Happy end : après deux mois de combat, Nino, handicapé, obtient ses heures d’AVS…

Début novembre le Rectorat avait décidé de retirer à Nino, élève handicapé du collège Chabrillan à Montélimar, la moitié de ses heures d’Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS).

Elles ont été rétablies mardi 15 janvier après un combat acharné de sa maman, Caroline.

Nino et sa maman Caroline, dans la maison familiale près de Montélimar.

L’histoire avait ému auditeurs et lecteurs de France Bleu Drôme Ardèche, début novembre. Celle de Nino, 12 ans, scolarisé au collège Chabrillan à Montélimar, à qui on avait retiré la moitié des heures d’AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire) en pleine année scolaire malgré plusieurs handicaps. Depuis, sa maman, Caroline, a remué ciel et terre pour que son fils récupère des heures  : c’est chose faite depuis mardi 15 janvier. La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) a réévalué la situation de Nino et lui a accordé 16 heures d’AVS par semaine. Le Rectorat a validé cette décision, « un grand soulagement » pour toute la famille selon Caroline Rol.

Pas un cas isolé

C’est début octobre que Caroline Rol a reçu la nouvelle avec stupéfaction en pleine année scolaire. Selon elle, c’est parce que son fils avait droit à une AVS « mutualisée » que c’est arrivé, alors que désormais il a le droit à une AVS « individualisée ». Suite à notre reportage en novembre, Caroline s’est rendue compte qu’elle n’était pas seule dans son cas dans la Drôme : « j’ai reçu des coups de fil d’autres parents dans la même situation ».

L’académie leur a répondu que les budgets pour l’aide aux enfants handicapés avaient augmenté de manière significative, mais que les demandes se multipliaient. « Ça reste un problème de budget […] ce n’est pas normal de devoir se battre pour un droit à une scolarité normale ». En deux mois de lutte Caroline a demandé par courrier de l’aide à de nombreuses personnes et institutions, du Rectorat à Brigitte Macron en passant par le département de la Drôme.

Deux mois de galère

Pendant deux mois, Caroline a dû pallier l’absence de l’AVS, la remplacer le soir une fois Nino revenu à la maison. Une situation stressante pour Nino qui en a fait des crises d’angoisse et des insomnies. Heureusement tout cela est terminé, mais pas pour tout le monde, Caroline dit « croiser les doigts » pour les parents dont les demandes de réévaluation sont encore en cours.

Source FRANCE BLEU.

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