Thyroïde : cinq nouveaux médicaments (alternatifs au Lévothyrox) seront disponibles « mi-novembre »…

Thyroïde – Ces alternatives au Lévothyrox offriront aux patients le choix entre « cinq molécules différentes ».

Thyroïde - 5 molécules différentes

Les malades de la thyroïde, dont certains ont dénoncé des effets secondaires de la nouvelle version du Levothyrox, disposeront de « cinq médicaments différents » à partir de la « mi-novembre », a indiqué jeudi soir la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

« Nous aurons le choix entre cinq molécules différentes, cinq médicaments différents de marques différentes à partir de mi-novembre », a-t-elle précisé, sans détailler exactement lesquels.

L’Euthyrox seulement pour passer un cap »

Face à la colère de patients signalant des effets secondaires d’une nouvelle formule du Levothyrox, la ministre de la Santé avait annoncé le 15 septembre le retour sous quinze jours de l’ancienne formule de ce médicament (baptisée Euthyrox) avant l’arrivée de médicaments alternatifs. Importées d’Allemagne, 190 000 boîtes de 100 comprimés d’Euthyrox en 8 dosages différents ont été acheminées en France. L’Euthyrox est fabriqué par le laboratoire allemand Merck comme le Lévothyrox.

« Il reste aujourd’hui 60 000 boîtes » de cette ancienne formule du Levothyrox, a détaillé Agnès Buzyn « mais c’était vraiment pour passer un cap, (…) en attendant que de nouvelles marques soient disponibles ».

Fin d’un quasi-monopole

Un premier médicament alternatif, le L-Thyroxin Henning (laboratoire Sanofi), est disponible depuis lundi. « 220 000 boîtes viennent d’être livrées », a précisé la ministre. « Et une à deux autres marques vont arriver en novembre », a-t-elle ajouté.

Jusqu’à cette crise, le Levothyrox était en situation de quasi-monopole en France. Au total, trois millions de patients prennent ce médicament en France (premier marché mondial) pour soigner l’hypothyroïdie ou après une opération de cancer de la thyroïde.

Source OUEST FRANCE.

« Infirmière, c’est un beau métier de merde », dit Charline, passionnée par son travail exercé en libéral… !!!

Charline, 39 ans, est une infirmière libérale qui travaille à la campagne, près d’Angers. Elle adore son métier et le fait avec une incroyable bonne humeur.

Et si ce n’est pas drôle tous les jours, elle trouve l’énergie chaque matin pour aller à la rencontre de celles et ceux dont elle prend grand soin… Extrait du magazine « 13h15 le samedi » du 21 octobre.

« Parfois, avec le recul, je me dis que c’est un métier à la con. Il vous fait découvrir des choses incroyables et superbes chez les gens, mais ça engage beaucoup. C’est un beau métier de merde, c’est ce que je me dis, c’est un beau métier de merde », affirme malicieuse Charline, 39 ans, une infirmière qui exerce en libéral depuis quatre ans près d’Angers, dans le Maine-et-Loire. Son énergie communicative fait du bien à ses patient-e-s qui l’attendent toujours avec  joie.

Ce dur métier au quotidien continue pourtant de passionner la jeune femme et ses copines de promo qu’elle rencontre ce soir-là lors d’un dîner au restaurant. Dix ans après leurs études, le petit groupe d’amies se réunit régulièrement. Pauline est infirmière chez les grands brûlés, Marie travaille en psychiatrie, Catherine pratique en réanimation et Séverine en maison de retraite. La bonne humeur ne fait pas défaut en dépit de conditions de travail souvent difficiles.

« Te prendre un coup, ça reste pas juste »

« Honnêtement, au bout de sept ans, je suis un peu lasse de mon métier, reconnaît Séverine, qui se sent un peu débordée. Je n’ai pas assez de temps pour m’occuper de mes patients. Il n’y a qu’une infirmière le week-end pour quatre-vingt-trois résidents. Forcément, tu n’es pas partout. En gériatrie, je manque de temps. » Catherine témoigne : « Il y a peu de journées où, quand je rentre chez moi, j’ai l’impression de me sentir un peu utile ou un peu bien. C’est très triste et c’est pour ça parfois qu’on pleure entre collègues. C’est pour ça que je ne pourrais pas être toute seule. »

Marie est en train de se reconvertir dans l’agriculture et Pauline a frôlé le burn-out. Elles sont toutes exposées à la violence de certains patients en détresse. « Plus d’une fois, en franchissant les portes, je me disais que c’était chaud, dit Charline. Tu la joues très sereine et tu essaies de sortir entière de la maison. » Séverine a « appris à esquiver » et le prend « avec philosophie ». « Te prendre un coup, même si le patient est dément, ça reste pas juste. On n’est pas là pour se faire frapper. Ça reste pas juste », conclut une infirmière avant de lever son verre pour trinquer avec ses amies : « A nous ! »

Source FRANCE INFO.

Ambulatoire, mutualisation, lutte contre la fraude : la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, détaille son plan pour « sauver la Sécu »…

L’ancienne médecin a donné une interview dans les pages du « Journal du dimanche ».

Agnès Buzyn : Ambulatoire, mutualisation, lutte contre la fraude

La chasse aux économies est lancée. Alors que l’Assemblée nationale doit entamer la semaine prochaine l’examen du projet de budget de la Sécurité sociale (PLFSS), la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a détaillé, dans un entretien au Journal du dimanche publié dimanche 22 octobrequelques axes d’économies et de meilleure utilisation des ressources dans les hôpitaux. Une « révolution en douceur » pour « sauver la Sécu », a-t-elle assuré, afin de réduire de 3 milliards d’euros le déficit global de la Sécurité sociale en 2018.

« Il y a une marge de manoeuvre énorme sans toucher à l’égalité des chances : 30 % des dépenses de l’assurance-maladie ne sont pas pertinentes », a-t-elle estimé, pointant des actes « inutiles » dans les hôpitaux.

Favoriser l’ambulatoire

Cela commencera par « favoriser l’ambulatoire ». « En chirurgie, par exemple, l’objectif est qu’en 2022, sept patients sur dix qui entrent à l’hôpital le matin en sortent le soir, contre cinq aujourd’hui », a expliqué la ministre à l’hebdomadaire.

« Nous allons fermer les lits qui ne servent à rien ou les réorienter vers de nouveaux besoins » et « lutter contre les opérations inutiles ou les actes réalisés deux fois », a-t-elle ajouté.

Mutualiser certaines dépenses

Elle a par ailleurs estimé que les hôpitaux pourraient « économiser un milliard d’euros en mutualisant certaines dépenses, comme les achats de médicaments ».

Réformer le financement des hôpitaux

La ministre a expliqué sa méthode pour réformer le financement des hôpitaux : créer des « modes de tarification centrés sur la pertinence des soins », par exemple en octroyant « un bonus, un intéressement dès lors qu’ils répondront aux objectifs de qualité, de pertinence et d’efficience ».

Lutter contre la fraude

Parallèlement, la ministre entend renforcer la lutte contre les fraudes à l’Assurance maladie. « Il faut cesser d’être laxiste avec ceux qui abusent d’un système généreux », a-t-elle affirmé, en pointant notamment la hausse des arrêts de travail. « Jusqu’à quand l’assurance-maladie palliera-t-elle les défaillances du management au travail ? », a interpellé la ministre.

La Sécurité sociale « multiplie les contrôles en croisant les fichiers informatiques » et en 2016, la fraude détectée sur les cotisations et les prestations « s’est élevée à 1,2 milliards d’euros et le chiffre ne cesse de croître », a-t-elle précisé.

Source FRANCE INFO.

 

« Auto Technic Service Bosch » : un garage au service des personnes handicapées…

Un endroit différent.

 

 

 

 

 

 

Implanté au Nord-Est de Brest, à l’entrée de la zone commerciale de Kergaradec, un garage particulier, « Auto Technic Service Bosch », offre depuis 20 ans la possibilité aux personnes en situation de handicap de faire aménager leur véhicule, pour qu’elles améliorent leur autonomie et qu’elles parviennent à retrouver une certaine liberté.

Aujourd’hui, fort de son excellente réputation, ce garage traite des demandes qui proviennent de toute la Bretagne. Philippe Manach, le patron de cet endroit spécialisé, unique dans la région, a créé cette activité en 1989, après avoir fait une rencontre déterminante, très marquante pour lui, avec une personne privée de ses bras qui cherchait une solution pour parvenir à conduire.

En tant que spécialiste des attentes des personnes à mobilité réduite, ce garagiste s’est rapproché des centres de rééducation de Kerpape, de Roscoff et de Trestel, dans les Côtes-d’Armor, qui proposent notamment les services de différents ergothérapeutes. Travaillant en étroite collaboration avec les personnels de ces centres, très investis dans leur mission de soins, Philippe Manach s’efforce de baser son travail de garagiste sur le même engagement. Après avoir effectué les modifications demandées sur un véhicule, celui-ci est livré au domicile du client. Les personnes qui ont fait aménager leur voiture peuvent ensuite se former à la conduite dans des auto-écoles spécialisées, basées dans la région de Brest.

En 20 ans, l’activité de « Auto Technic Service Bosch » a beaucoup évolué, grâce aux progrès de la technologie. Désormais, la robotique, les palpeurs, les commandes réalisées par joystick, ou le volant pilotable au pied sont devenus monnaie courante. Les solutions que peut maintenant proposer Philippe Manach se sont donc considérablement étendues. Ainsi, il peut répondre aux attentes de divers handicaps (paraplégie, amputation…). Aujourd’hui, son activité au service des personnes à mobilité réduite représente la moitié de ses commandes. Chaque année, il livre environ 150 véhicules, dont de nombreuses voitures, évidemment, mais aussi des modifications réalisées sur des tracteurs, un car, ou même un bateau, si nécessaire.

Pour aller sur le site de ce garage : http://www.ats-bosch.fr

Source LE BULLETIN DES COMMUNES.

Bégaiement – Témoignage : lutter contre son bégaiement…

Dimanche 22 octobre sera la journée du bégaiement. France 2 est partie à la rencontre d’une jeune fille qui parle avec lucidité de son handicap.

À 11 ans, Rose bégaie. Et avec l’atelier théâtre, elle n’a pas choisi la facilité. « J’aime bien le théâtre parce que ça m’aide à affronter mes mots », explique-t-elle. Maîtriser ses émotions, son trac sous les feux de la rampe, une victoire pour sa mère. France 2 avait rencontré Rose il y a deux ans. Impossible de deviner à l’époque, quand elle jouait avec ses amies, qu’elle trébuchait sur les mots et pourtant. C’était déjà pour elle une lutte de chaque instant.

Avec optimisme

« Rose a parlé très tôt, et très bien très tôt. Et quand elle s’est mise à bégayer il y a deux ans et demi, ça a été une catastrophe », expliquait alors sa mère. Grâce à des professionnels, elle apprenait alors des techniques pour se concentrer et ralentir ses paroles. Deux ans plus tard, toute sa vie a été chamboulée. Elle a changé de région, d’amis, de maison, et vient de faire son entrée au collège. Une source importante de stress pour elle. Alors dès le premier jour, elle a demandé à prendre la parole devant toute la classe pour parler ouvertement de son handicap à ses camarades qui ont tous très bien réagi. Aujourd’hui, l’avenir, Rose l’envisage avec optimisme. Elle aimerait faire du droit, devenir avocate, et maîtriser enfin ses mots.

Source France 2.

Cancer – La lettre bouleversante d’une maman aux infirmiers de sa fille malade …

Shelby Skiles a appris en mai dernier que sa petite Sophie, âgée d’à peine deux ans, était atteinte d’un lymphome.

La lettre bouleversante d’une maman aux infirmiers de sa fille malade

Cette maman texane, touchée par le travail et le dévouement des membres du personnel médical, leur a adressé une lettre bouleversante qu’elle a postée sur Facebook.

L’hommage est poignant. Une maman américaine a remercié, dans une longue lettre postée sur Facebook le 3 octobre dernier, les infirmiers qui se sont occupés de sa petite fille atteinte d’un cancer.

Après avoir fait un arrêt respiratoire, la fillette avait été admise au centre médical pour enfants de Dallas, au Texas. C’est là que les médecins ont découvert une tumeur importante dans sa poitrine. Pendant quatre longs mois, la petite Sophie a subi de lourds traitements. Sa maman a voulu remercier le personnel soignant pour son courage et son abnégation.

« Vous sauvez nos bébés »

« Chers infirmiers et aides-soignants… Je vous vois. Je suis assise sur ce canapé toute la journée et je vous vois. Vous essayez tellement de ne pas vous faire remarquer par moi ou par ma fille. Je vois votre embarras quand elle vous voit et qu’elle pleure. Vous essayez de tellement de façons d’apaiser ses peurs et de gagner sa confiance… »

C’est par ces mots que commence le message de Shelby Skiles. Au cours des quatre mois pendant lesquels sa petite Sophie s’est battue contre le cancer qui la rongeait, elle estime qu’elle a rencontré entre 200 et 250 infirmiers et aides-soignants.

« Vous mettez de côté ce qui se passe dans votre vie pour vous occuper d’enfants gravement malades, ou parfois mourants… Vous appelez le médecin, la banque du sang, la pharmacie, autant de fois qu’il est nécessaire pour que ma fille reçoive à temps ce dont elle a besoin. Vous vérifiez si je vais bien autant de fois que vous vérifiez si elle va bien… Je vous vois. Nous tous, nous vous voyons… Vous sauvez nos bébés et nous ne pourrions le faire sans vous. Avec tout mon amour ».

Un message partagé 27 000 fois

C’est au cours de l’une de ses innombrables nuits sans sommeil que Shelby Skiles a listé tout ce qui l’avait touchée. Sa publication a déjà été partagée près de 27 000 fois sur Facebook. Elle explique que l’épreuve traversée par sa fille lui a « révélé l’immense responsabilité qui repose sur ces infirmiers… ».

Aujourd’hui, la petite Sophie n’est pas encore totalement sortie d’affaire mais après plusieurs chimiothérapies, « elle est quasiment débarrassée de son cancer ». Elle doit désormais bénéficier d’une greffe de cellules-souches.

Source OUEST FRANCE.

Caen. Tourisme et handicap : la Ville primée….

En hausse. L’abbaye aux Hommes vient de recevoir la marque Tourisme et handicap. Un label qui est attribué pour une durée de cinq ans.

L’abbaye aux Hommes a su s’adapter aux handicaps auditif et mental.

Depuis 2014, la ville de Caen considère comme une priorité l’accessibilité de ses sites touristiques aux personnes handicapées. 98 833 € ont été consacrés à cette ambition. L’investissement n’est pas passé inaperçu puisque l’abbaye aux Hommes vient de recevoir la marque Tourisme et handicap, de la part du ministère délégué au Tourisme. L’accessibilité aux handicaps auditif et mental est plus spécialement distinguée. Ce label est attribué pour une durée de cinq ans.

Source OUEST FRANCE.

 

Incroyable !!! Cet artiste autiste est capable de dessiner Manhattan de tête…

Stephen Wiltshire est un artiste à part. Ce Britannique, atteint du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme, a une mémoire visuelle phénoménale.

Lundi, après avoir survolé la presqu’île de Manhattan durant une quarantaine de minutes en hélicoptère, il a restitué, dans une fresque de 6 mètres de large, le paysage qu’il avait vu, dans les moindres détails.

Stephen Wiltshire

 Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source LE DAUPHINE.

Très important ! Jura : avis de recherche d’un jeune autiste…

Olivier Flechon, 22 ans, a quitté le foyer de vie « Notre Maison » d’Aromas dans le Jura. La gendarmerie lance un avis de recherche.

La gendarmerie du Jura est à la recherche d’un jeune homme autiste, parti à pied du Foyer de Vie « Notre Maison » d’Aromas, le 19 octobre, en fin d’après-midi.

Olivier Flechon a 22 ans. Il est originaire de Poligny. Grand, brun, cheveux courts, yeux marrons, au moment de sa disparition il était porteur d’un pull rayé blanc et bleu et d’un jean.

Toute personne découvrant l’intéressé ou l’ayant pris en stop, est priée de contacter au plus vite la gendarmerie d’Arinthod au 03 84 44 93 24.

Source FR3.

Très inquiétant !!! Le personnel des maisons de retraite lance un appel au secours…

Les conditions de travail et d’accueil des personnes âgées se sont considérablement dégradées selon les professionnels du secteur. Ils adressent ce jeudi un courrier à Emmanuel Macron lui demandant d’agir rapidement.

Le personnel des maisons de retraite lance un appel au secours

Qu’ils soient à domicile ou en établissement, ils n’en peuvent plus. Les professionnels travaillant aux côtés des personnes âgées tirent ce jeudi la sonnette d’alarme pour dénoncer des conditions de travail exécrables. «Les aidants sont complètement épuisés et isolés. Nous sommes une profession où les risques de maladie et d’accident du travail sont plus importants que dans le BTP. À cela s’ajoutent la baisse des dotations, la hausse de la CSG sans compensation, la suppression des contrats aidés…La situation n’est plus tenable», déplore Romain Gizolme, directeur de l’association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA). Ce dernier va adresser ce jeudi un courrier à Emmanuel Macron l’exhortant à agir rapidement. Cinq syndicats (FO, CGT, CFDT, Unsa, CFTC) seront également signataires de cette lettre.

Dans ce courrier, l’AD-PA et les syndicats évoquent «des interventions de plus en plus courtes» et «des rémunérations insuffisantes». Ils dénoncent aussi une situation «extrêmement tendue au regard des besoins et attentes de plus en plus nombreux des personnes âgées». D’après l’AD-PA, «ce constat est unanime chez tous les acteurs du secteur». Il est d’ailleurs partagé par Monique Iborra, rapporteur d’une mission parlementaire sur la situation des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). «Les Ehpad souffrent de sous-effectifs et de conditions de travail difficiles», avait-elle déploré en septembre, tout en réclamant des actions urgentes.

 «On constate que les personnes âgées ne sont pas une priorité. Elles passent toujours après tout le monde»

Romain Gizolme, directeur de l’AD-PA

Cela fait plusieurs mois que le secteur tire la sonnette d’alarme. Cet été, les acteurs publics tels que la Fédération Hospitalière de France (FHF) dénonçaient la réforme de la tarification des maisons de retraite adoptée par le précédent gouvernement et appliquée depuis le 1er janvier. Elle prévoit selon eux une baisse de 200 millions d’euros des dotations annuelles allouées aux maisons de retraite publiques. Malgré la grogne, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a décidé de maintenir la réforme tout en annonçant, dans le cadre du PLFSS, un renforcement de 100 millions d’euros des moyens alloués aux Ehpad pour améliorer le taux d’encadrement, la qualité des accompagnements et les conditions de travail des personnels. «Les chiffres sont connus: il faudrait entre 3 et 7 milliards d’euros et on nous annonce 100 millions. C’est un pansement sur une jambe de bois!», s’insurge Romain Gizolme. «On constate que les personnes âgées ne sont pas une priorité. Elles passent toujours après tout le monde. D’ailleurs, nous n’avons pas de ministre des personnes âgées, c’est pour ça que nous envoyons notre courrier directement au président. Le vieillissement de la population est pourtant un enjeu de société majeur», rappelle-t-il.

D’ici à 2060, les Français devraient avoir gagné 7 ans d’espérance de vie. À cette date, 1 citoyen sur 3 aura plus de 60 ans (contre 1 sur 4 aujourd’hui). À cette même échéance, les dépenses de prise en charge des personnes âgées dépendantes, financées par les pouvoirs publics et les ménages, pourraient presque doubler en part de PIB, passant de 1,4 point de PIB à 2,78 points, selon une étude de la Drees publiée la semaine dernière. «Il faut envisager un investissement social qui permettra d’améliorer les conditions de travail du personnel, le bien-être des personnes âgées et créer des centaines de milliers d’emplois. Il faut que les pouvoirs publics réagissent rapidement. Nous attendons la réponse d’Emmanuel Macron», prévient le directeur de l’AD-PA.

Source LE FIGARO.