Rennes: Un vélo magique pour les enfants autistes… !

INITIATIVE Imaginé en Italie, le Hugbike a été importé par une famille rennaise…

Gino Verrelli a investi dans un Hugbike, un vélo permettant de transporter un enfant autiste.

Un vélo magique pour les enfants autistes

  • Les parents de Mathieu ont investi dans un vélo adapté aux enfants autistes.
  • Leur association Mathi propose aux adhérents d’emprunter ce vélo conçu en Italie.
  • Les parents espèrent faire connaître ce Hugbike.
  • L’association aimerait faire travailler des autistes dans un bistrot italien à Rennes.

Il a deux roues, mais aussi deux selles et deux guidons. Un tandem ? Pas tout à fait. Le « Hugbike » n’est pas un vélo comme les autres. Inventée en Italie par le papa d’un enfant autiste, cette bicyclette a été spécialement conçue pour transporter les enfants et adolescents souffrant de ces troubles du développement. « Les enfants autistes n’ont pas de notion du danger. Pour eux, un stop ou un feu rouge, ça ne veut pas dire grand-chose. Il est très difficile de les laisser seuls à vélo », témoigne Gino Verrelli.

Papa du petit Mathieu, il n’a pas renoncé à emmener son garçon de 11 ans à vélo, et ce malgré son handicap. Avec son association Mathi, il a importé un exemplaire du Hugbike pour rouler en toute sécurité, comme le révélait le site L’info durable. « L’enfant est devant, il voit la route, il pédale, tourne le guidon. Mais surtout il est rassuré, avec ce guidon qui l’entoure. Il n’y a pas de risque qu’il s’enfuit », poursuit le papa de Matthieu. Unique en France, ce vélo magique est un peu encombrant et a dû être en partie assemblé à Rennes, avec l’aide de l’atelier La Petite Rennes.

Faire connaître ce vélo

Acheté 3.000 euros avec l’aide du Rotary Club local, il est aujourd’hui proposé en prêt aux 70 adhérents de l’association. « Mais ce n’est pas évident car les familles sont réparties dans toute la France. On aimerait faire connaître ce Hugbike et trouver d’autres acteurs capables de proposer ce vélo. Il peut aussi être utilisé par les malvoyants », poursuit Gino Verrelli. C’est grâce à son extraordinaire réseau que cet Italien installé à Rennes depuis cinq ans a découvert ce vélo magique. Inventé par un autre papa, il est assemblé par des jeunes autistes travaillant au sein d’une coopérative en Italie.

Un modèle qui a inspiré le fondateur de l’association Mathi et l’a incité à créer sa propre structure. Porté par son association, Gino Verrelli a créé son entreprise sociale et souhaite ouvrir un bistrot, café et traiteur italien faisant travailler de jeunes autistes à Rennes. « L’autisme ne doit pas être traité comme une maladie mais comme un handicap. Ces enfants ont besoin d’évoluer dans le milieu ordinaire pour progresser. » En France, entre 30 et 60 % des enfants souffrant d’autisme sont déscolarisés.

 

Dyslexie, dysphasie, dyspraxie… Pourquoi la vie des enfants dys demeure un parcours du combattant…

TROUBLES La Haute autorité de santé a dévoilé ses recommandations ce mercredi pour mieux prendre en charge les troubles spécifiques du langage et des apprentissages…

Dyslexie, dysphasie, dyspraxie

Dyslexie, dysphasie, dyspraxie

  • Près de 8 % des enfants scolarisés présentent des troubles dys.
  • Le diagnostic de ces troubles est encore insuffisant.
  • La prise en charge de ces enfants est inégale sur le territoire.

Leur handicap ne se voit pas, mais ses répercussions dans leur vie se font bien ressentir. Aujourd’hui 8 % des élèves d’une classe d’âge sont dys (dyslexiques, dysphasiques, dysorthographiques, dyspraxiques ou dyscaculiques*), comme l’a souligné la Haute autorité de santé, qui a dévoilé ce mercredi ses recommandations pour améliorer le parcours de santé de ces enfants.

Les troubles dys résultent d’anomalies dans le développement cognitif de l’enfant et se manifestent différemment : « Certains enfants parlent mal, d’autres lisent très lentement ou ont du mal à écrire, d’autres encore ont des difficultés massives dans l’apprentissage du calcul… Mais si tous ont une fonction altérée, ils en ont d’autres qui fonctionnent très bien », explique le Dr Catherine Billard, neuropédiatre. La sévérité de ces troubles varie d’un enfant à un autre et il est par ailleurs fréquent qu’un même enfant soit atteint par plusieurs troubles en même temps.

Le diagnostic souvent trop tardif

Et ces troubles spécifiques du langage et des apprentissages ont souvent des conséquences très douloureuses pour ceux qui en souffrent : « quand le diagnostic n’est pas posé, l’enfant et sa famille ne comprennent pas ce qui leur arrive », constate le Dr Catherine Billard. « Et à l’école, l’enfant va très vite être marginalisé », souligne Christine Auché-Le Magny, membre de la Fédération française des dys. Les enfants dys sont parfois accusés d’être paresseux, inattentifs… « Et comme ces troubles sont durables, ils peuvent entraîner des conséquences néfastes sur son insertion scolaire et sociale. D’autant que l’enfant peut perdre vite confiance en lui et devenir anxieux », complète le Pr Dominique Le Guludec, présidente de la Haute autorité de santé….

Plus d’information, cliquez ici.

Source 20 Minutes.

 

Handicap : en Sarthe, la secrétaire d’État, Sophie Cluzel, observe …

Avant son tour d’Europe placé sous le signe de l’école et de la société inclusives à destination des handicapés, Sophie Cluzel fait une halte au Mans et à Mulsanne.

Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées

Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées

Vendredi 26 janvier, Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées a passé la journée sur le territoire sarthois. Pourquoi la Sarthe ? « Je fais beaucoup de déplacements en territoires, c’est ma façon de travailler pour rencontrer les acteurs locaux », confie Sophie Cluzel.

Après Nantes, Marseille, Nice, la voici donc au Mans et au collège Bollée de Mulsanne (près du Mans), où un voyage scolaire en Angleterre est en préparation. « Nous allons voir comment s’articule ce voyage de 60 collégiens avec parmi les élèves, trois en situation de handicap. Il leur faut un transport adapté, précise la secrétaire d’État.. Alors parfois, ça coûte plus cher. Mais c’est un vrai sujet de société pour ne pas les exclure. Et ça permet une solidarité avec des recherches de financement participatif. »

« La Sarthe en avance »

Le fer de lance de la secrétaire d’État est la notion d’école et de société « inclusives » qui consiste, le plus possible, à favoriser l’intégration des élèves en situation de handicap dans une classe classique, « c’est-à-dire regarder l’élève avec toutes ses potentialités et ne pas voir que son handicap », martèle Sophie Cluzel. Cela signifie, en parallèle, de mettre les moyens médico-sociaux, avec des déplacements programmés dans les écoles, de manière à ce que l’enseignant ne soit pas isolé.

« La Sarthe est très impliquée dans la culture de l’école inclusive, se félicite Sophie Cluzel. On est depuis longtemps en avance dans ce département ».
Les chiffres départementaux parlent d’eux-mêmes : sur 2 406 élèves en situation de handicap, 1 561 sont inscrits en classes ordinaires (dans les écoles, collèges et lycées), soit 42 % dans le 1er degré et 23,7 % dans le 2nd. Parmi eux, huit élèves sur dix bénéficient d’un accompagnant humain, tel que les AVS, selon les chiffres émanant du ministère.

La deuxième partie de la visite sarthoise de la secrétaire d’État s’effectue au pôle administratif Paixhans du Mans, pour une table ronde, « En compagnie des représentants de tous les types de handicap afin de parler de l’école, de l’emploi, de l’accès aux soins, aux droits et de notre société inclusive », insiste Sophie Cluzel.

Autour de cette thématique, la secrétaire d’État s’élancera, ses trois prochains mois, dans un tour d’Europe qui commencera le 12 février en Belgique. Puis destination l’Espagne, l’Italie, le Danemark, la Suède, l’Irlande… Avant un voyage au Canada en mai. Sans oublier le 4e plan « autisme », prévu pour la mi-mars.

Source OUEST FRANCE.

La directrice et une enseignante d’une école Montessori poursuivies pour des violences sur des élèves…

Après le dépôt de plusieurs plaintes fin 2017 par des parents d’élèves, les deux femmes avaient été placées en garde à vue.

La directrice et une enseignante d’une école Montessori poursuivies pour des violences sur des élèves

 

La directrice et une enseignante de l' »Ecole Montessori en Beaujolais » seront jugées le 23 avril devant le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône) pour des violences sur des élèves.

« Des gifles, des fessées et des secouements ». Après le dépôt de plusieurs plaintes fin 2017 par des parents d’élèves, les deux femmes, âgées respectivement de 36 et 25 ans, avaient été placées en garde à vue, ainsi que deux autres membres du personnel de cette école privée hors contrat basée à Villié-Morgon (Rhône), comme rapporté par le quotidien régional Le Progrès selon lequel l’école est actuellement fermée. Ces deux derniers ont été remis en liberté et ne font pas l’objet de poursuites, a précisé le parquet. « Une petite vingtaine d’enfants », scolarisés dans cette école enseignant de la maternelle jusqu’au CM2, ont signalé des violences telles que « des gifles, des fessées et des secouements », a ajouté la même source.

Les deux femmes, qui contestent les faits, sont poursuivies pour violences volontaires sans incapacité sur mineurs par personne ayant autorité. Dans l’attente de leur jugement, elles ont été placées sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer une profession en contact avec les mineurs. L’Association Montessori de France a indiqué que l’école ne fait pas partie de ses membres, tout en précisant que l’adhésion à l’association était « libre » et que de nombreux établissements ne le font pas.

Source EUROPE 1.

Autisme : un rapport accablant de la Cour des Comptes… !!!!!

La connaissance de l’autisme reste insuffisante et doit être approfondie, recommande la Cour des comptes dans un rapport présenté mercredi par son président, Didier Migaud.

Autisme : un rapport accablant de la Cour des Comptes

Autisme : un rapport accablant de la Cour des Comptes

À la veille du quatrième plan autisme, un rapport de la cour des Comptes vient souligner les failles persistantes de la prise en charge des personnes autistes en France. Seuls 15 % des enfants bénéficient aujourd’hui du diagnostic et de l’intervention précoce – soit les modes d’accompagnement fondés sur des méthodes éducatives et comportementales aujourd’hui recommandés – épingle cette enquête que le Figaro s’est procurée.

Les autres formes de prise en charge seraient souvent éloignées en intensité et en contenu des recommandations de bonne pratique de la Haute Autorité de Santé (HAS), pointent les magistrats de la rue Cambon. Ces derniers, qui ont réalisé ce rapport à la demande du Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques de l’Assemblée nationale, ont été auditionnés mercredi après-midi à l’Assemblée Nationale.

«Dès l’école maternelle, l’inclusion est une perspective éloignée»

La gestion de l’autisme en France apparaît comme peu efficace au regard des dépenses annuelles estimées par la cour de Comptes à 6,7 milliards d’euros. Le bilan des trois plans «autisme» qui se sont succédé depuis 2005 est également jugé «assez décevant» par les sages, malgré l’évolution des mentalités sur l’autisme. Cette enquête reconnaît cependant que ces plans, dotés de 40 millions d’euros annuels, ont eu un effet «levier» et ont permis d’amorcer des changements.

En «progrès», la scolarisation des élèves autiste dans des classes ordinaires ou dans des classes collectives (ULIS) reste «encore difficile». «Dès l’école maternelle, l’inclusion est une perspective éloignée pour un tiers des enfants avec un trouble du spectre autistique, qui ne bénéficient que de durées de scolarisation restreintes», relève le rapport qui souligne le besoin d’une «nouvelle impulsion» dans la prise en charge de l’autisme.

Confrontée à des données insuffisantes, la cour des Comptes a par ailleurs sondé des parents d’autistes pour affiner sa vision de la situation actuelle. Un certain nombre d’entre eux a évoqué la persistance des approches psychanalytiques de l’autisme «qui n’intègrent pas, ou seulement à la marge, la perspective développementale et éducative» dans certains départements. «Même isolés, ces témoignages sont préoccupants», relève le rapport qui recommande la fermeture de place d’hébergement dans le sanitaire au profit d’un accompagnement plus inclusif à l’école, à l’image de la Suède.

Les personnes autistes pâtissent en outre de parcours de soins et d’accompagnement heurtés «dans un contexte de cloisonnement persistant des dispositifs sanitaires, sociaux et médico-sociaux». Selon l’enquête réalisée par la Cour auprès des personnes autistes et de leur famille, près de la moitié (46,5 %) des répondants parmi les familles de personnes autistes (sur un total de 1 171 répondants) a fait état de périodes de rupture dans l’accompagnement de la personne autiste.

«On gaspille 7 milliards pour des mauvaises prises en charge. C’est un vrai scandale sanitaire, dénonce le député (LR) Daniel Fasquelle, co-rapporteur de la mission d’évaluation de l’Assemblée nationale. Il y a de l’argent pour l’autisme mais il est mal dépensé et doit être réaffecté aux établissements médico-sociaux adaptés et à des prises en charges éducatives au lieu d’être dilapidé dans des établissements sanitaires». Le député, qui avait déposé une proposition de loi qui interdirait toute pratique psychanalytique dans la prise en charge de l’autisme, estime que l’enjeu des prochaines années doit être la réaffectation des crédits «mal utilisés». «Si on détecte et prend en charge les enfants beaucoup plus tôt, ils pourront être accueillis en milieu scolaire et seront bien plus nombreux à atteindre un niveau de langage fonctionnel et à devenir des adultes autonomes. Les aider à s’insérer dans la société, c’est possible. Au lieu de ça, on les enferme. Encore trop d’autistes adultes sont pris en charge de manière inadaptée et très coûteuse dans des services de psychiatrie à l’hôpital. Aujourd’hui, ce n’est plus acceptable».

Un sujet suivi de près par le couple Macron

La commission parlementaire doit maintenant procéder à ses propres auditions et formuler ses recommandations avant le lancement du nouveau plan autisme par le gouvernement. Un sujet suivi de près par le président de la République mais aussi par Brigitte Macron.

«Espérons que le quatrième plan annoncé par le nouveau gouvernement sera le bon. Plan après plan, nous attendons toujours la bascule. Tous les rapports démontrent l’inefficacité du système alors que près de 7 milliards sont dépensés pour la prise en charge des personnes autistes. Il est temps de taper du poing sur la table. Nous sommes maintenant dans un pays qui a de bonnes recommandations pour un dépistage précoce et une prise en charge éducative des enfants autistes et de bonnes lois mais la situation reste catastrophique», alerte également Florent Chapel, auteur de Autisme, la grande enquête*.

Source LE FIGARO.

Une campagne pour la scolarisation des enfants handicapés…

Quatre associations lancent une campagne destinée à sensibiliser les enseignants du primaire à l’inclusion des enfants handicapés dans les classes « ordinaires ».

Une campagne pour la scolarisation des enfants handicapés

Une campagne pour la scolarisation des enfants handicapés

 

« L’école, c’est pour tous les enfants ! ». Des associations ont lancé ce 23 janvier une campagne pour la scolarisation des enfants handicapés, avec un kit de sensibilisation mis à la disposition des enseignants du primaire. L’opération a été présentée dans une classe de CM2 d’une école dans le sud de Paris, en présence de la secrétaire d’Etat en charge du handicap, Sophie Cluzel.

À l’initiative de cette campagne L’Unapei (handicap mental), l’Apajh (adultes et jeunes handicapés), l’Association des paralysés de France (APF) et le CCAH (Comité national Coordination Action Handicap). Ces partenaires s’adressent prioritairement aux enseignants des classes de CM1 et CM2.

Ils leur proposent sur le site www.ecole-inclusive.org divers outils (affiches, vidéos …), pour organiser des séances d’informations de leurs élèves et les « sensibiliser à la différence ». Un hors-série du journal d’information destiné aux 10-13 ans Mon Quotidien sur cette thématique également mis à disposition.

De 85% à 45% de scolarisation en classe ordinaire entre 6 et 10 ans

À l’âge de six ans, 85% des élèves en situation de handicap sont scolarisés dans une classe ordinaire. Mais quatre ans plus tard, à dix ans, ils ne sont plus que 45%, selon une étude du ministère de l’Education nationale publiée en octobre 2016. Au fur et à mesure de leur scolarité, ils sont de plus en plus orientés vers des classes ou établissements spécialisés.

Les mêmes travaux révèlent aussi l’impact de l’origine sociale dans le parcours scolaire. Ainsi 61% des élèves handicapés de 6 ans d’origine très défavorisée sont scolarisés en classe ordinaire de CP (4 points de moins que ceux issus de milieux très favorisés), mais ils ne sont plus que 15% à être scolarisés en CM2 à 10 ans (l’écart s’est accru à 24 points).

A la rentrée de septembre 2017, plus de 300.000 élèves handicapés étaient scolarisés en milieu ordinaire, dont un peu plus de la moitié avaient besoin d’un accompagnant, selon le ministère. Le jour de la rentrée, plus de 3.000 élèves (2% de ceux ayant besoin d’un soutien) n’avaient pas pu en obtenir un.

Source France Info.

Valenciennes : fini les brancards, les enfants vont désormais à l’hôpital… en voiture électrique !…

Pour réduire le stress des enfants, l’hôpital met désormais à disposition des enfants des voitures électriques.

Des voitures électriques pour détendre les petits patients.

 

Faites chauffer les moteurs… Marius, Alyssa et Milo sont prêts pour le départ ! Plus question de penser à la maladie ou à l’opération. Dès leur arrivée la seule chose qui préoccupe les enfants, c’est le choix de leur bolide.

C’est la grande nouveauté. Ici à l’hôpital de Valenciennes, terminé les brancards. Désormais les petits patients se rendent en bloc en voiture électrique. Des voitures qui ont été offertes par le personnel de l’hôpital et par les joueurs du club de football de Valenciennes. Objectif : limiter le stress des enfants de manière plus naturelle.

Moins de médicaments

« C’est une façon ludique de leur faire penser à autre chose« , explique Nabil Elbeki, chef de service en chirurgie ambulatoire. « Ils vont au bloc opératoire sans stress, plus détendus, et ça nous permet éventuellement de mettre moins de médicaments pour les détendre avant le bloc opératoire voire ne pas en mettre du tout. »

Milo à 7 ans, c’est la toute première fois qu’il se fait opérer. Pourtant, à son arrivée au bloc, pas de pleurs : la mission est plus que réussie. Et il n’y a pas que les enfants qui sont rassurés. « On voit qu’il a le sourire donc c’est rassurant. Et on a bien rigolé !« , sourit cette jeune maman.

Pour l’instant, l’hôpital de Valenciennes ne possède que 3 voitures électriques mais compte bien développer cette technique, pour redonner le sourire aux plus petits.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Thérapie génique : un espoir majeur pour une myopathie de l’enfant …

Les premiers résultats d’une thérapie génique pour des enfants atteints de myopathie myotubulaire sont très encourageants. Un succès à mettre notamment sur le compte d’une équipe de l’AFM-Téléthon.

Thérapie génique : un espoir majeur pour une myopathie de l’enfant

 

Les premiers essaies de thérapie génique portent leurs fruits dans une maladie rare, la myopathie myotubulaire. Cette maladie génétique touche le chromosome sexuel X chez un garçon sur 50.000 en France et 50% des enfants atteints décèdent avant leurs 18 mois. Cette altération touche plus exactement le gène qui code la protéine responsable du bon fonctionnement musculaire. De ce fait, les personnes atteintes connaissent une insuffisance respiratoire sévère et d’extrêmes faiblesses musculaires.

Ces premiers essais ont porté sur «une cohorte de 4 garçons. 3 ont reçu le traitement sous forme d’injection unique, le quatrième enfant qui est utilisé comme référence comparative le recevra plus tard par souci éthique. Ils ont 9 mois, 4 ans, 2 ans et demi et 4 ans. Dans le cas du premier, seulement 12 semaines après l’injection, des progrès au niveau de la mobilité, de la force et de la capacité respiratoire ont été constatés. Désormais il peut s’asseoir et maintenir sa tête, ce qui n’était pas le cas avant le traitement. Ces paramètres se rapprochent déjà de la normale. Les deux autres enfants ont reçu les injections il y a 8 et 4 semaines, on constate également des progrès rapides» explique Serge Braun, directeur scientifique AFMtelethon. Ce protocole doit être répété dans les semaines sur deux autres cohortes de quatre enfants.

Thérapie génique grâce à un virus génétiquement modifié

Pour introduire le gène médicament, les chercheurs se servent d’un virus baptisé AAV8. «Il appartient à une famille de virus n’engendrant aucune maladie connue. Il est néanmoins modifié génétiquement de sorte qu’il est incapable de se reproduire. Le gène médicament qui permet aux cellules de produire l’enzyme est inséré dans le virus» indique Serge Braun. Injecté dans le sang, ce virus est capable de se distribuer dans les muscles . Une fois arrivé, il va permettre la fabrication de l’enzyme manquante par les fibres musculaires. Le patient pourra donc retrouver une musculature quasi normale.

«Il s’agit de la première fois au monde où quelque chose est injecté pour cette maladie, le principal critère est donc évidemment la sécurité. En effet, le produit administré est constitué d’une grande quantité de virus génétiquement modifié. Mais cette injection produit chez ces enfants une sorte de réponse vaccinale contre ce virus ce qui empêchera toute réadministration» précise le directeur scientifique. De ce fait, ils ont pour l’instant reçus la dose minimale mais tout de même suffisante pour obtenir des résultats thérapeutiques. Les doses seront augmentées petit à petit dans les deux prochaines cohortes.

Guéris à vie?

«Dans le cas de cette maladie, on sait que lorsque le virus pénètre le muscle il y reste pour très longtemps, voire à vie» explique-t-il. Mais dans ce cas, il s’agit d’enfants et avec la croissance, leurs muscles vont grandir et il risque d’y avoir une dilution: davantage de muscles mais avec un nombre constant de virus. «Mais normalement, la quantité de virus injecté au départ doit suffire et devrait continuer à être efficace à vie» poursuit Serge Braun.

«À court terme, on ne peut pas exclure des effets secondaires liés au virus injecté. Des inflammations du foie peuvent éventuellement être constatées mais elles sont réversibles par une prise transitoire de cortisone».

Grâce au téléthon…

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Source Le FIGARO.

 

Dépendance aux smartphones: Comment éviter que les enfants soient accros… ?

ADDICTION Deux actionnaires d’Apple, préoccupés par les effets sur la santé mentale d’un usage excessif des iPhone, ont demandé à la marque à la pomme une étude sur l’addiction des enfants à ses téléphones mobile…

Dépendance aux smartphones

  • Les deux actionnaires, qui, à eux seuls, détiennent pour 2 milliards de dollars d’actions Apple, pressent le géant américain de lancer une étude sur l’addiction des enfants à ses smartphones.
  • Selon eux, « un nombre croissant de preuves qui montrent que, pour au moins certains des jeunes utilisateurs les plus assidus, cela pourrait avoir des conséquences négatives involontaires » sur la santé.
  • Pour Michael Stora, psychologue, psychanalyste et fondateur de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines (OMNSH), ce n’est qu’après l’adolescence que des comportements addictifs peuvent apparaître, mais encadrer l’usage des smartphones dès l’enfance permet d’éviter les dérapages ultérieurs.

Peut-on être accro au smartphone dès l’enfance ? C’est ce que redoutent deux actionnaires du géant américain Apple, dans une lettre datée du 6 janvier. Préoccupés par les effets sur la santé mentale d’un usage excessif des iPhone, ils ont demandé à la marque à la pomme une étude sur l’addiction des enfants à ses téléphones mobiles, selon l’agence Bloomberg. Les enfants peuvent-ils développer une addiction au smartphone ? Faut-il leur interdire d’y jouer avant un certain âge ?

Des conduites excessives

« Il y a un nombre croissant de preuves qui montrent que, pour au moins certains des jeunes utilisateurs les plus assidus, cela pourrait avoir des conséquences négatives involontaires » sur la santé, s’inquiètent Jana Partners LLC et les caisses de retraite des enseignants californiens (Calstrs), les investisseurs qui à eux deux détiennent pour deux milliards de dollars d’actions Apple. Serait-ce au point de déclencher une addiction ? Pour l’experte britannique des addictions, Mandy Saligari, il n’y a pas l’ombre d’un doute : « Je dis toujours aux gens : « Lorsque vous donnez à votre enfant une tablette ou un smartphone, c’est comme si vous lui donniez une bouteille de vin ou un gramme de cocaïne » », déclarait-elle en juin dernier.

Un point de vue trop extrême selon Michael Stora, psychologue, psychanalyste et fondateur de  l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines (OMNSH). « Physiologiquement parlant, le comportement addictif, qui se caractérise par une incapacité à contrôler ses propres pulsions, apparaît plutôt à la post-adolescence, vers 17-18 ans, assure-t-il. On peut observer une potentialité addictive durant l’adolescence, mais pendant l’enfance, on ne parle pas d’addiction, éventuellement de conduites excessives. »

Entre interdiction et usage très contrôlé…

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Source 20 Minutes.

 

 

L’OMS va reconnaître l’addiction aux jeux vidéo comme maladie en 2018 …

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) pourrait prochainement reconnaître l’addiction aux jeux vidéo. Il s’agirait de cas rares et extrêmes qui bénéficieraient d’un encadrement médial.

OMS - L’addiction aux jeux vidéo reconnue comme maladie.

La pratique des jeux vidéo est-elle addictive ? Dans certains cas oui, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon les informations du magazine Psychology Today, l’organisation pourrait bientôt reconnaître l’addiction aux jeux vidéo comme une maladie.

Cette prise en compte serait prévue pour 2018. Les troubles liés aux jeux vidéo seraient classés dans la catégorie des « troubles liés aux comportements addictifs avec plusieurs caractéristiques de dépendance » au sein de la classification internationale des maladies. Loin de vouloir considérer tous les joueurs comme malades, il ne s’agirait que de cas relativement rares, relève LCI.

Différencier addiction et simple hobby

Selon les premiers éléments divulgués par la presse spécialisée, un joueur devra présenter certains comportements tels que l’altération du contrôle face au jeu (fréquence, intensité, durée, contexte, début, fin), ou la priorité accrue du jeu sur les autres intérêts dans la vie et les activités quotidiennes.

La poursuite du jeu malgré les conséquences négatives qu’il peut engendrer serait aussi un critère déterminant. De nombreux joueurs « accros » ont en effet tendance à persister dans la pratique des jeux vidéo malgré une dégradation évidente et continue de leur vie sociale et familiale.

Possibilités de traitements

« Le jeu peut aussi devenir un comportement addictif par l’intermédiaire du ”gameplay”, les mécanismes de gratifications et récompenses, la captation de l’attention, l’immersion du joueur, qui lui permet d’oublier son quotidien. C’est le but de tous les jeux mais dans les situations addictives, le jeu prend une place problématique », a déclaré le Dr Bruno Rocher, psychiatre addictologue au CHU de Nantes, au magazine Sciences et Avenir.

Le principal intérêt de cette classification de l’addiction aux jeux vidéo comme maladie serait la possibilité pour les personnes concernées de bénéficier de soins. La mise en place de traitements adaptés et d’un encadrement médical serait une conséquence naturelle de cette classification, afin de mieux prévenir et guérir les cas d’addiction.

Source OUEST FRANCE.