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Autisme – Charly et le voyage imprévu avec l’autisme. Le combat d’une maman de Pralognan-la-Vanoise, en Savoie…

A Pralognan-la-Vanoise, en Savoie, la maman de Charly a créé début octobre 2017 une association pour aider son fils et tous les enfants atteints comme lui d’autisme à sortir de l’ombre.

 

Autisme - Charly et le voyage imprévu

Charly a 6 ans. C’est un petit garçon adorable et plein de vie mais il n’est pas tout à fait comme les autres. Il est Autiste Asperger. Le diagnostic a été confirmé par un pédopsychiatre en février 2016.

Depuis, sa maman a créé une association « Charly ou le voyage imprévu avec l’autisme » pour aider son enfant, mais aussi toutes les familles confrontées à ce handicap.

Le problème du diagnostic

Charly est né en avril 2011. Il avait presque 5 ans quand l’autisme a été évoqué pour la première fois.

Et pourtant, sa maman avait remarqué un comportement étrange. Charly se cognait la tête contre le sol, parfois violemment. Enfant au caractère fort et maman trop protectrice, avait conclu le pédiatre.

Comme beaucoup d’enfants, Charly crie, pleure beaucoup et il a peur du noir. Mais il fuit aussi le bruit, aligne toutes sortes de choses, et a horreur de la saleté. « Jamais il ne peindra avec les mains, il ne peut pas supporter d’avoir les mains sales » précise Julie, sa maman.

La difficulté d’intégration

Pour Charly, l’entrée à l’école à trois ans fut un échec. « Les instituteurs ne sont pas formés pour ces enfants là » explique Julie. « Ils ont besoin de calme, de structure, de régularité ».

Aujourd’hui heureusement, la situation s’est stabilisée. Charly a fait sa rentrée à l’école de Villard-du-Planay « avec une institutrice formidable et une AVS formidable » précise Julie. Il est scolarisé quatre demi-journées par semaine.

Mais tout ce qui est mis en place est fragile et le combat ne fait que commencer pour Charly et ses parents. Car l’autisme est un handicap encore mal connu, mal compris.

Julie a conscience que le chemin sera encore long et douloureux et qu’il ne faut rien lâcher. Elle a donc décidé de créer une association pour Charly, mais aussi pour les autres enfants autistes et leurs familles.

Un arbre de Noël pour les enfants autistes

L’une des premières manifestations organisées par l’association sera un arbre de Noël pour les enfants autistes et leurs familles le 17 novembre 2017 à la Kabane à Chambéry. Une centaine d’enfants sont déjà inscrits.

Des soutiens bienvenus

L’association vient tout juste de naître et déjà elle bénéficie d’encouragements. L’acteur Franck Dubosc et Super Nanny, une star de téléréalité, ont répondu immédiatement à l’appel lancé par Julie pour obtenir un soutien.

« Une belle surprise » nous a-t-elle confié ravie

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Leucémie – Une famille du Puy-de-Dôme doit rassembler 400.000 euros pour sauver son fils…

Après 3 protocoles différents, dont 2 greffes de moelle osseuse, la leucémie de Robin est toujours là. Dernière chance pour cet adolescent de 16 ans, se rendre aux Etats-Unis pour recevoir un traitement. Sa famille domiciliée à Tallende (Puy-de-Dôme) doit trouver 400.000 euros pour sauver son fils.

Leucémie - Robin - Appel aux dons

C’est un véritable élan de solidarité qui se met en place sur les réseaux sociaux autour du jeune Robin. L’adolescent de 16 ans, domicilié à Tallende dans le Puy-de-Dôme, est atteint d’une leucémie. Cette maladie a été diagnostiquée il y a maintenant presque cinq ans.

Son seul espoir aujourd’hui pour être sauver se rendre aux Etats-Unis. Mais les laboratoires et la médecine privée américaine ont un coût. Le traitement seul s’élève à 455.000 dollars soit environ 400.000 euros. A cela s’ajoutent les frais sur place et le transport.

Les deux greffes de moëlle osseuse ont échoué
La leucémie de Robin a été diagnostiquée en avril 2013. « Le taux de réussite du traitement est normalement de 90% mais Robin fait partie des 10% restants » explique son père, Laurent Kieffer. Il a suivi trois protocoles différents, dont deux greffes de moelle osseuse, sans succès. Le premier don de moelle osseuse a été fait par sa sœur cadette âgée alors de 12 ans et le second par un donneur anonyme. A chaque fois les greffes sont bien passées mais la rechute a immédiatement suivie.

« Du côté des médecins c’est l’incompréhension. Ils ne comprennent pas pourquoi la maladie résiste » souligne son père. Jusqu’à ce jour où un professeur de Lyon leur a parlé de la possibilité de se rendre aux Etats-Unis à Seattle pour le sauver. Là-bas, le taux de réussite est de 94%.

Ses parents ont créé une association pour récolter des fonds : « Pour le prix d’une vie ». Cette association a pour but de récolter l’argent nécessaire à l’accès au soin et à sa survie. (site internet : cliquez-ici)

Ils ont déjà reçu des dons de toute la France mais aussi de l’étranger. « La solidarité dépasse nos frontières… nous avons des dons de Suède, d’Australie ou encore des Etats-Unis » s’étonne encore Laurent Kieffer.

« Jusque-là avec sa mère, nous étions fiers de nous être débrouillés seul pour Robin. On a toujours remboursé ceux qui nous ont aidé. Là, nous ne pourrons jamais rendre aux gens cet argent. C’est tellement immense ce qu’ils font pour nous ». Il s’arrête en disant « J’ai les larmes aux yeux ». Puis il continue : « Les gens sont bienveillants. Leurs messages d’amitié et de soutien sont tellement forts. Les mots pour les remercier n’existent pas. Grâce à eux et aux dons, nous gardons espoir ».

Robin et sa famille sont soutenus par l’association « Tous unis pour Matéo ». Ce jeune garçon malade a lui aussi bénéficié de dons pour partir aux Etats-Unis. Malgré son traitement, cet Isérois n’a pas survécu et s’est éteint à l’âge de 17 ans. « Ses parents soutiennent les enfants dans la même situation que leur fils disparu. Il est parti trop tard aux Etats-Unis. Ils nous disent de partir au plus tôt pour Robin » explique Laurent Kieffer.

Robin a contacté ses amis et leur a dit adieu

En septembre dernier, les médecins français ont annoncé à Robin l’impossibilité de le soigner. En pleurant, son père explique : « Ils lui ont dit qu’ils étaient condamné. C’est tellement dur ce moment, pour lui, pour nous, sa famille, ses proches, ses amis ». Puis il ajoute : « Robin a contacté ses amis, leur a dit qu’il était condamné et leur a dit adieu ».

Puis, ce nouvel espoir et ce nouveau traitement aux Etats-Unis. Son père précise : « Robin s’est terré dans le silence et a pris le temps de réfléchir, pour lui s’est un traitement de plus qui lui aussi peut échouer. Après quelques jours de réflexion, il a dit d’accord j’y vais ».

Mais pour cela, il faut récolter l’argent nécessaire à l’accès au soin et à sa survie. Si vous souhaitez faire un don, une cagnotte en ligne a été mise en place.

Source FR3.

Journée mondiale de la paralysie cérébrale : « Il faut redonner les rênes aux personnes en situation de handicap »…

En parallèle de la journée des aidants, c’était vendredi la journée mondiale de la paralysie cérébrale. Au total, 120 000 personnes en souffrent en France et c’est la première cause de handicap moteur chez l’enfant.

Paralysie cérébrale

C’est un trouble dont souffrent 120 000 personnes en France mais dont on parle très peu. La journée mondiale de la paralysie cérébrale se déroulait vendredi 6 octobre. C’est la première cause de handicap moteur chez l’enfant mais, paradoxalement, on en parle très peu. À l’origine de cette pathologie, des lésions présentes sur le cerveau du foetus lors de sa formation. À la naissance, ces lésions se traduisent par des troubles moteurs du comportement.

Les situations de handicap qui lui sont liées sont très variées : certaines personnes marchent normalement, d’autres sont en fauteuil… À Lyon, l’Association régionale Rhône-Alpes des infirmes moteurs cérébraux (ARIMC), qui accompagne ces personnes handicapées, organisait vendredi après-midi un événement pour faire connaître cette infirmité.

Un handicap qui suscite la peur

Devant l’hôtel de Ville de Lyon, une centaine de paralysés cérébraux ont dansé une chorégraphie adaptée devant les passants. L’objectif : provoquer une prise de conscience sur ce handicap car la paralysie cérébrale a beau toucher un bébé sur 450 en France, elle reste méconnue du grand public. « Le handicap des paralysés cérébraux, qui ont le visage tordu, qui bavent, qui ont des mouvements anormaux, fait peur », témoigne Éric Bérard, papa d’un paralysé cérébral. La journée mondiale a donc vocation à expliquer au grand public en quoi consiste la paralysie cérébrale. Elle permet aussi d’avoir un autre regard sur les personnes touchées par une paralysie cérébrale, « des hommes et des femmes comme les autres mais qui sont très gênés par leur handicap. » Avec un constat :

Pour s’insérer c’est très compliqué

Eric Bérard, papa d’un paralysé cérébral

à france info

À 25 ans, Julia a elle réussi à trouver un travail malgré sa paralysie cérébrale. Elle prépare également un doctorat. La jeune femme milite pour qu’on laisse les handicapés participer aux décisions qui les concernent. « Pour l’instant, les associations sont composées par les parents et agissent grâce à eux. Il faut redonner les rênes aux personnes en situation de handicap pour définir avec elle leur projet de vie. C’est tout un apprentissage pour les professionnels et pour les personnes. » 

L’autre combat mené par ces personnes touchées par la paralysie cérébrale, c’est d’améliorer les services proposés par l’Etat. Pour l’instant, l’offre ne suffit pas à couvrir tous les besoins en France. Il manque notamment des places d’accueil dans les centres spécialisés. Aujourd’hui, 85 paralysés cérébraux polyhandicapés sont sans solution, rien que dans le département du Rhône.

Source France Info.

Handisport – L’Isérois Florian Jouanny est le premier athlète tétraplégique européen à terminer un IronMan

Handisport – Florian Jouanny, tétraplégique, a réussi un exploit : terminer un IronMan, une grande première pour un Européen. Il a participé au triathlon de Barcelone et a réussi à rejoindre la ligne d’arrivée en moins de 15 heures.

En 14 heures et 55 minutes, Florian Jouanny a réussi un exploit : terminer un IronMan, une première pour un athlète tétraplégique européen. Le sportif a pris le départ samedi 30 septembre du triathlon de Barcelone. « L’expérience était géniale, avec tout le public et l’engouement autour de la couse », nous a-t-il raconté.

La course, l’épreuve la plus difficile

Le marathon a été l’épreuve la plus éprouvante pour Florian Jouanny. « Peu accessible en fauteuil, avec des passages en sable et la foule nombreuse » ont rendu le périple difficile. Accompagné d’un ami et de son père, il était près de terminer l’épreuve… Quand il a crevé. Le trou, trop important, ne pouvait être réparé. Il a donc fini la course avec un pneu percé, qui roule moins vite.

Mais malgré les petits soucis du parcours, Florian Jouanny est fier. Fier d’avoir atteint son objectif, grâce à une préparation minutieuse de trois ans, à raison de 10 à 20 heures d’entraînement par semaine, tout en poursuivant ses études dans les métiers de l’industrie, à l’UGA.

Pendant la course, je me disais : plus jamais ça ! Dès le lendemain, je pensais : vivement le prochain !

Pour arriver à ses fins, l’athlète avait aussi lancé un appel à contribution, sur Internet. En plus d’être arrivé à financer l’achat d’un fauteuil d’athétisme, un inconnu lui a fabriqué une combinaison spéciale sur mesure pour la natation.

Porté pas sa réussite, le jeune homme ne compte pas s’arrêter là. Il va d’abord se reposer pendant les prochaines semaines. Mais il garantit qu’il sera bientôt au départ d’un autre IronMan. « Pendant la course, je me disais plus jamais ça. Et dès le lendemain, je pensais : vivement le prochain ! ».

Source FR3.

Vaccins obligatoires: Des députés de la majorité demandent un «moratoire»…

Vaccins obligatoires – Vaccination Les parlementaires veulent « prendre le temps du débat démocratique »…

Vaccinations obligatoires

Alors que onze vaccins infantiles devaient être obligatoires à compter du 1er janvier prochain, plusieurs parlementaires, dont des députés de La République en marche (LREM), ont demandé lundi un « moratoire » avant d’étendre les obligations vaccinales pour les jeunes enfants.

Il faut « entendre toutes les parties »

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), qui sera examiné prochainement par le Parlement, prévoit d’augmenter à onze le nombre de vaccins obligatoires à partir du 1er janvier, contre trois actuellement, ce qui fait polémique, notamment chez les anti-vaccins.

>> A lire aussi : Tous les changements prévus dans le projet de budget 2018 de la Sécurité sociale

La députée LREM Blandine Brocard, la sénatrice communiste Laurence Cohen et la députée européenne EELV Michèle Rivasi ont assuré lors d’une conférence de presse commune soutenir les vaccins en général, « formidable protection pour les populations ». Mais « pour un vote éclairé » sur l’extension des vaccins obligatoires, il faut « entendre toutes les parties » et « rien n’oblige à agir dans la précipitation », estime l’élue LREM du Rhône.

Associé à la même conférence de presse, Thomas Dietrich, ex-secrétaire général de la Conférence nationale de santé, qui avait démissionné en février 2016 en dénonçant une « mascarade », a aussi déploré l’absence d’un véritable « débat public » sur les vaccins.

Source 20 Minutes.

Paris-Marseille en kayak, c’est le défi de Géraud Paillot, atteint de sclérose en plaques (SEP)…

Sclérose en Plaques (SEP) – Touché par cette maladie du système nerveux depuis 13 ans, ce grenoblois âgé de 47 ans a quitté la capitale pour un périple de 55 jours . Une traversée de la France pour aller à la rencontre des personnes atteintes par cette maladie. Vendredi dernier, Géraud Paillot a fait escale à Avignon.

Souffrant de sclérose en plaques, Géraud Paillot s’est lancé un défi, traverser la France en kayak, de Paris à Marseille, par les fleuves et les canaux .

Ce grenoblois âgé de 47 ans, plein d’énergie, était hier, vendredi 29 septembre à Avignon et a expliqué pourquoi il avait entamé ce périble de 55 jours :  faire parler de la sclérose en plaques différemment. « Dans ce défi, l’idée c’est d’aller à la rencontre des malades dans six villes en France, où à chaque fois on organise une conférence. »

Tout au long de son parcours, l’Isérois récolte des fonds pour deux associations : SEP Rhône-Alpes Dauphiné et la Fondation Arsep.

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Source FR3.

Dentaire, optique, audition: dans quel département paie-t-on le plus cher ?…

Santé – De nombreuses disparités existent entre les différents départements français sur les prix des paires de lunettes, des prothèses dentaires et auditives. Le Figaro fait le point sur ce que les clients doivent payer après les remboursements, le fameux «reste à charge».

Dentaire, optique, audition: dans quel département paie-t-on le plus cher ?

En cas de problèmes dentaires, mieux vaut vivre dans le Pas-de-Calais que dans les Yvelines… Les prix des lunettes et des prothèses dentaires et auditives varient en effet fortement d’un département à l’autre, selon des calculs de la Mutualité française dévoilés cette semaine. Cette différence tarifaire entraîne autant de disparités dans le reste à charge des patients après remboursements de l’Assurance maladie et des complémentaires santé. Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron a promis, d’ici à 2022, que le reste à charge serait nulle pour ces trois postes, actuellement mal pris en charge par la sécurité sociale. Depuis, le Premier ministre Edouard Philippe a, lui, évoqué des «offres» de complémentaires assorties de remboursements intégraux.

Pour l’heure, les patients financent en moyenne directement 24% de leurs soins d’optique, 23% de leurs soins dentaires et plus de la moitié (56%) des frais d’audioprothèses (contre un peu plus de 8% en moyenne pour l’ensemble des soins et 2,3% de soins hospitaliers), selon les comptes nationaux de la santé de 2015. Mais ces chiffres recouvrent de fortes disparités sur le territoire. Les prix sont dans l’ensemble plus élevés en Ile-de-France, Bourgogne-Franche Comté, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence Alpes Côtes d’Azur, selon l’étude de la Mutualité française, qui représente les mutuelles.

● L’optique

En 2016 le prix d’une paire de lunettes (tous types de verre), de 437 euros en moyenne en France, varie de 271 euros en Ariège à 513 euros à Paris, soit près du double. En tenant compte des garanties les plus souscrites auprès des complémentaires, le reste à charge moyen s’élève à 167 euros, selon les calculs de la Mutualité. Mais en Ariège, le patient débourse en moyenne 4 euros, contre 236 euros dans la capitale.

● Les prothèses dentaires

Côté dentaire, le prix moyen d’une prothèse, de 452 euros sur toute la France, est le plus bas dans le Cantal (376 euros) et le plus élevé dans le département francilien des Yvelines (544 euros). Le reste à charge, de 55 euros en moyenne au national, est «nul dans les Ardennes» alors qu’il atteint 146 euros dans les Yvelines.

● Les prothèses auditives 

Les prothèses auditives sont quant à elles toujours synonymes de reste à charge, quel que soit le département. Leur prix moyen, de 1525 euros, est minimal en Mayenne (1118 euros) et maximal en Haute-Saône (1726 euros). Avec la garantie la plus souscrite (remboursement de 498 euros), le reste à charge moyen atteint 856 euros sur l’ensemble du territoire, contre 477 euros en Mayenne et 1049 euros en Haute-Saône, soit plus du double.

Comment expliquer de telles disparités? «Lorsque les tarifs sont libres, on observe une tendance à ajuster les prix au pouvoir d’achat des patients», avance le président de la Mutualité, Thierry Beaudet. Ainsi, «autour des grandes métropoles comme Paris, Lyon, Marseille», les tarifs sont plus élevés que dans des départements moins urbanisés, observe-t-il. En outre, la forte densité d’opticiens dans certains départements aux prix élevés confirme selon lui une tendance à la hausse des tarifs pour compenser un volume d’activité plus faible. «Rien ne justifie» ces écarts de prix sur le plan médical, fait valoir M. Beaudet. L’objectif gouvernemental d’un reste à charge zéro n’est pas qu’une question de «remboursement», il faut aussi «agir sur les tarifs», sans quoi les prix augmenteront avec les prises en charge, prévient-il.

Sources des données: Mutualité Française – Place de la Santé – L’Observatoire – Septembre 2017

Source LE FIGARO, des  informations par département.

Clermont-Ferrand : les personnes handicapées dénoncent l’incivisme des automobilistes…

Parking Handicap – Une opération de sensibilisation au respect des places de stationnement réservées aux personnes handicapées a été menée, mardi 26 septembre, au CHU Gabriel Montpied de Clermont-Ferrand. Une action à l’initiative de l’APF, l’association des paralysés de France.

« Si vous prenez ma place, prenez aussi mon handicap » ou « Si vous prenez mon handicap, je vous laisse ma place » sont les messages que l’on peut lire sur les panneaux des places réservées aux personnes handicapées.

Des places pourtant régulièrement utilisées par des conducteurs qui ne devraient pas … des conducteurs valides. Disons-le clairement qui choisissent souvent la facilité et ont la flemme de marcher un peu.

« Les gens argument qu’ils en ont pour 5 minutes, qu’ils ont une course rapide à faire, qu’ils n’ont pas trouvé de places … et du coup les personnes handicapées ne peuvent pas se garer. Le phénomène est récurrent » explique Philippe Thepot de l’Association des Paralysés de France, dans l’Allier. Puis il ajoute : « Cela va plus loin que de l’irrespect. Il faut qu’il y ait une prise de conscience. On n’a pas la carte handicapé comme ça pour le plaisir, ce n’est pas distribué à tout le monde, il faut avoir un handicap sérieux et sévère pour pouvoir bénéficier de cette carte ». 

C’est pourquoi l’Association des Paralysés de France (APF) a mené, mardi 26 septembre, une opération de sensibilisation à l’hôpital Gabriel Montpied à Clermont-Ferrand. Aux indélicats stationnés sur les places handicapé, ils ont déposé sur les pare-brises de fausses amendes de 135 euros. 135 euros … le montant exact de la somme que les contrevenants auraient versé si la police était passée à ce moment-là.

Sensibilisation HANDICAP
De fausses amendes de 135 euros ont été distribuées, mardi 26 septembre, par l’Association des Paralysés de France (APF) lors d’une opération de sensibilisation à l’hôpital Gabriel Montpied à Clermont-Ferrand. / © P.Franco/France 3 Auvergne

Pire encore, des personnes mal intentionnées utilisent de fausses cartes de stationnement. C’est pourquoi, de nouvelles cartes à puces qui peuvent être scannées à distance sont depuis peu mises en circulation un peu partout en France.

Source FR3.

Haute-Loire. L’accueil familial d’adultes : un service en manque de reconnaissance…

Accueil Familial – En France, un millier de familles d’accueil se regroupe au sein d’une association : la Famidac. Celle-ci milite pour une véritable reconnaissance de ce service qui permet d’accueillir personnes handicapées ou retraitées. C’est le cas de cette famille de Brives-Charensac, en Haute-Loire.

Depuis un an, Laure Blée-Villard a abandonné son métier de comptable pour pratiquer l’accueil familial. Pour cela, elle a obtenu un agrément, du Conseil départemental de Haute-Loire. Ce jour-là, elle reçoit chez elle 3 personnes suivies pour des problèmes psychologiques. La première règle, dans la maison, c’est que tout le monde participe.

« Ça permet de trouver un centre d’intérêt, un épanouissement et une satisfaction personnelle et culinaire. Si on a de l’appétit pour manger on a aussi de l’appétit pour vivre ! » affirme cette accueillante familiale.

Ici, chacun a sa chambre et ses propres occupations. Les « accueillis » versent un salaire et participent aux frais de leur séjour, dont la durée n’est pas déterminée à l’avance.

C’est un vrai métier

« Ici je me sens bien. Je sens que ma phase de reconstruction peut démarrer » reconnaît Samir, un ancien cadre, en dépression. « Ici je me projette ce qui n’était pas possible à l’hôpital » insiste-t-il. Lui qui s’est retrouvé là, sur proposition d’une assistante sociale, après plusieurs mois d’hospitalisation.

Une prise en charge plus économique aussi pour la collectivité. Laure et son compagnon, touchent 650 euros par mois pour chaque personne accueillie. Ils ont fait un choix de vie, même s’ils déplorent que leur métier soit vraiment mal reconnu.

« C’est un vrai métier dans le sens où nous sommes des professionnels. On est très entouré par l’extérieur, le monde médico-social. Il est par contre difficile d’en vivre. Nous sommes rémunérés 2h30 par jour pour un travail qui ne s’arrête jamais » explique Laure Blée-Villard.

Les accueillants familiaux voudraient faire reconnaitre leur droit à la formation, leur droit au chômage et demandent une amélioration de leurs conditions de travail. Ils ont même écrit au Président de la République pour cela.

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Source FR3.

Handicap – Puy-de-Dôme : une personne handicapée se retrouve sans assistance sur le quai de la gare…

Handicap – Aveugle – Une personne handicapée (non-voyant et ne pouvant communiquer) s’est retrouvée seule à l’arrivée en gare du Cendre dans le Puy-de-Dôme mardi 18 septembre alors qu’elle demande régulièrement une assistance. Des militants de la CGT l’ont prise en charge.

C’était mardi 19 septembre au matin, une personne handicapée qui fait régulièrement le trajet entre Brioude et Le Cendre-Orcet en train s’est retrouvée seule sur le quai. L’incident est rapporté par des militants CGT présents exceptionnellement là pour « informer les usagers des enjeux de la privatisation » dit un communiqué de la section locale de Clermont-Ferrand. Cette personne qui fait habituellement le trajet les lundis a dû voyager un mardi et aurait bien pris la précaution de s’enregistrer dès le 7 septembre dans le logiciel dédié de la SNCF. Or depuis le deuxième trimestre, le guichet de la gare du Cendre est fermé les mardis et jeudis (comme cela est indiqué sur le site internet).

Ce sont une ancienne vendeuse présente dans le train et des militants qui l’on prise en charge. Voilà qui conforte la CGT dans sa demande voir maintenus les contrôleurs à bord des trains et qui dénonce la fermeture des guichets dans certaines gares.

Pour la SNCF, il s’agit d’une « erreur faite au moment où la demande à été enregistrée« . Le trajet entre les gares de Brioude et Le Cendre aurait du être remplacé par une prestation en taxi à la charge de la SNCF. L’entreprise a pour conduite de substituer le taxi au train pour les personnes à mobilité réduite quand elle ne peut pas assurer la totalité du déplacement dans des conditions adaptées. C’est le cas dans la moitié des 4000 prestations qu’elle a effectuées pour favoriser la mobilité en 2016 en Auvergne-Rhône-Alpes avec 2 erreurs qu’elle déplore. Le service a été alerté et le responsable va suivre toutes les prestations qui concerneront des gares où il n’y a plus une présence continue d’agents.

Source FR3.