmen Etcheverry, agronome pour France nature environnement, à franceinfo. C’est une molécule systémique non sélective. » En clair, le glyphosate ne choisit pas ses plantes. Il détruit tout. C’est d’ailleurs pour cela qu’une entreprise comme Monsanto commercialise également des semences résistances au glyphosate.

Mais pour être actif et pénétrer dans la plante, le glyphosate a besoin d’un coup de pouce. « Les préparations commercialisées les plus courantes l’associent à d’autres substances pour améliorer son efficacité, détaille le site de la Glyphosate Task Force, qui rassemble les industriels. On trouve ainsi des formulations dites solides, comme des granulés solubles dans l’eau, et des formulations liquides, comme les concentrés solubles. »….

Plus d’information, cliquez ici.

Source France TV.

Vassincourt – Mobilité – Mobi’Meuse : l’auto-école qui s’adapte aux personnes en situation de handicap…

Auto – école – La Meuse vient de se doter de Mobi’Meuse, sa première auto-école à pédagogie adaptée. Portée par l’Adapeim, elle s’adresse à des personnes en situation de handicap, avec des difficultés sociales.

Auto école - Mobi’Meuse

Autre point commun qu’ils partagent avec une poignée de jeunes : ils se préparent à l’obtention de leur permis de conduire. « Je pourrai aller faire les courses, venir au boulot… J’envisage d’acheter une voiture ». Claire se voit déjà mettre le contact. Pour l’heure, la jeune femme potasse son code de la route. Non pas dans une auto-école qui a pignon sur rue, mais au sein même de l’Adapeim, là où ce lundi a été inaugurée Mobi’Meuse, la première auto-école à pédagogie adaptée de la Meuse. « Une pédagogie basée sur la reformulation très séquencée, sur des périodes rapprochées facilitant une appropriation par le jeune », détaille Frédéric Coste, le président de l’Adapeim.

Assis dans la salle de cours de code, Jérémy, Valentin et Claire ont sur leur pupitre chacun une tablette, les mêmes qui sont utilisées pour l’examen final (le même que tout le monde) ; en face d’eux un écran de télé et les questions qui défilent, sous l’œil attentif du moniteur auto-école qui prend le temps de décrypter, d’expliquer, de reformuler… Au fil des séances et des exercices, les bonnes réponses s’enchaînent, elles deviennent plus fluides.

« Logique du vivre ensemble »

« Sur l’ordinateur central, nous pouvons suivre l’évolution de chaque élève. Et bientôt ils auront à leur disposition un simulateur de conduite, là aussi nous pourrons avoir un suivi », avance Denis Martel, le responsable de Mobi’Meuse.

Et cette auto-école particulière ne s’adresse pas qu’aux personnes en situation de handicap. « Nous avons aussi construit cette auto-école pour des publics fragilisés, exclus de l’emploi… », précise encore Frédéric Coste. Comme pour cette femme, illettrée, qui a commencé les leçons de code en 2007 et a fini par obtenir son permis de conduire en 2017. Grâce à la pédagogie adaptée et au suivi pédagogique mis en place.

Au-delà d’un organisme permettant d’obtenir un petit document officiel qui autorise à s’asseoir à la place du conducteur, Mobi’Meuse a pour finalité de permettre la mobilité, le lien social. « Le but est l’acquisition de l’autonomie. La personne, qu’elle soit en situation de handicap, illettrée, en situation d’exclusion, est d’abord une personne, un Meusien, un citoyen. En travaillant à améliorer ces conditions de vie, nous œuvrons dans une logique du vivre ensemble », poursuit le président de l’Adapeim.

Et les candidats qui n’ont pas la faculté d’aller jusqu’au permis de conduire B ne sont pas laissés au bord du chemin, l’autonomie peut aussi s’acquérir en conduisant une voiture sans permis, mais aussi un vélo ou tout bonnement en sachant se déplacer à pied mais en toute sécurité.

ls s’appellent Claire, Jérémy ou encore Valentin, ils ont entre 19 et 25 ans et ont tous les trois pour point commun d’être pris en charge par l’Adapeim (Association départementale des amis et parents d’enfants inadaptés de la Meuse) sur le site de Vassincourt.

Autre point commun qu’ils partagent avec une poignée de jeunes : ils se préparent à l’obtention de leur permis de conduire. « Je pourrai aller faire les courses, venir au boulot… J’envisage d’acheter une voiture ». Claire se voit déjà mettre le contact. Pour l’heure, la jeune femme potasse son code de la route. Non pas dans une auto-école qui a pignon sur rue, mais au sein même de l’Adapeim, là où ce lundi a été inaugurée Mobi’Meuse, la première auto-école à pédagogie adaptée de la Meuse. « Une pédagogie basée sur la reformulation très séquencée, sur des périodes rapprochées facilitant une appropriation par le jeune », détaille Frédéric Coste, le président de l’Adapeim.

Assis dans la salle de cours de code, Jérémy, Valentin et Claire ont sur leur pupitre chacun une tablette, les mêmes qui sont utilisées pour l’examen final (le même que tout le monde) ; en face d’eux un écran de télé et les questions qui défilent, sous l’œil attentif du moniteur auto-école qui prend le temps de décrypter, d’expliquer, de reformuler… Au fil des séances et des exercices, les bonnes réponses s’enchaînent, elles deviennent plus fluides.

« Logique du vivre ensemble »

« Sur l’ordinateur central, nous pouvons suivre l’évolution de chaque élève. Et bientôt ils auront à leur disposition un simulateur de conduite, là aussi nous pourrons avoir un suivi », avance Denis Martel, le responsable de Mobi’Meuse.

Et cette auto-école particulière ne s’adresse pas qu’aux personnes en situation de handicap. « Nous avons aussi construit cette auto-école pour des publics fragilisés, exclus de l’emploi… », précise encore Frédéric Coste. Comme pour cette femme, illettrée, qui a commencé les leçons de code en 2007 et a fini par obtenir son permis de conduire en 2017. Grâce à la pédagogie adaptée et au suivi pédagogique mis en place.

Au-delà d’un organisme permettant d’obtenir un petit document officiel qui autorise à s’asseoir à la place du conducteur, Mobi’Meuse a pour finalité de permettre la mobilité, le lien social. « Le but est l’acquisition de l’autonomie. La personne, qu’elle soit en situation de handicap, illettrée, en situation d’exclusion, est d’abord une personne, un Meusien, un citoyen. En travaillant à améliorer ces conditions de vie, nous œuvrons dans une logique du vivre ensemble », poursuit le président de l’Adapeim.

Et les candidats qui n’ont pas la faculté d’aller jusqu’au permis de conduire B ne sont pas laissés au bord du chemin, l’autonomie peut aussi s’acquérir en conduisant une voiture sans permis, mais aussi un vélo ou tout bonnement en sachant se déplacer à pied mais en toute sécurité.

Source EST REPUBLICAIN.

Autisme – Le livre noir de l’autisme: en finir avec les tabous pour le bien des enfants…

«Ma vérité sur l’autisme» dénonce l’indigence de la prise en charge et tente de mettre des mots justes pour appréhender ce trouble.

Ma vérité sur l’autisme est un livre autopublié. Pourquoi les maisons d’édition ne se sont-elles pas saisies de cet état des lieux sur l’actuelle prise en charge institutionnelle de l’autisme? Elles sont passées à côté de ce qui aurait pu s’appeler un «Livre noir» si à la dénonciation des pratiques actuelles ne s’y ajoutait un ensemble de propositions pour traiter l’autisme. Ces propositions ont l’avantage d’avoir été mises en pratique, ce qui sort le livre de la pure dénonciation pour entrer dans la construction d’un soin pour les autistes. Ce soin oscille entre thérapie et éducation, et s’appuie beaucoup sur les parents, qui sont écoutés et guidés.

En tant que psychologue, Jean-Luc Robert s’est confronté pendant quinze ans à la prise en charge des enfants autistes en Hôpital de jour et en Institut médico-éducatif (IME). Dans son livre, il montre l’indigence de ces prises en charges institutionnelles. Et son état des lieux est malheureusement crédible: tous les psys ayant eu affaire à l’autisme savent que la prise en charge d’un enfant diagnostiqué est extrêmement difficile. Et encore n’avons-nous pas tous eu l’occasion de rencontrer ces enfants autistes qui sont si gravement atteints que leur insertion à l’école en est rendue extrêmement difficile et leur vie à la maison impossible, d’où l’admission en hôpital ou en IME.

«La mauvaise face de l’autisme».

Robert les a rencontrés, et a mesuré, non pas seulement la difficulté de leur prise en charge, mais son incohérence: ce qui ressort de son livre, ce n’est pas seulement que les prises en charge échouent. C’est qu’elles échouent souvent parce que rien n’est fait, ou presque, en institution, pour l’enfant autiste. Ce qui est incohérent dans ces prises en charge, ce n’est pas d’essayer différentes manières de faire avec les enfants autistes, de tâtonner ou de se tromper; si nous en croyons Robert, c’est plutôt de se dire membre d’une institution de prise en charge de l’enfant autiste quand, à la longue, plus personne ne prend rien en charge et se cantonne, au mieux dans un occupationnel sans soin.

Cette réalité de terrain n’est pas connue du grand public auquel, et c’est ce que Robert dénonce, on parle de l’autiste Asperger alors que ce type d’autiste dit «de haut niveau», ne représente absolument pas la majorité des autistes. Robert, bien que recevant des enfants autistes tous les jours et délivrant des formations sur l’autisme, puisque telle est sa spécialité, ne reconnaît pas le portrait que les médias font de l’autiste, qui est en réalité dans la plupart des cas nettement plus déstructuré que ce que nous laissent penser les médias:

«Il est difficile pour les parents que je rencontre d’accepter d’avoir hérité de la plus mauvaise face de l’autisme, celle qui est tue par les médias bien qu’elle représente la majorité des cas

Une méthode intégrative…..

Plus d’information, cliquez ici.

 Source SLATE.

Maisons de retraite : les secrets d’un gros business… Quand les maisons de retraite franchissent les limites de la légalité !!! Révoltant !!!!!

Plus rentables que les hypermarchés, les maisons de retraite sont aujourd’hui un eldorado !!!!

Maisons de retraite

Le marché pèse entre 25 et 30 milliards d’euros. Il faut dire que la demande est constante, voire grandissante : plus de 600 000 Français vivent dans un Etablissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes, un Ehpad. Ils y passent en moyenne les trois dernières années de leur vie. Et le mouvement ne risque pas de ralentir avec les baby-boomers qui arrivent à l’âge de la retraite…

Près du quart des Ehpad sont des entreprises privées à but lucratif, gérées par de grands groupes. Leurs tarifs oscillent entre 2 000 et 5 000 euros par mois. Leurs publicités promettent des conditions de vie très confortables, dignes des meilleurs hôtels.

Economies sordides, pratiques illégales

L’enquête de « Pièces à conviction » révèle une tout autre réalité : personnel insuffisant, sur-occupation des établissements, rationnement de la nourriture et des produits d’hygiène… Certains groupes multiplient les économies souvent sordides et les pratiques illégales. Pourtant, ces maisons de retraite sont aussi financées par de l’argent public, mais l’Etat a le plus grand mal à contrôler ce qui se passe derrière leurs murs.

Les personnels sous pression

A Foucherans, dans le Jura, où les aides-soignantes ont mené la plus longue grève de soignants en France (117 jours), à Marseille, où les économies réalisées par une maison de retraite mettent en danger la vie des résidents, en passant par Toulouse ou la région parisienne, « Pièces à conviction » lève le voile sur les secrets d’un des business les plus profitables de France.

L’Ehpad des Opalines, à Foucherans, pratique l’accueil de jour de personnes âgées, une prestation fort lucrative. Petit problème : il n’est pas autorisé à exercer cette activité…

Avec de plus en plus de seniors et de personnes dépendantes, la vieillesse est devenue un business. Le secteur est plus rentable encore que les hypermarchés, avec des bénéfices qui ne cessent de grimper. Mais certaines maisons de retraite ne reculent devant rien pour augmenter leurs profits, quitte à franchir les limites de la légalité.

A Foucherans, près de Dôle dans le Jura, la direction des Opalines a trouvé un moyen de faire grimper son chiffre d’affaires : l’établissement pratique l’accueil de jour de personnes âgées. Evidemment, cette prestation est facturée. Mais encore faut-il, pour pratiquer l’accueil de jour, avoir obtenu une autorisation de l’Autorité régionale de santé (ARS). Et ce n’est pas le cas des Opalines : l’Ehpad ne figure pas dans la liste des établissements habilités par le département, et la convention qu’il a passée avec les pouvoirs publics ne l’y autorise pas non plus.

Un « service » qui rapporte…

« Pièces à conviction » a interrogé le responsable de l’ARS, pour le moins surpris : « L’établissement avait pris l’engagement de mettre fin à cette pratique », explique-t-il. L’ARS lui avait d’ailleurs envoyé, en juillet 2017, un courrier lui demandant de « bien vouloir mettre fin définitivement à toute forme d’accueil de jour ». L’Ehpad de Foucherans prend-il un risque en continuant à le pratiquer ? « L’ultime sanction que l’ARS peut infliger à un établissement, c’est de lui retirer l’autorisation d’exercer ses activités. »

Le directeur des Opalines semble ne pas comprendre de quoi il retourne. Il admet avoir accueilli des personnes âgées « quelques heures par jour » alors qu’il n’en avait pas l’autorisation, mais considère qu’il s’agit d’un « service rendu à ces gens-là », qui sont d’ailleurs « toujours en train de frapper à la porte pour revenir ». Un « service » grassement facturé…

Source France TV.