Pas de télé avant trois ans dans le nouveau carnet de santé…

A partir de dimanche, place au nouveau carnet de santé, qui intègre les 11 vaccinations maintenant obligatoires pour les enfants, mais aussi des recommandations nouvelles comme d’éviter la télé avant trois ans.

Principal changement du nouveau carnet de santé, le calendrier de vaccination.

Dimanche 1er avril, ce nouveau carnet de santé, gratuit et traditionnellement remis par la maternité ou un médecin, succèdera au modèle distribué depuis 2006.

Le principal changement est le calendrier de vaccination. Pour les enfants nés depuis le 1er janvier, 11 vaccinations sont obligatoires contre seulement trois auparavant. Ces enfants doivent recevoir dix injections avant deux ans.

Le carnet 2018 a par ailleurs modifié les courbes de croissance. Alors que l’édition 2006 ne différenciait pas la croissance des garçons et des filles avant trois ans, l’édition 2018 tient compte du sexe à tous les âges. Et elle intègre les gains en taille et en poids des enfants français.

De nouvelles recommandations

Ce nouveau carnet de santé est également rempli de recommandations nouvelles, pas toujours étayées d’un point de vue médical, aux parents de faire le tri.

« Avant trois ans: évitez de mettre votre enfant dans une pièce où la télévision est allumée même s’il ne la regarde pas », y lit-on.

Autre conseil: « Il est préférable, si cela est possible, de placer le lit de votre bébé dans votre chambre pour les six premiers mois au minimum » pour « réduire le risque de mort inattendue du nourrisson ».

« Utilisez des biberons garantis sans BPA (bisphénol A) et si possible en verre », avance-t-on, entre autres « conseils pour un environnement sain », comme d’aérer son intérieur « tous les jours, même en hiver », ou de réduire « le nombre de produits d’entretien » au profit de « produits à composant unique (vinaigre d’alcool, savon noir, etc.) à dose modérée ».

Enfin, un avertissement clair: « Secouer un bébé peut le laisser handicapé à vie. En cas d’exaspération: couchez votre bébé dans son lit (sur le dos), quittez la pièce et demandez l’aide d’un proche (famille, ami, voisin…) ou d’un professionnel ».

Source FR3.

République tchèque: Un autiste de 13 ans devient designer de mode…

DESTIN Atteint du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme, ce garçon de 13 ans est devenu concepteur de mode…

Matej Hosek, 13 ans, autiste et désormais créateur de mode.

Matej Hosek, un petit garçon tchèque atteint du syndrome d’Asperger, a trouvé la paix et l’ordre dans la création de plans de transport sophistiqués.

Mieux, cette occupation lui a permis de devenir concepteur de mode à seulement 13 ans.

Les plans de transports comme remède

« Je pense que Dieu lui a fait don de quelque chose en échange de ce qu’il lui a enlevé », a déclaré sa mère. Pendant plusieurs années, l’enfant « pleurait 23 heures par jour », rendant compliquée la vie de ses parents : « On nous a fait plusieurs fois sortir d’un tram car Matej criait tout le temps ».

Mais un jour, « je lui ai mis dans les mains un plan de transport – je ne sais même plus où je l’avais trouvé – et il s’est calmé », se souvient-elle. Très vite, Matej se met à copier les plans de différents métros avant de se lancer dans ses propres réalisations. « Quelquefois, il trouvait le système de transport d’une ville illogique et le remaniait », poursuit sa mère.

Défilés en bonne et due forme

Après les plans en tous genres, le petit garçon autiste a été inspiré par un film sur la maison de couture Christian Dior. Il a commencé à créer. « Je suis une grande fan de mode et je lui ai dit :  »Matej, ce n’est pas mal du tout » », explique sa mère avec fierté.

Elle qui travaillait à l’époque pour un magazine de mode a fait passer les modèles aux designers de la Fashion Week de Prague ( République tchèque).

En 2016, les créations de Matej étaient au centre d’un défilé à Prague. Ses pièces ont été vendues, et les recettes reversées à la fondation AutTalk qui aide les enfants autistes. La famille a désormais monté sa propre entreprise pour vendre les créations de Matej, Maappi.

Un T-shirt pour Craig David

De son côté, l’enfant dessine maintenant des cartes pour la société Run Czech, qui organise des courses en République tchèque. Il a aussi conçu un T-shirt Craig David, chanteur préféré de sa mère, représentant huit lignes de métro pour ses huit CD, avec les noms de chansons à la place de stations.

Il souhaite désormais accomplir son rêve : « J’aimerais bien aller à Londres, pour y faire un tour dans le métro ».

Source 20 Minutes.

Clermont-Ferrand : l’APF fulmine contre le gouvernement et offre dix kilos de pâtes au Préfet…

Les handicapés ne veulent plus tirer le diable par la queue. Pour symboliser leur niveau de pauvreté, l’APF offre au Préfet dix kilos de pâtes, le montant de leurs courses mensuelles.

Une cinquantaine d'handicapés a manifesté aux marches de la préfecture du Puy-de-Dôme

Après les faux PV sur les voitures stationnées sur les emplacements handicapés, l’APF récidive avec une manifestation ce jeudi après midi devant la préfecture du Puy-de-Dôme. Une cinquantaine d’handicapés se sont rassemblés pour protester contre les nouveaux modes de calcul de l’allocation adulte handicapé (AAH) défavorables aux bénéficiaires. Pour symboliser cette baisse de pouvoir d’achat, dix kilos de pâtes ont été offerts au préfet.

L’augmentation de 90 euros de l’AAH annoncée par le gouvernement ne concernera pas tous les bénéficiaires, précise Sandrine Raynal, directrice territoriale de l’APF Puy-de-Dôme et Allier qui a été reçue par Nicolas Dufaud, le directeur de cabinet. « Elle englobe en fait, les deux revalorisations légales prévues chaque année en avril !« . « Pire encore, poursuit-elle, _cette revalorisation ne concernera pas tous les bénéficiaires__, ceux qui vivent en couple par exemple, n’auront pas d’augmentation car les revenus du conjoint entre toujours dans la base du calcul de l’AAH. »  _Autre mesure défavorable aux bénéficiaires, la prime d’activité a également été supprimée.

Nicole ancienne employée de la mairie de Clermon-Ferrand, est venue manifester avec son collier de pâtes

Nicole vit seule dans un 48 m2 loué à Logidôme. Handicapée après une rupture d’anévrisme à l’âge de 39 ans, elle vit aujourd’hui avec 744 euros par mois. « Tous les mois, c’est serré, explique Nicole, une fois que j’ai payé toutes les charges, je ne peux rien faire de plus, sauf acheter des nouilles. On ne peut pas continuer comme ça. »

Source France Bleu.

Personnes à mobilité réduite: L’accessibilité des logements neufs en danger, selon des associations…

Des associations protestent contre un projet de loi qui pourrait faire baisser le nombre d’habitations accessibles à 10 %, contre 100 % aujourd’hui…

Personnes à mobilité réduite: L'accessibilité des logements neufs en danger

Moins de logements pour les personnes à mobilité réduite ? C’est ce qui inquiète une dizaine d’associations, qui publient un communiqué commun ce vendredi contre un futur projet de loi Logement, qui revoit les règles de l’accessibilité dans les logements neufs.

Le projet de loi Élan (Évolution du logement et aménagement numérique), attendu mercredi en Conseil des ministres, comporte des mesures qui « vont à l’encontre des besoins, quantitatifs et qualitatifs, des personnes en situation de handicap et des personnes âgées », regrettent dans un communiqué treize organisations représentatives des personnes en situation de handicap et de la lutte contre l’exclusion.

Une réduction à 10 % de logements adaptés

Selon les signataires, dont l’Association des paralysés de France et ATD Quart Monde, une mesure prévoit « de réduire à 10 % le nombre des logements neufs accessibles, au lieu de 100 % aujourd’hui ». Cela équivaut à « l’introduction de quotas de logement, discriminatoires, en contradiction avec le droit des personnes à choisir librement leur lieu de vie », poursuivent-ils.

Selon le projet de loi, les logements collectifs ne devraient plus être entièrement accessibles aux personnes à mobilité réduite. Au sein de chaque bâtiment à usage d’habitation ou à usage mixte, seuls un dixième des logements devront l’être, tandis que les autres devront être « évolutifs », c’est-à-dire adaptables à la perte d’autonomie et au vieillissement (cloisons amovibles…).

Les personnes en situation de handicap et âgées n’auraient ainsi accès « qu’à un peu plus de 2.000 logements neufs chaque année », ont calculé les associations.

Au nom d’une « approche universelle », elles réitèrent en outre dans leur communiqué leur souhait de voir les immeubles de trois étages et plus, au lieu de quatre étages actuellement, desservis par un ascenseur.

Source 2 Minutes.

300 millions de personnes ont l’hépatite B mais seuls 5% reçoivent un traitement…

L’hépatite B est un fléau mondial qui touche près de 300 millions de personnes dans le monde, dont 95% pas ou mal traitées, selon une vaste étude publiée lundi.

Hépatite B

En 2016, près de 300 millions de personnes dans le monde vivaient avec l’hépatite B, mais la grande majorité d’entre elles ne sont pas diagnostiquées ou ne reçoivent pas de traitement, indique une étude publiée lundi 26 mars dans le journal The Lancet Gastroenterology & Hepatology. Selon les estimations des chercheurs, près de 90% des personnes infectées par ce virus ne le savent pas. Or cette infection très contagieuse qui s’attaque au foie peut, si elle n’est pas soignée, provoquer des complications mortelles comme la cirrhose ou le cancer du foie. Environ 600.000 personnes décéderaient de ces complications chaque année.

L’étude, basée sur l’analyse de plus de 400 études, indique que la situation est particulièrement préoccupante chez les femmes enceintes contaminées. Principales sources de propagation de l’épidémie, celles-ci peuvent facilement transmettre le virus à leur enfant. Bien que la maladie soit incurable, des antiviraux permettent de réduire le risque de transmission mère-enfant. Or moins de 1% d’entre elles reçoit un traitement adéquat.

Par ailleurs, un vaccin existe depuis le début des années 1980, recommandé par l’Organisation mondiale de la santé depuis 1992 chez les nouveau-nés dès les premières 24 heures après la naissance. Mais seulement la moitié d’entre eux dans le monde le reçoivent aussi rapidement. «La plupart des transmissions de mère à enfant ont lieu dans les quelques jours suivant la naissance, donc l’injection à la naissance est vitale», a souligné le principal auteur de l’étude, le Dr Homie Razavi, virologue à la fondation pour l’analyse des maladies, un institut de recherche public basé dans le Colorado (États-Unis).

80% des cas concentrés dans 20 pays

L’étude montre que le virus est particulièrement répandu en Asie orientale et en Afrique subsaharienne. En République centraficaine, les études indiquent ainsi que 12% de la population vit avec le virus. En 2016, la majorité des cas d’hépatite B (80%) étaient concentrés dans 20 pays, particulièrement en Chine, en Inde, au Nigeria, en Indonésie et aux Philippines.

Bien qu’un test diagnostique soit disponible depuis les années 1970, seul un malade sur 10 a été dépisté en 2016. Même dans les pays à revenu élevé, les taux de diagnostic et de traitement sont bien inférieurs à ce qu’ils devraient être, comme le montre l’étude publiée dans le Lancet. Les deux tiers des personnes infectées par le virus de l’hépatite B aux États-Unis et quatre malades sur cinq au Royaume-Uni ignorent leur infection.

«L’hépatite B chronique est une cause majeure de cancer du foie, mais elle peut rester silencieuse et donc non diagnostiquée pendant plusieurs décennies, jusqu’à ce que des personnes présentent à l’âge adulte une cirrhose décompensée, une insuffisance hépatique ou un carcinome hépatocellulaire», explique le Pr Geoffrey Dusheiko, professeur de médecine à l’University College London.

Source LE FIGARO.

Danger – La consommation mondiale d’antibiotiques a augmenté de 65% en 15 ans…!

Cette hausse fulgurante fait craindre le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques, qualifiées par l’Organisation mondiale de la santé de menaces majeures pour la santé mondiale.

La consommation mondiale d’antibiotiques a augmenté de 65% en 15 ans

La consommation mondiale d’antibiotiques a augmenté de 65% entre 2000 et 2015, selon une étude publiée lundi 26 mars dans le journal de l’Académie des sciences américaine (PNAS). Une hausse jugée très inquiétante par les chercheurs, car plus nous nous soignons à coup d’antibiotiques, plus les bactéries développent des stratégies de résistance à ceux-ci, et plus il est difficile de soigner certaines infections. À tel point que l’Organisation mondiale de la santé a établi en 2017 que l’antibiorésistance est l’une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale.

«La consommation globale d’antibiotiques a augmenté de 65% entre 2000 et 2015, passant de 21,1 milliards de doses quotidiennes à 34,8 milliards de doses», annoncent les auteurs de l’étude, qui ont analysé les données de 76 pays à travers le monde. C’est dans les pays à revenu faible ou moyen que le niveau de consommation d’antibiotiques a particulièrement augmenté (114% supplémentaires), pour atteindre 24,5 milliards de doses quotidiennes. AInsi, en 16 ans, la consommation globale d’antibiotiques a doublé en Inde, a augmenté de 79% en Chine et de 65% au Pakistan. Ces trois pays sont désormais les plus gros utilisateurs d’antibiotiques parmi les pays à faible et moyen revenu.

La France, 8e plus grosse consommatrice d’antibiotiques au monde

Outre la consommation globale, le taux d’antibiotiques consommés pour 1000 habitants a également fait un bond dans ces pays (+77%). Certains ont même dépassé des pays à haut revenu. C’est le cas de la Turquie, la Tunisie, l’Algérie et la Roumanie qui, en 2015, faisaient partie des six pays au taux de consommation d’antibiotiques le plus élevé au monde. En 2000, les cinq premiers appartenaient tous à la catégorie des pays à haut revenu.

Dans ces derniers, où la consommation globale d’antibiotiques est plus faible que dans les pays en voie de développement (10.3 milliards de doses quotidiennes en 2015), l’augmentation n’a été que de 6%. Quant au taux d’antibiotiques pour 1000 habitants, il a diminué de 4%, mais reste toutefois supérieur à celui retrouvé dans les pays moins développés. À titre d’exemple, la France se situait à la huitième place du classement de 2015. Selon les auteurs de l’étude, «sans changement politique, la consommation d’antibiotiques en 2030 sera 200% plus importante qu’en 2015».

Mieux utiliser les antibiotiques doit être une priorité…

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Source LE FIGARO.

 

Emploi. À Rennes, le numérique s’ouvre au handicap…

Hier avait lieu la rencontre Handicap et Numérique.

S’y sont croisés professionnels du secteur, organismes de formations et personnes en situation de handicap cherchant une reconversion.

Emploi. À Rennes, le numérique s’ouvre au handicap

Ce mercredi matin, c’est l’effervescence dans le hall de Rennes Métropole pour le rendez-vous Handicap et Numérique.

Le but de l’événement ? Relier des acteurs et entreprises du digital et des demandeurs d’emplois invalides. Parmi les entreprises à avoir répondu présentes : Orange ; Néosoft, Altran… Du côté des organismes de formations, on retrouve notamment l’Université de Rennes 1 et la faculté des métiers. Le rendez-vous est organisé dans le cadre du printemps du numérique.

Le numérique en essor

Cécile Tessier, chargée d’étude et de développement chez Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées), s’occupe de l’organisation de ce rendez-vous. Pourquoi privilégier le domaine du numérique ? Elle explique : « ce secteur recrute fortement. Il y a de nouveaux métiers qui émergent, il y a des besoins. »

Pour cette 4e édition, plus d’une centaine de personnes en situation de handicap et en recherche d’emploi se sont inscrites. Un chiffre en hausse par rapport aux années précédentes, et qu’elle espère voir monter encore lors des prochaines éditions : « Trop souvent, les gens ne savent pas qu’ils ont leur chance ! » 

Parmi les participants, Aurore Lamotte. Elle se balade avec ses CV sous le bras. La jeune femme est en reconversion professionnelle. Elle raconte : « Je travaillais dans la musique auparavant. » Elle a un handicap de naissance, un problème de circulation sanguine l’empêche de rester longtemps avec le bras levé. Au bout de trois ans, son travail de professeure de musique devient insoutenable : « Au bout d’un moment, le corps dit stop ! » souffle la jeune femme.

Nouvel objectif pour la Rennaise : trouver une alternance dans le numérique.

« Il y a du boulot ! »

Parmi les missions de la rencontre Handicap et Numérique : donner la parole à des travailleurs handicapés, qui ont déjà entamé une reconversion dans ce secteur.

C’est le cas de Germain Bouvron. S’il est venu ce matin, c’est pour livrer son témoignage. Il raconte : « je suis actuellement en reconversion professionnelle suite à un licenciement pour inaptitude. »

Auparavant, il était technicien de maintenance industrielle. Une tendinite mal soignée lui fait perdre 50 % de l’efficacité de son bras gauche. Au travail, il ne peut plus suivre. Mais il ne se laisse pas abattre et se tourne vers une reconversion. « Je viens de rentrer à l’ENI (école informatique) en octobre, dans une formation pour devenir technicien en support informatique. J’ai toujours été attiré par ça, mais après mon bac, en 2002, le numérique n’était pas un secteur d’avenir. Aujourd’hui, il y a du boulot ! »

Une fois son alternance terminée, Germain Bouvron se verrait bien travailler dans la cyber-sécurité. L’homme de 34 ans sourit : « Quand on est motivés, on peut y arriver. »

Source OUEST FRANCE.

Rennes: Des parfums dans le métro pour aider les non-voyants à se repérer…

Des diffuseurs d’odeurs vont être installés sur les quais de la station Sainte-Anne…

Rennes: Des parfums dans le métro pour aider les non-voyants à se repérer

  • Des parfums vont être diffusés dans la station de métro Sainte-Anne à Rennes.
  • Le dispositif doit permettre aux personnes déficientes visuelles à mieux s’orienter.
  • L’expérimentation sera menée pendant six mois.

Odeur océanique légèrement poivrée pour se rendre à Kennedy et mentholée pour la direction de La Poterie. A partir de vendredi, les quais de la station de métro Sainte-Anne à Rennes vont se parfumer et en mettre plein les narines aux voyageurs. Ce n’est pas parce que le métro rennais sent plus mauvais qu’ailleurs, loin de là (coucou Paris).

Le dispositif doit permettre aux personnes déficientes visuelles de mieux s’orienter dans le métro. « Chaque odeur sera associée à une direction. Cela vient en complément des messages sonores et visuels qui sont mis en place pour améliorer l’accessibilité du métro aux personnes handicapées », indique Frédéric Clec’h, responsable de l’information voyageur chez Keolis Rennes, l’exploitant du réseau Star.

Un test mené pendant six mois

Une fois installés dans des boîtiers électriques invisibles du grand public, quatre diffuseurs d’odeurs (deux par direction) répandront tout au long de la journée une petite note de parfum iodé dans la station Sainte-Anne. « Ce ne sera pas agressif. Juste des petites gouttes d’air qui viendront apporter une odeur diffuse dans la station », précise Frédéric Clec’h.

Associé à ce test, qui durera six mois, le collectif Handicap 35 rendra ensuite ses conclusions pour voir si le dispositif vaut la peine d’être déployé dans les autres stations. « On mènera aussi des études auprès des autres usagers pour voir si cela change l’ambiance des lieux. Et si ça ne plaît pas ou brouille les personnes non-voyantes dans leur déplacement, on arrêtera tout », promet Frédéric Clec’h.

« Une sensation de propreté et de sécurité chez le voyageur »

Pour installer ces diffuseurs d’odeurs, Keolis Rennes a fait appel à Sensorys. La société, basée à Evreux, parfume déjà depuis quelques mois les quais du métro lyonnais, exploité par le même opérateur. « On travaille sur la communication olfactive. Soit pour des magasins ou des marques qui veulent avoir une identité olfactive avec un parfum qui leur est propre. Ou alors avec des opérateurs de transport public en diffusant des odeurs qui apportent une sensation de propreté, de sécurité et de bien-être aux voyageurs », précise Eric Truffaut, responsable technique chez Sensorys.

Source 20 Minutes.

Maltraitance en Ehpad : prison avec sursis pour 3 ex-employées…

Trois ex-salariées d’une maison de retraite de Fumel (Lot-et-Garonne) ont été condamnées aujourd’hui à quatre mois de prison avec sursis pour « violences volontaires » sur les « personnes vulnérables » dont elles avaient la charge.

Le tribunal correctionnel d’Agen n’a toutefois pas prononcé d’interdiction d’exercer à leur encontre comme le demandait le ministère public, qui avait requis huit mois de prison avec sursis à l’audience du 28 février.

  1. Maltraitance en Ehpad : prison avec sursis pour 3 ex-employées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur les 18 personnes âgées dont ces trois femmes, quinquagénaires, s’occupaient dans leur service d’un Ehpad à Fumel, la moitié ont été identifiées comme victimes par la justice entre le 1er septembre 2015 et le 21 janvier 2016 . L’une des prévenues, une aide-soignante de 57 ans, révoquée depuis de la fonction publique hospitalière, a été décrite comme une « cheffe » qui « inspirait de la peur aussi bien chez les résidents que chez ses collègues », selon des témoignages lus par la présidente.

Ces témoignages évoquent aussi des « gestes brusques ou d’humiliation, des prescriptions médicales non respectées ou encore des agressions verbales », sans compter l’alcoolisme de l’une d’elles. Les mêmes reproches ont été faits aux deux autres prévenues qui étaient contractuelles et qui ont été licenciées pour faute en mars 2016. « A aucun moment elles n’ont dit qu’elles étaient fatiguées et reconnu que leurs comportements étaient inadaptés. On aurait pu prendre en considération des conditions de travail difficiles mais elles n’ont jamais mis ça en avant », avait souligné le procureur.

Dénonçant un dossier à charge et « sans preuves précises », les avocates de la défense avaient plaidé la relaxe, affirmant que les témoignages à charge ont été rassemblés à la demande de la direction de l’établissement et n’étaient que des « copiés/collés (qui) se ressemblaient tous et utilisaient les mêmes mots et les même expressions ».

Source LE FIGARO.

Peut-on refuser l’installation du compteur Linky chez soi ?…

Le compteur électrique communicant, qu’Enedis doit installer dans 35 millions de foyers d’ici 2021, suscite les craintes de certains usagers.

Dans les collectifs d’opposants qui se sont formés circulent des courriers destinés à refuser sa pose.

compteur électrique Linky

D’ici 2021, les 35 millions de compteurs électriques sous la responsabilité d’Enedis (ex-ERDF) seront remplacés. Tous ? Pas forcément. C’est l’objectif de l’entreprise, mais certains usagers s’opposent à la pose du boîtier vert, dont la principale nouveauté est d’être « communicant » : par le biais d’un courant circulant sur les lignes électriques, il peut récolter et transmettre des informations beaucoup plus précises sur la consommation des usagers à Enedis. De quoi permettre, notamment, un relevé des compteurs à distance et une tarification basée sur la consommation réelle, et non plus estimée.

Cette nouveauté technologique charrie, pour certains, son lot d’inquiétudes : qu’il fasse exploser la facture d’électricité, que le rayonnement produit par le courant transmis par Linky ait des effets néfastes sur la santé, ou encore que le compteur serve à recueillir des informations sur le mode de vie des ménages et à les vendre. Des craintes notamment appuyées par la mise en demeure adressée, mardi 27 mars, par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) à Direct Energie au sujet de consentement des clients au recueil de leurs données.

Sur les réseaux sociaux, les comités anti-Linky se sont multipliés, dans lesquels les internautes se partagent des arguments contre le compteur, mais aussi des conseils pour permettre de refuser son installation, pourtant présentée comme obligatoire par le gestionnaire du réseau. Alors qui faut-il croire ? Est-il réellement impossible de dire non au compteur Linky ? Franceinfo fait le point.

Pour Enedis, le compteur est obligatoire

A la recherche d’une réponse sur la légalité ou non de son opposition au compteur Linky, l’usager peut se tourner directement vers le site d’Enedis. Et celle-ci est clairement exprimée : « Oui », la pose du compteur Linky est obligatoire.

« Il n’y a pas de procédure de refus. Le compteur fait partie du réseau électrique, il n’appartient pas au client ».Bernard Lassus, directeur du programme Linkyà franceinfo…

Plus d’information, cliquez ici.

Source France Info.