Santé: Une enquête régionale montre le rôle indispensable des infirmières libérales…

Vingt patients par jour et jusqu’à 68 heures de travail par semaine, en PACA, les infirmières libérales ont une grosse charge de travail et sont des acteurs indispensables du parcours de soin des patients.

Infirmières libérales - infirmières

Une enquête menée par l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) PACA, en collaboration avec une étudiante en Master 2 à la Caisse d’Assurance Maladie (CNAM) d’Aix-en-Provence, montre que les infirmiers libéraux ont une grosse charge de travail et sont indispensables dans le parcours de soin des malades. Cette enquête statistique précise les conditions de travail des infirmières de la région.

Vingt patients par jour et 68 heures de travail par semaine

L’enquête révèle que les infirmières ont en moyenne 2O patients par jour, certains malades nécessitants jusqu’à 4 visites par jour. Pour un acte de soin, les infirmières passent en moyenne 81% du temps auprès du malade et 19% du temps en trajet. Auprès du patient, 91% du temps est consacré au soin et 9% du temps à la coordination. Les infirmières libérales travaillent quasi exclusivement à domicile.

Les infirmières font beaucoup de coordination et sont impliquées dans le parcours de soin. Elles allient médical et social. Malheureusement, personne ne le voit et ne le reconnaît

affirme Lucienne Claustres, présidente de l’URPS PACA. Elle ajoute que ces missions de coordination révélées par cette étude pourraient servir au niveau national dans le cadre des négociations conventionnelles, pour qu’elles soient reconnues et rémunérées en conséquence.

Les infirmières travaillent beaucoup parce que leur rémunération est tellement basse que si elles ne travaillaient pas autant, elles n’auraient pas de quoi vivre

précise-t-elle.
Selon les statistiques de l’étude, les infirmières libérales travaillent en moyenne 9 heures par jour, dont 1H45 de trajet. A cela s’ajoute environ 6 heures par semaine en tâches administratives (secrétariat, télétransmissions). Au niveau organisation du temps de travail, les infirmières libérales travaillent en général par deux ou par trois, en alternant une semaine de 5 jours et une semaine de 2 jours de travail. Le temps de travail hebdomadaire moyen est de 53 heures et peut atteindre 68 heures sur une semaine entière.

Le travail de coordination

Selon l’étude, outre les soins, les infirmières libérales collaborent et assurent la coordination avec les autres professionnels du domicile, comme le médecin traitant et les services d’aide à domicile. Les infirmières collaborent également avec le masseur-kinésithérapeute, le pharmacien et le pédicure-podologue, notamment dans le cadre de la prise en charge des personnes âgées.

Source FR3.

Cancer : une prise en charge difficile à domicile…

Le manque de communication entre l’hôpital et les généralistes dans la prise en charge des patients atteints du cancer à leur domicile est pointé du doigt.

Cancer - Domicile

A l’occasion des Rencontres de la Cancérologie Française 2017, qui se dérouleront à Paris les 21 et 22 novembre, une enquête a été menée en ligne auprès de médecins généralistes (167 répondants). Elle pointe le manque de lien entre l’hôpital et les praticiens de ville. 80% des sondés « estiment que la communication entre professionnels pourrait être améliorée en étant informé de l’état de santé de son patient dès la sortie de l’hôpital et du protocole de soins ».

Absence de communication entre le généraliste et l’hôpital

Que le généraliste, qui découvre souvent le cancer, soit au courant de la fin d’hospitalisation du malade paraît évident. Mais c’est loin d’être la norme, comme l’explique le Dr Richard Handschuh, dont le cabinet se situe dans le 20e arrondissement de Paris : « On n’arrive pas à rester en contact avec l’hôpital. Aller à la pêche aux informations nous demande du travail et de l’énergie. Le cadre HAD nous exclut le plus souvent. »

Le constat est partagé par le Dr Claude Leicher, président du syndicat MG-France, qui recommande l’extension de l’usage des nouveaux modes de communication : « Il faut faire la promotion des messageries sécurisées. Avec ces systèmes on est parfois au courant en avance de la sortie du patient, ce qui est une petite révolution. » Sans courrier, il est toujours possible de respecter le secret médical… et de gagner du temps.

Des consultations plus longues sont nécessaires

Car les couacs de communication ne sont pas les seuls soucis des généralistes. Prendre en charge des personnes atteintes de cancer est très chronophage. 62% des répondants assurent manquer de temps pour suivre ces patients. « Le malade a besoin de son médecin traitant, pour comprendre ce qui lui arrive, pour servir d’interface entre les différents intervenants », justifie le Dr Handschuh.

Ces démarches allongent le temps de consultation, qui peut encore être multiplié si le médecin doit se déplacer. Depuis près de 30 ans qu’il est installé dans son cabinet, le Dr Handschuh a toujours réservé une partie de son planning pour les visites à domicile. Un travail en plus, qui nécessite une bonne coordination avec les infirmiers, notamment, pour se rencontrer chez le patient.

Les consultations « très complexes » mieux rémunérées

Pour faire face à ce souci de temps, plusieurs pistes sont envisagées. La compensation des médecins a par exemple été en partie augmentée. Depuis le 1er novembre, les consultations dites « très complexes », comprenant notamment l’annonce du diagnostic de cancer et la mise en place du protocole thérapeutique, sont facturées 60 euros. La mesure ne s’applique qu’à une seule visite mais constitue un premier pas vers une rémunération adaptée.

La relation avec les autres praticiens est également en cours de perfectionnement selon le président de MG-France : « Il existe aujourd’hui 200 Communautés professionnelles territoriales de santé », se réjouit le Dr Leicher. Ces CPTS ont été instituées en 2016 pour « faire en sorte que tous les médecins d’un territoire aient un travail avec l’hôpital plus poussé, plus protocolisé », détaille-t-il. Le dirigeant de MG-France encourage désormais la généralisation des CPTS dans tout l’Hexagone, histoire de « fluidifier le passage des patients de la ville à l’hôpital, et de l’hôpital à la ville ».

Source France Inter.

Handicap – Benur : faire du vélo avec son fauteuil roulant….

Avec son petit look de char 3.0, Benur est le premier tricycle qui permet aux personnes à mobilité réduite de faire du vélo avec leur fauteuil roulant.

Benur - Vélo avec fauteuil roulant handicap

Pour les personnes en fauteuil roulant, la façon la plus courante pour faire du vélo est d’utiliser des handbikes, ces tricycles où les utilisateurs pédalent avec les bras. Mais ils présentent deux gros obstacles : la personne en mobilité réduite doit se transférer de sa chaise au vélo et puis une fois dessus, elle ne peut rien faire d’autre puisqu’elle n’a plus son fauteuil avec soi. Deux problèmes que tente de résoudre ce tricycle. Benur dispose d’un système de rampe électrique qui s’abaisse et qui permet de monter avec le fauteuil roulant directement dans le vélo et ensuite d’avancer en utilisant le « maindalier », le pédalier pour les mains, le tout avec une assistance électrique bien sûr.

Son concepteur, Joseph Mignozzi, passionné de vélo, a eu un accident de moto qui l’a immobilisé pendant deux ans. Mais pas question pour ce quadragénaire d’arrêter pour autant de rouler. Il a donc bricolé pendant 3 mois dans son garage son premier prototype pour ainsi retrouver un peu d’autonomie et arpenter à nouveau les pistes cyclables de l’hexagone

Source France Inter.

De nouvelles entreprises signent la charte « Cancer et emploi » pour les salariés malades
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Afin d’améliorer le maintien et le retour en emploi des personnes atteintes d’un cancer, une charte de bonnes pratiques a été signée à l’Institut national du cancer par sept nouvelles entreprises, portant à 17 le nombre d’organismes qui s’engagent dans ce domaine.

Sur les mille nouveaux cas de cancers diagnostiqués chaque jour en France, 400 concernent des personnes en activité professionnelle. L’institut national du cancer (Inca) estime que trois millions de personnes vivent avec ou après un cancer. Des personnes qui, outre le combat contre cette maladie, doivent aussi pouvoir se réintégrer socialement notamment au niveau de la vie professionnelle.

Mais si l’amélioration de la qualité des soins (dépistage plus précoce, apparition de traitements plus performants, meilleure prise en charge médicale) allonge la vie des malades, le retour à l’emploi demeure une problématique souvent mal anticipée par les managers et les salariés. C’est pourquoi l’Inca a élaboré en mai dernier une charte de bonnes pratiques qui propose onze engagements pour améliorer leur accompagnement dans ce cadre.

Son but : « Proposer aux entreprises des principes opérationnels pour mettre en place une démarche cohérente pour le maintien et le retour en emploi des personnes atteintes de cancer », explique-t-il. En la signant, les organismes publics ou privés (entreprises et collectivités) marquent ainsi leur volonté « de mettre en place une démarche collective d’accompagnement de leurs salariés, afin de faciliter au mieux leur retour« .

Une vingtaine d’entreprises au total

Les premiers signataires ont été l’AFNOR, l’Association nationale des directeurs des ressources humaines, Bordeaux Métropole, Carrefour, Groupe Casino, Disneyland Paris, Fermiers du Sud-Ouest groupe Maïsadour, l’Institut national du cancer, la Mutualité Française et Sanofi. L’Inca vient d’annoncer qu’ils ont été rejoints par sept nouveaux membres : l’Agence de service et de paiement, BNP Paribas, le groupe Radiall, Janssen France, les laboratoires BioMérieux, la Maison Chancerelle et Malakoff Médéric.

« Désormais, ce sont dix-sept entreprises et collectivités territoriales qui se sont engagées afin d’adopter un nouveau regard sur le cancer au travail », précise l’Inca. Dans la présentation du document, ses experts précisent l’avantage que retirent les entreprises à le signer. En effet, l’apparition du cancer touche le cœur d’une organisation puisque la maladie est souvent associée à un risque d’incapacité professionnelle, de limitation et d’absentéisme…

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Source Santé Magazine.

Gard : Stanislas, jeune autiste de 6 ans expérimente la méthode des 3i…

Stanislas, diagnostiqué autiste à l’âge de 2 ans et demi, suit depuis quelques années la méthode des 3i, une méthode de simulation par le jeu.

Si cette dernière n’est pas encore reconnue par les médecins, les progrès du petit garçon gardois sont déjà flagrants.

Méthode des 3i - Autisme

Un jeu qui permet de sortir de sa bulle. Tous les jours, Stanislas, 6 ans, se rend dans une salle d’éveil installée à Villevieille, près de Sommières, dans le Gard.
Le jeune garçon, diagnostiqué autiste à 2 ans et demi, vient jouer pendant une heure et demi avec une bénévole. Depuis quelques mois, il suit la méthode des 3i, une méthode de simulation par le jeu qui se veut « intensive individuelle et interactive ». Grâce à différentes activités ludique, l’enfant parviendrait à « sortir de sa bulle ».

Créée en 2005 par la grand-mère d’un jeune garçon autiste, la méthode n’a pas encore été reconnue par les médecins. Pourtant, elle a déjà fait ses preuves : 38% des enfants en ayant bénéficié suivent une scolarité en école classique par la suite.

« Il y a deux ou trois ans, il ne pouvait pas rentrer dans un magasin »

Pour Stanislas aussi, les progrès sont indiscutables. En quelques années, sa mère l’a vu se métamorphoser. Lui qui pouvait à peine communiquer peut maintenant se faire comprendre. « Au début il ne nous voyait pas, maintenant il nous reconnaît, il répète quelques mots », explique Bernadette, l’une des bénévoles. « Même s’il ne parle pas très bien il me montre par ses gestes et on le comprend très bien. Il n’est pas frustré, il est heureux », ajoute sa maman.

Grâce à ces premiers progrès, Stanislas est actuellement à la phase 2 de la méthode des 3i. « En phase 1, on ne sort pas de la salle d’éveil, on aide l’enfant à sortir de son petit monde. En phase 2, on peut sortir, on fait une balade ou on va à la biliothèque », explique Mariette, une autre bénévole. Et se de rappeler : « Il y a deux ou trois ans, il ne pouvait pas rentrer dans un magasin. »

A terme, Stanislas devrait atteindre la phase 3, celle de la scolarisation. Mais chaque chose en son temps.

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Source FR3.

Clermont-Ferrand : Le combat d’une mère pour son fils handicapé…

Après trois mois de combat, Hélène Bonnaud, mère d’un enfant handicapé, a réussi à faire entrer son fils de 6 ans à l’école, ce mardi 21 novembre.

A la tête de l’association Tous unis pour Mathéo, elle aimerait fédérer des parents d’enfants handicapés pour créer un réseau de solidarité.

Hélène Bonnaud et son fils Mathéo atteint du syndrome Dandy-Walker.

Depuis toute petite, Hélène Bonnaud, une jeune mère de famille, rêvait de s’installer au cœur des volcans. C’est désormais chose faite. Elle s’est établie, il y a quelques mois, à Clermont-Ferrand avec son fils de 6 ans et sa fille d’un an et demi.

Mais pour que son bonheur soit total, il fallait que son fils Mathéo, âgé de 6 ans, puisse être scolarisé. Après trois mois de combat, il a été accepté dans une école de Chamalières où il aura des cours pendant 2 heures par jour.

Un répit de courte durée pour cette jeune maman de 29 ans qui aimerait que son enfant puisse aller dans un Institut médico-éducatif (IME) : « Mais il est 89e sur liste d’attente. Il faut au moins deux ans pour qu’il puisse avoir une place, ils sont débordés. »

Car Mathéo ne peut pas suivre une scolarité normale. Il est atteint d’un syndrome très rare, le syndrome Dandy-Walker qui empêche le cerveau de l’enfant de bien se développer.

« Les médecins me l’ont dit à 3 semaines de l’accouchement et l’on m’a proposé d’avorter. J’avais 23 ans à l’époque, j’étais jeune. Ils m’ont dit que ce serait un légume. Mais j’ai refusé. »

Se soigner au Québec

Le début d’un long combat qui sera une révélation pour la jeune femme. Alors que personne ne le prédisait, son fils réussit à marcher à l’âge de 4 ans. Elle se rend au Québec pour trouver des soins adaptés. « En France, il n’a que 30 minutes de kiné par semaine. Là-bas, il en fait de façon intensive, et cela donne des résultats ! », raconte Hélène Bonnaud.

Désormais, son fils maitrise une vingtaine de mots. Il parle avec des pictogrammes et des signes.

Elle aimerait poursuivre sa lutte avec son association pour aider des parents d’enfants handicapés à faire face, à montrer que d’autres soins sont possibles et qu’ils ne sont pas seuls.

 

Media Pi : un collectif sourd a décidé de créer son propre média sur internet…

Face au déficit d’informations généralistes en langue des signes, des sourds ont décidé de lancer « Média Pi », une plateforme numérique d’information en LSF.

Ses initiateurs sillonnent la France pour recruter des abonnés. Ils seront au Mans vendredi.

Média Pi

« Avec la fermeture de WebSourd (une chaine de télévision sur le web, produite par des journalistes sourds) en juillet 2015, le manque d’informations destinées aux sourds s’est révélé criant », explique Noémie Churlet l’une des actrices de ce projet, « pour rendre compréhensible des évènements qui ont bouleversés notre pays cette année-là, des bénévoles ont dû se mobiliser pour diffuser des informations incontournables comme les attentats de novembre 2015 et la COP 21″.

Pour Noémie Churlet, comédienne et animatrice de télévision , « l’accès à l’information est un droit qui concerne tous les citoyens ». C’est pour cela qu’elle a lancé le projet Média Pi.

En 2011, Noémie Churlet était déjà à l’origine de  Art’Pi. Un magazine culturel gratuit promouvant la culture sourde et un succès : 10 numéros tirés à plus de 10 000 exemplaires distribués dans toute la France.

Aujourd’hui, son idée est de créer une plateforme sur internet qui vise à faciliter et à développer l’accès à l’information grâce à une production d’articles en LSF, français classique et français facile, sous forme de textes et de vidéos sous-titrées.
Un média en ligne indépendant, bilingue, original, fait par des sourds, pour les Sourds et tous les autres.

Y seront décryptées et déclinées différentes thématiques en lien avec l’actualité mais avec le prisme « sourd ». Par exemple des reportages et des articles sur  l’immigration en France (les prises de position politiques, la situation des sourds migrants), la réussite au baccalauréat, les programmes électoraux, les enfants sourds et la télévision, la formation pour les jeunes sourds…

« Pour les entendants non-initiés, il semble normal de considérer la personne sourde comme déficiente. En fait, la plupart des sourds se considèrent simplement comme différents. Ils ont une culture et une langue propre, la Langue des Signes. Nous voulons contribuer au développement de cette culture Sourde, la diffuser, la rendre accessible à tous via notre site internet », explique Noémie Churlet, qui poursuit, « en permettant au grand public de découvrir le monde de la langue des signes, sa richesse et sa diversité, nous souhaitons également participer à l’amélioration de la communication entre les cultures sourde et entendante ».

Pour fonctionner la plateforme a besoin de réunir 5 000 abonnés.
Noémie Churlet sera au Mans vendredi pour évoquer le projet et faire le point sur son avancée.
Conférence et présentation du projet Média Pi en collaboration avec l’association des Sourds de la Sarthe. vendredi 24 novembre, salle Les Ardrières, 8 rue du happeau au Mans.

►Plus d’infos sur le site Média Pi

Pi en langue des signes signifie « c’est ce qui est typique », c’est une expression propre à la culture sourde et à la langue des signes. Média Pi est donc l’idée d’un média destiné principalement à la communauté sourde.

Source FR3.

Maladie de Charcot : un médicament déjà existant pour soulager les malades ?…

Des chercheurs canadiens ont découvert un médicament qui pourrait permettre de traiter les personnes atteintes de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot.

Ce traitement serait utile pour ralentir la paralysie progressive des muscles et ainsi améliorer la qualité de vie des patients.

Le pimozide (vendu sous le nom Orap) est un médicament bien connu depuis 50  ans, employé pour traiter certains troubles psychiatriques comme la schizophrénie. Mais des chercheurs du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’université de Montréal (CRCHUM) et de l’École de médecine Cumming de l’Université de Calgary y voient un autre intérêt jusqu’ici inconnu, le traitement de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot.

Popularisée il y a quelques années à l’occasion du « Ice Bucket Challenge », cette maladie neurodégénérative grave se traduit par une paralysie progressive des muscles impliqués dans la motricité volontaire et affecte également la phonation et la déglutition. Comme l’explique l’Inserm, « la SLA est due à la mort progressive des motoneurones, les cellules nerveuses qui dirigent et contrôlent les muscles volontaires. » Son origine est complexe à déterminer, tout comme sa prise en charge ne permet pas de guérison.

Actuellement, celle-ci « cible les symptômes : aide technique, kinésithérapie et médicaments antispastiques pour contrer les troubles moteurs, myorelaxants et antalgiques contre les douleurs, prise en charge de la dénutrition, orthophonie pour les troubles de la parole et de la déglutition, accompagnement psychologique… », précise l’Institut. Mais un seul médicament, le riluzole, permet de ralentir l’évolution des symptômes et ainsi d’améliorer l’espérance de vie des patients.

Maintenir la jonction entre le cerveau et les muscles

Dans un récent article, les chercheurs canadiens affirment que le pimozide semble freiner l’évolution de la SLA à court terme. « C’est le premier médicament qui semble soulager les symptômes de la SLA chez l’animal. Le riluzole, actuellement utilisé chez l’humain, a des effets limités. D’autres recherches doivent être menées mais nous pensons avoir trouvé un médicament qui sera plus efficace pour améliorer la qualité de vie des patients », résume Alex Parker, professeur à l’Université de Montréal.

Leur première étude sur le sujet a été menée il y a six ans sur un petit ver appelé C. elegans. En laboratoire, les chercheurs ont modifié génétiquement ces vers de sorte qu’ils présentent la forme humaine de la sclérose latérale amyotrophique, mais aussi des poissons-zèbres, un petit poisson tropical de cinq centimètres de long. Ils avaient auparavant criblé une banque de 3.850 molécules approuvées pour le traitement d’autres maladies et trouvé cette classe de médicaments antipsychotiques.

Celle-ci a eu pour effet d’atténuer la perte de mobilité des vers et des poissons. « Le pimozide fonctionne particulièrement bien pour prévenir la paralysie chez le poisson en maintenant la jonction entre le système nerveux et les muscles », explique Pierre Drapeau, chercheur au CRCHUM et principal auteur de l’étude. La prochaine étape a ensuite consisté à mener ce type d’expérience sur des souris, pour arriver à la même conclusion : le pimozide maintient la fonction neuromusculaire chez ces trois modèles animaux.

Des essais du ver à l’humain…

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Source Santé Magazine.

 

L’hypnose en gériatrie : comment apaiser les personnes âgées angoissées ?…

L’hypnose médicale en gériatrie est considérée comme un complément à d’autres formes de pratiques scientifiques ou cliniques et est donc un outil supplémentaire dans l’arsenal thérapeutique.

Cette technique peut aider les personnes âgées souvent très anxieuses lors d’une hospitalisation.

hypnose en gériatrie

L’intérêt et le bien-être du patient doivent toujours constituer l’objet prioritaire. L’hypnose médicale est proposée en consultation douleur (centre d’étude et de Traitement de la douleur, gériatrie, drépanocytose, anesthésie), en accompagnement au bloc opératoire ou en préopératoire, odontologie, pansements et soins douloureux de la pédiatrie à la gériatrie etc

Hypnose médicale au CHU de Bordeaux

L’hypnose médicale et thérapeutique utilisée par les professionnels de santé est celle issue de la pratique et de la réflexion de Milton Erickson. Une des définitions qu’il donne : « l’hypnose est une relation pleine de vie qui a lieu dans une personne et qui est suscitée par la chaleur d’une autre personne ». L’hypnose apparait comme étant une capacité naturelle de l’individu qui, s’il le souhaite, se met en hypnose.

La Confédération Francophone d’Hypnose et Thérapies Brèves s’est dotée d’un code d’éthique qui stipule que l’intérêt et le bien-être du patient doivent toujours constituer l’objet prioritaire. L’hypnose médicale est considérée comme un complément à d’autres formes de pratiques scientifiques ou cliniques et est donc un outil supplémentaire dans l’arsenal thérapeutique. L’hypnose ne se suffit que rarement à elle-même. Enfin, et c’est très important, l’hypnopraticien limitera son usage clinique et scientifique de l’hypnose aux aires de compétences que lui reconnaît le règlement de sa profession.

De nombreuses études ont été menées en imagerie fonctionnelle montrant qu’il existe effectivement un état cérébral particulier sous hypnose : augmentation  des zones impliquées dans l’attention, activation des cortex sensoriels, visuels et moteurs (soit revivre plutôt que se souvenir), etc. D’autres études qui ont couplé l’imagerie fonctionnelle et les stimulations douloureuses sous hypnose montrent une diminution de 50% de la douleur.

En dehors de la prise en charge de la douleur (aigue, induite par les soins ou chronique), il existe de nombreuses autres indications à l’hypnose :

  • thérapies (dépression, anxiété, phobies, stress, troubles du sommeil…),
  • hypnose en péri opératoire et hypnosédation (hypnose évitant les anesthésies générales sur des interventions ciblées)
  • addictions,
  • soins palliatifs,
  • mais aussi dermatologie, gastro-entérologie, acouphènes, vertiges, préparation aux examens invasifs, chirurgie dentaire, cancérologie, gynécologie et obstétrique, gériatrie et pédiatrie.

Certaines de ces indications ont été particulièrement étudiées et ont fait preuve de leur efficacité dans des études cliniques, permettant ainsi une reconnaissance par l’académie de médecine et par la Haute Autorité de Santé : douleurs chez l’enfant et l’adolescent, effets secondaires des chimiothérapies, polyarthrite rhumatoïde, fibromyalgie.

Au CHU de Bordeaux les soignants ont commencé à se former et à pratiquer l’hypnose médicale dès 2007 (Diplôme Universitaire d’Hypnose Médicale et Thérapeutique Universitaire). Actuellement plus de 500 soignants sont formés au CHU et pratiquent l’hypnose : infirmiers, infirmiers anesthésistes, puéricultrice, cadres de santé, maïeutique, aide soignants, psychologues, kinésithérapeutes, ergothérapeute, manipulateurs radio, chirurgien dentistes et médecins de tous les horizons utilisent l’hypnose médicale dans leur domaine de compétence et adaptés à leurs patients de 0 à 107 ans (en gériatrie 75 soignants sont formés). L’hypnose médicale est proposée en consultation douleur (centre d’étude et de Traitement de la douleur, gériatrie, drépanocytose, anesthésie), en accompagnement au bloc opératoire ou en préopératoire, odontologie, pansements et soins douloureux de la pédiatrie à la gériatrie, agitation du patient âgé ayant des troubles de la mémoire, accompagnement pour la toilette, anxiété ou phobies, accompagnement en fin de vie, addictions en milieu carcéral, radiologie interventionnelle etc…

Au CHU de Bordeaux l’hypnose fait maintenant partie des traitements, de l’enseignement et de la recherche. Et de nombreux projets continuent d’émerger.

Source FR3.

Dans le Tarn, Marie sauvée grâce a un don de moelle osseuse veut sensibiliser les donneurs…

Du 20 au 25 novembre, l’association France ADOT81 et les pharmacies tarnaises organisent la semaine d’information sur le don de moelle osseuse.

C’est souvent le seul espoir de guérison pour les patients atteints de maladies du sang, mais beaucoup n’ont pas accès à ces greffes, faute de donneurs.

La greffe de moelle osseuse est souvent le seul espoir de survie pour les patients atteints de maladies graves du sang : cancers, leucémies. Malheureusement beaucoup de patients n’ont pas accès à ces greffes, faute de donneurs. En France, seuls 265 000 personnes  sont inscrits sur le registre  des donneurs volontaires de moelle osseuse.

Pourtant, la démarche est simple et peut sauver des vies. Marie  a sauver la sienne grace à un  donneur compatible : témoignagePour tous les malades, la probabilité de trouver un donneur compatible est très mince : une chance sur un million lorsque la probabilité est recherchée entre deux personnes non apparentées, de 1 sur 5 parmi les frères et sœurs.

A cette problématique s’ajoute le manque réel de donneurs potentiels inscrits dans des fichiers nationaux et internationaux.
Le traitement permet de remplacer la moelle osseuse malade par une moelle osseuse saine, prélevée chez un donneur compatible.
La moelle osseuse est située essentiellement dans les os longs et plats du corps, elle assure la production des cellules souche Hématopoïétiques, qui sont à l’origine des cellules sanguines (globules rouges et globules blancs, plaquettes).

Pourtant la démarche pour s’inscrire sur le registre des donneurs volontaires de moelle osseuse est simple. Il faut être en bonne santé, être âgé de 18 à 51 ans. 70% des donneurs sont des femmes, les médecins préfèrent les donneurs de sexe masculin, jeunes de préférence!
Après un prélèvement sanguin pour déterminer la carte génétique du donneur et un entretien médical, l’inscription au registre s’effectue.

C’est le CHU de Purpan qui centralise toutes ces données en Midi-Pyrénées. En France, tous les volontaires au don de moelle osseuse sont inscrits sur le registre National France Greffe de Moelle géré par l’agence de la biomédecine. Il est relié à plus de 70 registres internationaux qui rassemblent plus de 22 millions de donneurs inscrits dans 54 pays.

Pour se porter volontaire au don , il faut accepter de donner à un patient que l’on ne connaît pas et être hospitaliser 48 heures pour le prélèvement sous anesthésie générale.
Dans le cadre de cette semaine d’information, l’ADOT81 sera présente à Castres la semaine prochaine au Parc des expositions.
Dans le Tarn, Marie a été sauvée grâce à un don de moelle osseuse : son témoignage face à Corinne Carrière et Véronique Galy

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Source FR3.