Téléphone – « Tactile facile »…. Aide aux personnes âgées ou en situation de handicap…

« Tactile facile » doit permettre d’aider les personnes âgées ou en situation de handicap. Cette application, conçue par deux ingénieurs isérois de l’Orange Lab de Meylan, facilite l’utilisation du smartphone.

Les deux concepteurs de l'application "Tactile facile".

C’est une application pour téléphone qui peut changer la vie des personnes en situation de handicap. Deux ingénieurs isérois du centre de recherche « Orange Lab » de Meylan ont développé ce programme, avec de nombreuses fonctionnalités qui permettent aux mal-voyants par exemple, ou à ceux qui souffrent d’un handicap physique lourd, de se servir plus facilement de leur smartphone.

Cette application propose trois fonctions de base : téléphoner, envoyer des messages et gérer sa liste de contacts. Des tâches relativement faciles lorsqu’on est valide, mais parfois insurmontables quand on souffre d’un handicap physique ou mental, ou quand on n’est tout simplement pas du tout à l’aise avec les nouvelles technologies.

Taille de l’écriture, couleur du fond d’écran, voix…

Ce programme, appelé « Tactile Facile« , va permettre de lever les barrières visuelles ou gestuelles. Premier exemple : l’utilisateur va pouvoir choisir combien de temps il faut appuyer sur une touche avant qu’elle ne s’active. « Cela sécurise la manipulation« , explique Eric Petit, un des deux concepteurs, « c’est un gros problème aujourd’hui des smartphones : à peine on touche et ça part. La personne âgée va très rapidement se retrouver perdue. Ensuite, on simplifie la façon de présenter les choses, avec une organisation sous forme de liste et on présente au premier niveau les fonctions les plus importantes. Par exemple, il est parfois difficile de téléphoner avec un smartphone alors que cela devrait être la fonction essentielle du smartphone. »

L’écran d’accueil est épuré, basique. Dans les paramètres, l’utilisateur peut ensuite régler la taille de l’écriture, la couleur du fond d’écran – un paramètre important pour les mal-voyants. Il peut aussi remplacer certains textes par des symboles ou enregistrer dans sa voix, des commandes vocales. Par exemple, lors de la démonstration, la catégorie « réglages » qui a été remplacée par « le machin où on règle les trucs », une formule plus simple à comprendre pour certains. C’est une fonction destinée notamment aux personnes qui souffrent de handicap mental et qui ont leur propre code pour parler.

Application gratuite sur Androïd

Cette application propose cinq profils différents, en fonction du degré de handicap. « Les contraintes peuvent être d’ordre perceptive. Cela peut être les personnes qui ont une baisse relative ou totale de vision« , explique Denis Chêne, l’autre concepteur de « Tactile facile », « Cela peut être aussi des contraintes d’ordre moteur, c’est-à-dire des personnes qui vont avoir du mal à pointer, qui vont peut-être trembler ou ne plus trop sentir le contact avec l’écran du téléphone. Et puis des contraintes plus extrêmes au niveau moteur, par exemple les personnes qui ne peuvent pas pointer, qui ne peuvent pas bouger les doigts ou qui peuvent juste utiliser le dos de leurs mains, leurs coudes ou leur menton« .

En résumé, cette application gratuite permet de personnaliser à l’extrême toutes les fonctionnalités du téléphone, en modifiant les textes, la voix, les gestes. Pour l’instant, « Tactile facile » n’est disponible que sur les téléphones de la marque Orange, mais sera téléchargeable dans les prochaines semaines pour tous les smartphones, sauf les iPhone. Une version améliorée pour les personnes illettrées est aussi à l’étude.

Source FRANCE BLEU.

 

Vidéo – Handicapé suite à un accident de voiture, Romain veut créer sa propre entreprise…. Belle leçon de vie !

Reportage FR3 BOURGOGNE FRANCHE – COMTE

https://www.facebook.com/france3bourgogne/videos/572828526526498/?t=13

Mon enfant est handicapé…

Avoir un enfant handicapé n’est pas qu’une source d’isolement et de problèmes pratiques quotidiens, mais peut aussi amener les parents et la fratrie à se rapprocher des questions essentielles.

Mon enfant est handicapé. Photo illustration

Comment accueillir le plus faible ? Comment supporter les complications, les inquiétudes, les lourdeurs à gérer au quotidien ? Quand le handicap est éloigné de sa vie, la tentation est grande de l’ignorer. Mais quand il concerne son enfant, la fuite est impossible.

Il faut alors aimer en actes, jour après jour. C’est épuisant. Et cela prend du temps… Pourtant, cette expérience peut devenir une aventure très forte, parce qu’elle questionne et rapproche des questions essentielles.

Avoir un enfant handicapé peut être désocialisant

« Pour accepter leur enfant, raconte Jean-Baptiste Hibon, psychosociologue et handicapé, tous les parents doivent faire le deuil de l’enfant parfait. C’est plus vrai encore pour l’enfant handicapé. » Plus difficile aussi car le couple est fragilisé. Les parents peuvent avoir envie de se séparer, l’homme et la femme ne réagissant pas de la même manière.

Anne Debargue, psychologue clinicienne qui anime des groupes de parole de parents d’enfants handicapés, explique : « Pour le père, avoir un enfant handicapé a un effet désocialisant terrible : il se sent diminué, disqualifié ; la mère, elle, a souvent besoin de surprotéger son enfant. Elle s’enferme dans cette relation et a ensuite du mal à demander de l’aide. »

Il est important de s’avouer à soi-même ses faiblesses

Un enfant handicapé, c’est aussi une épreuve pour l’entourage. « Or, la personne handicapée agit comme un aimant. Face à elle, on est soit attiré, soit repoussé. Cela peut mettre à distance des personnes dans la famille élargie », dit Jean-Baptiste Hibon.

Certains choisiront la fuite, d’autres deviendront des appuis solides. Dans tous les cas, il est important de s’avouer à soi-même ses faiblesses. Accepter le handicap, c’est d’abord apprendre à reconnaître ses sentiments.

Sophie, maman de Philippine, 11 ans, polyhandicapée, confie : « Une psychothérapie m’a aidée à exprimer ma colère. Une phrase m’a apporté un grand soulagement. Une psy m’a dit, avant une opération de notre fille : “Tu n’as pas peur que Philippine meure, tu as peur de ce que tu penses de la mort de Philippine”. »

Etre tendre et aimant

Accepter, c’est aussi dire la vérité à l’enfant. « Dès mon plus jeune âge, mes parents m’ont fait comprendre que je ne pourrais pas faire tout ce que font les autres », témoigne Claire, 49 ans, porteuse d’un spina-bifida. Car le handicap, s’il est lourd à porter pour les parents, l’est plus encore par l’enfant lui-même.

« Les parents, dit Anne Debargue, doivent passer du sentiment de culpabilité à celui de légitimité : dans le fait d’avoir un enfant handicapé aussi, ils sont légitimes. » Ainsi, ils auront l’attitude ferme, tendre et aimante qui convient.

Ne pas surprotéger son enfant

Claire confirme : « Ce n’est pas parce que j’ai un handicap que je n’étais pas grondée. Certains amis trouvaient mes parents sévères ; aujourd’hui, ils pensent avec moi que cette éducation était la bonne. Si un enfant handicapé est surprotégé, c’est une souffrance pour les parents, et pour les frères et sœurs, c’est très lourd. »

Et même si Clément, 15 ans, peut réclamer plus d’attention, Isabelle dit comment la présence de Paul, trisomique, 18 ans, a appris la générosité à ses enfants : « Notre aînée expliquait lors de ses entretiens d’embauche combien la relation avec son frère l’avait construite, et deux de nos enfants, médecin et infirmière, ont trouvé avec Paul leur vocation. »

Penser que les autres enfants de la fratrie vivent une expérience qui les enrichit, et le leur dire, les autorise aussi à être heureux.

Comprendre le handicap pour ne pas en avoir peur

L’enfant handicapé a besoin d’aide, mais lui aussi peut aider son entourage. Solange Bollin, auxiliaire de vie scolaire, raconte : « Pour Hugo, en CE1, hémiplégique, ouvrir sa trousse, tenir un stylo, c’est difficile. Je l’aide, mais il doit apprendre à faire ces gestes seul pour progresser. » Hugo est bien intégré dans sa classe car les enfants le connaissent : l’échange est enrichissant pour tous.

Mais on a peur de ce que l’on ne connaît pas, et parfois, le handicap dérange. Sophie rapporte les propos d’un ami de la famille : « Quand on voit Philippine pour la première fois, cela fait peur. »

D’où l’importance, selon elle, d’être “éduqué” au handicap : « Philippine a été la première personne handicapée que je rencontrais. J’aurais aimé faire cette expérience plus tôt. D’abord, parce que j’ai tout découvert avec elle. Et puis, parce que j’ai l’impression qu’avant, il me manquait une dimension. »

Le handicap renvoie à l’essentiel

L’être humain se développe à 90 % par mimétisme, un comportement impossible face à un handicapé. « Il existe un tel décalage entre ce que l’on perçoit de moi et ce que je suis, dit Jean-Baptiste Hibon. Le regard des autres sur soi, on ne s’y fait jamais. En devenant psychologue, j’ai voulu mettre des mots sur ce que je vivais. »

Refuser la fragilité de la personne handicapée, ne pas reconnaître sa différence, revient souvent à nier ses propres faiblesses. Le handicap renvoie à l’essentiel, et permet de relativiser. Il agit comme un révélateur de sa relation à l’autre et peut amener à se dépasser.

Quelles sont les aides possibles ?

Chaque département possède une maison départementale des personnes handicapées (MDPH), interlocuteur unique pour se renseigner sur :

  • les aides financières : l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé et ses compléments varient selon le degré de handicap d’un enfant de moins de 20 ans, les dépenses liées au handicap, et la cessation d’activité d’un des parents. Toutes les informations sur le site service-public.fr.
  • l’école : la demande d’une auxiliaire de vie scolaire (AVS) fait l’objet d’un projet personnalisé de scolarisation (PPS) par l’équipe éducative ; le dossier est transmis à la MDPH.
    Plusieurs structures assurent la scolarisation des enfants handicapés :
    – 250 centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP) reçoivent les enfants de 0 à 6 ans, puis les classes d’intégration scolaire (CLIS) aident à poursuivre la scolarité en milieu ordinaire ;
    – les Instituts d’éducation motrice (IEM) assurent la scolarisation des enfants ayant une déficience motrice ;
    – les Instituts médico-éducatifs (IME) proposent une prise en charge éducative, thérapeutique et pédagogique. Adresses répertoriées dans l’annuaire d’Action-sociale.
  • les vacances : l’Association des paralysés de France propose des colonies et séjours adaptés sur son site et sur le blog APF Evasion.

Source Santé MAGAZINE.

C’est dans ma tête. L’indispensable scolarisation des enfants handicapés…

Des propositions pour une école « inclusive » ont été remises lundi dernier au Ministre de l’Education et à la Secrétaire d’état chargée des personnes handicapées.

C'est dans ma tête. L'indispensable scolarisation des enfants handicapés

La scolarisation d’un enfant, lorsqu’il est handicapé, est souvent on le sait, pour les parents, un véritable parcours du combattant. Or, des propositions pour une école « inclusive » ont été remises lundi dernier au Ministre de l’Education et à la Secrétaire d’état chargée des personnes handicapées et elles pourraient permettre, dès la rentrée 2019, la scolarisation de ces enfants.

Pourquoi est-il important qu’un enfant handicapé puisse être scolarisé ?

La scolarisation d’un enfant handicapé est essentielle au niveau, d’abord, de la réalité. Parce qu’elle est la condition sine qua non, pour qu’il ait les mêmes chances que les autres de construire son avenir. Mais elle est essentielle aussi à sa construction psychologique et, en premier lieu, à l’image qu’il aura de lui-même : on ne peut se sentir une valeur égale à celle des autres que si l’on a les mêmes droits qu’eux. Or, dans notre société, l’idée de handicap est souvent liée à celle de déficit (de capacités, de facultés..) et donc, qu’on le veuille ou non, à l’idée d’une valeur moins grande.

Priver les enfants handicapés de scolarité revient donc à valider cette vision du handicap, qui pèse déjà lourdement sur eux, et sur leurs familles. Et qui est aussi destructrice que fausse.

En quoi cette vision est-elle fausse ?

Si un enfant peut vivre malgré un handicap -mental, auditif, visuel ou moteur- c’est qu’il a réussi à développer des facultés que les personnes qui ne souffrent pas de ce handicap, n’ont pas. Françoise Dolto n’a jamais cessé de l’expliquer. Il n’est donc pas un être diminué. Il est un être aussi « complet » que les autres, mais « complet » d’une façon différente ; et il faut qu’il puisse déployer ces facultés qu’il a développées. Mais il ne peut le faire que si la société ne le réduit pas à son handicap, et le reconnaît, en lui donnant les mêmes possibilités qu’aux autres, comme une personne à part entière.

Que peut apporter à un enfant handicapé, sur le plan psychologique, la scolarisation ?

Elle l’aide, en premier lieu, parce qu’elle rassure ses parents, et les soulage d’une angoisse qui pèse toujours sur la vie familiale. Elle lui permet aussi d’apprendre à vivre la relation avec les autres, ce qui est difficile pour tous les enfants, mais plus encore pour ceux qui ont une différence à accepter et à faire accepter. Elle lui permet de découvrir la culture et, grâce à elle, un monde imaginaire, dans lequel son handicap n’est pas un obstacle.

Et puis elle lui permet de ne plus vivre seulement dans un univers protégé, et d’être soumis aux mêmes obligations que les autres. Ce qui est toujours très structurant. Parce que, pour être leur égal, il faut avoir non seulement les mêmes droits, mais aussi les mêmes devoirs que les autres. Mais la scolarisation des enfants handicapés aide aussi, il ne faut pas l’oublier, les enfants des classes qui les reçoivent. Parce qu’elle leur permet d’apprendre  » in vivo « , des valeurs indispensables à la vie : l’accueil de la différence, l’échange, la solidarité… La scolarisation des enfants handicapés est l’un des moyens qui peuvent permettre de faire, de l’école, une véritable école de la citoyenneté.

Source FRANCE INFO.

Suspicion d’euthanasies à l’Ehpad de Pontarlier : 20 morts suspectes retenues par l’enquête… !

Ouverte pour « recherche des causes de la mort », l’enquête ciblant l’Ehpad du Larmont a franchi une étape importante, ce jeudi, avec la saisie policière de 20 dossiers médicaux.

Un médecin légiste va être désigné par le parquet de Besançon, afin de déterminer si oui ou non, des euthanasies passives ont été pratiquées « hors cadre légal ».

L'enquête préliminaire retient pour l'heure vingt décès suspects, dont l'analyse sera confiée, entre autres, à un médecin légiste. L'Ehpad du Larmont Photo Franck ROUSSEL

L’affaire est sensible, tant pour le personnel et la réputation de l’Ehpad du Larmont, que pour les familles concernées. Ouverte pour homicides involontaires, l’enquête portant sur l’établissement de santé a été requalifiée par le parquet de Besançon en « recherche des causes de la mort ».

Les investigations ont pris un tournant majeur, ce jeudi, avec la saisie par la police de vingt dossiers médicaux. Remis par le centre hospitalier de Pontarlier en présence d’un représentant du conseil de l’ordre des médecins, ces documents correspondent à 20 décès de résidants de l’Ehpad, que les enquêteurs jugent suspects.

Un médecin-légiste missionné sur les dossiers médicaux

« Deux questions se posent aujourd’hui, y a-t-il eu, oui ou non, des euthanasies passives, et si c’est le cas, les conditions fixées par les lois Léonetti ont-elles été respectées ? », s’interroge le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux. « J’ai besoin d’objectiver la situation. C’est pourquoi je vais désigner un médecin légiste, chargé d’étudier ces dossiers médicaux. » Une tâche qui s’annonce longue et fastidieuse.

Les conclusions de ces expertises ne seront pas rendues « avant la fin de l’été », au plus tôt, selon le parquet. L’antenne de police judiciaire de Besançon a été chargée de piloter l’enquête, en lien avec le commissariat de Pontarlier.

L’utilisation du midazolam au cœur des investigations

Alertée par les proches d’une nonagénaire, décédée selon eux dans de troubles circonstances, l’Agence régionale de santé (ARS) a inspecté l’Ehpad durant deux jours, en décembre dernier, avant de saisir l’autorité judiciaire. Dans l’attente, un médecin a été suspendu à titre conservatoire. L’ARS a également rendu un rapport administratif la semaine dernière, dans lequel étaient pointés 33 décès potentiellement suspects.

Alertée par les proches d’une nonagénaire, décédée selon eux dans de troubles circonstances, l’Agence régionale de santé (ARS) a inspecté l’Ehpad durant deux jours, puis a saisi l’autorité judiciaire. Dans l’attente, un médecin a été suspendu à titre conservatoire.

Pour rappel, deux faits « préoccupants » ont retenu l’attention du parquet. Une surmortalité statistique, « difficilement interprétable en l’état » nuance le procureur, et l’utilisation d’une molécule, le midazolam, « dont la forte consommation interroge ». Le midazolam peut être utilisé pour sédater les personnes en fin de vie, mais dans des conditions strictes fixées par la loi.

Source EST REPUBLICAIN.

Chartres, David se bat pour partir en Russie et vaincre sa sclérose en plaque…

David Pellot, un habitant de Gasville-Oisème, en Eure-et-Loir souffre d’une sclérose en plaques primaire progressive. Il souhaite partir en Russie, pour tenter de stopper sa progression.

Le problème, le traitement coûte très cher. David se bat donc pour récolter les fonds nécessaires. 

Chartres, David se bat pour partir en Russie et vaincre sa sclérose en plaque... David chez lui / © F3

À 42 ans, David Pellot a été diagnostiqué. C’est une forme de sclérose en plaque, rare, appelée primaire progressive, qui n’affecte que 15% des patients Elle attaque le système nerveux central. La maladie le prive petit à petit de ses capacités motrices, en rongeant les liaisons de ses neurones.

Se déplacer est difficile

Il est fatigué. Désormais, se déplacer devient difficile. Après un premier traitement qui n’a pas donné de résultat,  David se tourne désormais vers la Russie où un traitement, très peu proposé en France, lui serait bénéfique (une autogreffe de cellules souches hématopoïetiques). Une clinique, à Moscou, propose une méthode de soins à base de cellules souches.

80.000 euros

C’est un traitement lourd, avec un risque de décès mais David, veut tenter le tout pour le tout, même s’il sait que cela ne fonctionne que dans 3 quarts des cas. « J’appréhende, effectivement aussi je vous le cache pas, j’ai bon espoir : ce que je vois, moi, c’est que la clinique a plus de 1.000 patients et pas de décès. » Pour financer ce traitement et la longue convalescence, qui suivra, il lui faudra 80.000 euros.

Il a déjà programmé 4 concerts et lancé une cagnotte Leetchi, sur internet pour récolter des dons.Il compte partir, en mai, en attendant, il compte sur le festival Mareil-sur-Rock, à Mareil-sur-Mauldre (Yvelines), les 29 et 30 mars prochain pour lui assurer encore quelques euros. Il est possible de suivre son parcours sur sa page Facebook : le combat de David.

Source FR3.

Les dangers du Piercing ! Une jeune Brésilienne paralysée à cause d’un piercing au nez…

Quelque temps après s’être fait percer la narine, une Brésilienne de 21 ans a commencé à souffrir de douleurs insupportables dans tout le corps.

Une infection sanguine a été détectée et stoppée juste à temps. Mais la jeune femme est désormais en fauteuil roulant.

C’est sur Instagram qu’une jeune Brésilienne a décidé de raconter comment sa vie a changé, depuis qu’elle est en fauteuil roulant. Layane Dias a 21 ans et, depuis quelques mois, elle est paraplégique. D’après ses médecins, son état serait lié aux conséquences désastreuses d’un piercing au nez.

Tout a été très vite. En juin 2018, Layane Dias décide de se faire poser un anneau dans la narine gauche. Elle est une habituée des piercings. « J’en avais déjà eu trois du côté droit », raconte-t-elle au journaliste correspondant au Brésil de la BBC.

Mais cette fois-ci, quelques jours après, la jeune femme a de la fièvre. La zone autour du bijou est rouge et enflée. Elle applique une pommade, le gonflement et les rougeurs s’estompent.

Une opération en urgence

Plusieurs jours plus tard, Layane Dias se réveille avec des douleurs au dos. « Je pensais que c’était musculaire, je n’y ai pas accordé beaucoup d’importance. » Quand les antidouleurs ne semblent plus suffisants, elle consulte un médecin qui ne détecte aucune anomalie.

Les douleurs persistent jusqu’à ce qu’un jour, elle ne sente plus du tout ses jambes. À l’hôpital, après des analyses de sang et d’urine, les résultats tombent : la jeune femme a une infection du sang causée par un staphylocoque doré. Elle est immédiatement transférée dans un hôpital de Brasilia.

« Les douleurs étaient de plus en plus fortes, mais les médecins ne parvenaient pas à poser un diagnostic », se remémore la jeune femme auprès de la BBC. Enfin, une IRM montre qu’il y a 500 ml de pus entre trois de ses vertèbres et que le liquide exerce une pression sur sa moelle épinière. Elle est opérée en urgence.

« L’opération a arrêté la propagation de l’infection qui aurait pu la tuer, détaille le Dr Oswaldo Ribeiro Marquez, le chirurgien qui s’en est chargé. Lorsqu’on a retiré le pus, la pression sur la moelle épinière s’est relâchée. » Mais la jeune femme ne pourra pas retrouver l’usage de ses jambes.

Le médecin a fait un lien entre le piercing au nez réalisé quelques semaines auparavant et l’infection. « Le staphylocoque doré entre généralement par voies nasales dans le corps. Le chirurgien m’a demandé si j’avais eu une blessure au nez, rapporte Layane Dias. Le piercing a été la porte d’entrée de la bactérie dans mon corps, m’a-t-il expliqué. »

Pour autant, en quinze ans de carrière, le Dr Oswaldo Ribeiro Marquez n’avait jamais vu ça : « Cela peut se produire lorsqu’il y a une complication. Le perçage a probablement provoqué une infection cutanée qui a permis à la bactérie de passer dans le sang. » Mais il estime que seule une analyse plus poussée pourra déterminer les causes exactes de l’infection.

« Je peux être heureuse dans cette situation »

Après deux mois de convalescence à l’hôpital, la jeune femme, d’abord dévastée lorsqu’elle a appris qu’elle devrait vivre en fauteuil roulant, a repris goût à la vie. « J’ai rencontré d’autres jeunes en fauteuil, j’ai vu que je pouvais être heureuse dans cette situation. Je fais du sport, je joue au basket-ball et au handball. »

Elle poste d’ailleurs des photos d’elle sur son Instagram, dans son fauteuil, en pleine action. La jeune Brésilienne ne raconte pas son histoire pour décourager les éventuels amateurs de piercing : « Je souhaite juste qu’ils soient prudents dans le choix de l’endroit où ils vont se faire percer. Il faut être très attentif avec les mesures d’hygiène. »

Alessandra Romiti, une dermatologue interrogée par la BBC au Brésil estime que les complications qui surviennent après un piercing viennent très souvent du manque d’hygiène dans le lieu où l’incision est pratiquée. « Le client doit veiller à la propreté de l’endroit afin d’éviter les risques de contamination. »

Source OUEST FRANCE.

Ces Bretons fabriquent des prothèses colorées qui ont enfin du style…

À la pointe de la technologie, la société Algo Orthopédie basée à Briec, dans le Finistère, propose des prothèses esthétiques.

Depuis quelques années, jambes et bras de substitution se montrent et sont devenus des accessoires de mode colorés.

Fini les membres inertes et les prothèses couleur « vieux bas » de grand-mère. Chez Algo Orthopédie, entreprise basée dans la zone artisanale de Lumunoc’h à Briec (Finistère), Alain Le Guen et son équipe conçoivent des appareillages fun, colorés, fonctionnels et légers. De véritables œuvres d’art que l’on prend plaisir à montrer, un peu comme un tatouage.

Redonner une autonomie

Si l’appareillage a pour but de soulager la douleur et de redonner une autonomie, il y a toujours une phase d’acceptation. Le patient pense à ce membre rigide en fibre de carbone, en résine ou en fibre de verre qu’il va falloir intégrer. Au regard qu’il va devoir affronter. Et c’est souvent la mine renfrognée et poussé par des proches qu’il se rend chez un prothésiste.

Les amputations ne sont pas toutes dues à des accidents. 90 % sont des conséquences de pathologies vasculaires. « Les évolutions technologiques permettent de concevoir des prothèses discrètes, explique Alain Le Guen. Mais nous avons un tiers de demandes d’objets customisés. Le prix d’un appareillage va de 2 500 € à 130 000 € pour une prothèse bionique. »

C’est grâce à la chanteuse Viktoria Modesta, en 2014, que la prothèse est devenue un atout esthétique. La jeune Anglaise a osé mettre en avant son appareillage en forme de pic dans un clip qui a fait le buzz.

Stickers unijambistes

Chez Algo, pas de locaux aseptisés ni de murs blancs. On oublie le milieu médical. L’espace a été peint en vert, la couleur de l’espoir. Bénédicte Vedel, la secrétaire, est aussi équipée d’une jambe de substitution. Et on ne peut se retenir d’esquisser un sourire en découvrant les stickers unijambistes des portes des toilettes. Ici la prothèse règne en maître.

L’équipe a toujours mis l’humain au cœur de son métier, essayé de répondre aux attentes des blessés de la vie. « Nous sommes en bout de chaîne après le médecin. Les patients viennent souvent pour des réglages alors, forcément, des liens se créent. On les appelle par leur prénom. Ils prennent le café avec nous. »

Façon marinière Armor-lux

Évelyne Briand est appareillée d’un genou C-Leg. Grâce aux microprocesseurs, le genou sait sa position en temps réel. Son choix ? Une jambe rayée bleu et blanc façon marinière Armor-lux.

« Je l’ai montrée à Jean-Guy Le Floch, le PDG de la société, l’espacement des rayures est le même, annonce-t-elle avec fierté. Les gens ne détournent plus le regard. C’est même devenu un moyen d’engager une conversation. »

Evelyne Briand prend la pose avec sa prothèse rayée façon Armor-lux. (Photo : Vincent Mouchel / Ouest-France)

Tout commence par un moule en bande plâtrée pour former l’emboîture. Un travail précis. « Il permet de déterminer la hauteur, le diamètre », explique Mathieu Prouille, prothésiste-orthésiste et orthoprothésiste. La pièce ressemble à un atelier de bricoleur. Au mur, tournevis, limes, pinces, clé Allen côtoient visseuses et scie à métaux.

Une plaque thermoplastique transparente chauffée est posée sur la coque. Fondue, elle devient malléable. Elle permet de fabriquer une coque d’essai qui épousera le moignon. Le patient la teste une semaine, avant que ne soit fabriquée la prothèse définitive.

Mise en beauté

La partie finition appartient à Olivier Colleoc, le spécialiste de la mise en beauté. « Nous avons un nuancier de 250 motifs lycra différents : pois, rayures, imitation bois, bambou, noyer, treillis, cuir… Le patient peut aussi venir avec un dessin. »

« Le soutien psychologique est important. L’acceptation de la prothèse est un long cheminement », confie la secrétaire. Ici ce n’est pas le rendement qui compte. « On essaie, on fait et refait, mais il y a aussi les retouches placebo : parfois c’est juste la non-acceptation. »

Prothèses customisées

« Nous réalisons un bon tiers de prothèses customisées et ce n’est pas une question d’âge, avance Alain Le Guen. Une de nos patientes de 75 ans, fan de foot, a choisi Kylian Mbappé pour le décor. Un autre a découpé le dessin d’un tee-shirt À l’Aise Breizh… »

Permettre à une personne amputée d’intervenir dans la conception de sa prothèse, cela bouscule les idées reçues. La couleur aide à accepter son état, suscite de la curiosité. Un bon moyen de repartir du bon pied.

Source OUEST FRANCE.

Acouphènes : les séquelles irréversibles des traumatismes sonores…

Les traumatismes sonores sont le principal facteur de surdité chez les jeunes adultes. Un décret récent impose aux salles de concert de baisser le volume mais il est rarement appliqué.

Acouphènes : les séquelles irréversibles des traumatismes sonores..

Monter le volume pour ne plus entendre les sifflements des acouphènes dans ses oreilles… René, ancien guitariste, soigne le mal par le mal, résigné à l’idée, d’avoir irrémédiablement abimé ses oreilles à cause de ses excès de jeunesse. Il a écouté de la musique trop forte dans son casque, des spectacles aux niveaux sonores très élevés : il raconte ses souvenirs d’un concert des Pink Floyd pendant lequel sa ceinture tremblait.

Ses acouphènes sont liés à un traumatisme auditif. Aujourd’hui, il a décidé de consulter un ORL pour trouver une solution. Quand les acouphènes sont installés depuis longtemps, il faut avoir recours à des prothèses auditives.

Une réglementation difficile à appliquer

Pour protéger l’audition du public, un décret paru en août 2017 impose aux salles de concert, aux discothèques et aux festivals de baisser le volume de trois décibels : de 105 à 102 décibels. A titre de comparaison, un marteau piqueur émet entre 100 et 120 décibels. Mais la réglementation est difficile à appliquer car chaque salle a son acoustique et le volume n’est pas forcément le même en fonction de l’endroit où l’on se trouve.

Pour éviter d’entamer son capital auditif pendant un concert, il y a quelques précautions à prendre : s’éloigner le plus possible des enceintes et faire des pauses régulières à l’extérieur de la salle pour reposer ses oreilles.

Source FRANCE INFO.

Montpellier : AUXILIAIRE DE VIE condamnée à 3 ans de prison pour avoir préparé des tartines de confiture au Lexomil…

L’auxiliaire de vie faisait manger des tartines de confiture au Lexomil à la patiente handicapée et malvoyante, à son insu, « pour être tranquille ».

Cette femme de Castelnau-le-Lez a été condamnée à 3 ans de prison par le tribunal de Montpellier.

Montpellier : condamnée à 3 ans de prison pour avoir préparé des tartines de confiture au Lexomil..illustration / © maxppp MANCEAU SERGE

Une auxiliaire de vie de Castelnau-le-Lez, près de Montpellier, a été condamnée à 3 ans de prison avec mandat de dépôt, mercredi, par le tribunal. Elle est aussi soumise à une interdiction d’exercer aux côtés de personnes vulnérables pour 5 ans.

Cette femme déjà connue de la justice pour avoir volé des chèques à une personne vulnérable dont elle avait la charge a été reconnue coupable d’avoir administré des médicaments à l’insu d’une patiente de Juvignac.

L’auxiliaire de vie avait la charge d’une trentenaire handicapée à 100% car atteinte d’une maladie neuro-dégénérative et malvoyante.
Elle lui préparait des tartines de confitures au Lexomil qu’elle lui faisait manger… « pour être tranquille ».

C’est une amie de la victime qui a découvert le pot aux roses à l’auomne 2017, en trouvant des cachets de Lexomil placés sur une tartine de confiture dans le four à micro-ondes.
Elle a donné l’alerte et des analyses toxicologiques de cheveux ont confirmé la tentative d’empoisonnement et l’administration massive de substances anxiolytique non prescrites à l’insu du malade. Elle a dû être hospitalisée dans un état jugé grave

La victime a engagé une auxiliaire de vie, pas une auxiliaire de mort »… s’exclame la représentante du Parquet avant de requérir la prison.

Selon nos confrères de Midi libre : la suspecte avait été mise à pied et avait reconnu les faits. Son argument phare : « Je voulais être tranquille », rapporte le parquet. En larmes dans le prétoire, elle assure que « depuis quelques temps, j’ai envie de mettre fin à mes jours. ».

Source FR3.