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Lyon: nouvelle journée de mobilisation dans un EHPAD…

C’est une nouvelle journée de mobilisation pour un EHPAD Lyonnais géré par le groupe Domusvi... Ces Établissements d’Hébergements pour Personnes Âgées Dépendantes.

Les personnels ont décidé de débrayer de 11h à 16h, ce mercredi 10 janvier, pour dénoncer le manque de moyens matériels et humains.

Lyon: nouvelle journée de mobilisation dans un EHPAD

Des manques de moyens humains et matériels qui impactent la qualité des soins aux pensionnaires, mais qui impactent également la qualité de vie des soignants. Des revendications récurrentes et qui avaient déjà fait l’objet d’une journée de grève en octobre dernier.
Ce mercredi 10 janvier, à l’appel du syndicat Sud, un mouvement de grogne s’est formé à l’Ehpad Tiers temps lyon, 40 rue des granges à Lyon 5e.

Les revendications sont assez larges mais portent sur « un manque de dialogue social, des conditions de travail qui se dégradent, des salariés qui ne peuvent plus mener à bien leurs missions et des résidents de moins en moins bien pris en charge. » « La santé mentale et physique des salariés est atteinte. Quant aux personnes âgées, elles n’ont plus de repères! »

Les élus syndicaux dénoncent un « mépris des résidents et des soignants » par le groupe Domusvi, qui gère l’établissement. Ils affirment que l’ensemble de leurs demandes ont été portées à la connaissance du groupe mais que rien ne change. Le syndicat SUD/Solidaires réclame une revalorisation salariale de 500 € pour les salariés non-cadres, la prise en compte des troubles psychosociaux des salariés, plus de postes et le remplacement des absences.

Dans son communiqué, le personnel de l’Ehpad Tiers-Temps, fait état d’une « charge trop lourde de travail qui nuit à un accompagnement de qualité des résidents et qui épuise le personnel, les temps de pause régulièrement entamés. »

La direction n’a pas souhaité s’exprimer.

VIDEO. Marseille: Un robot permet d’aller en cours même quand on est malade ou handicapé…

HANDICAP Une quinzaine de ces robots de téléprésence vont bientôt investir les couloirs des collèges marseillais…

Le robot Ubbo permet d'assister à un cours à distance

 

  • Le conseil départemental a versé une subvention à quatorze collèges du département.
  • Ces collèges sont volontaires pour accueillir Ubbo.
  • Ce robot permet aux enfants gravement malades ou handicapés d’être virtuellement présents en classe.

Une tablette roulante qui se balade dans les couloirs du collège, puis prend place en cours de SVT, à côté des copains. Il y a quelques années, cette scène aurait pu être dans un film de science-fiction. D’ici quelques semaines, ce sera une réalité dans certains collèges du département des Bouches-du-Rhône.

En décembre dernier, quatorze collèges volontaires se sont vus attribuer chacun une subvention de 4.200 euros par le conseil département pour l’achat du robot Ubbu, soit un investissement total de 58.800 euros. Conçu par l’entreprise Axyn Robotique, basée dans les Bouches-du-Rhône, ce robot dit de « téléprésence » promet de permettre à tout enfant ne pouvant être présent à l’école en raison d’importants problèmes de santé de suivre les cours, d’interagir pendant celui-ci, et même de discuter avec ses camarades pendant les intercours. Le robot est dirigé par l’enfant lui-même, qui reste dans sa chambre tout en étant virtuellement présent.

Ne pas prendre de retard

« Comme beaucoup d’établissements, nous sommes chaque année confrontés à des élèves avec d’importants problèmes de santé, comme l’anorexie ou même les phobies scolaires », note Clémentine Dahl, principale du collège Chape. L’établissement marseillais situé dans le IVe arrondissement fait partie des collèges qui recevront bientôt leur robot. « Nous n’avons pas assez de moyens pour dispenser un cours à domicile. Ce robot permet aux élèves de ne pas prendre de retard en suivant les mêmes cours au même rythme que leurs camarades. Au final, cela peut enlever certaines angoisses, dont celle de revenir, de devoir tout expliquer aux autres et rattraper tout ce qui a été fait ! »…

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Source 20 Minutes.

Guingamp – Ce restaurant breton propose sa carte en braille…

Dans ce restaurant de Guingamp (Côtes-d’Armor), les clients malvoyants et non-voyants peuvent choisir eux-mêmes leur menu. La table bretonne leur propose une carte en braille.

Sabine Dondorffe et son conjoint Ludovic Lefèvre, à la tête du restaurant Le Grain de Sable, depuis neuf ans, à Guingamp (Côtes-d’Armor), se plaisent à innover. « Pas pour nous mettre en avant, remarquent-ils d’emblée. Nous avons plutôt l’envie de faire avancer les choses, en proposant de nouvelles façons de faire. »

Ainsi, depuis plus d’un an, cette table guingampaise a pris le pli de mettre les insectes à l’honneur… Mais cette fois, la nouveauté ne se dégustera pas. Car elle consiste à proposer une carte en braille !

« Un petit plus »

Un petit plus « pas compliqué à mettre en place, qui rend leur autonomie aux personnes malvoyantes ou non-voyantes », revendique Sabine.

Car, pour celle qui assure le service quotidien, force est de constater, que ses clients souffrant de cécité dépendent de leurs proches pour effectuer leur choix parmi les différents menus proposés. « Une personne qui vient déjeuner ou dîner dans un restaurant aime à prendre le temps de choisir parmi les différentes propositions, détaille-t-elle. Pour cela, elle doit être à même de prendre le temps de lire la carte. Ce qui, jusqu’alors, n’était pas possible pour ceux qui ont de gros problèmes de vision. »

Cela, elle a pu le constater à maintes reprises, au sein de son établissement. « Nous avions un client qui venait régulièrement avec son épouse, raconte-t-elle. À chaque fois, c’était madame qui devait lire à haute voix la carte à son mari »

Certes, aujourd’hui, ce fidèle est décédé. Mais, elle est persuadée qu’il aurait particulièrement apprécié de pouvoir choisir, de son propre chef, son menu. « Il aurait pu décrypter, par lui-même, la carte », glisse-t-elle. Une mise en bouche que son épouse aurait tout autant savourée…

« Être autonome »

« En fait, nous avions vraiment le souhait d’offrir cette possibilité à nos clients, indique-t-elle. Le tout était de trouver la bonne porte où frapper pour convertir notre carte, qui change à chaque saison, en braille. » Des portes, Sabine avait donc commencé à en entrebâiller.

Mais, c’est en échangeant tout simplement avec Stéphanie, une de ses amies habitant et travaillant à Nancy, qu’elle a trouvé la solution. « Elle n’est pas malvoyante, mais travaille auprès de personnes âgées, dont certaines sont atteintes de cécité. Et elle connaît le braille »

Aussi, le couple de restaurateurs guingampais n’a eu qu’à adresser les documents par mail. Pour recevoir quelques jours après les cartes blanches tant attendues. « Nous avons même fait transcrire notre menu de la Saint-Sylvestre en braille », sourient-ils.

Et pour parachever le tout, ils ont découvert un producteur de côtes-du-rhône, qui estampille ses bouteilles d’étiquettes en braille… Autant de petites attentions à destination d’une partie de leur clientèle, qu’ils conçoivent comme leur petit cadeau de Noël. « Eux aussi ont le droit d’être autonomes »

Le Grain de Sable, 3, rue des Salles, à Guingamp ; ouvert tous les jours, sauf le lundi, toute la journée, et le samedi midi. Tél. 02 96 43 82 86.

Source OUEST FRANCE.

 

L’hôpital de Chambéry ouvre un appartement témoin pour les personnes à mobilité réduite…

Le Centre hospitalier Métropole Savoie possède désormais un appartement témoin destiné aux personnes souffrant d’un handicap ou en perte d’autonomie. Un moyen de se familiariser avec de nouveaux équipements.

appartement témoin pour les personnes à mobilité réduite

Four à porte rétractable, système de détection des chutes dans la salle de bains, douche avec pompe de relevage,  lève-personne électrique… le logement a tout pour permettre à une personne en manque d’autonomie de vivre confortablement.

Sa particularité ? Cet appartement de 60 m² se trouve dans le Centre hospistalier Métropole Savoie, où il a été a été inauguré le 24 novembre.

Tester avant le retour à domicileIl permet aux patients confrontés à la perte d’autonomie de se familiariser avec les équipements adaptés à une perte d’autonomie, ainsi qu’à sensibiliser leurs proches. Mais ça ne s’arrête pas là.

« Pendant ce temps de prise en charge on va avoir besoin de faire avec eux le point sur leur capacité avant le retour à domicile » explique Sandrine Viviand, ergothérapeute. « On va pouvoir tester plein de choses, voir jusqu’où ils ont récupéré, et s’il y a besoin d’aménager certaines choses ou d’ajouter quelques aides techniques pour leur facilité le quotidien. »

Par ailleurs, il sert également de vitrine pour les matériels et des techniques et de lieu de formation pour les professionnels voulant acquérir le label « Handibat »

Le projet est porté par l’hôpital, la CAPEB Savoie, l’association Renaissance, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et le département.

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Source FR3.

Dépassements d’honoraires : quels praticiens sont les plus concernés ?…

En 2016, la facture totale des dépassements d’honoraires s’est élevée à 2,66 milliards d’euros, selon l’Assurance maladie. Des écarts considérables subsistent entre départements et spécialités.

Dépassements d'honoraires : quels praticiens sont les plus concernés ?

L’Assurance maladie s’est félicitée mercredi d’une baisse des dépassements d’honoraires pratiqués par les médecins de secteur 2 (ceux qui sont autorisés à pratiquer des tarifs de consultation au-delà des tarifs de la Sécurité sociale). Pour mesurer ce phénomène, l’Assurance maladie a calculé le taux de dépassement d’honoraire, c’est-à-dire la part des dépassements d’un médecin par rapport à ses honoraires remboursables. C’est ce taux qui affiche une baisse consécutive depuis 5 ans, de 2011 à 2016.

Pourtant, la question des dépassements d’honoraires, souvent source de renoncement aux soins, est loin d’être réglée. En valeur absolue, 2,66 milliards d’euros – dont 2,45 milliards «pour les seuls spécialistes» – de dépassements ont été facturés l’an dernier. Un montant en hausse de 2,3% par rapport à 2012, lié en partie à l’augmentation du nombre de médecins spécialistes et de leur activité, explique la sécurité sociale.

Sur le territoire, des écarts considérables subsistent d’un département à l’autre et entre médecins, malgré le «contrat d’accès aux soins» (CAS) en vigueur depuis 2013 pour inciter les praticiens à stabiliser leurs dépassements. Un dispositif a été reconduit en ce sens en 2016 sous le nom d’Optam.

• Les gynécologues médicaux, champions des dépassements d’honoraires

Par spécialité, les plus forts taux de dépassements se retrouvent chez les gynécologues-médicaux (98,2%), les gériatres (92,9%), les neuro-psychiatres (73,2%) ou encore les stomatologues (72,1%). En revanche, chez les spécialistes de la médecine nucléaire il est de 5,4%, et de 6,6% chez les radiothérapeutes.

L’Assurance maladie insiste toutefois sur le fait que ces taux de dépassement, chez tous les médecins autorisés à en pratiquer, sont en baisse. Chez les seuls spécialistes (hors médecine générale), le taux atteignait en moyenne 52,5% en 2016 contre 56,9% cinq ans plus tôt. Inversement, la part d’actes réalisés aux tarifs de la sécurité sociale a augmenté de 5,4 points depuis 2011 (de 32,1% à 37,5% en 2016).

• Les praticiens parisiens pratiquent les plus forts dépassements

D’un département à l’autre, les différences sont extrêmement importantes. Sans surprise, les dépassements d’honoraires les plus importants sont pratiqués par les médecins parisiens. Le niveau de dépassement atteint 114% dans la capitale, suivie du département du Rhône (72,6%), des Yvelines (68,7%) et du Haut-Rhin (62,4%). En revanche, c’est dans le département du Cantal que la moyenne des dépassements pratiqués est la plus faible (10,9%), puis l’Aveyron (12,9%) et la Creuse (16,5%). C’est dans ces départements aussi que l’on compte le moins de médecins spécialistes de secteur 2. «Logiquement», les dépassements sont «plus élevés dans les départements où la part des médecins» de secteur 2 est la plus forte, soit dans un «couloir» allant «de la Normandie en passant par la région parisienne pour se prolonger plus à l’est en région Rhône-Alpes», précise l’Assurance maladie.

 

Médecins - dépassements d'honoraires

Source LE FIGARO

INQUIETANT – Levothyrox : les malades se sentent trahis et mal informés… !

Médecins, pharmaciens, professionnels de santé et associations de malades de la thyroïde se sont rencontrés hier soir lors d’une réunion publique concernant le médicament  Levothyrox.

Des échanges parfois houleux pour un constat unanime, le manque d’information autour de la nouvelle formule du Levothyrox.

Levothyrox

« Mon médecin n’était pas au courant, mon pharmacien non-plus, l’agence du médicament a admis qu’ils ont été mauvais au niveau communication » déplore une patiente. Les victimes de la nouvelle formule du Levothyrox sont venues rencontrer les professionnels de santé, hier soir, lors d’une réunion publique à la bibliothèque L’Alcazar à Marseille.

« J’ai été un cobaye »

Vertiges, maux de tête, fatigue, nausée, trouble du rythme cardiaque, les malades de la thyroïde se plaignent de nombreux effets secondaires « provoqués » par la nouvelle formule du Levothyrox.

J’ai été un cobaye, aujourd’hui je suis une junkie qui va chercher sa drogue aux frontières de la France… Les pharmacies espagnoles ne fournissent qu’une seule boîte aux français

déclare Janny Moury, une patiente.
Tous ces malades de la thyroïde sont dépendants de leur traitement. Ils estiment qu’ils ont été trompés ou en tout cas très mal informés par leur pharmacien. Ils se sentent trahis.

Peut-être que nous n’avons pas assez informé les patients, qu’ils pouvaient être déstabilisé par leur taux hormonal

justifie Stéphane Pichon, président du conseil de l’ordre des pharmaciens de PACA.

Qui est responsable ?

Le défaut d’information semble évident, mais qui est responsable, l’Etat, Merck, le fabricant du médicament, les pharmaciens ?
Depuis septembre, une enquête préliminaire est ouverte par le pôle Santé Public du parquet de Marseille. L’enquête pourrait durer 5 à 10 ans. Parallèlement, plusieurs milliers de plaintes ont été ou vont être déposées devant le tribunal de grande instance de Lyon, ville où siège le laboratoire Merck. Ces plaintes au civil pourraient être jugées début 2018 selon maître Christophe Leguevaques, l’avocat des malades. Il demande 10.000 euros d’indemnisation pour chacun des plaignants.
L’usine française de Bourgoin-Jallieu (Rhône) produit l’ancienne formule du Levothyrox pour l’Italie. L’avocat a saisi la ministre de la santé pour que cette ancienne version du médicament soit aussi distribuée dans les pharmacies françaises.

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Source FR3.

Handicap – Emploi – La Corse, meilleur élève public en matière de diversité…

L’île de beauté bat des records en matière d’emploi de personnes handicapées (PH). Les raisons: un plan d’action régional mais aussi de l’entraide…

Emploi personnes handicapées.

5,2% pour l’Ile-de-France, 6,3% pour l’Occitanie et 8,1% pour la Corse ! Si l’île de beauté bat tous les records en matière d’emploi de personnes handicapées (PH) dans la fonction publique, «c’est pour plusieurs raisons», remarque Olivier Legendre, directeur de l’Obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH). Plusieurs actions menées sur le territoire ont permis d’atteindre ce chiffre, mais aussi un système d’entraide bien rodé.

Des plans d’actions nationaux et régionaux

Depuis Ajaccio, un plan régional d’insertion des travailleurs handicapés de Corse a été mis en place entre 2012 et 2016. Ce rapport, élaboré par le GIP « Corse Compétences », fruit d’un partenariat entre l’Etat et la collectivité territoriale de Corse, a favorisé l’insertion professionnelle des PH en prenant en compte les forces et les faiblesses du territoire et les besoins des demandeurs d’emploi en matière de formation.

Depuis Paris, «on a signé une convention avec la ville de Bastia, avec la Corse du Sud et avec le centre départemental de gestion pour diffuser une politique commune en matière d’handicap», explique Marc Desjardins, directeur des Fonds pour l’insertion des PH dans la fonction publique (FIPHFP). Pour lui, c’est un des facteurs de réussite mais «ça ne fait pas tout puisqu’on signe des conventions dans d’autres régions rurales qui n’obtiennent pas ces chiffres. Je pense que ça fonctionne surtout pour des raisons culturelles».

Solidarité sur un territoire restreint

Pour Marc Desjardins, «en Corse, il y a une véritable culture de la solidarité familiale et sociale vis-à-vis des personnes handicapées.» C’est une des raisons du taux élevé d’employés, comme vient aussi l’affirmer le directeur de l’OETH : «Les Corses s’entraident et cela favorise l’insertion de travailleurs en situation de handicap (TH).»

La région atteint également ce score, «car elle ne comporte qu’une cinquantaine d’établissements et le territoire est assez restreint», ajoute Olivier Legendre. En effet, la Corse fait 8 722 km2, soit 1/5ème de la région Rhône-Alpes et compte 320 000 habitants (contre 6,4 millions en Rhône-Alpes et 4,9 en PACA). Selon le directeur, «statistiquement, il suffit qu’un établissement ait de bons résultats pour obtenir un bon pourcentage». Des efforts restent à fournir et «le maintien d’une politique volontariste est indispensable pour faire encore augmenter le taux de TH», affirme Marc Desjardins.

Source 20 Minutes.

Clermont-Ferrand : Le combat d’une mère pour son fils handicapé…

Après trois mois de combat, Hélène Bonnaud, mère d’un enfant handicapé, a réussi à faire entrer son fils de 6 ans à l’école, ce mardi 21 novembre.

A la tête de l’association Tous unis pour Mathéo, elle aimerait fédérer des parents d’enfants handicapés pour créer un réseau de solidarité.

Hélène Bonnaud et son fils Mathéo atteint du syndrome Dandy-Walker.

Depuis toute petite, Hélène Bonnaud, une jeune mère de famille, rêvait de s’installer au cœur des volcans. C’est désormais chose faite. Elle s’est établie, il y a quelques mois, à Clermont-Ferrand avec son fils de 6 ans et sa fille d’un an et demi.

Mais pour que son bonheur soit total, il fallait que son fils Mathéo, âgé de 6 ans, puisse être scolarisé. Après trois mois de combat, il a été accepté dans une école de Chamalières où il aura des cours pendant 2 heures par jour.

Un répit de courte durée pour cette jeune maman de 29 ans qui aimerait que son enfant puisse aller dans un Institut médico-éducatif (IME) : « Mais il est 89e sur liste d’attente. Il faut au moins deux ans pour qu’il puisse avoir une place, ils sont débordés. »

Car Mathéo ne peut pas suivre une scolarité normale. Il est atteint d’un syndrome très rare, le syndrome Dandy-Walker qui empêche le cerveau de l’enfant de bien se développer.

« Les médecins me l’ont dit à 3 semaines de l’accouchement et l’on m’a proposé d’avorter. J’avais 23 ans à l’époque, j’étais jeune. Ils m’ont dit que ce serait un légume. Mais j’ai refusé. »

Se soigner au Québec

Le début d’un long combat qui sera une révélation pour la jeune femme. Alors que personne ne le prédisait, son fils réussit à marcher à l’âge de 4 ans. Elle se rend au Québec pour trouver des soins adaptés. « En France, il n’a que 30 minutes de kiné par semaine. Là-bas, il en fait de façon intensive, et cela donne des résultats ! », raconte Hélène Bonnaud.

Désormais, son fils maitrise une vingtaine de mots. Il parle avec des pictogrammes et des signes.

Elle aimerait poursuivre sa lutte avec son association pour aider des parents d’enfants handicapés à faire face, à montrer que d’autres soins sont possibles et qu’ils ne sont pas seuls.

 

Quelle orientation professionnelle pour les jeunes en situation de handicap ?…

Ce jeudi 9 novembre, à Lyon, se déroulait un rendez-vous annuel indispensable pour les jeunes scolaires et étudiants en situation de handicap. Un atelier « découverte des métiers » pour leur offrir un contact direct avec les professionnels.

Des rencontres inattendues

Au total, pas moins de 200 jeunes ont arpenté les allées de cet atelier. Certains à pied, d’autres en fauteuil roulant, d’autres encore, accompagnés d’interprètes en langue des signes. Tous avec le même objectif : rencontrer les représentants des entreprises, identifiés selon leur branche professionnelle.
Parmi eux, nous avons reçu la visite de Sami. En faisant, sur son fauteuil, le tour des interlocuteurs disponibles, il a remarqué notre écriteau « Métiers de l’audiovisuel« , sans savoir, à priori, ce qu’il pouvait y trouver. Mais avec -tout de même- une idée derrière la tête.

Nous lui énumérons les différents métiers que comprend la filière audiovisuelle. Journalistes, techniciens, documentalistes, monteurs… Ses yeux s’illuminent. Monteur, ça l’intéresse! Il nous apprend alors que, lui-même, fait un peu de montage, chez lui, à Montélimar… « la ville du nougat« , nous précise-t-il. La conversation nous enseigne que Sami est, comme beaucoup des jeunes de son âge, un passionné de jeux vidéos. Il lui arrive, régulièrement de monter des mini tutos, sur la base d’images de jeux, et de les proposer aux abonnés de sa page youtube « Sami le crafteur ». « Il faut pas les mettre à l’envers, sinon personne ne comprend rien« , tient-il à préciser. Avant de nous quitter, nous lui proposons de postuler pour un stage d’observation au sein de France3, afin, pourquoi pas, de voir si le montage réalisé par des professionnels pourrait l’intéresser pour son avenir. Nous avons un échange sur les possibilités existantes, de nos jours, de travailler avec un matériel à l’ergonomie adaptée. Certains de nos collègues en bénéficient déjà. Alors pourquoi pas lui?

Un peu plus tard, c’est un autre jeune homme qui nous aborde. Très dynamique, il a une idée assez précise de son avenir. Lohann a 14 ans, et souffre d’une dislexie et d’une dyspraxie. Ce qui ne l’a pas empêché de créer, à Lausanne, sa propre radio « LDC » sur internet. « On a des programmes, de la musique, des débats. Et moi je gère le morning en voice-track. » nous explique-t-il. Nous sommes bluffés. Lohann a développé son propre média, a même trouvé des petits financeurs pour l’aider. Il a déjà fait des stages dans une télévision locale et d’autres entreprises. Nous n’avons plus grand-chose à lui apprendre. Bénédicte Croly-Labourdette, en charge du développement RH à France 3 Pôle Sud-Est, lui glisse simplement son adresse email, car il souhaite nous faire parvenir une demande de stage….

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Source FR3.

Service de transports pour handicapés à Lyon Optibus : Halte aux discriminations !…

Service de transport adapté aux usagers handicapés Optibus :

Halte aux discriminations !

Optibus Service de transports pour handicapés - discrimination - LYON

Pour la satisfaction de nos revendications !

Le CDTHED communique : Transports PMR à Lyon – Halte aux discriminations, satisfaction des revendications des usagers handicapés ! – Manifestation jeudi 26 octobre 15 heures devant le siège du SYTRAL — 21 boulevard Vivier Merle — Lyon (3e).

Même si la majorité des transports en commun de l’agglomération lyonnaise est accessible aux personnes handicapées, un service de transport adapté, de porte à porte, est toujours nécessaire pour permettre aux usagers les plus handicapés d’effectuer certains déplacements dans des conditions optimales de confort et de sécurité.

Les élus membres du SYTRAL (Syndicat mixte des Transports pour le Rhône et l’Agglomération Lyonnaise – http://www.sytral.fr) délèguent ces transports adaptés à un service nommé Optibus (https://www.optibus.fr).

Ce service organise deux types de transport : des transports réguliers chaque semaine et des transports occasionnels sur réservation. Dans tous les cas, une planification est organisée à l’avance. Ainsi, chaque usager handicapé, une fois inscrit, a normalement la garantie d’être transporté au jour et à l’heure convenue… Du moins, c’était le cas auparavant !

Un règlement qui met les usagers handicapés en état d’infériorité

En effet, le SYTRAL a récemment modifié le règlement d’Optibus. Il a défini des priorités d’attribution des transports, reléguant les loisirs tout en bas de l’échelle et créant ainsi des discriminations au sein des usagers, notamment entre ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas. Dans ce règlement déjà tatillon, où l’usager est souvent considéré comme un profiteur en puissance, voire un enfant irresponsable, la pénalité prévue « en cas de déplacement inutile lié à l’absence du client ou à son refus de départ » bondit de 15 à 30 euros ! Rappelons que beaucoup d’usagers de ce service n’ont pour seules ressources que l’AAH (Allocation aux Adultes Handicapés), soit 810 € par mois (200 € en dessous du seuil officiel de pauvreté)…

Beaucoup d’usagers handicapés sont ainsi obligés de renoncer à leurs activités culturelles, sportives, associatives…

Comment une personne handicapée peut-elle s’inscrire à une activité culturelle ou sportive, et payer pour cette activité, quand, au dernier moment, elle risque de recevoir un coup de fil lui annonçant que sa réservation de transport est annulée sous prétexte qu’elle n’est pas prioritaire ?

Comment une personne handicapée peut-elle aller à un rendez-vous sur Lyon quand, arrivée à la gare, elle ne peut continuer son déplacement, Optibus refusant de la prendre sous prétexte qu’elle ne réside pas dans l’agglomération lyonnaise ?

Ce n’est pas acceptable : le SYTRAL doit réviser le règlement d’Optibus pour respecter les droits des usagers handicapés !

Informé de l’appel du CARPA (Collectif des Associations du Rhône) à manifester devant le siège du SYTRAL, le CDTHED soutient cette initiative et appelle toutes les personnes handicapées qui en ont la possibilité, les parents et amis disponibles à se joindre à cette manifestation pour défendre les revendications suivantes :

– Retrait immédiat des nouvelles dispositions prises à l’encontre des usagers handicapés !

– Suppression de la notion de priorité dans la programmation des transports Optibus, pas de pénalisation des transports dits « de loisir ».

– Suppression de la pénalité financière !

– Suppression des discriminations liées à l’âge et au lieu de résidence ! 

– Gratuité totale de la procédure d’accès aux services Optibus et mise en place d’une procédure d’appel gratuite et impartiale en cas de refus.

– Attribution au service Optibus des moyens financiers et humains nécessaires pour satisfaire toutes les demandes des usagers handicapés.

Source MEDIAPART.