Smartphones, télé, tablettes… Faut-il vraiment avoir peur de la lumière bleue ?…

Les rayons bleu-violet, projetés notamment par nos écrans, augmenteraient le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge.

Smartphones, télé, tablettes... Faut-il vraiment avoir peur de la lumière bleue ?

Lunettes « blue-blocker », logiciels ou applications filtrantes et même crèmes protectrices. Les innovations censées lutter contre la lumière bleue se multiplient ces derniers temps, traduisant une inquiétude autour de ce phénomène. Nos écrans sont particulièrement pointés du doigt : la lumière qu’ils émettent pourrait, en effet, être nocifs pour la rétine, comme le précisent deux études publiées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) en 2010 et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) en 2017.

Alors que nous passons en moyenne 5h30 par jour devant nos écrans (et jusqu’à 9h30 pour les 16-24 ans), faut-il vraiment s’inquiéter ? Peut-on limiter les effets néfastes de cette lumière ?

C’est quoi la lumière bleue ?

Apparemment blanche, la lumière, naturelle ou artificielle, contient en réalité un spectre de couleurs, dont le bleu. Ce qu’on appelle « lumière bleue » est donc une composante de la lumière et est présente dans tous les types d’éclairage, y compris les rayons du soleil.

Or cette lumière bleue est présente en grande proportion dans les diodes électroluminescentes (LED), qui ont remplacé les ampoules à incandescence et sont très appréciées pour leur faible consommation et leur très longue durée de vie. LED que l’on retrouve dans la plupart de nos ordinateurs, smartphones, tablettes et télévisions.

Quelles sont ses effets ?

Contrairement aux UV qui provoquent une brûlure de la peau, caractérisée par les coups de soleil, la lumière bleue est un ennemi invisible. Elle attaque la rétine pendant des années sans aucune douleur. Une étude de l’Anses de 2010 et une autre de l’Inserm ont pointé du doigt l’effet néfaste de la lumière bleue. « Si notre rétine est trop exposée au bleu violet, nos cellules meurent petit à petit, détaille le professeur Gilles Renard, directeur scientifique de la Société française d’ophtalmologie. Nos yeux possèdent un capital lumière, comme notre peau dispose d’un capital soleil. Une très forte exposition aux LEDs accélère l’épuisement de ce capital. »…

Faut-il s’inquiéter ?…

Face à la multiplication des écrans et la dépendance qu’ils entraînent, le professeur Gilles Renard ne cache pas son inquiétude. « Le smartphone est l’écran le plus nocif puisqu’on le regarde à 15 ou 20 centimètres, ce qui accentue la pénétration des rayons bleu-violet. Et les PC ou les tablettes ne sont guère mieux car ils concentrent trop de bleu-violet émis dans la zone à risque. » Des risques qui sont multipliés chez les enfants…

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Source France TV.

De nouvelles pistes prometteuses pour diagnostiquer l’autisme…

Marqueurs biologiques ou comportementaux, imagerie cérébrale, les chercheurs travaillent sur de nouvelles techniques pour dépister le plus tôt possible le trouble du spectre de l’autisme (TSA).

De nouvelles pistes prometteuses pour diagnostiquer l’autisme

Diagnostiquer un enfant autiste n’est pas évident. Actuellement, les médecins ne peuvent s’appuyer que sur des manifestations cliniques et elles sont très différentes selon les individus. Certains enfants autistes ont des problèmes de communication tandis que d’autres présentent des comportements stéréotypés et répétitifs. De plus, ces symptômes comportementaux ne sont pas spécifiques de l’autisme. Ils peuvent également être liés à d’autres pathologies, comme des troubles obsessionnels du comportement par exemple. Autrement dit, impossible de savoir si l’enfant ou l’adulte est autiste à partir d’un seul symptôme. Il faut recouper les manifestations cliniques pour poser le diagnostic.

Mais serait-il possible de savoir si un enfant est atteint de trouble du spectre de l’autisme (TSA) simplement en faisant une prise de sang? Ou en regardant la structure de son cerveau? En d’autres termes, existe-t-il une signature biologique ou morphologique du trouble autistique? L’enjeu est de taille: un diagnostic précoce améliore le pronostic de l’évolution du trouble.

Trop de faux positifs

Une équipe de l’Université de Warwick (Royaume-Uni) travaille sur un test biologique. Leurs résultats, publiés dans la revue Molecular Autism le 20 février, sont encore très préliminaires. Ils se sont penchés sur les urines et le sang de 49 enfants (38 avec TSA, et 31 sans TSA) pour tenter de trouver des marqueurs à la fois sensibles et spécifiques: il faut pouvoir diagnostiquer un maximum de cas d’autisme sans se tromper. Le test qu’ils ont élaboré, une combinaison de différents marqueurs, permettait bien de dépister 92% des enfants autistes, mais 16% des enfants «non-autistes» réagissaient aussi positivement au test…

«Les dosages biologiques permettent de comprendre dans quelle mesure le cerveau de la personne avec TSA est différent, mais la signature n’est pas encore assez spécifique pour détecter le trouble à coup sûr», explique Catherine Barthélémy, professeur émérite à la faculté de Tours et spécialiste de l’autisme.

De possibles différences morphologiques détectées par IRM…

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Source LE FIGARO.

 

 

VIDEO. Argentan. Les élèves de Marcel Pagnol ont affronté le handicap…

Parcours en fauteuil roulant, questions autour du handicap, témoignage d’une victime d’un accident de la route…

L’association des paralysés de France a sensibilisé, jeudi 22 février 2018, plusieurs classes de l’école Marcel-Pagnol d’Argentan, au handicap.

Argentan. Les élèves de Marcel Pagnol ont affronté le handicap

« Je suis en fauteuil roulant après un accident de la route en deux-roues quand j’avais dix-huit ans, explique Mickaël Lhommet, qui fait partie du conseil départemental de l’association des paralysés de France (APF). J’ai eu trente-cinq fractures. » Silence dans le hall d’entrée de l’école Marcel-Pagnol. Impressionnés, les élèves ne quittent pas des yeux Mickaël Lhommet. Lui et Romain, également membre de l’APF, sont venus échanger, hier, avec plusieurs classes, du CE2 au CM2, autour du handicap.

À l’occasion des Jeux Olympiques, l’établissement, qui souhaite travailler sur le sport adapté, a contacté l’APF qui leur a proposé cet atelier de sensibilisation. « Certains élèves sont confrontés au handicap, ils ont des grands-parents en fauteuil roulant », précise Claire Hollebecque la directrice.

Les deux salariés de l’AFP ne sont pas venus seuls. Un parcours semé d’embûches a été installé dans le hall. Porte battante, pente un peu trop raide, pavés qui bloquent les roues, fauteuil qui s’embourbe dans le sable… Autant d’obstacles rencontrés quotidiennement par les personnes en situation de handicap. « Vous allez vite comprendre », lance, amusé, Mickaël Lhommet.

Tour à tour, les élèves s’y frottent, en fauteuil roulant. Et les difficultés apparaissent. Ça tire dans les bras, ça manque de se renverser, ça n’avance plus face à un seuil de porte trop haut. Tous ont besoin de l’aide d’un adulte pour venir à bout de ce parcours du combattant.

« Est-ce que les médecins peuvent vous réparer ? »

Un exercice révélateur alors que l’établissement ne répond pas aux critères d’accessibilité : « En début d’année, une enfant, après s’être blessée, devait venir à l’école en fauteuil, nous avons du la changer de classe car pour accéder à l’étage il n’y a que des marches », regrette la directrice. « Le pire c’est à Alençon, ils ont refait le centre-ville et mis des pavés, c’est impossible d’accès en fauteuil », témoigne Romain, de l’APF.

Pendant l’animation, les élèves ont pu poser toutes leurs questions à Mickaël Lhommet. Certaines plus naïves que d’autres : « Vous pouvez conduire ? Est-ce que les médecins peuvent vous réparer ? Votre situation va s’améliorer ? Est-ce qu’on vous manque de respect ? » Mickaël se prête au jeu. Parle de son handicap toujours avec le sourire. Un enfant l’interpelle : « Comment vous faites pour attraper des choses trop hautes ? » « Je demande à une autre personne, chez moi je ne vis pas seul », lui répond-il.

L’échange s’achève. Les élèves s’alignent en rang serré et regagnent leur classe. Une autre classe s’installe. Mickaël, lui, se repositionne au centre et se présente. Puis recommence : « Je suis en fauteuil après un accident de la route… »

Source OUEST FRANCE.

 

Dinan. L’hôpital condamné pour un accouchement entraînant un handicap…

Le tribunal administratif de Rennes a condamné le centre hospitalier de Dinan pour un accouchement tardif ayant entraîné des troubles mentaux et physique sur l’enfant.

Trente-quatre ans après les faits et une longue bataille juridique, l’hôpital doit indemniser la famille de l’enfant décédé depuis.

Dinan. L'hôpital condamné pour un accouchement entraînant un handicap

L’affaire remonte à plus de trente ans. En 1984, une femme accouche dans des conditions difficiles au centre hospitalier de Dinan. Le personnel doit recourir à une césarienne mais l’opération est pratiquée trop tard. Le fils développe un handicap sévère et meurt en avril 2016.

Premier jugement en 1992

Les parents demandent réparation à l’hôpital. L’établissement est jugé entièrement responsable « des conséquences dommageables du retard à l’extraction de l’enfant » en décembre 1992. S’ensuit une multitude procédures judiciaires et une longue bataille juridique entre les parents et l’hôpital.

En mai 2015, la cour administrative d’appel de Nantes demande une expertise. Celle-ci démontre une hypoxie du fœtus, c’est-à-dire une diminution de la quantité d’oxygène apportée aux organes par le sang. L’incident a provoqué des troubles cérébraux irréversibles chez l’enfant.

Plus de 800 000 € à verser

L’affaire est de nouveau jugée le 19 janvier dernier par le tribunal administratif de Rennes et délibérée le 15 février. Le tribunal condamne l’hôpital à verser 727 245 € à la famille de l’enfant. S’ajoute à la décision, la somme des prestations sociales due au handicap, soit 56 252 € que le centre hospitalier doit à la Mutualité sociale agricole des Portes de Bretagne et 26 413 € à la CPAM d’Ille-et-Vilaine.

Source OUEST FRANCE.

Grand témoin : père d’un enfant autiste…

Dépister le plus tôt possible l’autisme permet de mieux accompagner les enfants. Notre grand témoin ce soir connaît l’importance du dépistage précoce. Son fils de 15 ans est autiste.

Grand témoin : père d'un enfant autiste

Le handicap a bouleversé sa vie. Son fils est autiste, et hyperactif. Notre grand témoin s’appelle Laurent Savard. « La différence de Gabin, moi, je ne l’ai pas vue, pendant longtemps. En plus, comme il était tout le temps souriant… Pour moi, l’autisme, c’était ‘Rainman' », explique-t-il. « Donc je me disais ‘ça ne colle pas, ce n’est pas la même chose’. Et c’est grâce à Marilou, sa maman, qui à l’époque, dès ses 2 ans, allait beaucoup sur les forums, qui m’a dit un jour : ‘Non mais vraiment, il doit être autiste’. » À ce moment-là, Laurent confie être plongé dans l’inconnu.

« L’enfant dont on ne veut pas »

Commence un vrai parcours du combattant, et d’abord à l’école. À 3 ans, Gabin est scolarisé dans la maternelle du quartier. Mais pas pour longtemps. Son attitude ? Son père ne mache pas ses mots : « Je vais être un peu cru : le chieur. L’enfant dont on ne veut pas. Chaque rentrée scolaire était une source d’angoisse pas possible. Comment ça va se passer ? Est-ce qu’on va avoir un auxiliaire de vie scolaire ? Parce que parfois elles sont nommées, et on ne les voit pas. On vit constamment avec cette menace, cette chappe de plomb au-dessus de la tête, que Gabin pourrait se retrouver écarté de l’école. Mais de toute façon, c’est un peu ce qui s’est  passé. (…) À un moment donné, vous lâchez l’école, vous n’en pouvez plus », confie le père de Gabin. Plus d’école. Reste le sport. Le seul moyen pour Gabin de gérer son hyperactivité.

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Source France TV.

Asthme : certains traitements nuiraient à la fertilité….

Les femmes utilisant des traitements à action brève contre l’asthme mettraient plus de temps à tomber enceinte que les autres, selon une étude australienne basée sur les données de plus de 5600 femmes.

Asthme : certains traitements nuiraient à la fertilité

Asthme : certains traitements nuiraient à la fertilité

Les femmes asthmatiques souhaitant tomber enceintes devraient privilégier les traitements contre l’asthme à effet prolongé plutôt que les traitements dont l’action est brève. C’est ce que révèle une étude menée par l’Université d’Adélaïde en Australie, qui s’est basée sur les données de l’étude internationale Screening for Pregnancy Endpoints (SCOPE), qui a recruté plus de 5600 femmes qui attendent leurs premiers bébés dans les premiers stades de la grossesse.

Environ 10% des femmes de cette vaste cohorte ont déclaré souffrir d’asthme, et ont toutes mis plus de temps que les autres pour tomber enceinte. En revanche, ce que suggère cette nouvelle étude, publiée dans l’European Respiratory Journal, c’est que certains traitements contre l’asthme nuiraient plus à la fertilité que d’autres.

En analysant les données, les chercheurs ont constaté que les femmes qui avait pris un médicament contre l’asthme à action brève (connu sous le nom de bêta-2-mimétiques) ont mis en moyenne 20% plus de temps pour tomber enceinte que les autres. Elles étaient ainsi 30% plus susceptibles d’avoir mis plus d’un an à concevoir, durée que les scientifiques définissent comme le seuil de l’infertilité.

Cette étude montre que les femmes qui prennent des anti-asthmatiques à action rapide mettent plus de temps à tomber enceinte, et que l’utilisation de traitements de fond pour contrôler l’asthme semble au contraire protéger la fertilité et réduire le temps nécessaire pour concevoir, ce qui pourrait réduire le besoin de traitement pour la fertilité”, a conclu le Dr Luke Grzeskowiak, auteur principal de l’étude. Si l’équipe ne sait pas encore comment ces traitements antiasthmatiques à action rapide conduisent à une baisse de la fertilité, elle invite les femmes asthmatiques à parler de leur traitement à leur médecin si elles souhaitent tomber enceinte.

Source SANTE MAGAZINE.

Des tablettes à commande optique pour apprendre à communiquer…

Le centre médico-éducatif « Les Petits Princes » à Auxerre vient de recevoir dix tablettes numériques destinées aux enfants polyhandicapés du centre qui ne peuvent communiquer qu’avec leurs yeux.

Handicap - Des tablettes à commande optique pour apprendre à communiquer

Handicap – Des tablettes à commande optique pour apprendre à communiquer

Grâce à un système infrarouge, ces tablettes sont commandées par les yeux des enfants handicapés. Ces derniers, une vingtaine, handicapés moteurs et mentaux, ne parlent pas. Ils peuvent ainsi être un peu plus autonomes, jouer et surtout communiquer avec le monde extérieur en cliquant avec leurs yeux sur l’écran.

Jusque-là, faute d’échange, les parents, les professionnels décidaient la plupart du temps à la place des enfants. « Cette tablette est une vraie révolution » explique Carole Salvio, le médecin du centre. « Les enfants vont pouvoir dire, par exemple, qu’ils souhaitent mettre un pull bleu plutôt que rose. Il va falloir apprendre à négocier avec ces enfants polyhandicapés comme avec des enfants ou adolescents qui communiquent normalement. Cela va demander une adaptation des familles et des professionnels et cela ouvre le champ de tous les possibles pour mieux connaître les envies et les attentes de nos jeunes pensionnaires » poursuit le médecin.

« On a déjà un garçon et une fille qui savent déjà assembler des lettres pour former des mots. Pour l’instant, même s’ils ont 14 et 15 ans, ils ont un niveau CP mais cela apporte de l’espoir. Ils vont pouvoir  écrire, pourquoi ne pas aller sur les réseaux sociaux, envoyer leur photo. On pourrait aussi imaginer être en capacité de composer un numéro de téléphone préenregistré pour discuter avec un parent ou déclencher l’ouverture d’un volet ou de la télévision ».

Handicap - Des tablettes à commande optique pour apprendre à communiquer

Handicap – Des tablettes à commande optique pour apprendre à communiquer

Les premiers tests ont été concluants, les enfants ont vite compris comment fonctionnait la tablette. Une fois celle-ci paramétrée à la vue de l’enfant ce dernier peut l’utiliser pour faire des jeux, regarder des films. Less possibilités sont immenses

Chaque tablette coûte 15 000 euros. Le coût total du projet s’élève à 165 000 euros. Les Pièces Jaunes participent pour 30 000 euros, le Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté pour 85 000 euros. Le reste est réglé par le centre.

Source FRANCE BLEU.

Des heures d’AVS refusées car « la scolarité d’un enfant trisomique de trois ans et demi n’est pas la priorité »..

Léo est un petit garçon de 3 ans et demi. A cause de sa trisomie, il ne peut aller à l’école maternelle que trois matinées par semaine, en présence d’une auxiliaire de vie scolaire, et c’est parce que ses parents se sont battus.

Aujourd’hui, ils font font face à un nouveau mur.

Des heures d'AVS refusées car "la scolarité d'un enfant trisomique de trois ans et demi n'est pas la priorité"

Des heures d’AVS refusées car « la scolarité d’un enfant trisomique de trois ans et demi n’est pas la priorité »

epuis décembre, Léo va a l’école 3 matinées par semaine, dont deux en présence d’une auxiliaire de vie scolaire, une AVS. Pour son père, Julien Fouquer, les progrès sont flagrants.  « On est passé d’un enfant qui était parfois un peu en retrait dans la classe, ou qui avait un peu de mal à s’intégrer, à un Léo qui s’assoit avec les autres, qui participe, qui connait toutes les comptines de l’école, _qui arrive à participer aux jeux dans la cour de récréation_. Toute cette évolution, l’a vraiment observé, mesuré. On la voit ! »

Deux matinées supplémentaires

Après une première évaluation en janvier, le personnel éducatif et médical est unanime : des heures supplémentaires à l’école seraient bénéfiques pour Léo. La famille, qui habite à Bennetot, près de Fauville-en-Caux, se tourne vers la maison des personnes handicapées. « Ce qu’on demande nous, ce serait deux matinées supplémentaires pour que son intégration se fasse encore mieux, pour préparer sa moyenne section, et plus tard sa scolarité. »

La MDPH dit qu’il faudrait qu’on s’estime heureux d’avoir ces six heures d’accompagnement »

Malheureusement, Julien et Anne-Sophie font face à un mur. « La réponse de la Maison des personnes handicapées a été qu’il faudrait déjà qu’on s’estime heureux d’avoir ces six heures d’accompagnement, et que pour Léo, l’école n’était pas une priorité du fait de son âge et de sa trisomie« , explique Anne-Sophie. « Ce qu’ils m’ont fait comprendre, c’est que dans la case « trisomie » et « trois ans et demi », il n’y a pas besoin, c’est pas si grave. »

Julien et Anne-Sophie sont désemparés, il se sentent trahis.

Les parents de Léo ont interpellé leurs élus locaux et ont pris rendez-vous avec le défenseur des droits, pour faire valoir leur cause, mais aussi pour une meilleur intégration des enfants handicapés.

Source FRANCE BLEU.

Alpes-Maritimes: la maman d’un petit autiste recherche des bénévoles pour jouer avec son enfant…

Une maman de Roquebrune- Cap- Martin dont le fils de 11 ans est autiste lance un appel.

Elle souhaite mettre en place une méthode intensive par le jeu et recherche des bénévoles qui acceptent de prendre de leur temps pour jouer tout simplement avec son fils.

Alpes-Maritimes: la maman d'un petit autiste recherche des bénévoles pour jouer avec son enfant

Alpes-Maritimes: la maman d’un petit autiste recherche des bénévoles pour jouer avec son enfant

C’est la sortie préféré d’Ismaël. Au petit stade de Roquebrune- Cap- Martin en compagnie de sa Maman, le jeune garçon de 11 ans vient s’aérer. Rien ne le différencie des autres enfants à part qu’Ismaël est autiste.

Son monde qui l’éloigne des autres, il ne parle pas et a de grandes difficultés à interagir avec autrui. Son handicap l’oblige à prendre des cours à domicile mais comme la plus part des autistes il a beaucoup d’autres capacités. Il adore la musique par exemple.

Aïssata Abby, sa mère, a l’espoir de voir un jour son fils sortir de sa bulle et qu’il devienne autonome. Une maman qui a décidé d’appliquer une nouvelle méthode intensive par le jeu, mais pour cela il faut beaucoup de personnes pour jouer toute la semaine avec Ismaël.

« Une trentaine de personnes, sans compétence particulière. Il faut simplement avoir envie de jouer avec un enfant et lui apporter de la bienveillance« , explique Aïssata Abby, sa mère.

Le jeune garçon est encadré par une psychologue qui le voit une fois par semaine.

Un appel aux bénévoles

Un appel est lancé pour que des volontaires s’engagent à venir aider Ismaël, 1h30 chaque semaine. Les progrès pourront être suivis sur Facebook. Sa mère a mis en place une adresse mail : autisme.rcm@gmail.com.

Lors de notre rencontre avec le jeune garçon c’était un grand jour pour lui et sa maman. Des enfants présents sur le petit stade de Roquebrune- Cap- Martin lui ont tendu la main à Ismaël pour jouer. Il leur a répondu par le seul signe qu’il connaît, un geste de la main pour dire merci à tous ceux qui vont l’aider dans ce long parcourt de l’espoir.

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Source FR3.

Bouillac (24) : un agriculteur redonne aux handicapés leur place dans la vie quotidienne…

Gilles Versluis, éleveur, est père d’un jeune autiste. Sensibilisé au sort des handicapés mentaux, il a initié le projet BBB, les Bonnes Bouilles de Bouillac.

Un centre de vie pour handicapés mentaux. En attendant chaque samedi il emmène Hugues, jeune handicapé mental, avec lui sur les marchés.

Bouillac (24) : un agriculteur redonne aux handicapés leur place dans la vie quotidienne

Bouillac (24) : un agriculteur redonne aux handicapés leur place dans la vie quotidienne

Ajouter l’isolement au handicap, c’est créer une sorte de « double-peine ». Placés dans des structures spécialisées ou réfugiés au sein de leur famille, nombre de handicapés physiques ou mentaux vivent dans un isolement social quasi-total. Une vie à l’abri des regards, coupés des interactions sociales constructives du quotidien, absents de la place publique… Et donc coupés de tout ce qui peut les ouvrir à la vie de la société. Une société qui parallèlement les cache pour parfois mieux les oublier.

Gilles Versluis est éleveur de porcs gascons à Bouillac, près de Bergerac. Il est aussi le père d’un enfant autiste. En 2016 avec sa compagne Ella il a eu l’idée de replacer les personnes handicapées au cœur dans la société en créant l’association « Les Bonnes Bouilles de Bouillac ».

L’objectif est de réaliser un lieu de vie pour jeunes adultes handicapés mentaux qui leur permette de se construire et se développer pleinement dans la vie sociale locale par leur contact direct avec le public et une activité proche du milieu professionnel. Une ferme pédagogique qui pratiquera de l’élevage de porcs gascons, de la basse-cour, les développements futurs prévoyant la création d’un verger, d’un jardin pédagogique selon les principes de la permaculture, ainsi qu’un gîte individuel pouvant accueillir un couple de personnes handicapées mentales.
En attendant, la mise en pratique in situ est menée déjà depuis 2011 sur son étal de charcuteries au marché Belvès le samedi matin. Là Hugues, un jeune adulte trisomique a sa place réservée. Il y exerce une activité qui le met en contact des autres « sans filtre »… Une manière pour lui de renforcer sa confiance en lui-même.

Source FR3.