Handicap : une salle de sport adaptée pour tous s’ouvre à Toulouse… Vidéo…

C’est une salle de bien différente de toutes celles que l’on peut voir habituellement qui vient de s’ouvrir à Toulouse (31).

Elle est entièrement adaptée aux handicapés. Une infrastructure trop rare alors qu’elle est précieuse pour mettre la pratique sportive à la portée de tous.

Handicap : une salle de sport adaptée pour tous s'ouvre à Toulouse

Plus de problèmes de rampe d’accès, d’équipements non adaptés, de place pour passer entre les machines. Désormais à Toulouse, les personnes handicapés peuvent aussi se rendre en salle de sport. L’équipement sportif a ouvert ses portes le 15 janvier 2019, dans le quartier Montaudran.
C’est Patrick Cazes qui en a eu l’idée. L’ancien joueur du Stade toulousain rugby handisport considérant que l’on n’est jamais si bien servit que par soit même.
Pas question pour lui de faire de cette salle, un lieu exclusivement réservé aux personnes en situation de handicap. L’un des objectifs est de faire évoluer les mentalités.
Le tarif d’inscription est de 59 euros par mois comprenant le programme personnalisé, le suivi par des diététiciens et ostéopathes et l’accès illimité aux cours collectifs et aux machines. Pour les personnes en situation de handicap bénéficiant de l’allocation aux adultes handicapés, ils pourront bénéficier d’une réduction de 50 %.

Source FR3.

Piéton : La Vidéo « CHOC »…. Un abribus piégé pour sensibiliser les piétons !

Vous ne traverserez plus la rue n’importe comment !

Piéton : handicapé, tué, blessé…. la Vidéo « CHOC »…. ce peut être vous demain !…

Vendée : l’autorégulation, le nouveau dispositif scolaire pour mieux intégrer les enfants autistes…

En Vendée, les écoles Remondet de Chantonnay et Pierre Menanteau à Dompierre-sur-Yon ont mis en place un nouveau dispositif scolaire pour mieux intégrer les enfants atteints de troubles autistiques en classe ordinaire.

Il s’appelle l’autorégulation. Une première dans notre région !

C'est l'heure de la récré pour les élèves de Grande section de l'école primaire Remondet de Chantonnay. / © Manon Monnier / France 3 Pays de la Loire

L’autorégulation, pour calmer et éveiller l’enfant.

En Vendée, cinq enfants atteints de troubles au spectre autistique ont pu être scolarisés en milieu ordinaire grâce à ce dispositif mis en place dans les écoles Remondet et Pierre Menanteau. C’est une grande première dans la région !

Dans les deux écoles, une salle de classe a été spécialement mise en place depuis la rentrée scolaire 2018 pour ces enfants, mais également pour tous les autres enfants qui auraient besoin de travailler sur leurs comportements en classe ou en récré..

Cette salle d’autorégulation permet à ces cinq enfants d’avoir des apprentissages individuels, au calme pour apprendre à gérer leurs émotions et leurs états d’humeur pour mieux se comporter en classe.

A terme, l’objectif de cette salle est de permettre un suivi individuel pour les enfants dont les facultés cognitives sont inférieures aux élèves ordinaires. Au fil des mois, les enseignants et spécialistes espèrent que les enfants autistes pourront rejoindre, à 90% de leurs temps d’école,  leurs camarades dans une classe ordinaire.

Qu’est ce que l’autorégulation ?

Selon l’Adapei, c’est la capacité d’un enfant de se mettre par lui-même dans un état de calme et d’éveil lui permettant de répondre à son environnement de façon adaptée. L’enfant peut alors traduire ses perceptions et ses sensations en informations qu’il utilise pour réguler ses pensées, ses émotions, sa motivation, ses comportements ».

En Vendée, ce dispositif de l’autorégulation a été copiloté entre l’Education nationale et l’Agence Régionale de Santé. Ils ont également été épaulé par l’ADAPEI et la Maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH) de Vendée.

Un concept canadien

Et ce sont bien nos francophones adorés qui ont eu cette idée. Son principal concepteur dans le milieu scolaire, c’est Stéphane Beaulne, docteur en psychologie en Ontario au Canada.

Aujourd’hui, le psychologue intervient dans ces deux écoles vendéennes pour s’assurer du bon suivi du corps enseignants, spécialement formé à l’autorégulation.

Une équipe de travail consolidée grâce à l’arrivée d’une enseignante supplémentaire à temps plein ainsi que de deux psychomotriciennes et une éducatrice spécialisée.

Stéphane Beaulne poursuit même leurs formations, ainsi que celle de Anne-Sophie Morena, la superviseure des dispositifs d’autorégulation à l’échelle nationale.

Cette ancienne directrice de pôle autisme de l’Adapei de Corrèze a d’ailleurs appris le concept d’autorégulation directement dans les écoles canadiennes pendant près de deux ans.

Source FR3.

« INJUSTICE ? » – Le handicap et la dépendance demandent le déblocage de 152 M d’euros « gelés »…!

Un collectif d’associations représentant les handicapés et les seniors dépendants a appelé jeudi le gouvernement à débloquer « en intégralité » 152 millions d’euros mis en réserve dans le budget dévolu à ce secteur, un gel qui constitue selon lui une « injustice ».

"INJUSTICE ?" - Le handicap et la dépendance demandent le déblocage de 152 M d'euros "gelés"...!

Cette somme doit être « rendue à ses bénéficiaires, les structures en charge des personnes âgées ou porteuses de handicap », plaide le collectif. « L’absence de restitution de ces crédits dédiés aux personnes ayant besoin d’aide à l’autonomie ou porteuses de handicap serait en totale contradiction avec les annonces en grande pompe du plan autonomie grand âge », ajoute-t-il.

Le montant de 152 millions d’euros peut paraître minime au regard des 20 milliards d’euros versés par l’Assurance maladie pour ces secteurs, mais si « ces sommes ne sont pas restituées en fin d’exercice, le gel devient purement définitif et on repart l’année suivante avec un budget amputé », fait valoir la porte-parole du collectif.

Un gel similaire, portant sur 415 millions de crédits des hôpitaux, a été débloqué en décembre par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, après un appel des quatre fédérations hospitalières du privé, du public et du privé à but non lucratif. Les associations oeuvrant dans les secteurs des handicapés et de la dépendance soulignent que leurs établissements « font également face à une situation économique très difficile ».

Au-delà de la restitution des crédits gelés en 2018, elles posent la question du gel annuel qui « conduit chaque année, dans les faits, à amputer de 100 à 200 millions le montant des crédits votés par le parlement au profit du secteur médicosocial ».

Source LE FIGARO.

Happy end : après deux mois de combat, Nino, handicapé, obtient ses heures d’AVS…

Début novembre le Rectorat avait décidé de retirer à Nino, élève handicapé du collège Chabrillan à Montélimar, la moitié de ses heures d’Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS).

Elles ont été rétablies mardi 15 janvier après un combat acharné de sa maman, Caroline.

Nino et sa maman Caroline, dans la maison familiale près de Montélimar.

L’histoire avait ému auditeurs et lecteurs de France Bleu Drôme Ardèche, début novembre. Celle de Nino, 12 ans, scolarisé au collège Chabrillan à Montélimar, à qui on avait retiré la moitié des heures d’AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire) en pleine année scolaire malgré plusieurs handicaps. Depuis, sa maman, Caroline, a remué ciel et terre pour que son fils récupère des heures  : c’est chose faite depuis mardi 15 janvier. La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) a réévalué la situation de Nino et lui a accordé 16 heures d’AVS par semaine. Le Rectorat a validé cette décision, « un grand soulagement » pour toute la famille selon Caroline Rol.

Pas un cas isolé

C’est début octobre que Caroline Rol a reçu la nouvelle avec stupéfaction en pleine année scolaire. Selon elle, c’est parce que son fils avait droit à une AVS « mutualisée » que c’est arrivé, alors que désormais il a le droit à une AVS « individualisée ». Suite à notre reportage en novembre, Caroline s’est rendue compte qu’elle n’était pas seule dans son cas dans la Drôme : « j’ai reçu des coups de fil d’autres parents dans la même situation ».

L’académie leur a répondu que les budgets pour l’aide aux enfants handicapés avaient augmenté de manière significative, mais que les demandes se multipliaient. « Ça reste un problème de budget […] ce n’est pas normal de devoir se battre pour un droit à une scolarité normale ». En deux mois de lutte Caroline a demandé par courrier de l’aide à de nombreuses personnes et institutions, du Rectorat à Brigitte Macron en passant par le département de la Drôme.

Deux mois de galère

Pendant deux mois, Caroline a dû pallier l’absence de l’AVS, la remplacer le soir une fois Nino revenu à la maison. Une situation stressante pour Nino qui en a fait des crises d’angoisse et des insomnies. Heureusement tout cela est terminé, mais pas pour tout le monde, Caroline dit « croiser les doigts » pour les parents dont les demandes de réévaluation sont encore en cours.

Source FRANCE BLEU.

Vierzon : Un hypermarché à l’écoute du handicap… Clémence autiste…

A Vierzon, une démarche unique en France et encore très rare dans le monde pour permettre aux personnes souffrant de troubles cognitifs de faire leurs courses en toute quiétude : l’hyper U adapte depuis le mois de décembre son ambiance pour la rendre beaucoup plus apaisante.

Clémence, une jeune autiste de 15 ans, peut désormais aller faire ses courses dans un supermarché de Vierzon qui a adapté l'ambiance pour elle

Durant une heure, chaque mardi en début d’après-midi, Clémence qui souffre de troubles autistiques peut ainsi faire quelques emplettes. C’est un petit ravitaillement pour Clémence cette semaine, mais la voir prendre elle-même des oeufs en rayon, c’est déjà une belle victoire pour son accompagnatrice, Marion Maurice :  » Clémence supporte difficilement le bruit. Elle ne sait pas distinguer les sons comme nous et se concentrer sur une seule source sonore. Donc ici, comme il y a beaucoup moins de bruit, elle peut se concentrer sur ce qu’elle doit faire et sur ce que je lui dis. Regardez, elle n’a pas envie de repartir, elle ne se sent pas agressée.  »

Durant une heure, chaque mardi, l’hypermarché s’adapte donc à Clémence. Les bruits sont réduits ainsi que l’éclairage :  » On éteint une rampe de lumière sur deux, on coupe la sono, détaille Isabelle Houzé, responsable ressources humaines du magasin.  Il n’y a plus de musique ni d’annonce au micro. On éteint aussi les petits écrans télé de publicité au bazar à services. Même le boucher doit changer ses habitudes. Il ne découpe plus de viande en rayon et va à l’arrière. On limite les bruit et tout ce qui pourrait paraître violent. »  Rien ne doit être ressenti comme une agression. Roseline est venue faire ses courses et a bien remarqué une différence par rapport à d’habitude :  » Il n’y a pas de bruit, c’est beaucoup plus calme. Franchement ça fait du bien. « 

Marion, Clémence, Isabelle Houzé et Ludovic Duluard (directeur de l'hyper U de Vierzon) - Radio France

Le directeur de l’hypermarché a tout de suite donné son feu vert même si cela demande une autre organisation de travail durant une heure et que son magasin parait presque morne :  » On se sert de nos téléphones individuels puisqu’il n’y a pas d’annonce sono pour une aide en rayon. Ce n’est pas très compliqué à gérer, explique Ludovic Duluard, directeur de l’hyper U de Vierzon. On vit tellement à 100 à l’heure tous les jours, aussi bien notre clientèle que nous. Ca ne fait pas de mal de se permettre de souffler un peu. C’est reposant et notre clientèle apprécie énormément. Il n’y a pas d’impact négatif sur notre chiffre d’affaires. » L’heure silencieuse est calée à un moment, il est vrai relativement creux dans la semaine mais pourrait donc être élargie. L’association « Espoir pour mon Futur » espère maintenant convaincre d’autres grandes surfaces…

Source FRANCE BLEU.

Bordeaux : Vidéo – un jeune paraplégique remarche grâce à un exosquelette…

Anthony Estève est le premier français à avoir utilisé cette technologie qui a changé sa vie.

Le jeune homme a fait un appel aux dons pour acheter ce matériel qui coûte 80 000 euros.

Anthony Estève, 26 ans, a suivi six semaines de formation pour apprendre à marcher avec un exosquelette. / © Bernard Bonnarme

Il y a quatre ans Anthony Estève est devenu paraplégique après une chute de 15 mètres lors d’une soirée trop arrosée. Il perd l’usage de ses jambes.

« La première fois que j’ai utilisé l’exosquelette, j’ai dit : WOUAH ! »

L’exosquelette, une technologie de pointe

A 26 ans, Anthony Estève qui vit à Bègles dans la banlieue de Bordeaux, est le premier français à avoir utilisé un exosquelette appelé Rewalk. C’est un harnais motorisé qui s’attache au dos et aux jambes aide la personne paraplégique à faire des mouvement de jambes et de genoux , et de remarcher avec l’appui de béquilles pour garder l’équilibre.

Une prouesse. Ce matériel a été conçu et fabriqué par la société israélienne « Argo medical technologies« . Anthony est un pionnier puisque c’est aussi le premier français à pouvoir utiliser l’exosquelette en dehors du cadre des centres de rééducation. Une filiale de la mutuelle Harmonie (Harmonie medical service) qui distribue la machine dans l’hexagone, lui en a prêté un exemplaire.

Depuis le 1er janvier, Anthony Estève a signé un contrat de commercial chez Harmonie médical service. Fort de son expérience, il va s’occuper de la promotion de l’exosquelette auprès des médecins et des centres de rééducation.

En Aquitaine, seul le centre de réadaptation de la Tour de Gassies à Bruges en utilise un exemplaire pour la rééducation de patients. Une cagnotte Leetchi pour récolter 80 000 euros.

Une cagnotte Leetchi pour récolter 80 000 euros

L’exosquelette a changé sa vie. Anthony Estève souhaite acheter un exemplaire pour l’utiliser au quotidien chez lui et au travail. Mais le matériel coûte très cher : 80 000 euros.

Le jeune homme a donc lancé une cagnotte en ligne pour récolter des fonds.

La cagnotte s’appelle « Espoir Rewalk ». 6 813,60 euros ont été récoltés à ce jour.  Cliquez ici pour y accéder

« J’ai aujourd’hui l’opportunité de pouvoir faire ce que la vie m’a enlevé : REMARCHER . Et j’ai besoin de votre solidarité afin de m’aider au financement de cette merveille qui pourrait changer ma vie , ou plutôt l’embellir . « 

Source FR3.

Lille : un père de famille veut acheter une place de spectacle pour sa fille handicapée, on lui impose la plus chère…

Un habitant de Lille qui souhaitait assister à un spectacle avec sa fille en fauteuil roulant n’a pas pu l’acheter au meilleur tarif.

Contrairement à ce que prévoit la loi.

Emmanuel Delbergue et sa fille Fanny voulaient assister ensemble à un spectacle

Son histoire (révélée par La Voix du Nord), Emmanuel Delbergue, père de famille lillois, a voulu la raconter publiquement, pour faire « bouger les choses ». Début janvier, il appelle Divan production pour réserver deux places, dont une dite « PMR » (Personne à Mobilité Réduite), pour le spectacle « D’pendanse » au théâtre Sébastopol.

Dans ces cas-là, il faut appeler le producteur et non la salle de spectacle. Le théâtre Sébastopol n’est donc pas concerné par ce qui va se passer ensuite. C’est bien Divan production qui va refuser la demande d’Emmanuel Delbergue : une place pour personne handicapé au tarif le moins cher. « C’est la loi, indique le père de famille. Dans cette salle, il n’ y a pas d’ascenseur pour accéder aux places balcon, qui sont moins chères. Le producteur doit donc nous vendre les places situées en bas au tarif le moins cher. »

Refus de Didier Vanhecke, le directeur de Divan Production. Dans le cas de ce spectacle, les places les moins chères sont à 28€, les plus chères (en bas), 38€. En clair, si Emmanuel Delbergue accepte de payer le prix fort, il n’y a aucun souci….

« C’est discriminant et illégal »

Au téléphone, le ton monte entre les deux parties. « Le directeur m’a dit que je faisais perdre du temps à son employé et que j’étais un «casse-couilles». » Alors que la loi impose de trouver une solution pour ce type de demande. « C’est à lui d’ajuster le prix pour qu’on puisse assister au spectacle. Je n’ai jamais eu ce problème avant, au Zénith, dans plein de salles… »

Emmanuel Delbergue décide alors de porter plainte pour « discrimination » et « injure » : « Ce n’est pas parce qu’on est en situation de handicap qu’on doit payer obligatoirement le prix fort, c’est discriminant et illégal ».

Il poste son histoire sur sa page Facebook. Les réactions de soutien ne tardent pas. « Ça a pris de l’ampleur. Le cabinet de Martine Aubry nous a appelés. Le Théâtre Sebastopol a appelé, ils vont nous inviter à un prochain spectacle. J’ai l’impression que ça a fait avancer sur le problème. J’ai reçu plein de témoignages de gens qui ont malheureusement vécu la même chose. »

Le directeur de Divan productions, lui, se retranche derrière l’absence d’ascenseur et de structure adaptée au Sébasto, salle construite en 1923. « La question de la mise aux normes des vieux Théâtres inadaptés pour l’accueil des personnes en fauteuils roulants ou à mobilité réduite est un vrai problème auquel les collectivités doivent trouver des solutions, explique Didier Vanhecke sur Facebook (message supprimé depuis). La mise en conformité ne peut venir des sociétés de productions artistiques, qui ne sont que locataire des lieux de spectacles. »

En attendant, Emmanuel Delbergue et Fanny ne peuvent toujours pas assister au spectacle qu’ils souhaitaient voir ensemble.

Source FR3.

www.handicap-info.fr référencé sur le guide Handitourisme « Le petit futé »… !

Le site www.handicap-info.fr référencé sur le guide Handitourisme « Le petit futé »

Un guide tourisme national consacré aux personnes handicapées (moteurs, auditifs, visuels et mentaux), qui s’avèrera aussi utile aux personnes dont la mobilité est momentanément changée, comme les parents de jeunes enfants…

www.handicap-info référencé sur le guide Handitourisme 2019 " Le petit futé"

Dans une première partie, ce guide livre des informations et conseils d’ordre général (coordonnées des associations et acteurs touristiques concernés, notions de droit, assurances, label…), tandis qu’une seconde partie, déclinée par région, recensera les bonnes adresses en matière de tourisme (transport, sites touristiques accessibles, hôtels et restaurants, activités sportives de loisirs…).

Une plateforme pour malentendants inaugurée à la mairie de Grenoble…

La mairie de Grenoble vient d’inaugurer un système vidéo qui permet aux sourds et malentendants d’accéder à des interprètes en langage des signes, afin de les aider dans leurs démarches administratives au quotidien.

Une plateforme pour malentendants inaugurée à la mairie de Grenoble

Grenoble compte quelques 1.300 sourds et malentendants. Depuis novembre 2018, un système vidéo est mis en place à la mairie de Grenoble pour les aider dans leurs démarches administratives.

L’usager a le choix, il peut être mis en relation avec un interprète en langue des signes. La conversation va alors se faire à trois personnes, l’usager, l’agent et l’interprète.

Un système mis en place via internet et une webcam.

Améliorer l’accueil des personnes sourdes ou malentendantes leur permet de gagner en autonomie et en bien-être. Auparavant elles devaient se faire accompagner, au risque d’être mal comprises.

Les interprètes du système Elioz sont basés dans différentes villes et répondent quasi instantanément. Une quinzaine de villes en France a déjà adopté ce système.

Source FR3.