Handicap : Mme Sophie CLUZEL annonce sur RTL 11.200 créations de postes d’auxiliaires de vie scolaire…

INVITÉE RTL – La secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées recrutera ces personnels avec un contrat estampillé Éducation nationale dès la rentrée de septembre 2018.

Sophie CLUZEL - 11.200 créations de postes d'auxiliaires de vie scolaire

Emmanuel Macron avait promis de « créer tous les postes d’auxiliaires de vie scolaire pour que les jeunes enfants vivant en situation de handicap puissent aller à l’école. » Trois mois après la rentrée, « les enfants sont à l’école », annonce sur RTL Sophie Cluzel, lundi 4 décembre.

Pour mieux les accompagner, la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées plaide « pour une professionnalisation des accompagnants. » « On va accélérer ce recrutement : + 11.200 postes à la rentrée de septembre (2018), c’est-à-dire qu’on accélère de 4.800 postes par rapport à la Conférence nationale du handicap de 2016. » La secrétaire d’État propose dans le même temps un contrat « plus pérenne » estampillé Éducation nationale aux AVS afin de lutter contre leur précarité.

C’est là que le bât blesse pour Sophie Cluzel. Depuis la rentrée, « certains (élèves handicapés, ndlr) n’ont pas d’AVS (auxiliaires de vie scolaire, ndlr) parce que tant que l’on sera sur un système précaire avec des contrats aidés (pour moitié des accompagnants, ndlr), il manquera toujours des AVS. On a des problèmes de recrutement (alors que) les budgets sont là. » « On va accélérer la formation de ces personnels », conclut-elle.

Source RTL.

Hausse de la CSG : un geste pour les aidants…

La majorité va adapter le dispositif de compensation de la hausse de la CSG lors du vote en seconde lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

CSG

On ne ficelle pas d’un seul coup une opération aussi complexe que la hausse de la CSG, et  sa compensation sous forme de baisse des cotisations sociales . Après le  geste pour les pensionnaires des maisons de retraite , le gouvernement et la majorité parlementaire comptent apporter de nouvelles retouches à cette réforme, lors de l’examen en deuxième lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018, la semaine prochaine à l’Assemblée. Ils veulent éviter de commettre  une injustice envers les aidants familiaux d’une part, et les artistes auteurs d’autre part.

Pas d’exonération de hausse de CSG

Les aidants familiaux, ce sont 7 à 10 millions de personnes qui s’occupent de leurs proches âgés ou handicapés. Certains ont dû réduire voire cesser leur activité professionnelle, et peuvent être rémunérés via la prestation de compensation du handicap que perçoit la personne dépendante. Au maximum, ils touchent 1.143 euros par mois.

Or ces aidants perçoivent un dédommagement sous forme de revenus du patrimoine, et non un salaire, avec un taux de CSG élevé (8,2 %, contre 7,5 % pour les salariés du privé). De plus, en 2018, ils ne pourront pas compenser le passage à une CSG de 9,9 % par une baisse de leurs cotisations salariales. « L’heure d’aide humaine de base sera rémunérée à 3,36 EUR nets avant impôt sur le revenu et non plus à 3,42 EUR », s’émeut l’Association des paralysés de France.

Pour remédier à cet oubli, le député LREM Adrien Taquet a proposé deux solutions : exonérer cette population de la hausse de CSG, ou bien changer la nature de la rémunération des aidants afin qu’ils paient moins de CSG. Le Sénat a adopté l’exonération, après que le gouvernement s’en est remis à la « sagesse » des parlementaires.

Cependant, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, n’a pas caché qu’il préférait la deuxième option, qui coûterait 5 millions au lieu de 30 millions d’euros. Surtout, Bercy n’a pas envie d’ouvrir la boîte de Pandore des dispenses de hausse de CSG, et devrait donc pousser la deuxième option dans l’Hémicycle.

Un geste significatif pour les artistes

Par ailleurs, le Sénat a amendé le projet de loi pour que les artistes auteurs ne soient pas pénalisés par la hausse de la CSG. Ces derniers ne paient pas de cotisations salariales chômage, contrairement aux salariés qui versent 2,40 % de leur salaire brut, et qui vont voir cette cotisation disparaître en 2018. L’amendement de la sénatrice Catherine Morin-Dessailly permet d’alléger de 0,95 % le coût de leur cotisation retraite de base. Là aussi, Bercy n’est pas satisfait de la formulation.

« Le gouvernement travaille à un geste significatif pour les artistes auteurs, qui pourrait relever du projet de loi de financement de la Sécurité sociale ou du projet de loi de finances rectificative », explique le rapporteur du premier texte, Olivier Véran. Il pourrait prendre la forme d’une baisse d’autres cotisations salariales dues par les artistes auteurs.

Source LES ECHOS.

 

Mucoviscidose : un pas vers le rétablissement des fonctions respiratoires ?…

Une nouvelle étude menée par Olivier Tabary et ses collègues du Centre de recherche Saint-Antoine (Unité Inserm 938 / Université Pierre et Marie Curie, Sorbonne Universités) met en évidence un nouveau mécanisme permettant de rétablir le fonctionnement d’un canal cellulaire situé notamment dans la muqueuse pulmonaire.

Muscoviscidose

Ce transfert, opéré initialement par la protéine CFTR, est déficient chez les patients atteints de mucoviscidose, et est connu pour être à la base de la pathologie. Les résultats, publiés dans la revue Nature Communications, ouvre une piste vers une thérapie qui permettrait aux malades de recouvrer leur fonction respiratoire.

La mucoviscidose est une maladie grave affectant les fonctions digestives et pulmonaires et touche en moyenne 1 nouveau-né sur 4 500. Si l’espérance de vie n’était que de 5 ans en 1960, elle atteint aujourd’hui approximativement 40 ans grâce aux progrès de la recherche. Cette maladie génétique est liée à la déficience d’un gène extrêmement instable, situé sur le chromosome 7 et codant pour la protéine CFTR (Cystic Fibrosis transmembrane Conductance Regulator). A ce jour, plus de 2000 mutations de ce gène ont été identifiées ce qui complique les approches thérapeutiques.

Présente dans la membrane cellulaire de différentes muqueuses (appareil digestif, poumons…), la protéine CFTR fonctionne comme un canal permettant l’échange d’ions chlorure entre l’intérieur et l’extérieur des cellules. Lorsque la protéine est déficiente (suite à la mutation du gène codant), le canal ne fonctionne plus. Au niveau pulmonaire, le dysfonctionnement va alors induire des cycles d’infections et d’inflammations chroniques qui aboutiront à la destruction de l’épithélium pulmonaire. La personne présentera alors les symptômes de la mucoviscidose.

Depuis la découverte en 1989 du gène CFTR mis en cause dans la mucoviscidose et des mécanismes génétiques sous-jacents, les chercheurs n’ont eu de cesse de de faire avancer les connaissances et de proposer des nouvelles thérapies. Néanmoins jusqu’à présent, ces dernières ne concernaient qu’une petite partie des patients avec des effets relativement faibles. En 2008, un nouveau canal chlorure est identifié : le canal Anoctamin-1 (ANO1). La protéine CFTR étant déficiente chez les patients, le canal ANO1 est dès lors imaginé comme cible thérapeutique pour rétablir l’efflux chlorure.

Dans une récente étude publiée dans Nature Communications et menée par Olivier Tabary (Unité Inserm 938 Centre de recherche Saint-Antoine), les chercheurs décrivent un mécanisme de régulation permettant de mettre en évidence l’effet inhibiteur d’un microARN (mirR-9) sur le canal ANO1.

Dans un but thérapeutique, l’équipe de chercheurs a réussi, grâce à la synthèse d’une séquence d’acides nucléiques, à empêcher la fixation de miR9 sur ANO1 permettant ainsi de stopper l’inhibition du micro-ARN sur le canal chlorure et de rétablir son fonctionnement.

« Par cette technique, nous avons pu rétablir dans des lignées cellulaires, chez des souris et dans des cultures de cellules de patients atteints de mucoviscidose, les efflux chlorures, la réparation tissulaire ainsi que la clairance muco-ciliaire, qui sont des paramètres importants dans l’évolution de la maladie. Une telle stratégie permettrait de cibler à terme l’ensemble des patients quelle que soit la mutation, et de corriger des paramètres majeurs dans le développement de la physiopathologie des patients atteints de mucoviscidose. » explique Olivier Tabary.

Cette étude a reçu le soutien de l’association Vaincre la mucoviscidose.

Source INSERM

Dépakine : examen des premiers dossiers d’indemnisation…

Les premiers dossiers de victimes de la Dépakine sont en train d’être examinés par l’ONIAM, l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux. La procédure complexe prendra plusieurs mois.

Dépakine

« J’ai l’impression d’avoir empoisonné mes enfants, c’est à cause de moi qu’ils ont des problèmes de santé ». Pendant ses deux grossesses, Pascale Coquet a pris de la Dépakine pour soigner son épilepsie. Ce médicament provoque des malformations graves du fœtus et des troubles du développement. Les enfants de Pascale ont eu de graves problèmes cardiaques. Ils souffrent aussi d’autisme. Pendant dix mois, la famille a patiemment constitué un dossier de demande d’indemnisation.

Plusieurs mois entre le dépôt du dossier et l’offre d’indemnisation

Me Sophie Jouslin de Noray est leur avocate. Selon elle, « un dossier pour l’ONIAM ne se dépose pas en deux minutes. Il faut vraiment que ce soit complet pour qu’on montre bien la prise de Dépakine, le fait que la famille n’a pas été informée des risques. Il faut ensuite décrire très précisément toutes les difficultés des enfants. Il faut qu’il y ait enfin un diagnostic qui soit posé et qu’on dise que ce sont des enfants victimes de la Dépakine ». Une fois le dossier déposé, la famille Bel devra attendre au moins sept mois avant d’obtenir une réponse.

Une procédure en deux temps

Dans l’affaire de la Dépakine, deux instances examinent les demandes d’indemnisation. La première est un collège d’experts, composé de médecins et d’un spécialiste des dommages corporels. À partir des éléments du dossier, ils confirment ou non le lien entre la Dépakine et l’état de santé des plaignants.

Si ce lien est établi, une seconde instance prend le relais. Le comité d’indemnisation détermine alors l’étendue des dommages et surtout les responsabilités. Les personnes désignées comme responsables, les médecins, les laboratoires ou l’Etat, devront faire une offre d’indemnisation aux victimes. Si l’offre est trop basse ou s’ils refusent de payer, l’ONIAM prend en charge l’indemnisation et pourra ensuite se retourner contre eux pour obtenir un remboursement.

Pour ce fonds d’indemnisation, le gouvernement a prévu un budget de 424 millions d’euros. Les associations pensent, elles, qu’il faudrait au moins six milliards.

Source FRANCE TV.

Explosion du diabète de type 1 chez les enfants… !

Les généralistes sont peu formés au diagnostic de cette maladie aux origines encore mal connues.

Explosion du diabète de type 1 chez les enfants

En France comme en Europe, l’incidence du diabète de type 1 (DT1) a doublé en 30 ans chez l’enfant et l’adolescent« , alarme Santé Publique France dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publié à l’occasion de la journée mondiale du diabète. « Cette augmentation a été deux fois plus rapide chez les enfants de moins de 5 ans« , ajoute Santé Publique France, qui indique « qu’il y a ainsi un rajeunissement de l’âge moyen au diagnostic« . Entre 2013 et 2015, 6 424 enfants ont été identifiés comme nouvellement atteints de DT1 : 2 008 en 2013, 2 130 en 2014 et 2 286 en 2015. C’est la première fois qu’est publiée une estimation nationale de l’incidence du DT1 chez l’enfant.

Des disparités géographiques mal expliquées

Le BEH révèle en outre que sur cette même période, de fortes variations régionales ont été constatées. « Les taux d’incidence régionaux les plus élevés étaient observés dans les régions Corse, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Hauts-de-France« , tandis qu’en France métropolitaine, « les taux les plus bas étaient observés dans les régions Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine et Normandie« . Des disparités expliquées « par une combinaison complexe de causes, dont certaines restent à découvrir« , précise le bulletin, qui informe toutefois que l’étude a privilégié l’analyse des « facteurs environnementaux […] des facteurs nutritionnels, des substances toxiques » ou « des conditions de vie familiale stressantes« , notamment.

Des généralistes pas assez formés

« Le DT1 est une maladie auto-immune d’origine génétique. C’est difficile d’en déterminer les causes, mais elles sont certainement liées aux perturbateurs endocriniens« , estime Gérard Raymond, président de la Fédération Française des Diabétiques. « Il faut réfléchir plus sérieusement au principe de précaution, et arrêter de tergiverser quand on a des preuves probantes de la nocivité des perturbateurs endocriniens ou de certains produits désherbants« , poursuit M. Raymond, qui affirme que « nous devons prendre conscience de ce que nous mangeons, de ce que nous buvons, et de ce que nous respirons« .

Le BEH rappelle par ailleurs le rôle fondamental des médecins généralistes dans le diagnostic de l’enfant diabétique, mais ajoute « qu’en moyenne, un médecin libéral ne fait un tel diagnostic qu’une seule fois dans toute sa carrière« . Le bulletin présente ainsi une étude réalisée à partir de 1 467 questionnaires soumis à des généralistes. Les résultats révèlent, entre autres, que 26 % d’entre eux ne savent pas que le diabète existe avant 2 ans, et que 50 % d’entre eux évoquent l’antécédent familial comme signe révélateur de la maladie (alors qu’on n’en trouve que dans 15 % des cas).

Autre point soulevé par le BEH, l’aggravation très rapide vers l’acidocétose (une complication qui consiste en une augmentation de l’acidité du sang à cause du manque d’insuline) chez les enfants et adolescents nouvellement diagnostiqués. Il met ainsi en avant l’importance d’un diagnostic rapide, car « l’acidocétose peut conduire à un coma, voire à un décès« .

Quelle orientation professionnelle pour les jeunes en situation de handicap ?…

Ce jeudi 9 novembre, à Lyon, se déroulait un rendez-vous annuel indispensable pour les jeunes scolaires et étudiants en situation de handicap. Un atelier « découverte des métiers » pour leur offrir un contact direct avec les professionnels.

Des rencontres inattendues

Au total, pas moins de 200 jeunes ont arpenté les allées de cet atelier. Certains à pied, d’autres en fauteuil roulant, d’autres encore, accompagnés d’interprètes en langue des signes. Tous avec le même objectif : rencontrer les représentants des entreprises, identifiés selon leur branche professionnelle.
Parmi eux, nous avons reçu la visite de Sami. En faisant, sur son fauteuil, le tour des interlocuteurs disponibles, il a remarqué notre écriteau « Métiers de l’audiovisuel« , sans savoir, à priori, ce qu’il pouvait y trouver. Mais avec -tout de même- une idée derrière la tête.

Nous lui énumérons les différents métiers que comprend la filière audiovisuelle. Journalistes, techniciens, documentalistes, monteurs… Ses yeux s’illuminent. Monteur, ça l’intéresse! Il nous apprend alors que, lui-même, fait un peu de montage, chez lui, à Montélimar… « la ville du nougat« , nous précise-t-il. La conversation nous enseigne que Sami est, comme beaucoup des jeunes de son âge, un passionné de jeux vidéos. Il lui arrive, régulièrement de monter des mini tutos, sur la base d’images de jeux, et de les proposer aux abonnés de sa page youtube « Sami le crafteur ». « Il faut pas les mettre à l’envers, sinon personne ne comprend rien« , tient-il à préciser. Avant de nous quitter, nous lui proposons de postuler pour un stage d’observation au sein de France3, afin, pourquoi pas, de voir si le montage réalisé par des professionnels pourrait l’intéresser pour son avenir. Nous avons un échange sur les possibilités existantes, de nos jours, de travailler avec un matériel à l’ergonomie adaptée. Certains de nos collègues en bénéficient déjà. Alors pourquoi pas lui?

Un peu plus tard, c’est un autre jeune homme qui nous aborde. Très dynamique, il a une idée assez précise de son avenir. Lohann a 14 ans, et souffre d’une dislexie et d’une dyspraxie. Ce qui ne l’a pas empêché de créer, à Lausanne, sa propre radio « LDC » sur internet. « On a des programmes, de la musique, des débats. Et moi je gère le morning en voice-track. » nous explique-t-il. Nous sommes bluffés. Lohann a développé son propre média, a même trouvé des petits financeurs pour l’aider. Il a déjà fait des stages dans une télévision locale et d’autres entreprises. Nous n’avons plus grand-chose à lui apprendre. Bénédicte Croly-Labourdette, en charge du développement RH à France 3 Pôle Sud-Est, lui glisse simplement son adresse email, car il souhaite nous faire parvenir une demande de stage….

Plus d’information, cliquez ici.

Source FR3.

Bégaiement – Témoignage : lutter contre son bégaiement…

Dimanche 22 octobre sera la journée du bégaiement. France 2 est partie à la rencontre d’une jeune fille qui parle avec lucidité de son handicap.

À 11 ans, Rose bégaie. Et avec l’atelier théâtre, elle n’a pas choisi la facilité. « J’aime bien le théâtre parce que ça m’aide à affronter mes mots », explique-t-elle. Maîtriser ses émotions, son trac sous les feux de la rampe, une victoire pour sa mère. France 2 avait rencontré Rose il y a deux ans. Impossible de deviner à l’époque, quand elle jouait avec ses amies, qu’elle trébuchait sur les mots et pourtant. C’était déjà pour elle une lutte de chaque instant.

Avec optimisme

« Rose a parlé très tôt, et très bien très tôt. Et quand elle s’est mise à bégayer il y a deux ans et demi, ça a été une catastrophe », expliquait alors sa mère. Grâce à des professionnels, elle apprenait alors des techniques pour se concentrer et ralentir ses paroles. Deux ans plus tard, toute sa vie a été chamboulée. Elle a changé de région, d’amis, de maison, et vient de faire son entrée au collège. Une source importante de stress pour elle. Alors dès le premier jour, elle a demandé à prendre la parole devant toute la classe pour parler ouvertement de son handicap à ses camarades qui ont tous très bien réagi. Aujourd’hui, l’avenir, Rose l’envisage avec optimisme. Elle aimerait faire du droit, devenir avocate, et maîtriser enfin ses mots.

Source France 2.

Cancer – La lettre bouleversante d’une maman aux infirmiers de sa fille malade …

Shelby Skiles a appris en mai dernier que sa petite Sophie, âgée d’à peine deux ans, était atteinte d’un lymphome.

La lettre bouleversante d’une maman aux infirmiers de sa fille malade

Cette maman texane, touchée par le travail et le dévouement des membres du personnel médical, leur a adressé une lettre bouleversante qu’elle a postée sur Facebook.

L’hommage est poignant. Une maman américaine a remercié, dans une longue lettre postée sur Facebook le 3 octobre dernier, les infirmiers qui se sont occupés de sa petite fille atteinte d’un cancer.

Après avoir fait un arrêt respiratoire, la fillette avait été admise au centre médical pour enfants de Dallas, au Texas. C’est là que les médecins ont découvert une tumeur importante dans sa poitrine. Pendant quatre longs mois, la petite Sophie a subi de lourds traitements. Sa maman a voulu remercier le personnel soignant pour son courage et son abnégation.

« Vous sauvez nos bébés »

« Chers infirmiers et aides-soignants… Je vous vois. Je suis assise sur ce canapé toute la journée et je vous vois. Vous essayez tellement de ne pas vous faire remarquer par moi ou par ma fille. Je vois votre embarras quand elle vous voit et qu’elle pleure. Vous essayez de tellement de façons d’apaiser ses peurs et de gagner sa confiance… »

C’est par ces mots que commence le message de Shelby Skiles. Au cours des quatre mois pendant lesquels sa petite Sophie s’est battue contre le cancer qui la rongeait, elle estime qu’elle a rencontré entre 200 et 250 infirmiers et aides-soignants.

« Vous mettez de côté ce qui se passe dans votre vie pour vous occuper d’enfants gravement malades, ou parfois mourants… Vous appelez le médecin, la banque du sang, la pharmacie, autant de fois qu’il est nécessaire pour que ma fille reçoive à temps ce dont elle a besoin. Vous vérifiez si je vais bien autant de fois que vous vérifiez si elle va bien… Je vous vois. Nous tous, nous vous voyons… Vous sauvez nos bébés et nous ne pourrions le faire sans vous. Avec tout mon amour ».

Un message partagé 27 000 fois

C’est au cours de l’une de ses innombrables nuits sans sommeil que Shelby Skiles a listé tout ce qui l’avait touchée. Sa publication a déjà été partagée près de 27 000 fois sur Facebook. Elle explique que l’épreuve traversée par sa fille lui a « révélé l’immense responsabilité qui repose sur ces infirmiers… ».

Aujourd’hui, la petite Sophie n’est pas encore totalement sortie d’affaire mais après plusieurs chimiothérapies, « elle est quasiment débarrassée de son cancer ». Elle doit désormais bénéficier d’une greffe de cellules-souches.

Source OUEST FRANCE.

Handicap – Billy-Montigny – Élan de solidarité pour Timoteï qui va pouvoir équiper son fauteuil d’un boîtier…

Elan de solidarité – Pascaline et Mathieu y ont cru jusqu’au bout… Et, grâce à la bonne idée de l’association « Un don, un espoir pour les enfants handicapés », leur garçonnet va désormais améliorer sa mobilité.

Voir autant de monde à la maison ravit visiblement Timoteï qui virevolte avec son fauteuil et gazouille comme un colibri.

Âgé de 4 ans, le garçonnet est privé de l’usage de ses jambes et, s’il se débrouille comme un chef dans le maniement de son fauteuil manuel, Timoteï n’en finit pas moins par très vite se fatiguer. D’où l’idée de ses parents, Pascaline et Mathieu, de lui faciliter la vie en équipant son fauteuil d’un boîtier électronique. Un investissement dont le coût, malheureusement, dépasse leurs moyens financiers.

Heureusement, est alors arrivé comme un Zorro providentiel David Rambeau. David est l’ambulancier qui, régulièrement, achemine Timoteï à ses rendez-vous médicaux. Et notre homme, qui a le cœur sur la main, vient de monter l’association «  Un don, un espoir pour les enfants handicapés  ». Et lui propose de lancer une cagnotte sur Leetchi.com afin de tenter de rassembler les fonds nécessaires pour l’acquisition de ce boîtier si nécessaire pour le petit garçon.

L’opération est lancée en mars dernier et elle commence à marcher du tonnerre de dieu à partir du moment où Pascaline et Mathieu se décident à médiatiser cet appel aux dons.

Un boîtier… et un poney

Du coup, ce sont plus de 1 200 euros qui, finalement, ont été récoltés et versés, samedi dernier, aux parents du petit Billysien afin de lui donner désormais plus de mobilité.

Une belle histoire dont est fort fier David Rambeau, venu ce jour-là avec les autres membres de son bureau, Alain et Sandrine Dilly, Alice Trognon et Perrine Rambeau : «  L’association a été créée il y a un an parce que ça nous tient vraiment à cœur de venir en aide à ces enfants qui ont besoin de nous. Mais pas seulement des enfants. Par exemple, on vient de donner un coup de pouce à Bernard, qui est handicapé adulte et grand fan du RC Lens. On a ainsi financé son abonnement à Bollaert. Lui aussi, vous savez, je l’ai connu en le transportant régulièrement… Et puis en novembre, on va amener Timoteï aux écuries de Liévin où il va avoir l’occasion de faire une demi-heure de poney…  »

Une autre belle expérience de mobilité dont la perspective fait éclater de rire cette petite boule de bonne humeur.

Source LA VOIX DU NORD.

Meuse – Une prothèse imprimée en 3D a changé la vie de Téo….

Prothèse – Téo, 5 ans, souffre d’une malformation à la main gauche. Grâce au Numérifab qui lui a créé sa prothèse, l’enfant peut utiliser ses deux bras.

Réalisation d'une prothèse offerte à Téo

Dans sa chambre située au premier étage de sa maison, Téo joue comme n’importe quel enfant de son âge. Légos et peluches sont soigneusement rangés. Sur la table du salon, un autre objet attire l’attention. Une boîte abritant un bras en plastique aux couleurs du superhéros Iron-Man. Cette prothèse imprimée en 3D permet à Téo de se servir de ses deux bras. Dès la naissance, la main gauche de l’enfant ne s’est pas développée. Une agénésie qui limite les activités du garçonnet. Pour remédier à cela, sa maman a fait appel au Numérifab à Bras-sur-Meuse. « Je savais qu’on pouvait réaliser des prothèses avec des imprimantes 3D. J’ai contacté Julien Didry qui m’a mise en relation avec l’association », se réjouit-elle. Une prothèse qui a été réalisée rapidement par le laboratoire meusien, le « Fab’lab ». Pourtant, « avant Téo on en a fait quelques-unes, mais là il n’y avait pas que la main à fabriquer, mais aussi une partie de l’avant-bras. C’était une première », affirme Stéphane Wey, grand artisan de la fabrication de l’objet.

À l’école, rien n’est simple. Scolarisé en CP, Téo a connu de grandes difficultés d’intégration. En première année de maternelle, « il était mis de côté » et sa maman l’a changé d’école. Depuis, son handicap ne pose aucun problème. « Aujourd’hui, je le laisse partir le matin en étant confiante. L’équipe pédagogique s’occupe très bien de lui », dit-elle, soulagée.

Le relationnel avec les autres enfants était également compliqué. « Ils ne comprenaient pas et Téo avait du mal à se faire des amis », regrette-t-elle, avant de poursuivre « Les élèves se sont tous assis, ont posé des questions sur la main de Téo, ils ont eu leurs réponses, ils n’en parlent plus et cela lui permet d’être totalement intégré ». De plus, une prothèse Iron Man a transformé Téo en véritable superhéros de la récré. « C’est dingue mais ce petit objet hors du commun aide à l’insertion », avance Stéphane Wey.

À 5 ans, l’enfant est déjà fan de football et son handicap ne l’empêche pas d’assouvir sa passion. « Je l’ai inscrit l’an dernier à Gondrecourt, il a joué normalement sans aucun problème ». Le jeune fan de Cristiano Ronaldo aime se dépenser et ça tombe bien, il peut tout faire. « Piscine, foot, course, il a tout essayé déjà », a une exception près, « le vélo ». Une interdiction qui pourrait être levée bientôt, si les projets du Numérifab aboutissent. « On travaille sur des prototypes qui permettraient de faire du vélo sans avoir de problème d’équilibre ou autre », affirme Stéphane Wey. Aujourd’hui, les recherches avancent et d’autres prothèses sont envisagées comme des prothèses de pied, qui seront faites avec le même mécanisme. « Beaucoup de gens sont dans cette situation. Il ne faut pas hésiter à s’inscrire sur le site, c’est très important. On peut aider du monde », conclut le membre du Numérifab.

Aujourd’hui, Téo ne se soucie pas de cette malformation et vit épanoui. « Il a posé des questions, bien sûr, mais il est né comme ça alors il le vit plutôt bien », affirme sa maman. Une maman qui souhaite lancer un message d’espoir à toutes les familles qui connaissent la même situation. « Quand ça nous arrive c’est dur, mais il y a des solutions à tout, il ne faut pas perdre courage. On se sent seuls alors que l’on a été accompagné jusqu’au bout ». Effectivement, Téo a choisi le modèle, les couleurs, et le laboratoire de Bras-sur-Meuse à fait le reste. « On est là depuis un moment et c’est vrai que peu de monde sait que nous pouvons faire ça », lance Stéphane Wey.

Malgré une main gauche qui ne s’est pas développée à la naissance, Téo a une vie normale. Un enfant qui joue, rit, grandit. « La science est capable de beaucoup », sourit sa maman. Sur ce coup-là, elle a énormément aidé ce jeune supporter du Paris Saint-Germain, qui peut désormais, rêver plus grand.

Source EST REPUBLICAIN.