Vesoul : apprendre aux jeunes handicapés à circuler en ville en toute sécurité…

L’Institut Médico-Educatif de Vesoul, en collaboration avec la Prévention Routière, organise des sessions d’apprentissage des règles de sécurité de circulation en ville.

Objectif : que les adolescents handicapés puissent à se déplacer seuls en bus, jusqu’au centre d’aide par le travail.

apprendre aux jeunes handicapés à circuler en ville en toute sécurité

Pour la seconde année consécutive l’Institut Médico-Educatif de Vesoul, en collaboration avec la Prévention Routière, organise des sessions d’enseignement des règles de sécurité de circulation en ville, avec apprentissage de la signalisation du Code de la Route. Depuis septembre, grâce à un cycle de dix séances au total, 10 adolescents handicapés âgés de 16 à 18 ans se forment à cette autonomie. Alternant séance théorique et mise en pratique encadrée, ils apprennent ainsi à se déplacer seuls. L’objectif est de leur apprendre à se déplacer en toute sécurité afin qu’ils parviennent à prendre le bus pour se rendre seuls au centre d’aide par le travail (CAT).
A l’issue de cette formation, les stagiaires vont passer un test et s’ils le réussissent, recevront leur diplôme de prévention routière.

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Source FR3.

Droit à l’école pour tous…Et les enfants handicapés ?…

Quand certains enfants pleurent parce qu’ils ne veulent pas aller à l’école, d’autres enfants handicapés trépignent et voudraient y aller, mais sont refusés faute d’AVS à leur côté.

C’est quoi un AVS ? Quel est son rôle et sa formation?

enfants handicapés - droit à l'école

Un handicap moteur, un retard cognitif, un syndrôme autistique chez un enfant et la vie bascule. Pour lui et ses parents. Le simple fait d’aller à l’école devient compliqué, voire impossible. Il existe pourtant un métier qui peut tout changer pour eux. Celui d’auxiliaire de vie scolaire. Ce sont des hommes et des femmes prêts à se former pour accompagner ces enfants dans leur salle de classe, à les assister sans trop en faire mais juste assez pour leur permettre de s’épanouir, de s’intégrer aux autres élèves et de progresser.
Parmi les AVS, il y a ceux qui s’occupent exclusivement d’un enfant, les AVS individuels et ceux qui s’occupent de plusieurs enfants en même temps, les AVS collectifs.
A l’école Ampère de Strasbourg, cinq enfants bénéficient de l’aide d’un ou une avs, individuellement ou collectivement. Aboubacar Kaba est l’un d’entre-eux. Depuis un an il fait équipe avec une enseignante qui en est à sa troisième année de travail avec un AVS. Pour rien au monde, elle ne reviendrait en arrière.

Ancien sportif et formateur sportif, Boubakar Kaba apprécie aussi pleinement ce travail d’ auxiliaire de vie scolaire collectif.

Dans cette classe, qui accueille plusieurs enfants en situation de handicap, une avs individuelle les rejoint régulièrement. Ils sont donc trois adultes à devoir s’entendre, coordonner leurs actions et trouver le bon équilibre.

L’académie de Strasbourg forme actuellement 850 personnes à ce métier, car les demandes sont très nombreuses. La formation s’étale sur 60 heures pendant une année. Ces sont des ateliers pratiques, des conférences, des débats entre autres. Pour postuler à cette formation, aucun niveau d’étude particulier n’est requis, si ce n’est la maîtrise du français, puisque l’accompagnement peut aller jusqu’au BTS. Des tests de pré-sélections sont organisés par Pôle emploi et l’inspection académique insistent surtout sur le bon sens des candidats.

Les bénéficiaires de cette formation sont plus nombreux que jamais. Pour cette conférence-débat animée par deux spécialistes de l’accompagnement et du soin aux enfants en situation de handicap, ils étaient près d’une centaine dans les locaux de Canope, le centre de création et d’accompagnement pédagogique à Strasbourg.

Débloquer des fonds pour former encore plus de candidats et toujours mieux, un défi à relever rapidement. En effet le gouvernement vient d’annoncer qu’il créera 4800 postes d’AVS supplémentaires pour la rentrée 2018. Ce qui fera grimper le chiffre total des AVS en France à 11200. Un progrès certain mais encore insuffisant pour faire en sorte qu’un jour prochain, plus aucun parents d’enfant handicapé ne soit obligé de grimper sur une grue pour obtenir à corps et à cris le droit de scolariser son enfant, comme le prévoit la loi depuis 12 ans.

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Source FR3.

Etats-Unis : Une fillette handicapée se fait voler son fauteuil, un appel aux dons lancé…

VOL La famille de la petite Américaine en appelle aux bons sentiments du voleur mais a aussi lancé une campagne de crowdfunding qui a remporté un succès au-delà de son espérance…

vol de fauteuil roulant

Austyn Bloebaum, 6 ans, est atteinte de spina-bifida, une malformation de la colonne vertébrale qui oblige cette petite fille de Cincinnati ( Etats-Unis) à se déplacer en fauteuil roulant. Mais un voleur a dérobé l’équipement vital à la mobilité de l’enfant ce jeudi devant le domicile familial. Depuis, les proches d’Austyn multiplient les appels afin de récupérer le coûteux dispositif.

Comme le précise le média local WCPO, le fauteuil spécialement adapté aux besoins de la petite fille coûte 8.500 dollars, soit plus de 7.200 euros.

« Je n’arrive pas à comprendre »

C’est tout particulièrement la cruauté du geste du voleur qui fait sortir les Bloebaum de leurs gonds. « Tout le monde sur notre rue connaît Austyn, ils connaissent sa condition, tout le monde l’aime. Je n’arrive pas à comprendre que quelqu’un ait pu prendre son fauteuil. (…) Si vous l’avez volé, je prie pour vous, parce que c’est un coup très bas et clairement vous avez besoin d’aide », dénonce Casey Hamilton, la mère de la petite fille, citée par TVA Nouvelles.

Les parents de l’enfant espèrent rapidement que le fauteuil leur sera rendu ou que des informations sur l’identité du voleur leur parviendront.

Campagne de financement participatif

Car en attendant, la vie quotidienne de leur fille a été bouleversée et la scolarité d’Austyn a dû être interrompue. « C’est très douloureux. C’est dur pour elle de ne pas aller à l’école parce qu’elle aime tant y aller. (…) Je ne suis pas sûre de ce que le voleur pense en tirer, mais il lui a pris ses jambes et sa capacité à fonctionner en dehors de la maison et ça, ce n’est pas juste », accuse la mère de famille.

Et au cas où un appel à la raison du malfaiteur ne suffirait pas, les Bloebaum ont lancé une campagne de financement participatif pour acheter à Austyn un nouveau fauteuil. La collecte a dépassé toutes leurs espérances puisque les internautes ont donné plus de 10.500 dollars (8.900 euros) à la famille. Un fabricant de fauteuils a même offert un modèle correspondant à ses besoins.

Source 20 Minutes.

Les promesses de dons du Téléthon 2017 en baisse…

Le Téléthon 2017 a récolté 75,6 millions d’euros, moins qu’en 2016, à l’issue du 31e marathon caritatif en faveur de la recherche sur les maladies rares.

Téléthon

La diffusion simultanée de l’hommage à Johnny Hallyday a ralenti le compteur, samedi après-midi.

Lancé par la chanson de Johnny Hallyday « Je te promets », la 31e édition du Téléthon s’est achevée à 02 h 25 dans la nuit de samedi à dimanche. Les promesses recueillies atteignaient 75 616 180 00 euros, selon les chiffres exacts communiqués par l’AFM (Association française contre les myopathies), organisatrice du Téléthon.

En 2016 à la même heure, le Téléthon s’était achevé avec 80,31 millions d’euros de promesses au compteur, mais au final c’étaient 92,7 millions d’euros qui avaient été recueillis, les dons pouvant être envoyés pendant la semaine qui suit la manifestation télévisée.

« Le compteur continue de tourner », a insisté auprès de l’AFP Laurence Tiennot-Herment, la présidente de l’association organisatrice, l’AFM-Téléthon, évoquant « un contexte particulièrement difficile ».

La France endeuillée

« La France était endeuillée. On sait que la France qui a pleuré Johnny Hallyday est en grande partie celle qui donne aussi pour le Téléthon. On peut comprendre que les Français n’avaient pas la tête à ça. Je suis sûre qu’ils compléteront dans les jours qui viennent ce compteur qui n’est pas au même niveau que l’an passé », a-t-elle ajouté.

En raison de la diffusion par France 2 de l’« hommage populaire » à Johnny Hallyday, le programme du Téléthon a basculé sur France 5 pendant une partie de l’après-midi. Ce qui a ponctuellement enrayé les promesses de dons.

La présidente de l’AFM avait placé cette 31e édition sous le parrainage « de cœur » de « l’idole des jeunes » qui avait participé deux fois au Téléthon : « Zazie est notre marraine, mais Johnny est quelque part notre parrain de cœur, on pense très fort à lui et à tous les messages très positifs qu’il a pu nous faire passer ».

Source OUEST FRANCE.

Avec l’hommage à Johnny Hallyday, l’opération Téléthon vire au casse-tête…

L’événement caritatif doit être diffusé en direct durant 30 heures sur les chaînes publiques vendredi et samedi. Mais il risque d’être fortement perturbé par l’hommage exceptionnel qui sera rendu à la mémoire du chanteur.

Téléthon

 

Face à Johnny Hallyday, le Téléthon ne fera sans doute pas le poids. Le marathon télévisé organisé traditionnellement sur les chaînes de France Télévisions chaque premier week-end de décembre va se retrouver en concurrence frontale avec la cérémonie d’adieu qui aura lieu samedi en l’honneur du chanteur.

Depuis l’annonce de son décès mercredi, toutes les radios et les télévisions ont bouleversé leurs programmes et multiplient les éditions spéciales. Idem pour les quotidiens et les magazines. Samedi, se tiendra un «hommage populaire» sur les Champs-Élysées, suivi d’une cérémonie religieuse en l’église de la Madeleine au cours de laquelle le président Emmanuel Macron prendra brièvement la parole. Le convoi funéraire du «monument» Johnny Hallyday descendra la célèbre avenue, de l’Arc de Triomphe à la Concorde, avant un office religieux .

Un dispositif exceptionnel pour un artiste. Mais surtout un dernier adieu qui devrait être très suivi. Au détriment sans doute du Téléthon. Parrainé par la chanteuse Zazie et présenté par Sophie Davant et Nagui, l’événement qui mobilise 200.000 bénévoles est habituellement retransmis en direct durant 30 heures sur France 2 et France 3. Mais l’opération est en train de virer au casse-tête. «France Télévisions est mobilisé sur les deux sujets. Nous tiendrons bien sûr nos engagements vis-à-vis du Téléthon et réfléchissons à plusieurs scénarios», indique le service public. Pas de déprogrammation donc. L’une des pistes pourrait consister à consacrer une partie de la programmation musicale du show caritatif à Johnny Hallyday. Ou de basculer la diffusion du programme de France 2 à France 3 en fonction de l’horaire retenu pour la cérémonie d’hommage. Pas sûr toutefois que cela suffise.

Au fil des années, ce marathon télévisuel est de moins en moins suivi. L’an dernier, la grande soirée en prime time de France 2 avait rassemblé 1,2 million de Français et 9,7% de part d’audience.

Source LE FIGARO.

Angoulême – Téléthon : le quotidien d’Océane, douze ans, atteinte d’une maladie génétique rare

À l’occasion de l’édition 2017 du Téléthon, nous nous sommes invités dans le quotidien d’Océane, douze ans. Atteinte d’une amyotrophie spinale, la jeune fille ne peut pas marcher et n’a pas de forces. Mais grâce au soutien de son entourage et sa force de caractère, elle vit presque normalement.

 

Océane, 12 ans, est atteinte d'une amyotrophie spinale, une maladie génétique rare

Océane, 12 ans, est une adolescente comme les autres. À une différence près : depuis sa naissance, elle est atteinte d’une amyotrophie spinale. Il s’agit d’une maladie génétique rare qui détruit les cellules qui commandent les muscles. En France, près d’un enfant sur 10 000 est touché par cette pathologie, soit 130 enfants en 2013.

Ce matin, c’est son père qui vient la réveiller en douceur. Premiers gestes à accomplir : enlever le masque respiratoire et les atèles de sa fille. « Les atèles servent à maintenir ses pieds droits sinon ils ont tendance à partir », explique le papa.

À cause de sa maladie, Océane a peu de forces et ne peut pas marcher. Elle ne pèse que 26 kilos, soit 12 kilos de moins que la moyenne des filles de son âge. Chaque geste du quotidien peut vite devenir un obstacle : elle boit son chocolat chaud à la paille, faute de pouvoir soulever son bol. Malgré ces contraintes, la jeune fille reste joyeuse. Elle a appris à accepter sa maladie grâce au soutien de ses proches.

J’ai grandi avec, je me sens comme une ado normale car tout le monde fait comme si j’étais normale.

Les fonctions mentales ne sont pas atteintes lors d’une amyotrophie spinale. Océane peut donc suivre un cursus classique avec l’aide d’une accompagnatrice. Pour sa professeur principale, Mme Duvigneau, Océane est « une élève souriante, motivée, un peu timide à l’oral mais qui travaille vraiment très sérieusement. En cours, on oublie complètement le fauteuil roulant ».

Une fois la journée de cours finie, Océane retrouve sa mère avec qui elle se rend à sa séance de kinésithérapie. Elle a le droit à deux séances de 45min par semaine dont l’objectif est de faire des exercices pour garder le sens du mouvement, éviter les mauvaises postures et la raideur des articulations.

L’amyotrophie spinale est une maladie évolutive. Les recherches avancent mais pour l’instant aucun traitement n’a été trouvé pour la guérir.

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Source FR3.

Le Téléthon, l’incroyable succès né d’une colère…. !

Créée en 1958 par un groupe de parents d’enfants malades, l’Association française contre les myopathies a su bâtir un empire avec l’argent du Téléthon qui, comme tous les ans, a lieu en ce premier week-end de décembre.

Le Téléthon, l'incroyable succès né d'une colère

Un chiffre tracé à la hâte sur un montant de bois. L’anecdote illustre à elle seule l’histoire du Téléthon et de l’Association française contre les myopathies (AFM). Les organisateurs du premier Téléthon français, en 1987, rêvaient de 50 millions de francs «pour ouvrir une consultation pluridisciplinaire à la Pitié-Salpêtrière», se souvient Bernard Barataud, alors président de l’AFM. Le compteur des promesses de dons n’affichait «que» huit chiffres. Il a fallu peindre un «1» sur le montant de gauche quand les 100 millions ont été atteints.

«On n’a pas grand-chose à perdre quand on va perdre ses enfants», lance Laurence Tiennot-Herment, actuelle présidente de l’ AFM-Téléthon. Mues par «la rage, mais une rage stratégique», sourit-elle, les familles frappées par la myopathie ont su bâtir un empire : l’AFM, créée en 1958 par une dizaine de parents, est devenue une formidable machine de guerre contre les maladies rares. Le navire amiral, fort d’un conseil d’administration de 21 membres (tous malades ou parents d’enfants malades) et d’un conseil scientifique de 92 experts internationaux, commande une armée de 533 salariés et 3565 volontaires permanents.

Quatre laboratoires de recherche

Il a créé des lieux de séjour pour les malades et leur famille, finance la quasi-totalité des recherches de thérapie génique menées en France et pilote quatre laboratoires de recherches (le Généthonet Atlantic Gene Therapiespour la thérapie génique, l’ Institut de myologiepour la recherche sur le muscle, I-Stempour les cellules souches). «Depuis le premier Téléthon, nous avons investi plus d’un milliard d’euros dans la recherche et 700 millions dans l’aide aux familles», résume Laurence Tiennot-Herment. Le Généthon est même devenu en 2013 le premier établissement à but non lucratif autorisé à produire et commercialiser des médicamentsde thérapie génique. «L’AFM, c’est la rigueur d’une entreprise avec le supplément d’âme d’une association», n’hésite pas à dire sa présidente.

Massages et bains chauds

Yolaine de Kepper était mère de sept enfants dont quatre myopathes lorsqu’elle a fondé l’association  à Angers. «Apprendre à mourir à quatre garçons. Les assister jusqu’au dernier jour. Se relever cinq ou six fois la nuit pour frotter leurs muscles parce qu’ils ont des crampes», témoigne son époux, Jean de Kepper, dans le documentaire «Les Raisons de la colère». La médecine n’offre alors que massages et bains chauds à ces enfants frappés d’un mal incurable qui, lorsqu’il était clément, les laissait tout juste atteindre l’orée de l’âge adulte. «Qu’est-ce qu’il nous restait? interroge Jean de Kepper. Il nous restait la lutte.»…

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Source LE FIGARO.

 

Montech – Tarn et Garonne – Les collégiens confrontés au handicap…

Éducation – Collège Vercingétorix

Relevé voilà six ans à l’initiative de Nathalie Ardiot, ancienne conseillère principale d’éducation du collège, le Pari Citoyen est celui d’un monde où les discriminations seront vaincues par l’action citoyenne. Et c’est ainsi qu’avec une équipe d’enseignants toujours à pied d’œuvre, un programme de lutte contre les discriminations a été mis en place pour chaque niveau du collège : lutte contre les discriminations sexistes en 6e, raciales en 5e, liées à l’orientation sexuelle en 4e et au handicap en 3e. Mardi 5 décembre, les élèves de 3e ont donc été les acteurs de cette journée de lutte contre les discriminations liées au handicap. M. Serdan, coordonnateur de cette journée, sensibilise les élèves à partir de la thématique du sport. En participant à cinq ateliers (rugby, basket, volley, torball, témoignages de vie), en se mettant en situation de handicap, ils évoluent dans un univers très souvent inconnu et réalisent à quel point le handicap n’est pas toujours suffisamment pris en compte dans notre société. Chaque élève mesure les difficultés auxquelles les handicapés sont confrontés au quotidien. Les échanges très enrichissants avec les partenaires présents permettent une réflexion sur les différentes problématiques.

Cette journée doit l’essentiel de sa réussite aux partenaires : comité Handisport 82 (M. Virol, président; M. Gorina, responsable), à l’équipe de basket fauteuil de Caussade et son président aux Pandas de Montauban (rugby fauteuil) et leur entraîneur M. Gorina et aux bénévoles des clubs handisports cités. La direction du collège remercie chaleureusement l’équipe éducative partie prenante dans cette action et les bénévoles qui animent cette journée pour relever ainsi le pari initial. Rappelons que le dispositif Pari Citoyen a obtenu un label du Défenseurs des Droits, en octobre 2014.

Téléthon : la recherche progresse sur 3 maladies génétiques…

Depuis 1987, les chercheurs des laboratoires financés par l’AFM-Téléthon sont en quête de traitements à appliquer aux patients atteints de maladies génétiques rares. Les recherches progressent : 3 projets sont sur le point d’aboutir.

 

téléthon

La myopathie myotubulaire, essai de thérapie génique

Faiblesse musculaire et détresse respiratoire sont les principaux symptômes de cette maladie. Elle touche un garçon nouveau-né sur 50 000. Malheureusement, la moitié décède avant l’âge de 18 mois. C’est face à ce constat que l’équipe du Dr Ana Buj Bello, directrice de recherche à l’Inserm, a mis au point un traitement de thérapie génique en septembre 2016. Cela consiste à intégrer dans les cellules du malade, la version saine du gène qui ne fonctionne plus à cause de la maladie. Cette recherche a bien été tolérée sur 4 jeunes enfants. L’essai s’étendra sous peu à toute l’Europe.

La myopathie de Duchenne, une version courte de de la dystrophine

Cette affection se caractérise par une dégénérescence des muscles. Elle touche un garçon sur 3500. Les enfants perdent peu à peu leur tonus musculaire. C’est à cause de l’altération du gène responsable du bon fonctionnement du muscle, la dystrophine. Caroline Le Guiner, docteur experte en thérapie génique du muscle et son équipe, ont travaillé sur la version raccourcie de ce gène, la micro-dystrophine. L’avantage de ce second gène, c’est qu’il a les mêmes fonctions que la dystrophine et qu’il peut être associé à un vecteur viral. C’est-à-dire qu’il peut être transporté vers les cellules ciblées sans provoquer d’effets indésirables. La micro-dystrophine restaure la force musculaire et stabilise les symptômes de la myopathie de Duschenne jusqu’à 2 ans après l’injection du médicament. Et surtout, il n’y a aucun effet secondaire !

La rétinite pigmentaire, le miracle des cellules souches

C’est une pathologie encore incurable. La rétinite pigmentaire est une maladie génétique dégénérative des yeux qui touche près de 30 000 personnes en France. Elle est proche de la DMLA, la dégénérescence maculaire liée à l’âge qui touche 1,5 millions de personnes dans l’Hexagone. Dans les deux cas, les cellules de la rétine se détériorent jusqu’à la cécité. Christelle Monville, docteur experte de la thérapie cellulaire, et son équipe ont mis au point un patch cellulaire destiné à améliorer la vision des malades. C’est une exclusivité mondiale : ce patch remplace les cellules dégénérées. Des cellules de rétine fabriquées à partir de cellules souches embryonnaires humaines, seront greffées sous l’œil des patients. Les premiers essais devraient démarrer en 2018, sur 12 patients atteints de rétinite pigmentaire, puis à terme sur d’autres patients atteints de DMLA.

Malgré les avancées récentes concernant la thérapie génique pour ces 3 maladies, un travail considérable est à prévoir pour les milliers de malades. Pour répondre à ce défi, nous pouvons donner au Téléthon sur le site de l’AFM-Téléthon ou par téléphone au 3637.

Source Pleine vie.

École et handicap : quelles mesures à venir ?…

La secrétaire d’État chargée des personnes handicapées a fait plusieurs annonces en matière d’accès à la scolarité des enfants en situation de handicap, notamment la création de 11 200 postes d’accompagnants dès septembre 2018.

École et handicap

Offrir une scolarisation de qualité à tous les élèves en situation de handicap tout en répondant à leurs besoins éducatifs était l’une des priorités d’Emmanuel Macron pendant sa campagne présidentielle, qui assurait vouloir « créer tous les postes d’auxiliaires de vie scolaire (AVS) pour que les jeunes enfants handicapés puissent aller à l’école« . Une promesse de taille qui peine à se concrétiser, encore trois mois après la rentrée des classes. « Ces enfants sont à l’école, mais certains n’ont pas d’AVS« , a déploré le 4 décembre sur RTL Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées. Et selon le ministère de l’Education nationale, plus de 3 000 élèves en situation de handicap n’ont, quant à eux, pas pu être scolarisés à cause du manque d’AVS.

Une augmentation du nombre d’AVS. Afin de mieux accompagner ces enfants handicapés dans leur scolarité, Sophie CLuzel propose, dans un communiqué rendu public lundi 4 décembre, une « professionnalisation des accompagnants« , notamment afin de pouvoir gérer au mieux les éventuelles situations de violences, ainsi qu’une « accélération du recrutement » : plus de 11 200 postes devraient être créés d’ici la rentrée de septembre 2018, soit 4 800 postes de plus par rapport à ce qui était annoncé à la Conférence nationale du handicap de 2016. Aussi, la secrétaire d’État souhaite améliorer la formation des professeurs. Pour cela, elle envisage la mise en place dès la rentrée prochaine d’une « plateforme numérique pour que les enseignants puissent trouver des ressources » et qu’ils « puissent être mis en relation avec un formateur expert, en cas de besoin« .

Une augmentation du nombre d’AVS. Afin de mieux accompagner ces enfants handicapés dans leur scolarité, Sophie CLuzel propose, dans un communiqué rendu public lundi 4 décembre, une « professionnalisation des accompagnants« , notamment afin de pouvoir gérer au mieux les éventuelles situations de violences, ainsi qu’une « accélération du recrutement » : plus de 11 200 postes devraient être créés d’ici la rentrée de septembre 2018, soit 4 800 postes de plus par rapport à ce qui était annoncé à la Conférence nationale du handicap de 2016. Aussi, la secrétaire d’État souhaite améliorer la formation des professeurs. Pour cela, elle envisage la mise en place dès la rentrée prochaine d’une « plateforme numérique pour que les enseignants puissent trouver des ressources » et qu’ils « puissent être mis en relation avec un formateur expert, en cas de besoin« .

Vers des contrats durables. En parallèle à ces créations de postes, Sophie Cluzel et Jean-Michel Blanquer désirent offrir aux AVS des « contrats plus pérennes » estampillés Éducation nationale afin de lutter contre leur situation souvent précaire. En effet, tant que « l’on sera sur un système précaire avec des contrats aidés (actuellement pour la moitié des accompagnants), il manquera toujours des AVS. On a des problèmes de recrutement [alors que] les budgets sont là« , regrette la secrétaire d’État.

Un plan en six volets. Cette réforme de l’inclusion s’articulera autour de six axes : mieux informer, former et accompagner les enseignants ; multiplier et diversifier les modes de scolarisation ; veiller à ce que les élèves sortent de l’école avec un diplôme ou une certification professionnelle (mieux prévenir l’échec scolaire, simplifier et aménager le passage d’examen, développer l’accès au numérique…) ; adosser l’offre médico-sociale à l’école de la République ; améliorer le recrutement et l’organisation du dispositif d’accompagnement des élèves handicapés et transformer durablement l’accompagnement des élèves en situation de handicap. L’ensemble de ces mesures se feront « en dialogue avec les partenaires concernés et dans une démarche d’essaimage des bonnes pratiques territoriales et des modèles inclusifs européens« , conclut le communiqué. Le ministère de l’Éducation nationale fera d’ailleurs appel au Conseil national consultatif des personnes handicapées dès décembre 2017 pour discuter de la mise en place de ces actions.

Source LE JOURNAL DES FEMMES.