Loisirs Pluriel : des centres d’accueil pour tous les enfants, valides ou handicapés…

Loisirs Pluriel est un réseau de centres de loisirs pour enfants en situation de handicap, de 3 à 13 ans, quelles que soit la nature ou la gravité de leur pathologie.

Un mode d’accueil adapté, ouvert le mercredi et pendant les vacances scolaires, pour aider les parents à maintenir leur emploi et de bénéficier d’un peu de répit.

« Tous différents, tous ensemble ! »

Fonctionnant selon le principe de la mixité, ces centres accueillent autant d’enfants handicapés que d’enfants valides. Le but étant de  « permettre à tous, de jouer, de vivre et de grandir ensemble », de participer comme tous les enfants à des activités de loisirs et de vacances, source d’enrichissement mutuel.

« Les enfants ne voient pas le handicap »

« Il n’y a pas de problème pour les enfants à être ensemble, explique Lucie Grall, responsable du centre de Loisirs Pluriel de Rennes. Ils ne voient pas le handicap. On voit que certains qui sont là depuis des années développent une vraie patience. Ils prennent l’habitude de faire attention les uns aux autres, de faire en sorte que chacun soit dans l’activité. 

À Loisirs Pluriel, il y a des enfants qui n’entendent pas, des enfants qui ne voient pas, et des enfants comme moi qui ne mettent pas les mêmes chaussettes.
Le témoignage d’une petite fille valide.

À ce jour, Loisirs Pluriel compte 22 centres d’accueil principalement répartis dans l’ouest de la France et accueillent  plus de 1 500 enfants chaque année, en situation de handicap ou valides. Le premier a ouvert ses portes en 1992 à Rennes.

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Source FR3.

Ce que risquent les parents hostiles aux vaccins…

S’ils ne disposent pas d’un motif légitime, les parents qui ne font pas vacciner leurs enfants seront sanctionnés.

Ce que risquent les parents hostiles aux vaccins

Obliger sans sanctionner. C’est l’objectif de la ministre de la Santé. Le gouvernement a même fait supprimer les sanctions prévues par le Code de santé publique réprimant le refus de vacciner. Une décision qui donne l’illusion aux parents récalcitrants qu’ils ne risquent rien. En réalité, des poursuites pénales pour mise en péril des mineurs peuvent toujours être appliquées. «Comme auparavant, les parents pourront être poursuiviss’ils se soustraient, sans motif légitime, à leurs obligations légales au pointde compromettre la santé ou la sécurité de leur enfant», rappelle Clémentine Lequillerier, chercheuse à l’Institut Droit et Santé.

Le Code pénal prévoit deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende. «C’est donc l’atteinte à la santé de l’enfant qui sera au centre des sanctions pénales et non plus le refus de vaccination», fait-on valoir au ministère.

Ces dernières décennies les poursuites pénales exercées contre les parents antivaccins ont plus souvent été fondées sur cette dispositiondu Code pénal. «Mais les condamnations sont en réalité rares, les juges se prononçant au cas par cas», relève Clémentine Lequillerier, maître de conférences à l’université Paris Descartes.

En fait, la premièreet principale sanctionest l’interdiction d’inscrireet de maintenir les enfants non vaccinés à la crèche, à l’école ou en colonies de vacances. Les contrôles débuteront le 1er juin 2018. «Soit les parents accepteront cette situation, soit ils auront recours à des médecins enclins à rédiger de faux certificats. Mais ces derniers risquent des condamnations pénales et des sanctions disciplinaires de l’Ordre des médecins», prévient la chercheuse.

Source LE FIGARO.

Obésité: la prise d’antibiotiques dans la petite enfance mise en cause…

L’obésité et le surpoids sont plus fréquents chez les enfants ayant pris plusieurs traitements antibiotiques au cours de leurs deux premières années de vie.

Obésité: la prise d’antibiotiques dans la petite enfance mise en cause

Les antibiotiques sont des médicaments comme les autres. À ce titre, ils peuvent, comme tout médicament, entraîner des effets indésirables, transitoires et bénins pour la plupart (allergies, troubles digestifs). Ces dernières années, de nombreuses études suspectent cependant l’existence d’un autre effet indésirable: le risque d’obésité. Des cures d’antibiotiques avant l’âge de deux ans pourraient en effet favoriser la prise de poids.

En juillet 2017, une équipe de scientifiques chinois a passé en revue 15 d’études incluant près de 450.000 participants et explorant le lien entre antibiotiques et risque d’obésité. Bien que la méthodologie employée varie d’une étude à l’autre, les résultats sont sans appel: la prise d’antibiotiques avant l’âge de deux ans augmente significativement le risque de surpoids et d’obésité infantile. Par ailleurs, plusieurs études semblent indiquer que ce risque pourrait augmenter avec le nombre de traitements antibiotiques. Selon les études, ce risque pourrait être aggravé de 10 à 50%.

Le microbiote pris pour cible

À première vue, le lien entre la prise d’antibiotiques et la survenue de l’obésité est loin d’être intuitif. Pourtant, il existe bien un dénominateur commun: le microbiote intestinal. Autrefois appelé «flore intestinale», il désigne les 100.000 milliards de bactéries qui ont élu domicile dans nos intestins. En contrepartie de la chaleur et de la nourriture que nous leur offrons, ces bactéries réalisent des tâches indispensables pour notre compte, telles que la maturation de notre système immunitaire et la digestion de certains nutriments.

De nombreux facteurs sont susceptibles de modifier la composition du microbiote intestinal, tels que le mode de naissance (césarienne ou voie basse), l’allaitement, l’alimentation, la survenue d’une maladie infectieuse ou encore… les antibiotiques! Car ceux-ci, en luttant contre les bactéries pathogènes qui nous assaillent, altèrent également notre précieux microbiote intestinal. Or avant l’âge de deux ans, celui-ci est en pleine construction, donc potentiellement très sensible.

Une prescription au cas par cas

En 2013, deux études publiées dans la revue Nature ont révélé que les personnes obèses présentent une forte perturbation de la diversité et de la richesse bactériennes dans leurs intestins. Un peu plus tôt, en 2006, une étude également publiée dans la revue Nature a montré que le transfert du microbiote de souris obèses chez des souris en bonne santé induit une obésité chez ces dernières. Difficile toutefois de savoir si l’appauvrissement du microbiote intestinal est une cause ou une conséquence de l’obésité chez l’être humain. Une chose est sûre, certaines espèces bactériennes jouent très probablement un rôle dans la prise de poids et les processus d’inflammation associés.

Dans son numéro de décembre 2017, la revue médicale Prescrire, qui consacre un article à ce sujet, appelle les médecins à la prudence: «Dans le doute, ces éléments constituent un argument de plus pour envisager attentivement et au cas par cas la balance bénéfices-risques de la prescription d’antibiotique chez un enfant, sans banalisation ni automatisme».

Source LE FIGARO.

 

Deux jeunes Alsaciennes handicapées écrivent à Emmanuel Macron : “c’est pas facile pour nos parents”….!

En cette période de voeux, des parents d’enfants handicapés se mobilisent et envoient une lettre au Père Noël de l’Elysée ou directement au Président de la République pour faire la lumière sur leur quotidien et les difficultés qu’ils rencontrent dans leur combat.

Louise et Chloé ont écrit à l'Elysée

« Il existe des thérapies innovantes en Espagne, en Pologne, en Angleterre mais elles ne sont pas disponibles en France. Les places en institut sont insuffisantes. L’accessibilité, un voeu pieu. Des exemples comme ça, j’en ai plein. » Sandrine Armspach n’est même pas énervée ni en colère. Juste une maman énergique qui veut que les choses bougent.

Louise, sa fille a 9 ans et demi. et souffre d’une maladie génétique extrêmement rare. Epileptique à l’extrême, pharmaco-résistante, hypotonique, déficiente intellectuelle mais une petite fille souriante et battante.

Louise en séance d'équithérapie

Cette année, Louise a décidé, aidée de ses parents, d’écrire une lettre un peu particulière au Père Noël. Et pas à n’importe lequel. Au Père Noël de l’Elysée. « C’est compliqué pour les parents d’enfants handicapés d’organiser une manifestation par exemple, alors avec le Collectif handi actif France, on a décidé d’envoyer des lettres pour alerter les élus sur nos difficultés ».

Le collectif handi actif France est un collectif de mamans habitant en région parisienne et qui se sont réunies pour tenter de peser un peu sur les décisions qui sont prises. « L’objectif de ces lettres, 70 pour l’instant ont été envoyées, c’est d’interpeller les politiques et de participer à la rédaction des projets de loi concernant le handicap. Le statut d’aidant familial, par exemple, quand la maman notamment arrête de travailler, n’est pas un statut confortable. Il doit évoluer. L’aidant ne cotise pas pour la retraite ni pour la sécurité sociale. Il est imposable sur ce qu’il touche. Les prises en charge sont insuffisantes. On manque de places en France. Bref, ce que l’on voudrait aussi, c’est changer le regard sur le handicap. »

Chloé, elle a 17 ans. Elle aussi a écrit une lettre. Mais directement au Président de la République.

« On écrit tous les ans, raconte sa maman Sonia. On est un peu fatigués ces derniers temps parce qu’on doit faire face à des difficultés. On est en train de construire une maison qui soit adaptée au handicap de Chloé. Elle est handicapée moteur et cérébrale, prématurée à six mois, elle a lutté deux mois durant pour survivre. Aujourd’hui, tous les aménagements sont très chers, on a lancé un appel sur Facebook, on recherche notamment des artisans qui accepteraient de nous aider. « 

Chloé a toujours évolué en milieu ordinaire mais depuis un an et demi, elle est en établissement spécialisé.

Chloé, 17 ans, handicapée, et des rêves d'une vie normale

« Mon projet pour 2018, c’est que Chloé retourne en milieu ordinaire. Mais c’est un combat de tous les jours, trouver les établissements qui acceptent, les auxiliaires de vie scolaire qui accompagnent, bref, c’est dur. Cette démarche de lettre, c’est vraiment pour que les choses en changent », assènent Sonia. Et de dénoncer elle aussi, les problèmes d’accessibilité, de soins, de moyens, de places. En gros, le Père Noël, s’il lit les lettres, aura beaucoup de travail en 2018.

Source FR3.

Vaccination obligatoire : qu’est-ce qui va (vraiment) changer en 2018 ?…

Vaccins – Le passage de trois à onze vaccins obligatoires pour les enfants ne changera pas grand-chose pour la majorité des parents.

Vaccins - Onze vaccins seront obligatoires en 2018

Qui est concerné ?

Seuls sont concernés les enfants qui naîtront à partir du 1er janvier 2018, la mesure n’étant pas rétroactive.

Quels sont les vaccins concernés ?

Seuls trois vaccins infantiles étaient jusqu’à présent obligatoires : contre la diphtérie (depuis 1938), le tétanos (depuis 1940) et la poliomyélite (depuis 1964). On parle du « DTP », qui fait l’objet de trois injections groupées avant 18 mois.

Huit autres étaient recommandés : coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole (ROR), hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque, méningocoque C. Ce sont eux qui vont être rendus obligatoires en plus des trois autres.

Quels délais pour se conformer à l’obligation ?

Pour laisser à la réforme le temps de se mettre en place, les premières vérifications n’auront lieu qu’à partir du 1er juin 2018, a précisé le ministère de la Santé à l’AFP.

En pratique, qu’est-ce que ça change ?

Pas grand-chose pour la plupart des enfants, insiste le gouvernement. Les onze vaccins obligatoires représentent dix injections étalées sur 2 ans. Or, selon le ministère, 70% des enfants reçoivent déjà ces dix injections sur deux ans et 80% plus de huit injections.

La distinction vaccins obligatoires/recommandés, qui prendra fin en janvier, est devenue largement théorique en France.

En effet, depuis 2008, le DTP seul n’est plus commercialisé et les laboratoires l’associent à d’autres vaccins recommandés sous forme de vaccins polyvalents, vendus plus chers. En février, le Conseil d’État avait demandé au gouvernement de mettre fin à cette incohérence.

Les vaccins obligatoires seront pris en charge à 65% par l’Assurance maladie et 35% par les assurances complémentaires. Le ROR, lui, continuera à être pris en charge à 100% par l’Assurance maladie pour les enfants et les jeunes jusqu’à 17 ans révolus. Le ministère évalue le surcoût pour la Sécu à environ 12 millions d’euros.

Oubli, refus : que risquent les parents ?

Les onze vaccins obligatoires seront indispensables à l’enfant pour être admis en collectivité (crèche, école…).

Les parents récalcitrants ne seront pas sanctionnés pour défaut de vaccination. Les dispositions du Code de la santé publique qui prévoient jusqu’à six mois de prison et 3.750 euros d’amende en pareil cas seront abrogées.

En revanche, l’obligation de protection des enfants sera maintenue, avec des sanctions pénales allant jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende. Ainsi, un enfant qui aurait un handicap à cause de l’absence de vaccins aurait « légalement le droit de mettre en cause pénalement ses parents », a expliqué la ministre de la santé, Agnès Buzyn, ce 26 septembre sur BFMTV/RMC.

Enfin, l’idée d’une clause d’exemption pour les parents farouchement opposés à la vaccination a été abandonnée dans le PLFSS. « Si c’est un impératif de santé publique, on ne peut pas y déroger pour des seuls motifs de conscience », argumente le ministère.

Pourquoi passer de 3 à 11 ?

L’argument premier est la baisse du taux de couverture vaccinale et la réapparition de certaines maladies. Fin juin 2017 à Marseille, une adolescente de 16 ans est décédée d’une forme rare et aiguë de rougeole, contre laquelle elle n’était pas vaccinée. Avant elle, la rougeole a causé la mort de 10 enfants en France depuis 2008, selon le ministère. Car de plus en plus de Français se méfient des vaccins : d’après une enquête publiée en octobre 2016, seules 69% des personnes interrogées disaient faire confiance à la vaccination, proportion la plus basse depuis 2012.

Source France Info.

Pensionnaires Polyhandicapés : « Ce que je dénonce, ce sont des enfants attachés, enfermés dans trois mètres carrés »…

Céline Boussié avait été licenciée pour avoir dénoncé les conditions d’accueil indignes d’un Institut médico-éducatif (IME) en 2013. Poursuivie en diffamation, elle a été relaxée.

 pensionnaires polyhandicapés- La lanceuse d’alerte - Céline Boussié

Céline Boussié, ancienne employée de l’institut médico-éducatif (IME) de Moussaron (Gers), a été poursuivie en diffamation par son ex-employeur. En 2013, elle avait dénoncé les mauvais traitements envers les jeunes pensionnaires polyhandicapés de cet établissement. Le 20 novembre dernier, elle a finalement été relaxée par le tribunal de Toulouse. Une première. Le 21 décembre, elle est venue témoigner sur le plateau du Magazine de la Santé.

  • Que reprochiez-vous aux gérants de l’établissement ? On le rappelle, ils ne font l’objet d’aucune poursuite à l’heure actuelle.

Céline Boussié, lanceuse d’alerte : Ce que je leur reprochais a été corroboré par l’Agence régionale de santé, mais aussi par l’Organisation des nations unies : en janvier 2016, le rapporteur a parlé très clairement de traitement indigne et dégradant au sein d’établissements français. Il a dénoncé leur impunité, et a cité Moussaron. C’est ce qu’on a d’ailleurs vu dans le documentaire de Nicolas Bourgoin, pour Zone Interdite : des enfants attachés, surmédicamentés, enfermés dans trois mètres carrés, sans toilettes, sans point d’eau. Et ces enfants n’ont pas de suivi dentaire, gynécologique, rien ! Cinq en sont décédés.

  • Vous aviez tenté d’alerter la direction de l’établissement. Comment a-t-elle réagi ?

Céline Boussié, lanceuse d’alerte : Dans cet établissement, il n’y a aucun protocole. J’ai tout noté et tout fait remonter au personnel, au syndicat et à la direction, et à chaque fois, on m’a fermé les portes. C’est un peu comme une secte : on en est arrivé à vouloir me faire croire que le problème, ce n’était pas eux, mais que c’était moi, et que ce que je dénonçais était normal.

  • Comment avez-vous fait pour continuer à travailler dans cet institut ?

Céline Boussié, lanceuse d’alerte : Vous avez trois options : soit vous restez et vous cautionnez ce qui se passe, soit vous partez et vous ne dites rien, soit vous choisissez de dénoncer, mais il faut rester et accumuler les preuves. J’ai fait le choix de résister. Bernadette Collignon et Didier Borgeaud avaient dénoncé cet établissement en 1995, ils ont été condamnés. Bernadette et Christelle Cornier l’ont de nouveau dénoncé en 1999, elles ont été condamnées. Je l’ai dénoncé en 2013 : il y a eu 10 plaintes, mais neuf d’entre elles ont été balayées par le procureur du Gers, au motif qu’on avait instrumentalisé la justice. La dixième plainte a débouché sur un non-lieu. Ma relaxe, c’est reconnaître que ces enfants ont été maltraités.

Source FRANCE INFO.

Lactalis – Laits infantiles contaminés : le parquet de Paris ouvre une enquête…

Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris, notamment pour « blessures involontaires » et « mise en danger de la vie d’autrui », dans l’affaire des laits infantiles contaminés par des salmonelles qui a contraint Lactalis à rappeler des milliers de tonnes de produits.

 

Lait contaminé - Lactalis

Les salmonelloses sont des intoxications alimentaires allant de la gastroentérite bénigne à des infections plus graves. Elles sont potentiellement plus dangereuses pour les jeunes enfants, les personnes âgées ou affaiblies.

Dans l’affaire des laits infantiles contaminés aux salmonelles, une enquête préliminaire a été ouverte ce 22 décembre pour « tromperie aggravée par le danger pour la santé humaine »,  « blessures involontaires », « mise en danger de la vie d’autrui », « inexécution d’une procédure de retrait ou de rappel d’un produit » préjudiciable à la santé.

Elle a été confiée aux gendarmes de la section de recherches d’Angers et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp), spécialisé dans ce type de dossier.

Lactalis, premier groupe laitier français, a procédé à deux rappels de produits avant d’annoncer le 21 décembre le rappel de toute sa production de laits infantiles de l’usine de Craon (Mayenne) depuis février. « Une contamination dispersée s’est installée » dans cette usine « suite à des travaux réalisés courant premier semestre 2017 », a-t-il expliqué. Le volume des produits concernés par ce rappel se chiffre en milliers de tonnes. Mais le groupe, connu pour sa discrétion, n’avait pas voulu le préciser.

Une autre plainte déposée plus tôt dans le mois

Une première plainte avait été déposée à la mi-décembre par Quentin Guillemain, père d’une fille de trois mois qui avait consommé un lot concerné par les rappels mais n’était pas tombée malade. L’association de consommateurs UFC-Que Choisir avait annoncé son intention de faire de même.

« L’ouverture de cette enquête est une très bonne nouvelle. Le parquet a été très réactif et cela montre que les éléments que nous avions dénoncés donnaient matière à une enquête. J’attends désormais la désignation d’un juge d’instruction et l’ouverture d’une information judiciaire », a réagi auprès de l’AFP Me Jade Dousselin, l’avocate de M. Guillemain. Selon elle, de « très nombreux parents » ont également fait part de leur souhait de déposer une plainte dans ce dossier.

Au 20 décembre, l’autorité de surveillance Santé publique France avait recensé 35 nourrissons (dont 20 filles) atteints de salmonellose en France depuis la mi-août. Ce nombre inhabituel l’a amenée à parler d' »épidémie », mais la santé de tous ces enfants est bonne, y compris pour les 16 qui ont été hospitalisés.

Les employés de l’usine de Craon au chômage technique

Pour 31 enfants malades, il a été prouvé qu’ils avaient consommé un lait infantile de l’usine Lactalis de Craon. Le retrait concerne des produits de marque Picot (poudres et céréales infantiles), Milumel (poudres et céréales infantiles) et Taranis (mélange d’acides aminés en poudre destinés au traitement de pathologies), selon Lactalis.

Une partie des 350 employés de l’usine vont subir des mesures de chômage technique, qui doivent être annoncées dans les prochains jours, selon le groupe. La production de l’usine, qui appartient depuis 2006 à Lactalis, a été arrêtée le 8 décembre pour un grand nettoyage des installations. Elle avait déjà subi une contamination par des salmonelles en 2005, juste avant son rachat.

Source FRANCE INFO.

Handicap et enfants: la grande loterie des auxiliaires de vie scolaire…

Les auxiliaires de vie scolaire (AVS) permettent à certains enfants handicapés de gagner en automonie et de suivre une scolarité dans un cadre « classique ». Mais encore faut-il en avoir une.

auxiliaire de vie scolaire

Les auxiliaires de vie scolaire (AVS) permettent à certains enfants handicapés de gagner en autonomie et de suivre une scolarité dans un cadre « classique ». Mais encore faut-il en avoir une.

Depuis que son fils est scolarisé, Christophe Frérot s’inquiète à chaque rentrée. Il y a deux ans, Thomas s’est retrouvé sans auxiliaire de vie scolaire (AVS): elle s’était blessée alors qu’elle animait une colonie de vacances pendant l’été et n’a pas été remplacée. L’adolescent atteint de troubles autistique a donc pris sur lui en classe. « Mais il pétait un câble lorsqu’il rentrait le soir », raconte le père de famille, militant au sein du Collectif citoyen handicap.

Chaque année, les parents d’élèves en situation de handicap dont la condition requiert l’assistance d’un ou d’une AVS -en très grande majorité des femmes- angoissent. Leur attribuera-t-on une AVS à la rentrée? Si tel est le cas, combien d’heures sera-t-elle présente chaque semaine? Et s’il lui arrive quelque chose avant la fin de l’année, sera-t-elle remplacée? C’est que le problème est structurel depuis des années, malgré les engagements des différents gouvernements: quelque 122 000 enfants sont concernés en 2016 pour seulement 70 000 accompagnants (45.000 AVS et 25.000 emplois à temps plein d’AESH -accompagnants des élèves en situation de handicap).

Sans AVS, la situation « peut se transformer en cauchemar »

« Quand on a gagné une année, ça ne veut pas dire qu’on va gagner la suivante », résume Danièle Langloys, présidente de la Fondation autisme et mère d’un autiste aujourd’hui adulte. Tous les ans, des familles font appel à sa Fondation parce qu’elles n’ont pas d’AVS, que les heures notifiées ne sont pas effectives ou que l’AVS a abandonné son poste, « laissant alors l’enfant sans auxiliaire en milieu d’année scolaire ». Une part d’aléa terrifiante pour les familles dont la situation, déjà complexe, « peut se transformer en cauchemar sans nom ».

Une majorité d’établissements scolaires n’acceptent les enfants qu’en présence de ces contractuelles de l’Éducation nationale, dont les contrats sont le plus souvent à mi-temps. Sans cette aide, beaucoup d’enfants peinent à suivre en classe. « Ils ne maîtrisent pas les consignes qu’on leur donne, ne comprennent pas comment il faut se conduire, quand et comment intervenir, ni à quelle allure ils doivent travailler », développe la présidente de la Fondation. « Avec des hyperactifs [30% des enfants autistes], la situation peut vite devenir ingérable. » …

Plus d’information, cliquez ici.

Source L’EXPRESS.

Noël approche – Offrez aux enfants handicapés une fête de Noël qui leur soit accessible…

Il suffirait de pas grand-chose pour modifier radicalement le Noël d’un enfant handicapé.

Noël - accessibilité enfants handicapés

Aucun doute, Noël approche.

L’excitation, la joie et l’allégresse qui débordent des rues commerçantes pour envahir nos foyers sont indéniablement contagieuses.

Cette gaieté est particulièrement magique pour les enfants qui, contrairement aux plus cyniques parmi nous, se réjouissent encore de la visite du père Noël et imaginent les elfes en train de mettre la dernière main aux cadeaux qui se retrouveront bientôt au pied de nos sapins.

Aujourd’hui, j’aimerais toutefois attirer votre attention sur la façon dont les enfants handicapés vivent Noël et sur le fait qu’ils risquent fort de passer à côté d’expériences qui, pour moi, constituent un rite de passage de l’enfance.

L’une de ces enfants s’appelle Emily, et c’est ma fille.

Emily a 11 ans. Elle souffre de spina bifida et se déplace en fauteuil roulant. Comme la plupart des filles de son âge, elle adore Noël. La magie du 25 décembre et les manifestations qui l’entourent sont évidemment spéciales pour notre famille, mais rien ne vaut l’excitation que nous lisons dans ses yeux.

Le plus triste, ce sont tous ces lieux et manifestations créés spécialement à l’occasion de Noël pour les enfants de son âge, auxquels elle ne peut accéder en fauteuil roulant.

Voilà bien longtemps que nous avons renoncé à rendre visite au père Noël dans sa grotte. Non seulement Saint Nicolas et ses elfes nous ont dit qu’il n’y avait pas d’accès handicapé, mais en plus nous avons appris qu’il n’existait aucun endroit où Emily pouvait se reposer en cas de besoin.

Quand elle était plus petite, nous avons découvert que de nombreux magasins de jouets, aux somptueuses décorations de Noël, étaient inaccessibles aux fauteuils roulants. La déception sur son visage a constitué pour notre famille une expérience aussi déchirante que prévisible.

Si les foires hivernales sont plus accueillantes en termes d’accessibilité, une fois à l’intérieur, il y a de grandes chances qu’aucun manège ne puisse recevoir d’enfants handicapés. Là encore, Emily passe à côté de la fête. Et nous restons impuissants face à la déception de notre fille.

Cette année, c’est la même chose.

L’an dernier, notre centre commercial local a accueilli une boule de neige géante dans laquelle les enfants pouvaient entrer et s’amuser. C’était compter sans un obstacle de taille: le fauteuil roulant d’Emily ne pouvait monter les marches menant à l’attraction elle-même.

Et ne parlons pas de l’affligeante étude récemment menée par Scope, organisation caritative pour les personnes invalides, selon laquelle 43% des enfants handicapés se voient dans l’incapacité d’accéder à une manifestation festive. Sachant qu’il existe 900 000 familles de personnes handicapées au Royaume-Uni, on a une idée du nombre d’enfants potentiellement exclus de l’allégresse ambiante.

C’est un crève-cœur de voir que son enfant se sent exclu et ne peut participer aux mêmes activités que les autres. Ce genre d’exclusion, qui aboutit déjà à l’isolement en temps normal, est nettement plus cruel à Noël.

L’enquête de Scope indique également que deux parents sur cinq (38%) déclarent que leur enfant handicapé a « rarement », voire « jamais », l’occasion de tisser des liens et de se mêler à des enfants valides. Je n’en suis malheureusement pas surpris.

J’écris cet article dans l’espoir d’attirer l’attention sur ce que vivent les enfants handicapés et leur famille, notamment au moment des fêtes de Noël. J’espère que les organisateurs d’événementiels, les propriétaires de magasins et tous ceux qui sont en première ligne en matière de réjouissances destinées aux enfants prendront le temps de lire ceci.

Pensez aux enfants qui n’ont pas la possibilité de s’amuser avec les autres.

Pensez à la façon dont vous pouvez les aider.

Il suffirait de pas grand-chose pour modifier radicalement le Noël d’un enfant handicapé.

Nous vous souhaitons à tous joyeux Noël et bonne année!

Source Huffington post.

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Dépakine : une amende de 3 millions d’euros pour Sanofi…

Sanofi, qui commercialise l’antiépileptique Dépakine, a été condamné à verser 3 millions d’euros à une famille victime du médicament et à la CPAM. Le laboratoire va se pourvoir en cassation.

Dépakine - Sanofi condamné

C’est une première pour Sanofi : le groupe pharmaceutique a été condamné pour sa responsabilité dans la malformation d’une enfant dont la mère a pris de la Dépakine pendant la grossesse. Et l’amende est conséquente : le laboratoire devra verser 2 millions d’euros à la famille de la victime, 1 million d’euros à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM), et une rente à vie à la jeune fille. Celle-ci présente en effet, selon la cour d’appel d’Orléans, « un syndrome malformatif général » et des « anomalies des membres supérieurs« .

Sanofi estime qu’il a respecté ses obligations d’information

La cour d’appel confirme ainsi la décision de 2015 du tribunal de grande instance de Tours. Elle « engage la responsabilité de la société Sanofi-Aventis France du fait de produits défectueux » et précise que la Dépakine « n’offre pas la sécurité à laquelle on peut légitimement s’attendre« . Le laboratoire a déjà annoncé qu’il allait se pourvoir en cassation.

Le groupe estime que dès les années 1980, il a communiqué aux autorités de santé les risques de malformation du fœtus associés à la prise de Dépakine pendant la grossesse. « Les risques de malformations liés à la prise d’un traitement antiépileptique (Valproate de sodium) pendant la grossesse étaient bien mentionnés à l’époque des faits (2001) dans les documents d’information du médicament » et « les médecins avaient transmis cette information à la patiente« , peut-on lire dans son communiqué.

A lire aussi : « Dépakine : la première action de groupe est lancée »

« Cette décision confirme l’absence d’informations sur les dangers du produit pour la femme enceinte que je dénonce depuis près de sept ans« , a réagi Marine Martin, la présidente de l‘Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anti-convulsivant (Apesac). « Désormais, Sanofi ne peut plus nier sa responsabilité dans ce scandale sanitaire majeur où certaines victimes ont perdu la vie« , a-t-elle ajouté. En octobre dernier, lors d’une audience intermédiaire au tribunal de grande instance de Paris, l’association de défense des victimes de la Dépakine avait perdu la première manche de son action de groupe contre Sanofi. Plusieurs de ses demandes financières avaient notamment été rejetées.

Source FR3.