Maltraitance sur handicapés : le licenciement d’une lanceuse d’alerte reconnu sans cause réelle et sérieuse dans le Gers…

La lanceuse d’alerte Céline Boussié obtient gain de cause devant la justice concernant notamment son licenciement.

Cette salariée de l’Institut Médico Educatif Moussaron avait dénoncé des maltraitances sur les handicapés résidant dans ce centre gersois.

Elle avait été licenciée pour inaptitude.

Céline Boussié en septembre 2017 devant le tribunal correctionnel de Toulouse.

En 2013, l’affaire avait fait grand bruit. Dans un courrier adressé à l’ARS (Agence Régionale de Santé) le 30 mai de cette année là, le syndicat CGT dénonce des cas de maltraitance dans un institut hébergeant des enfants et des jeunes adultes lourdement handicapés. Des photos, et même une vidéo sortent dans la presse. Des enfants sont enfermés dans des box vitrés dépourvus de poignée intérieure. Des jeunes font leur toilette devant tout le monde ou leurs besoins sur un sceau en présence d’autres handicapés. Derrière ces dénonciations, il y a une salariée : Céline Boussié, en conflit avec sa direction. Employée comme aide médico-psychologique, elle a craqué, elle est en arrêt maladie. Elle raconte tout.

L’IME (Institut Médico Educatif) Moussaron situé à Condom dans le Gers, aujourd’hui rebaptisé Terre d’envol, accueillait des enfants de 3 à 20 ans lourdement handicapés intellectuellement et physiquement. L’ARS, après enquête, avait de fait relevé des manquements graves dans l’accueil de ces enfants et jeunes adultes. L’autorité de santé évoquant notamment un non-respect de la dignité, de l’intimité et du bien-être physique et psychologique s’apparentant à de la maltraitance institutionnelle.

La lanceuse d’alerte gagne en appel

Licenciée en 2014 pour inaptitude, Celine Boussié avait déposé un recours auprès du tribunal des prud’hommes, mais l’affaire n’avait été examinée qu’en 2019 et la lanceuse d’alerte avait alors été déboutée de sa demande sur ce point-là.
Cette fois, la cour d’appel d’Agen reconnaît que le licenciement n’avait pas de causes réelles et sérieuses, car l’employeur aurait manqué à ses obligations de sécurité. Un manquement qui a participé à la dégradation de l’état de santé de la salariée. La cour rappelle dans son arrêt daté du 21 juillet 2020 que Céline Boussié a été « le témoin privilégié du mode de fonctionnement de l’IME ». L’institut n’avait pas mis en place de protocoles pour aider les salariés à faire face à des situations difficiles.

La cour condamne notamment la société Terre d’Envol à payer à Céline Boussié une indemnité de 7 500 euros pour violation de l’obligation de sécurité et de protection de la santé de la salariée et une indemnité de 25 000 euros pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.

Contacté par France 3 Occitanie, Céline Boussié ne cache pas son émotion.

« Honnêtement je ne m’y attendais pas, jusqu’à maintenant aucun salarié de Moussaron n’avait été reconnu dans ses droits. C’est une immense surprise et je pense aussi aux enfants et aux familles pour qui on s’est battu. »

Céline Boussié

« A titre personnel, dit elle, j’ai passé des années compliquées mais le fait qu’une cour d’appel reconnaisse la faute de mon employeur (…) je me suis dit la courbe s’est inversée du bon coté. C’est aussi une victoire politique. C’est une lueur d’espoir pour d’autres professionnels, quand on croit à ce que l’on fait ça paye. »

En 2017, Céline Boussié poursuivie par son employeur pour diffamation avait été relaxée par le tribunal correctionnel de Toulouse.

En janvier 2020, 7 anciens dirigeants de l’IME Moussaron ont été mis en examen pour harcèlement moral.  L’enquête se poursuit.

Source FR3.

Bordeaux : un homme en fauteuil roulant dans un état grave suite à une collision avec une voiture…

Une personne handicapée a été percutée par un véhicule pour une raison encore inconnue.

La victime a été évacuée à l’hôpital Pellegrin dans un état jugé grave.

Bordeaux : un homme en fauteuil roulant dans un état grave suite à une collision avec une voiture

L’accident s’est produit sur les boulevards à Bordeaux. Non loin de l’arrêt de tram « Terres Neuves » sur le boulevard Jean-Jacques Bosc.

Vers 15h, un homme circulant sur un fauteuil roulant a été percuté par une voiture. Si le conducteur de l’automobile est indemne, l’homme handicapé, âgé de 39 ans, a été transporté dans un état grave au CHU de Bordeaux.

La police s’est rendue sur place pour déterminer les circonstances précises de cet accident.

Source FR3.

Nantes. Malvoyante et en fauteuil, elle est agressée pour son téléphone….

Une femme malvoyante de 33 ans, en fauteuil roulant et accompagnée de son chien guide d’aveugle, a été agressée par un inconnu qui lui a arraché son téléphone, jeudi 16 juillet, dans la soirée, route de Carquefou, à Nantes.

Le suspect a été interpellé et placé en garde à vue.

Un suspect est en garde à vue pour le vol avec violence d’un téléphone sur une femme non voyante, à Nantes, jeudi soir (photo d’illustration).

Une femme malvoyante âgée de 33 ans, en fauteuil roulant, a été agressée dans la rue, jeudi 16 juillet 2020, route de Carquefou, à Nantes. Elle se trouvait en compagnie de son chien guide d’aveugle lorsqu’un inconnu s’est approché d’elle, vers 21 h. Il s’est mis en travers de sa route pour l’empêcher d’avancer et a appuyé sur la tablette du fauteuil. Il a tenté de lui arracher le téléphone qu’elle portait autour du cou en tirant un grand coup dessus.

Il lui crache plusieurs fois au visage

N’étant pas parvenu à le prendre, l’agresseur a utilisé un briquet pour faire fondre le cordon auquel était attaché le téléphone. Il s’en est emparé, puis s’est enfui après lui avoir craché plusieurs fois au visage. La trentenaire n’a pas été blessée mais a été très choquée psychologiquement. Elle est rentrée chez elle en compagnie de sa mère.

Des témoins de la scène ont composé le 17 aussitôt et ont essayé de retenir sur place l’agresseur. En vain. L’homme était très énervé et légèrement alcoolisé.

Il encourt jusqu’à dix ans de prison

Une patrouille de la brigade anticriminalité s’est lancée à sa recherche. Un suspect a été repéré. Il s’était caché entre deux poubelles. L’homme, âgé de 38 ans, a été interpellé en possession du briquet. Le téléphone de la victime a été retrouvé sous une poubelle à l’endroit où il s’était caché. Les policiers se sont rendus chez la victime pour la rassurer et lui annoncer que l’agresseur avait été interpellé.

Cet homme, connu de la justice, a déjà été condamné pour des faits de violences sur personne vulnérable. En garde à vue, il a contesté avoir agressé la femme malvoyante.

Il doit être présenté à un magistrat du parquet ce vendredi après-midi 17 juillet, et devrait être jugé ce lundi 20 juillet, en comparution immédiate, pour vol facilité par la vulnérabilité de la victime, aggravé par la violence. Il encourt jusqu’à dix ans de prison.

Source OUEST FRANCE.

Rennes: Un homme interpellé pour avoir volé des femmes âgées ou handicapées…

Cinq victimes avaient été identifiées par les policiers.

Rennes: Un homme interpellé pour avoir volé des femmes âgées ou handicapées

Un homme de 34 ans a été interpellé par les policiers​ rennais le 12 juillet. Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir commis cinq vols à l’arraché dans les quartiers de Villejean et de Maurepas. Le suspect agissait toujours en matinée et auprès de femmes âgées ou handicapées et leur dérobait leurs sacs à main.

Les premiers faits relatés aux policiers remontent au 11 juin, quand une femme de 85 ans a été violentée dans le quartier de Maurepas. Quatre autres agressions du même genre ont depuis été signalées aux forces de l’ordre. C’est un témoin de la scène qui a relevé la plaque d’immatriculation de la voiture du suspect.

Déjà connu des services de police pour des faits similaires, l’homme devait être présenté à la justice ce mercredi pour être jugé en comparution immédiate.

Source 20 MINUTES.

Les personnes handicapées sont davantage victimes de violences que le reste de la population… Notamment.. les Femmes !

InsécuritéEtre handicapé expose particulièrement aux risques d’agressions physiques ou sexuelles, d’insultes ou de menaces.

Notamment quand on est une femme.

Les personnes handicapées sont davantage victimes de violences que le reste de la population

Les personnes handicapées, surtout les femmes, sont davantage victimes de violences que le reste de la population, selon une étude publiée mercredi par la Drees, l’institut statistique du ministère des Solidarités et de la Santé.

Globalement, parmi les personnes identifiées comme « handicapées ou ayant quelques gênes ou difficultés dans la vie quotidienne », plus d’une sur quatre (25,2 %) déclare avoir subi au moins une atteinte (vol, menace ou injure, violences physiques ou sexuelles), contre une sur cinq pour le reste de la population.

Les femmes particulièrement concernées

Dans le détail, 7,3 % des personnes handicapées déclarent avoir subi au cours des deux dernières années des violences physiques et/ou sexuelles contre 5,1 % dans le reste de la population). Une différence similaire existe pour les menaces. Les injures touchent quant à elles 15,4 % des personnes handicapées, contre 14,1 % de la population en moyenne.

Les femmes en situation de handicap sont encore plus concernées : 9 % ont été victimes de violences physiques et/ou sexuelles au sein de leur ménage ou en dehors (contre 5,8 % des femmes sans handicap), dont 4 % ont en particulier subi des violences sexuelles (contre 1,7 %).

Peu de plaintes

Seul un quart des victimes se sont déplacées au commissariat ou à la gendarmerie après les faits, dont près de la moitié a porté plainte pour violences physiques ou sexuelles. Victimes ou non, 17 % des personnes handicapées déclarent se sentir en insécurité dans leur quartier et 16 % ont déjà renoncé à sortir de chez elles pour des raisons de sécurité, contre 11 % et 9 % du reste de la population.

Concernant les plaintes déposées par des victimes majeures pour agressions sexuelles, un quart des faits ont eu lieu à leur domicile, un quart dans des établissements spécialisés (instituts médico-éducatifs, établissement et service d’aide par le travail, structures de santé), un quart en foyer, et le reste dans des lieux non précisés. Concernant les plaintes pour viols, près d’un fait sur deux (43 %) a eu lieu au domicile, 27 % en établissement, 14 % en foyer, le reste dans des lieux non précisés.

Pour les mineurs, les faits (agressions sexuelles comme viols) ont majoritairement lieu à domicile ou dans des établissements spécialisés.

Source 20 MINUTES.

Handicap : des personnes non-voyantes pilotent des avions à Saintes…

Le dimanche 19 juillet se terminait un stage d’aviation un peu particulier à l’aéroclub de Saintes.

Six élèves-pilotes se formaient depuis jeudi. Ils sont malvoyants ou non-voyants et font partie des « Mirauds volants ».

Accompagnés d’un instructeur, ils pilotent des petits avions de tourisme.

"Les mirauds volants" organisent des stages de formation au pilotage pour les personnes non et mal-voyantes.

Du jeudi 16 juillet, au dimanche 19, un stage d’aviation un peu particulier se déroule à l’aérodrome de Saintes-Thénac en Charente-Maritime. Six élèves pilotes malvoyants ou non-voyants se forment au pilotage. Ils ne sont pas seuls dans l’avion, mais accompagnés d’un instructeur. Les élèves font partie de l’association européenne des pilotes handicapés visuels aussi appelés les « Mirauds volants ». Au programme pour eux, des cours théoriques mais aussi pratiques, en vol. Pour piloter, ils peuvent compter sur un appareil qui les guide : le soundflyer.

Un guidage à la voix

Dans l’avion ce jour-là, c’est Patrice qui tient le manche. Ce Francilien de 72 ans est malvoyant, il apprend à piloter depuis un an grâce à l’association. En plus du casque pour entendre l’instructeur, il a aussi des écouteurs avec un « la » strident. Cette note permet de savoir que l’avion est droit. Quand l’aéronef monte, la tonalité de la note grimpe aussi. Quand il descend, la tonalité baisse.

Pour tourner à gauche ou a droite, le son n’arrive que dans une seule oreille. Ce dispositif est aussi couplé à un pavé numérique. Une voix donne l’altitude, la vitesse ou le cap quand on appuie sur certaines touches. L’appareil permet donc aux malvoyants et voyants de s’envoler.

« C’est grisant. – Patrice, élève-pilote malvoyant »

Quand on demande à Patrice ce qu’il ressent en vol, la réponse fuse : « C’est la liberté. Et puis c’est le fait de pouvoir avoir quelque chose entre les mains. Étant donné qu’on ne peut pas conduire sur route, on a la chance de pouvoir voler. Et voler, c’est une sensation… On est comme un oiseau quoi… Avec un moteur. » Il ajoute : « C’est grisant« .

Des cours adaptés

Les cours théoriques ont aussi été adaptés pour les élèves. Ils utilisent des maquettes pour bien comprendre la conception d’un avion, les fiches ont été traduites en braille. Francis Boissinot est aveugle et fait parti de l’aéro-club de Saintes. Sur une carte, il a planté des punaises pour faire ressortir au toucher les aérodromes de la région. Avec une ficelle, il peut aussi calculer la distance et le temps de vol.

Source FRANCE BLEU.

Nantes : il s’en prend à une femme malvoyante et en fauteuil pour lui voler son téléphone…

FAIT DIVERS

Un homme de 38 ans a été interpellé jeudi soir à Nantes (Loire-Atlantique) et placé en garde à vue pour « vol avec violences sur personne vulnérable ».

Il avait tenté un peu plus tôt de dérober le téléphone portable d’une femme malvoyante et en fauteuil.

Nantes : il s'en prend à une femme malvoyante et en fauteuil pour lui voler son téléphone

 

Pour LCI, c’est classé « Fait Divers ! »… donc scène de la vie ordinaire ! Voilà où on en est ! La Direction Handicap Info.

Elle était avec sa mère et son chien guide quand elle a été agressée. Jeudi soir, vers 21h10, route de Carquefou à Nantes (Loire-Atlantique) une femme âgée de 33 ans malvoyante se trouvait dans son fauteuil roulant quand un homme s’est positionné devant elle pour l’empêcher d’avancer.

L’individu a alors tenté de lui voler son téléphone portable en lui enlevant le cordon qui le tenait à son cou, sans y parvenir. Le trentenaire a ensuite tenté « de le dérober en tirant un grand coup dessus sans succès pour le détacher », précise une source policière. Ne renonçant pas à son idée, il a ensuite pris un briquer pour faire fondre le cordon reliant l’appareil à sa propriétaire.

Interpellé entre deux poubelles

Plusieurs témoins ont immédiatement composé le 17 pour alerter les forces de l’ordre tout en tentant de retenir le mis en cause jusqu’à leur arrivée. Très énervé et agité, ce dernier est finalement parvenu à prendre la fuite à pied. « Muni du signalement, un équipage de la BAC est parvenu à repérer le mis en cause caché entre deux poubelles », ajoute une source policière. Le suspect a été interpellé et placé en garde à vue. Le téléphone de la victime a lui été retrouvé, sous l’une des poubelles.

La victime de 33 ans, très choquée et qui avait regagné son domicile en compagnie de sa mère et de son chien guide, a été avisée peu après de l’interpellation de son agresseur présumé sur lequel les policiers ont retrouvé un briquet. Entendu par les policiers, la jeune femme a précisé aux enquêteurs que l’individu lui avait, en plus du vol et des violences, craché dessus à plusieurs reprises lors des faits.

Connu de la justice pour les même faits

Cet homme, est, selon Ouest France, « connu de la justice a déjà été condamné pour des faits de violences sur personne vulnérable ». En garde à vue, il aurait contesté les faits qui lui étaient aujourd’hui reprochés.

Nos confrères ajoutent que le trentenaire doit être présenté à un magistrat du parquet ce vendredi après-midi. Il devrait être jugé ce lundi 20 juillet en comparution immédiate.

Source LCI.

Bretteville-le-Rabet. Matthieu et Thaïs ont reçu leur véhicule adapté…

C’est une bonne nouvelle pour la famille Colibert. Après avoir réuni 45 000 € grâce à une campagne participative sur Internet pour acheter un véhicule adapté au handicap de leurs deux enfants, ils ont enfin pu le récupérer, le 3 juillet 2020.

La famille Colibert a enfin pu récupérer le véhicule adapté au handicap de Matthieu et Thaïs.

Solidarités

Depuis quelques jours, la famille Colibert a le sourire. En juin 2019, David et Marie-Antoinette Colibert avaient mis en ligne une cagnotte participative sur le site Gofundme pour financer l’achat d’un véhicule adapté au handicap de leurs enfants, Matthieu et Thaïs, tous deux porteurs de la maladie de Hurler (1).

En six mois à peine, la famille avait réussi à récolter 45 000 € pour financer l’achat du véhicule. Mais la crise sanitaire a retardé son arrivée. « Nous aurions dû recevoir notre véhicule début avril, confiait Marie-Antoinette Colibert, dans nos colonnes, fin avril. Mais avec le confinement, l’aménagement a été arrêté. »

« Une première sortie en famille depuis longtemps »

Avec le déconfinement, son aménagement a pu reprendre, et le 3 juillet 2020, David et Marie-Antoinette Colibert sont allés récupérer leur nouvelle voiture. « Matthieu et Thaïs étaient tellement contents de l’avoir enfin. Pour nous, c’était un soulagement, raconte la maman. Nous avons pu l’inaugurer le soir même en allant au baptême du nouveau petit cousin de Matthieu et Thaïs. Notre première sortie familiale depuis bien, bien longtemps… »

Avec ce nouveau véhicule, la famille Colibert envisage même de prendre quelques jours de vacances. « Cet été, on a prévu de partir quelques jours chez mes parents. Des vacances qui n’étaient même pas envisageables auparavant. La voiture que nous avions n’était pas du tout adaptée. »

Depuis l’arrivée ce nouveau véhicule, les enfants ne se départissent pas de leur sourire. « Aujourd’hui, Matthieu prend plaisir à aller dedans. Il est toujours tout excité et chante à tue-tête pendant que nous roulons, sourit Marie-Antoinette Colibert. On remercie encore tous nos donateurs, car ce véhicule nous a changé la vie. »

(1) Une maladie génétique rare et évolutive qui atteint les os, les capacités cognitives et provoque des troubles cardiaques et respiratoires.

Source OUEST FRANCE.

Callac. Des pompiers se mobilisent autour du handicap…

Le 26 septembre 2020, la maison d’accueil spécialisée de Callac (Côtes-d’Armor) sera associée à une grande journée de solidarité autour du handicap, imaginée par Yann Jondot, entraîneur sportif des pompiers.

Erwan Le Couillard (Utopiarbre), Isabelle Levoguer et Frédéric Guével (SAVS Glomel), Yann Jondot, Stéphanie Martail  (MAS Callac), Yann Foucher (pompier de Rostrenen) et Nicolas Feurgard (MAS Callac) se sont retrouvés, mardi, pour une première réunion d’organisation de la grande journée de solidarité du 26 septembre 2020.

Ce projet de grande journée de solidarité autour du handicap est né de l’histoire de deux hommes, à 600 km de distance.

Privé de l’usage de ses jambes depuis un accident de moto à l’âge de 22 ans, Yann Jondot, en Centre Bretagne, est aujourd’hui « ambassadeur accessibilité des maires bretons », et rêvait depuis l’enfance de devenir pompier. Renaud Hammadi, quant à lui, était pompier volontaire en Bourgogne, quand, en 2017, sa maison a explosé à la suite d’une fuite de gaz. Brûlé à 70 % de sa surface corporelle, il a dû être amputé de ses jambes et d’un bras.

Un travail expérimental en commun

Les histoires de ces deux vies se sont croisées au travers de leur passion commune pour les pompiers, et de leur investissement pour promouvoir l’accessibilité et sensibiliser les personnes valides au handicap. Ce combat a valu aux deux une distinction qui les a profondément touchés. « Le Casque d’argent, offert par les sapeurs-pompiers, est plus qu’une reconnaissance. C’est un témoignage de gratitude qui signifie que nous appartenons à tout jamais à leur grande famille », raconte Yann Jondot, avec fierté et émotion.

Samedi 26 septembre, sans doute à Glomel, « mais il faut auparavant que nous obtenions l’aval de la municipalité », une grande journée de solidarité sera ainsi organisée conjointement par les pompiers de Rostrenen, la Maison d’accueil spécialisée (Mas) de Callac et le service d’accompagnement à la vie sociale (Savs) de Glomel, en partenariat avec Utopiarbre, société spécialisée dans la grimpe d’arbre avec des personnes en situation de handicap.

Un grand nombre d’activités

« L’idée est de proposer au public des démonstrations de manœuvres et de grimpe d’arbres par les pompiers, le matin, puis, après les grillades du midi, transmettre le relais aux usagers de la Mas et du Savs, ainsi qu’aux éducateurs qui les accompagnent, pour un après-midi de jeux sur le modèle d’Intervilles », explique Yann Jondot, entouré des représentants de tous les organismes concernés, lors de la première réunion d’organisation qui s’est tenu mardi à Callac.

« Nous espérons que cette journée débouchera sur d’autres actions pluriannuelles, et que ce travail expérimental en commun fera écho dans d’autres territoires », poursuit Yann Jondot, qui aimerait que le Casque d’argent devienne une distinction reconnue au plan national, « pour toutes ces personnes qui, par leurs actions de solidarité, aident les pompiers à remplir leur mission ».

Source OUEST FRANCE.

Alsace : une association de parents aide au recrutement d’assistants de vie scolaire (AVS)…

Chaque année de nombreux parents d’enfants en situation de handicap se demandent si leur enfant aura un assistant de vie scolaire à la rentrée.

A Brumath, dans le Bas-Rhin, une association de parents a décidé de lancer un appel à candidatures, pour donner un coup de pouce au recrutement.

Qui aidera Eve à la rentrée ? Joëlle Suss cherche dans son réseau des mamans intéressées par le métier d'assistant de vie scolaire (avs) pour la rentrée 2020

Chaque année, c’est le dilemme pour certains parents : leur dossier sera-t-il accepté par la Maison départementale des handicapés (MDPH)? Et si le handicap de leur enfant est reconnu, aura-t-il droit à un assistant de vie scolaire (AVS) ? Chaque étape met parfois plusieurs mois, et le parcours  n’est pas simple pour ces familles.

La présidente de la Fédération des conseils de parents d’élèves du Bas-Rhin (FCPE) de Brumath, Joëlle Suss, a décidé de leur donner un coup de main. Il y a trois ans, elle avait bénévolement aidé au recrutement d’AVS (officiellement appelés désormais AESH, accompagnants des élèves en situation de handicap). Grâce à son réseau de parents d’élèves sur Brumath et ses environs, et via Facebook, elle a aidé à trouver des candidats. Cette année, elle a réactivé son réseau une nouvelle fois, dès qu’elle a su qu’il manquait beaucoup d’AVS dans son secteur.

Joëlle Suss a lancé un appel à candidature le 1er juillet dans ce post Facebook, partagé 54 fois.

Depuis, elle a été contactée par beaucoup de personnes. Elle a aussi fait marcher le bouche-à-oreille, parmi les parents d’élèves qu’elle cotoie. « J’ai un grand réseau de parents, et parfois ça intéresse une maman, qui souhaite retravailler tout en restant disponible pour ses enfants. Ce genre de postes correspond très bien à ces mamans, et ce ne sont pas forcément des personnes qui vont s’inscrire à Pôle Emploi. » Le salaire est de 700 euros à 900 euros maximum, puisque ce sont sont des contrats de 24 à 28 heures par semaine généralement.

Le référents AVS du secteur concerné reçoit finalement les candidatures et organise les entretiens d’embauches pour l’académie de Strasbourg. Le niveau bac est requis, et une formation est prévue. Chaque année, 2000 à 3000 AVS sont recrutés dans les écoles, collèges et lycées du Bas-Rhin. Mais de nombreux enfants doivent finalement être déscolarisés par manque d’AVS ou continuent leur scolarité dans des conditions difficiles, qui peut les mener à l’échec.

Eve a 11 ans, elle passe en 6e en septembre prochain. « Elle est multi-dys« , explique Marion Lasbroas, sa maman : elle cumule dyslexie, dysgraphie, dysorthographie et dyscalculie, un handicap reconnu depuis décembre 2019. « Elle n’a pas pu avoir une AVS en cours d’année, alors que pourtant elle y avait droit. On espère vraiment que pour son passage au collège, elle en aura un. Heureusement, sa maîtresse de CM2 a été très à l’écoute de ses problèmes, elle s’est même formée pour pouvoir comprendre son handicap et l’aider. Grâce à elle, Eve aime apprendre et n’a pas été dégoûtée de l’école, l’année s’est très bien passée. »

Marion Lasbroas espère que sa grande fille pourra avoir une AVS à la rentrée

Au quotidien, une page d’exercices de français se passe ainsi : Marion aide sa fille à comprendre et à bien lire les questions. Puis, Eve écrit les réponses. Au bout de quelques lignes, la petite fille tend le crayon à sa maman pour qu’elle continue d’écrire à sa place. Elle lit ensuite chaque question et y répond à l’oral, et Marion écrit les réponses sous sa dictée, en s’assurant bien qu’elle a compris et qu’elle connaît l’orthographe des mots.

Eve parle sans problème de son handicap. Elle est heureuse d’aller au collège et elle espère qu’elle pourra compter sur une AVS pour l’aider. « Parfois j’ai mal aux mains, et même si je fais des étirement ça peut rester pendant 20 minutes« , explique-t-elle. « Quand je regarde les phrases à écrire, on dirait une montagne pour moi, donc c’est assez dur. Et pour la lecture, je dois d’abord lire dans ma tête, avant de lire à voix haute. Mais personne ne connaît ma technique, donc la prof ne comprend pas et passe à un autre élève. »

Une AVS pourrait prendre en note ses réponses et l’aider à se concentrer sur ses apprentissages. Eve est aussi en train d’apprendre à taper sur un clavier d’ordinateur, ce qui pourrait l’aider dans quelques années pour la prise de note. L’aide d’une AVS permet à certains de ces enfants d’accéder à l’autonomie en fin de scolarité.

Pour devenir AVS, sur Brumath ou environ, n’hésitez pas à contacter Joëlle Suss, FCPE : joelle.suss@fcpebrumath.fr. D’autre associations de parents d’élèves se mobilisent aussi pour relayer l’appel à candidature.

Source FR3.