Leucémie – Une famille du Puy-de-Dôme doit rassembler 400.000 euros pour sauver son fils…

Après 3 protocoles différents, dont 2 greffes de moelle osseuse, la leucémie de Robin est toujours là. Dernière chance pour cet adolescent de 16 ans, se rendre aux Etats-Unis pour recevoir un traitement. Sa famille domiciliée à Tallende (Puy-de-Dôme) doit trouver 400.000 euros pour sauver son fils.

Leucémie - Robin - Appel aux dons

C’est un véritable élan de solidarité qui se met en place sur les réseaux sociaux autour du jeune Robin. L’adolescent de 16 ans, domicilié à Tallende dans le Puy-de-Dôme, est atteint d’une leucémie. Cette maladie a été diagnostiquée il y a maintenant presque cinq ans.

Son seul espoir aujourd’hui pour être sauver se rendre aux Etats-Unis. Mais les laboratoires et la médecine privée américaine ont un coût. Le traitement seul s’élève à 455.000 dollars soit environ 400.000 euros. A cela s’ajoutent les frais sur place et le transport.

Les deux greffes de moëlle osseuse ont échoué
La leucémie de Robin a été diagnostiquée en avril 2013. « Le taux de réussite du traitement est normalement de 90% mais Robin fait partie des 10% restants » explique son père, Laurent Kieffer. Il a suivi trois protocoles différents, dont deux greffes de moelle osseuse, sans succès. Le premier don de moelle osseuse a été fait par sa sœur cadette âgée alors de 12 ans et le second par un donneur anonyme. A chaque fois les greffes sont bien passées mais la rechute a immédiatement suivie.

« Du côté des médecins c’est l’incompréhension. Ils ne comprennent pas pourquoi la maladie résiste » souligne son père. Jusqu’à ce jour où un professeur de Lyon leur a parlé de la possibilité de se rendre aux Etats-Unis à Seattle pour le sauver. Là-bas, le taux de réussite est de 94%.

Ses parents ont créé une association pour récolter des fonds : « Pour le prix d’une vie ». Cette association a pour but de récolter l’argent nécessaire à l’accès au soin et à sa survie. (site internet : cliquez-ici)

Ils ont déjà reçu des dons de toute la France mais aussi de l’étranger. « La solidarité dépasse nos frontières… nous avons des dons de Suède, d’Australie ou encore des Etats-Unis » s’étonne encore Laurent Kieffer.

« Jusque-là avec sa mère, nous étions fiers de nous être débrouillés seul pour Robin. On a toujours remboursé ceux qui nous ont aidé. Là, nous ne pourrons jamais rendre aux gens cet argent. C’est tellement immense ce qu’ils font pour nous ». Il s’arrête en disant « J’ai les larmes aux yeux ». Puis il continue : « Les gens sont bienveillants. Leurs messages d’amitié et de soutien sont tellement forts. Les mots pour les remercier n’existent pas. Grâce à eux et aux dons, nous gardons espoir ».

Robin et sa famille sont soutenus par l’association « Tous unis pour Matéo ». Ce jeune garçon malade a lui aussi bénéficié de dons pour partir aux Etats-Unis. Malgré son traitement, cet Isérois n’a pas survécu et s’est éteint à l’âge de 17 ans. « Ses parents soutiennent les enfants dans la même situation que leur fils disparu. Il est parti trop tard aux Etats-Unis. Ils nous disent de partir au plus tôt pour Robin » explique Laurent Kieffer.

Robin a contacté ses amis et leur a dit adieu

En septembre dernier, les médecins français ont annoncé à Robin l’impossibilité de le soigner. En pleurant, son père explique : « Ils lui ont dit qu’ils étaient condamné. C’est tellement dur ce moment, pour lui, pour nous, sa famille, ses proches, ses amis ». Puis il ajoute : « Robin a contacté ses amis, leur a dit qu’il était condamné et leur a dit adieu ».

Puis, ce nouvel espoir et ce nouveau traitement aux Etats-Unis. Son père précise : « Robin s’est terré dans le silence et a pris le temps de réfléchir, pour lui s’est un traitement de plus qui lui aussi peut échouer. Après quelques jours de réflexion, il a dit d’accord j’y vais ».

Mais pour cela, il faut récolter l’argent nécessaire à l’accès au soin et à sa survie. Si vous souhaitez faire un don, une cagnotte en ligne a été mise en place.

Source FR3.

La France compte « un million de personnes supplémentaires sous le seuil de pauvreté depuis 2008″…

Florent Gueguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité, a expliqué, mardi sur franceinfo, qu’il existe un million de pauvres en plus depuis la crise de 2008 alors qu’Emmanuel Macron lance une consultation sur la nouvelle politique de lutte contre la pauvreté.

400 000 enfants vivent sous le seuil de pauvreté en France.

Le taux de pauvreté des enfants et des familles a augmenté depuis 2008 en France. » L’explication est faite par Florent Gueguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité, mardi 17 octobre sur franceinfo, alors qu’Emmanuel Macron lance une consultation sur la nouvelle politique de lutte contre la pauvreté, à l’occasion de la Journée mondiale du refus de la misère.

Selon l’INSEE, neuf millions de personnes vivent avec moins de 1 000 euros par mois en France. Florent Gueguen a expliqué que depuis la crise de 2008, « un million de personnes supplémentaires vivent sous le seuil de pauvreté » dont 400 000 enfants.

Environ 60% des enfants qui sollicitent les aides ne sont pas hébergés.

Florent Gueguen à france info

« On parle souvent de la pauvreté monétaire, mais il y a aussi des familles à la rue et des enfants à la rue », a rappelé Florent Gueguen. Selon le directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité, « nous revoyons le phénomène des enfants des rues augmenter dans les grandes métropoles. Il est urgent d’agir ».

Pour Florian Gueguen, « il faut traiter la pauvreté de manière globale ». Depuis cet été, « les associations sont un peu dubitatives. Nous avons des mesures négatives pour les personnes en situation de précarité avec la baisse des APL ou la suppression des contrats aidés », a expliqué le directeur de la Fédération.

« Les association attendent un recentrage social de ce quinquennat. Ce qui nous inquiète c’est que la loi de finance 2018 n’intègre, pour l’instant, aucune mesure importante de réduction de la pauvreté », a affirmé Florian Gueguen.

Source FRANCE INFO.

 

Argentan. Dans l’établissement où travail et handicap font bon ménage…

L’Esat d’Argentan, crée en 1981, accueille 83 personnes handicapées. C’est l’une des structures de l’Adapei, association d’aide à l’enfance inadaptée.

Esat - Emploi handicapés - Argentan

Machines, cottes bleues… A priori, tout est banal. Mais, dans les anciens locaux de Moulinex, les travailleurs sont tous en situation de handicap. Nous sommes à l’Esat (établissement et service d’aide par le travail, ex-CAT) d’Argentan. « 83 personnes sont accueillies ici, explique Patricia Rahier, coordinatrice des projets. Elles ont de 22 à 62 ans et sont dans des situations de handicap très variées, toujours liées à une déficience intellectuelle. »

Raphaël Lebrec est arrivé à Argentan il y a un peu moins de deux ans. « Je travaillais à l’Esat de Saint-James, dans la Manche, depuis 16 ans, j’avais envie de changer d’air. » Il est spécialisé dans la soudure.

« La perception du handicap n’a pas changé »

Désormais Argentanais et à 45 ans, Raphaël vit au foyer de la rue Georges-Guynemer. Le mardi soir, il a entraînement de bowling, parfois il va boire un verre avec un collègue après le travail, et pendant six mois, il a cultivé un lopin de terre, prêté par les Jardins dans la ville. Une vie presque normale. Raphaël aimerait retravailler un jour en « milieu ordinaire » comme on dit dans le jargon administratif. Il l’a déjà fait, dans la Manche. « Ça s’est bien passé avec le patron, les collègues, je n’ai pas eu de souci. ».

C’est loin d’être toujours le cas. « L’objectif c’est d’accompagner les personnes vers les entreprises. Certains en sont très proches, d’autres travailleront à l’Esat toute leur vie, explique Patricia Rahier. Mais la perception du handicap n’a pas vraiment changé, les employeurs sont encore fermés à ce sujet, pour l’instant ça marche par réseau. Quand ils pensent handicap beaucoup pensent crises et hôpital psychiatrique, mais ce n’est pas notre réalité. ».

Source OUEST FRANCE.

Sclérose en plaques – Virginie Caruana de Petite-Rosselle : « Aménager sa maison pour vivre avec son handicap »…..

En fauteuil roulant, conséquence d’une sclérose en plaques, Virginie Caruana, de Petite-Rosselle, a dû procéder à des aménagements dans sa maison. Un parcours du combattant où il faut savoir être patient et bien entouré.

Virginie Caruana

Etre cloîtrée chez soi peut devenir un cauchemar. Virginie Caruana, domiciliée à Petite-Rosselle, s’est trouvée dans cette situation. Sa maison est devenue en quelque sorte une prison. « Nous avons emménagé à Petite-Rosselle il y a plus de treize ans, mon mari, mes deux enfants et moi. Bien avant ma sclérose en plaques », explique la quadragénaire.

C’était avant de savoir que les escaliers deviendraient une montagne, que cuisiner demanderait des efforts considérables pour atteindre le moindre placard en hauteur, que tout ce qui faisait le charme d’une maison douillette se change en épreuve. « Ma sclérose en plaques a été diagnostiquée il y a presque cinq ans. Quelques mois plus tard, je ne pouvais me déplacer qu’en fauteuil roulant », commente Virginie Caruana.

Trois ans d’attente pour un monte-escaliers

La première étape, la plus importante, est l’achat d’un monte-escaliers. Pour cela, Virginie doit d’abord déposer un dossier à la Maison départementale des personnes handicapées de Moselle (MDPH). « Tous les aménagements dans la maison ont des coûts et les sommes s’envolent très vite ». Pour le monte-escaliers, la jeune femme a attendu trois ans. « En fait, il y a eu un problème dans mon dossier. Ils se sont trompés et du coup j’ai dû recommencer de zéro. ». Du temps perdu. En attendant que le dossier passe à nouveau en commission et soit accepté, elle doit forcément compter sur quelqu’un pour monter dans la chambre ou aller aux toilettes, eux aussi à l’étage. « Non, ce n’est vraiment pas pratique », insiste Virginie Caruana.

Pour pouvoir sortir de la maison, une rampe d’accès vers l’extérieur est indispensable. « Ça nous a coûté 9 800 € ». La cuisine n’est plus adaptée. « Nous en avons racheté une autre. Le plan de travail est à la bonne taille, tout comme l’évier et les placards. C’est parfait pour moi. Mais pas pour les grands comme mon mari ! », sourit la Rosselloise.

10 000 € sur 10 ans

La MDPH subventionne les différents aménagements à hauteur de 10 000 € sur 10 ans. « J’ai atteint mon quota entre le monte-escaliers et l’aménagement de ma voiture, où j’ai pu également compter sur l’Agence nationale de l’habitat (ANAH). C’est sur les réseaux sociaux que j’ai appris que la Fondation Leroy Merlin proposait aussi de financer des projets. J’ai contacté Laetitia Técher à Forbach et franchement, je pensais que mon dossier ne serait pas valable. Comparée à d’autres qui sont dans des situations plus graves, je me sentais déjà privilégiée ».

En l’espace de trois mois, le dossier est bouclé et le financement accepté. « J’avais demandé l’aménagement de la porte-fenêtre menant à la terrasse. Je ne peux plus y accéder, mon fauteuil ne passe pas ». Grâce à la remise d’un chèque de 3 362 € lors d’une petite cérémonie au Leroy Merlin de Forbach, la jeune femme va pouvoir lancer les travaux. « I ls devraient débuter en janvier prochain ».

La prochaine étape sera probablement l’aménagement de la salle de bain. « Mais on verra ça un peu plus tard. Pour le moment, je pense surtout à trouver un travail. Pas plus de dix ou quinze heures par semaine parce que je ne peux pas plus. J’ai travaillé pendant vingt ans au Décathlon de Stiring-Wendel et j’ai toujours aimé le contact avec les gens », assure la Rosselloise. Le meilleur moyen de sortir de chez soi.

Virginie Caruana est administratrice d’un groupe sur Facebook qui vient en aide aux personnes en situation de handicap : PCH AEEH MDPH AAH.

Source LE REPUBLICAIN LORRAIN.

Rencontrer des victimes d’accidents, au lieu de payer une amende…

Victimes d’accidents – C’est une première, à Valence, onze automobilistes ont suivi jeudi une matinée de sensibilisation. Au lieu de prendre une amende pour un excès de vitesse ou un feu grillé, ces conducteurs sont allés rencontrer, écouter et échanger avec deux accidentés.

Mathieu est en fauteuil roulant depuis 16 ans. - Radio France

Assis sur son fauteuil roulant, Mathieu raconte son accident. Il avait 17 ans quand, sur sa moto dans un carrefour, une voiture a grillé un stop : « Le jour de l’accident, par rapport à ma moto, les pompiers m’ont retrouvé 30 mètres plus loin. J’ai fait un petit vol plané. Le casque s’est cassé en deux. »

Dans la salle, il n’y a pas un bruit. Les onze automobilistes fautifs écoutent le récit de Mathieu et Florent. Lui aussi était à moto. Une voiture l’a percuté. Il est resté dans le coma pendant deux mois et demi. Aujourd’hui, Florent a une canne, il a du mal à parler et un bras paralysé.

Excès de vitesse, feu rouge grillé, téléphone au volant ou encore ceinture non-attachée

Face à eux, il y a Nicolas. Il est convoqué pour un excès de vitesse de 10 km/h. Il ne regrette pas d’être venu : « Quand on vient ici, on comprend beaucoup plus les risques. Un excès de vitesse peut engendrer de graves conséquences, et là, on en prend conscience. » Nicolas a échappé à une amende de 68 euros et la perte d’un point sur son permis. En contrepartie, pendant une vingtaine de minutes, il doit écouter les témoignages de Mathieu et Nicolas.

« Bien sûr que ça touche. On se dit que l’un de nos proches pourrait être à leur place. Et on prend conscience. C’est à mon avis beaucoup plus utile qu’une répression financière. » Nicolas.

Même constat pour le préfet de la Drôme Éric Spitz : « Cette opération est pour nous le pari de l’intelligence. Devant le témoignage de ces deux victimes, il n’est pas possible de ne pas se remettre en question. Je pense que cette action pédagogique est plus avantageuse qu’une amende. »

Selon la préfecture, cette expérimentation pourrait être renouvelée, et c’est une bonne chose selon Vincent Renaud. Il est le directeur de LADAPT en Drôme-Ardèche. Cette association d’aide à l’insertion des personnes handicapées a accueilli la toute première rencontre de l’opération. « C’est la répétition des sensibilisations qui est importante. Quand vous circulez et que vous voyez un accident à côté de vous, vous continuez ,mais vous êtes un peu perturbé. C’est l’accumulation de ces sensibilisations qui fait que l’on est plus raisonnable. »

Sensibiliser, être pédagogue, pour tenter de faire baisser la mortalité routière et les accidents. Depuis le début de l’année, 27 personnes sont mortes sur les routes drômoises.

Source France Bleu.

Asnières sur Seine : l’adjointe au handicap accusée de discrimination envers une handicapée…

Discrimination – Un rapport du Défenseur des droits pointe le harcèlement discriminatoire de Marie-Aimée Pénet (UDI) à l’égard d’une agente communale souffrant d’une déficience visuelle.

La paisible mairie d’Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) se trouve au cœur d’une polémique dont les élus se seraient bien passés. Dans une lettre ouverte publiée mardi 10 octobre, l’opposition réclame en effet la tête de Marie-Aimée Pénet, l’adjointe (UDI) aux seniors, à la santé et au handicap. Ils lui reprochent son comportement injurieux envers l’une des agentes de la ville. Circonstance aggravante : cette dernière souffre d’un handicap visuel.

L’affaire débute en avril 2016, date à laquelle le Défenseur des droits remet son rapport à la mairie après une saisine de Nadia Medjahed, chargée de la mission handicap au CCAS. Dans ce document, que le Parisien a pu consulter, l’autorité indépendante estime que la plaignante « a été victime de harcèlement discriminatoire de la part de [Marie-Aimée Pénet] ». Depuis, une plainte a été déposée au tribunal administratif de Cergy-Pontoise, dans le Val d’Oise. L’audience n’a pas encore eu lieu.

Les handicapés n’ont pas d’enfants

Marie-Aimée Pénet

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Et le rapport est accablant pour Marie-Aimée Pénet. En septembre 2015, l’élue aurait posé la question suivante à Nadia Medjahed : « Pourquoi vous vous occupez d’un centre de périnatalité alors que les handicapés n’ont pas d’enfants ?« . Ce à quoi l’intéressée aurait répondu avoir une fille à charge, avant de se voir rétorquer : « Oui, mais vous, vous avez un mari pour s’en occuper ».

Source RTL.

EPHAD – En Côte-d’Or – Une douche toutes les six semaines…. !!! « Maltraitance institutionnelle » !

La CFDT tire la sonnette d’alarme sur la situation préoccupante dans les EPHAD. Une douche toutes les six semaines !

EPHAD - Alerte CFDT

C’est le délai actuellement pour les résidents les plus dépendants d’un EPHAD du Val de Saône. Manque de personnels, budgets en baisse, difficultés à recruter, la situation serait explosive en Côte-d’Or selon le syndicat CFDT Santé sociaux.

La situation est jugée très préoccupante par Christine Pelletier. Elle est la secrétaire départementale de la CFDT Santé sociaux.  » On arrive à une maltraitance institutionnelle «  dit-elle.

Six semaines d’attente pour une douche, c’est la situation actuellement dans un EPHAD du Val de Saône. Intolérable pour les résidents bien sûr mais aussi pour les personnels qui souffrent de ne pas pouvoir faire correctement leur travail.

Les personnels sont épuisés et ont l’impression d’avoir perdu le sens de leur travail. C’est le cas de cette aide-soignante qui travaille depuis plus de 20 ans dans un EPHAD du Val de Saône. Elle y est aussi représentante du personnel pour la CFDT et raconte un quotidien de plus en compliqué avec le manque de personnel. Dans son service elles ne sont que deux le matin ou l’après-midi pour 38 résidents alors forcément ça veut dire une prise en charge minimum.

La situation est évidemment variable d’un établissement à l’autre mais ce qui ressort c’est quand même c’est la difficulté du métier, explique Sandrine Meux, aide médico-psychologique à l’EPCAPA de Dijon un établissement communal pour personnes âgées à Dijon.

Les personnels des EPHAD ont déjà alerté les pouvoirs publics l’an passé pour crier leur colère face au manque de personnels , mais la réponse qui leur a été apportée n’est visiblement pas à la hauteur des attentes dénonce Christine Pelletier la secrétaire départementale de la CFDT.

Il est donc urgent pour la CFDT que les pouvoirs publics et surtout les financeurs que sont l’ARS et le conseil départemental prennent la mesure de la situation.

Le Conseil départemental de la Côte-d’Or, l’un des trois financeurs des EPHAD rappelle pourtant que la collectivité a augmenté de trois millions d’euros son enveloppe consacrée à la dépendance.

Source France Bleue.

 

Handicap – Billy-Montigny – Élan de solidarité pour Timoteï qui va pouvoir équiper son fauteuil d’un boîtier…

Elan de solidarité – Pascaline et Mathieu y ont cru jusqu’au bout… Et, grâce à la bonne idée de l’association « Un don, un espoir pour les enfants handicapés », leur garçonnet va désormais améliorer sa mobilité.

Voir autant de monde à la maison ravit visiblement Timoteï qui virevolte avec son fauteuil et gazouille comme un colibri.

Âgé de 4 ans, le garçonnet est privé de l’usage de ses jambes et, s’il se débrouille comme un chef dans le maniement de son fauteuil manuel, Timoteï n’en finit pas moins par très vite se fatiguer. D’où l’idée de ses parents, Pascaline et Mathieu, de lui faciliter la vie en équipant son fauteuil d’un boîtier électronique. Un investissement dont le coût, malheureusement, dépasse leurs moyens financiers.

Heureusement, est alors arrivé comme un Zorro providentiel David Rambeau. David est l’ambulancier qui, régulièrement, achemine Timoteï à ses rendez-vous médicaux. Et notre homme, qui a le cœur sur la main, vient de monter l’association «  Un don, un espoir pour les enfants handicapés  ». Et lui propose de lancer une cagnotte sur Leetchi.com afin de tenter de rassembler les fonds nécessaires pour l’acquisition de ce boîtier si nécessaire pour le petit garçon.

L’opération est lancée en mars dernier et elle commence à marcher du tonnerre de dieu à partir du moment où Pascaline et Mathieu se décident à médiatiser cet appel aux dons.

Un boîtier… et un poney

Du coup, ce sont plus de 1 200 euros qui, finalement, ont été récoltés et versés, samedi dernier, aux parents du petit Billysien afin de lui donner désormais plus de mobilité.

Une belle histoire dont est fort fier David Rambeau, venu ce jour-là avec les autres membres de son bureau, Alain et Sandrine Dilly, Alice Trognon et Perrine Rambeau : «  L’association a été créée il y a un an parce que ça nous tient vraiment à cœur de venir en aide à ces enfants qui ont besoin de nous. Mais pas seulement des enfants. Par exemple, on vient de donner un coup de pouce à Bernard, qui est handicapé adulte et grand fan du RC Lens. On a ainsi financé son abonnement à Bollaert. Lui aussi, vous savez, je l’ai connu en le transportant régulièrement… Et puis en novembre, on va amener Timoteï aux écuries de Liévin où il va avoir l’occasion de faire une demi-heure de poney…  »

Une autre belle expérience de mobilité dont la perspective fait éclater de rire cette petite boule de bonne humeur.

Source LA VOIX DU NORD.

Meuse – Une prothèse imprimée en 3D a changé la vie de Téo….

Prothèse – Téo, 5 ans, souffre d’une malformation à la main gauche. Grâce au Numérifab qui lui a créé sa prothèse, l’enfant peut utiliser ses deux bras.

Réalisation d'une prothèse offerte à Téo

Dans sa chambre située au premier étage de sa maison, Téo joue comme n’importe quel enfant de son âge. Légos et peluches sont soigneusement rangés. Sur la table du salon, un autre objet attire l’attention. Une boîte abritant un bras en plastique aux couleurs du superhéros Iron-Man. Cette prothèse imprimée en 3D permet à Téo de se servir de ses deux bras. Dès la naissance, la main gauche de l’enfant ne s’est pas développée. Une agénésie qui limite les activités du garçonnet. Pour remédier à cela, sa maman a fait appel au Numérifab à Bras-sur-Meuse. « Je savais qu’on pouvait réaliser des prothèses avec des imprimantes 3D. J’ai contacté Julien Didry qui m’a mise en relation avec l’association », se réjouit-elle. Une prothèse qui a été réalisée rapidement par le laboratoire meusien, le « Fab’lab ». Pourtant, « avant Téo on en a fait quelques-unes, mais là il n’y avait pas que la main à fabriquer, mais aussi une partie de l’avant-bras. C’était une première », affirme Stéphane Wey, grand artisan de la fabrication de l’objet.

À l’école, rien n’est simple. Scolarisé en CP, Téo a connu de grandes difficultés d’intégration. En première année de maternelle, « il était mis de côté » et sa maman l’a changé d’école. Depuis, son handicap ne pose aucun problème. « Aujourd’hui, je le laisse partir le matin en étant confiante. L’équipe pédagogique s’occupe très bien de lui », dit-elle, soulagée.

Le relationnel avec les autres enfants était également compliqué. « Ils ne comprenaient pas et Téo avait du mal à se faire des amis », regrette-t-elle, avant de poursuivre « Les élèves se sont tous assis, ont posé des questions sur la main de Téo, ils ont eu leurs réponses, ils n’en parlent plus et cela lui permet d’être totalement intégré ». De plus, une prothèse Iron Man a transformé Téo en véritable superhéros de la récré. « C’est dingue mais ce petit objet hors du commun aide à l’insertion », avance Stéphane Wey.

À 5 ans, l’enfant est déjà fan de football et son handicap ne l’empêche pas d’assouvir sa passion. « Je l’ai inscrit l’an dernier à Gondrecourt, il a joué normalement sans aucun problème ». Le jeune fan de Cristiano Ronaldo aime se dépenser et ça tombe bien, il peut tout faire. « Piscine, foot, course, il a tout essayé déjà », a une exception près, « le vélo ». Une interdiction qui pourrait être levée bientôt, si les projets du Numérifab aboutissent. « On travaille sur des prototypes qui permettraient de faire du vélo sans avoir de problème d’équilibre ou autre », affirme Stéphane Wey. Aujourd’hui, les recherches avancent et d’autres prothèses sont envisagées comme des prothèses de pied, qui seront faites avec le même mécanisme. « Beaucoup de gens sont dans cette situation. Il ne faut pas hésiter à s’inscrire sur le site, c’est très important. On peut aider du monde », conclut le membre du Numérifab.

Aujourd’hui, Téo ne se soucie pas de cette malformation et vit épanoui. « Il a posé des questions, bien sûr, mais il est né comme ça alors il le vit plutôt bien », affirme sa maman. Une maman qui souhaite lancer un message d’espoir à toutes les familles qui connaissent la même situation. « Quand ça nous arrive c’est dur, mais il y a des solutions à tout, il ne faut pas perdre courage. On se sent seuls alors que l’on a été accompagné jusqu’au bout ». Effectivement, Téo a choisi le modèle, les couleurs, et le laboratoire de Bras-sur-Meuse à fait le reste. « On est là depuis un moment et c’est vrai que peu de monde sait que nous pouvons faire ça », lance Stéphane Wey.

Malgré une main gauche qui ne s’est pas développée à la naissance, Téo a une vie normale. Un enfant qui joue, rit, grandit. « La science est capable de beaucoup », sourit sa maman. Sur ce coup-là, elle a énormément aidé ce jeune supporter du Paris Saint-Germain, qui peut désormais, rêver plus grand.

Source EST REPUBLICAIN.

Autisme – Val-de-Marne : Elisabeth se bat pour que son fils autiste ne soit pas hospitalisé en psychiatrie

Cette habitante de Thiais va être reçue lundi par le défenseur des droits au sujet de la situation de Romain, son fils de 16 ans qui est autiste et n’est plus placé.

C’est un « petit enfant dans un corps d’homme », et c’est sa maman Elisabeth, désespérée, qui le dit. Lundi, à 14 heures, cette habitante de Thiais sera reçue par le défenseur des droits au sujet de son fils Romain âgé de 16 ans. L’adolescent est autiste tout comme Laura sa sœur aînée, prise en charge en hôpital de jour depuis ses 6 ans.

Depuis 20 mois, cette maman lutte pour que Romain, dont le dossier est suivi par la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) et l’ARS (Agence régionale de santé), puisse à nouveau être placé. En institut médico-éducatif (IME), idéalement. C’est un établissement similaire qu’il a dû quitter en février 2016 après un épisode violent à l’encontre d’une éducatrice notamment. L’IME avait accepté que Romain soit réintégré, à condition de passer 15 jours en psychiatrie à l’hôpital Bicêtre.

Dont acte. Mais « ça s’est très mal passé, explique Elisabeth, car on l’a mis sous traitement ». Il retourne un mois à l’IME avant de devoir à nouveau le quitter. C’est à partir de là qu’elle reçoit le soutien du collectif Emilie, du prénom d’Emilie Loridan, jeune maman d’une petite fille trisomique qui s’est suicidée l’an dernier près d’Armentières, dans le Nord, par désespoir après avoir été privée d’allocations. C’est un groupe de parents d’enfants handicapés qui l’a créé.

Le « dernier recours »

Salariée, séparée, Elisabeth n’échappe pas aux épisodes sombres. Car c’est elle qui doit s’occuper de Romain depuis 20 mois, avec l’aide de ses proches également.

Suite à une grève de la faim en juin, Romain bénéficie d’une aide à domicile 7 heures par jour depuis la rentrée contre 6 heures par semaine auparavant. Une « mesure provisoire », « mais l’enfant n’est pas stimulé », pointe le collectif Emilie.

Car « tout ce qu’on me propose aujourd’hui pour lui c’est un hôpital psychiatrique », assure-t-elle. Or il a un niveau intellectuel plus élevé que sa sœur, et besoin qu’on le « tire vers le haut ». « Il faut le stimuler, plaide Elisabeth, et non pas le sédater. Il n’a pas sa place là-bas. »

Le rendez-vous de lundi est son « dernier recours ». Elle doit également rencontrer un conseiller de Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées.

Source LE PARISIEN