Résistance aux antibiotiques. Une nouvelle piste pour ralentir la mutation des bactéries…

Dans une étude publiée récemment, une équipe de chercheurs de la Faculté de médecine de l’université de Washington (Etats-Unis) propose une nouvelle piste pour lutter contre la résistance aux antibiotiques.

Les scientifiques se sont intéressés au rôle d’une protéine, capable d’accélérer jusqu’à mille fois la mutation bactérienne à l’origine des antibiorésistances.

Une équipe de chercheurs américains aurait découvert une nouvelle piste pour lutter contre la résistance aux antibiotiques (photo d'illustration)

Une équipe de chercheurs américains aurait découvert une nouvelle piste pour lutter contre la résistance aux antibiotiques. Dans une étude publiée dans la revue Molecular Cell et relayée par Slate, les scientifiques expliquent avoir mis au point une stratégie afin de ralentir la mutation des bactéries en cause dans ce processus qui inquiète de plus en plus les autorités sanitaires partout dans le monde.

Des bactéries capables de muter pour résister

Contrairement à d’autres micro-organismes, les bactéries sont capables de muter rapidement et fréquemment pour s’adapter à leur environnement. C’est ce qui provoque la résistance aux antibiotiques, un phénomène susceptible de devenir la première cause de mortalité d’ici 2050, rappelle Slate.

Dans leur étude, les chercheurs se sont intéressés à une protéine accélérant jusqu’à mille fois la mutation bactérienne, l’ADN translocase Mfd. Ils ont étudié la résistance à un antibiotique, le triméthoprime. Ils ont alors découvert que le phénomène de mutation était mille fois plus rapide chez les bactéries dotées de Mfd que chez leur souche ancestrale.

Une nouvelle stratégie contre « l’antibio-résistance »

Cette étude s’inscrit à contre-courant des techniques habituelles, qui se concentrent sur la conception de meilleurs antibiotiques. « L’histoire prouve que la résistance survient quelle soit la nature ou la puissance des nouveaux médicaments », indique Houra Merrikh, professeure de microbiologie à la Faculté de médecine de l’université de Washington et auteur de l’étude.

Selon les chercheurs, ces potentiels « inhibiteurs d’évolution » seraient également susceptibles de ralentir les mutations des cellules cancéreuses, ou d’aider au renforcement du système immunitaire.

Source OUEST FRANCE.

« Une avancée réelle, effective et forte » : les droits des personnes lourdement handicapées rallongés depuis le 1er janvier…

Les personnes ayant un taux d’incapacité de plus de 80% ne sont plus obligées de prouver tous les deux ou trois ans qu’elles sont toujours malades….

"Une avancée réelle, effective et forte" : les droits des personnes lourdement handicapées rallongés depuis le 1er janvier. Image d'illustration

Depuis le 1 er janvier, les droits des 800 000 personnes qui ont un taux d’incapacité de plus de 80% sont rallongés. Elles n’ont désormais plus besoin de prouver tous les deux ou trois ans qu’elles sont toujours handicapées.

Pour les associations et les familles des personnes en situation de handicap, comme Marlène, c’est une véritable victoire. Depuis la naissance de son fils trisomique, cette maman est devenue une spécialiste du remplissage de formulaires administratifs comme l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé. « Au départ, la reconnaissance du handicap n’était valable que pour une année donc il a fallu renouveler la demande l’année suivante »  raconte-t-elle.

Des handicaps à vie

Un renouvellement aberrant pour elle alors que le handicap de son fils est irréversible. « C’est difficile à entendre pour les parents puisque, pour la trisomie 21, le chromosome ne partira jamais » déplore la femme.

Plusieurs droits comme l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé mais aussi l’allocation adultes handicapés seront attribués sur de très longues périodes. Ce changement concerne les personnes ayant un handicap irréversible sévère comme une paralysie, un handicap mental, ou une surdité profonde.

« Pour nous c’est une avancée réelle, effective et forte pour les personnes. » Véronique Bustreel, APF France Handicap

Pour Véronique Bustreel de l’association APF France Handicap, cette mesure signe la fin d’un harcèlement administratif. « Actuellement, les durées d’instruction sont extrêmement longues. Il y a un certain nombre de personnes qui ont à peine fini de faire une demande et de se voir attribuer leurs droits qu’ils doivent déjà relancer une nouvelle demande. »

Les associations attendent maintenant la mise en application rapide de ces nouvelles mesures par les Maisons départementales des personnes handicapées.

Source FRANCE INFO.

Combien coûte une place en EHPAD ?…

Comment choisir, au mieux, un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ? Quels sont les tarifs, quels équipements, quels services sont proposés ?

Pour aider les familles dans ce choix difficile et douloureux (le premier vœu reste encore le maintien à domicile), la Mutualité Française Occitanie a interrogé les 800 EHPAD de la Région entre janvier et septembre 2018. Les données recueillies ont permis de renseigner un nouveau site internet (www.masanteenoccitanie.fr) qui remplace les éditions papier de 2013 et 2016 et dont les actualisations permettront de fournir les informations les plus fraîches possible. Certains établissements – 57 en Haute-Garonne soit 45 %- bénéficient d’un logo «conseillé» basé sur des critères de tarification et de qualité. Le département, qui compte 126 établissements (dont 40 % en statut privé lucratif), affiche les «reste à charge» les plus élevés de la région : 2 118 € contre 1 654 € en Aveyron et 1 880 € en moyenne dans le reste de l’Occitanie.


Pierre-Jean Gracia, Président de la Mutualité Française Occitanie

«Réfléchir à un principe de solidarité nationale et à l’accompagnement»

Vous venez de publier un état des lieux des EHPAD d’Occitanie, quel est votre constat pour la partie ouest de la région ?

Il est très disparate, avec une offre plus importante dans certains départements (152 places pour 1 000 personnes de plus de 75 ans en Aveyron contre 109 dans les Hautes-Pyrénées) et, à l’intérieur de certains départements, des zones urbaines moins bien servies. Les différences viennent aussi des tarifs liés au statut des établissements. Sans surprise, les établissements publics sont nettement moins chers que les établissements privés à but lucratif surtout si ces derniers sont situés en zone urbaine et si le niveau de vie de la population du secteur est plus élevé. Côté prise en charge, depuis 2013, nous constatons aussi une augmentation du nombre de places pour les personnes souffrant de troubles cognitifs et Alzheimer. Les EHPAD s’adaptent de plus en plus aux besoins de la population mais cette question de l’accompagnement reste problématique. Enfin, il reste un point noir qui n’est pas une spécificité régionale et que l’actualité de 2018 a bien rappelé : la difficulté de recrutement du personnel aide-soignant. La rémunération et la pénibilité du travail rendent ce secteur peu attractif.

Le tarif est-il le premier critère dans le choix d’un EHPAD ?

Je pense que le premier critère reste la proximité avec le logement de l’aidant ou des aidants. Le prix intervient aussi puisqu’on nous rapporte des cas de retour au domicile suite à des difficultés financières. Et puis lorsqu’on se trouve en très grande perte d’autonomie, on va là où on est accepté. Il faut quand même rappeler qu’en terme de fin de vie, le domicile reste le premier souhait et qu’on ne pourra pas construire des EHPAD partout. Il faut donc faire des efforts dans la prise en charge à domicile même pour la très grande dépendance.

Pourquoi existe-t-il autant de différences de prix ?

Incontestablement, le statut de l’établissement influe sur le prix, tout comme le foncier et la solvabilité de la population dans certaines zones. Les tarifs restent élevés et ils grimpent aussi avec la lourdeur des personnes prises en charge : on rentre de plus en plus tard en EHPAD et de plus en plus dépendant. Il faut donc réfléchir à un principe de solidarité nationale mais la pression fiscale est telle que la mesure devra être pédagogue.


Comment choisir un établissement

Le prix n’est pas le seul guide. Voici quelques conseils à retenir.

La proximité.Regarder l’offre existant près du domicile afin de ne pas isoler le résident. L’accompagnement humain. Difficile à évaluer, il fait souvent la réputation de l’établissement. Ne pas hésiter à se renseigner auprès d’autres familles, à visiter. Les équipements. La climatisation est obligatoire dans au moins une pièce commune. Actuellement, les efforts se concentrent sur les espaces sensoriels (type snoezelen) qui permettent la décontraction. Pouvoir personnaliser la chambre permet de garder un lien avec son chez-soi. Vérifier si l’entretien du linge du résident est compris dans le tarif afin de ne pas se retrouver avec une charge supplémentaire. Les conventions. Celles prises avec d’autres structures (Hospitalisation à domicile, soins palliatifs) permettent une prise en charge continue, sans rupture jusqu’à la fin de vie.

Source LA DEPECHE.

Saint-Chamond : handicapée à 80 %, la porte de son immeuble est un calvaire…

Nous avions rencontré Eliane Masson il y a un peu plus de deux ans, dans son logement aux normes du quai de la Rive à Saint-Chamond.

A l’époque, elle avait des problèmes de bac de douche trop étroit pour accueillir une chaise…

Eliane Simon, 66 ans, lourdement handicapée, a d'énormes difficultés pour ouvrir la porte d'entrée de l'immeuble. / Photo Françoise Salle

Éliane Simon, locataire de Gier Pilat Habitat et handicapée à 80 %, occupe un logement quai de la Rive à Saint-Chamond, censé être aux normes handicap. Durant l’été 2016, elle témoignait dans notre journal sur des difficultés rencontrées dans son appartement.

« Le logement répond à la plupart de mes attentes. Seule la salle d’eau pose problème : un carré de douche de 80×80 cm, trop petit pour m’asseoir sur ma chaise adaptée à mon handicap ».

« Après votre article en juillet 2016, j’ai saisi la secrétaire d’État au handicap, Ségolène Neuville, qui est elle-même intervenue auprès de Gier Pilat Habitat et en avril 2017, on a changé mon bac de douche. J’ai payé 700 euros de ma poche », nous confie aujourd’hui Éliane Simon.

Une porte bien trop lourde

Et désormais un problème se repose avec la porte d’entrée de l’immeuble. Âgée aujourd’hui de 66 ans, Éliane garde un handicap conséquent. « Suite à un AVC, (accident vasculaire cérébral), j’ai une hémiplégie du côté gauche et bien d’autres soucis qui génèrent ce handicap de 80 %. C’est pourquoi je suis venue habiter dans cet immeuble, qui propose des appartements adaptés et le restaurant municipal dans la même enceinte. »

Son principal souci reste la porte d’entrée de l’immeuble. « Elle est beaucoup trop lourde pour moi. J’ai d’énormes difficultés pour l’ouvrir. Je dois tenir ma canne dans une main, le badge dans l’autre et ouvrir la porte. Le poids est trop important pour moi, j’arrive difficilement à l’entre-ouvrir. J’essaye ensuite de la caler avec une ma jambe pour tenter de me faufiler. Et souvent je bute sur le seuil et tombe », explique-t-elle.

À bout d’argument avec Gier Pilat Habitat, elle vient de retenter sa chance auprès de la nouvelle secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel.

Source LE PROGRES.

Des scientifiques préoccupés par le temps passé dans des mondes virtuels…

Smartphones, tablettes, jeux vidéo… Les enfants et adolescents passent en moyenne 15 heures par semaine sur internet.

Des scientifiques s’inquiètent de l’utilisation souvent trop fréquente d’avatars, ces personnages auxquels on s’identifie dans le monde numérique.

Des scientifiques s'inquiètent de l'utilisation souvent trop fréquente d'avatars dans les jeux vidéo

Lorsque l’on est amateur de jeux vidéo, on est souvent amené à choisir un personnage, une créature virtuelle, c’est ce que l’on appelle un avatar. C’est en quelque sorte notre double dans les jeux vidéo, ou les réseaux sociaux. On peut grâce à lui devenir un chevalier, un magicien… Mais il arrive que l’on s’identifie « de façon extraordinairement puissante » à ces créatures numériques et cela peut déboucher sur « des dédoublements de personnalité » déplore le neurophysiologiste Alain Berthoz.

L’utilisateur de ces avatars va trouver dans le monde numérique une capacité à s’épanouir et à trouver une vie relationnelle plus plaisante » explique de son côté le Dr Bruno Rocher, psychiatre addictologue au CHU de Nantes.

Angoisses, doublement de personnalité, troubles du langage

« Souvent la vie numérique est développée, mais la vie réelle est très difficile, voire très impossible et le jeu n’aide pas à développer la vie réelle » poursuit le psychiatre nantais.  Une utilisation trop intensive de ces mondes virtuels peut conduire à des angoisses à l’idée de rencontrer quelqu’un, à une incapacité à être en lien avec les autres, c’est un repli sur soi » explique le Dr Bruno Rocher.

Lorsque ces addictions touchent les enfants, le rôle des parents est important. « Un enfant ne peut se développer que dans des interactions sociales » poursuit Bruno Rocher.

« C’est dangereux mais aussi merveilleux » Alain Berthoz.

Selon le Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information (CLEMI)  et la Caisse nationale des Allocations familiales (Cnaf) les enfants et adolescents passent en moyenne 15 heures par semaine sur internet. Pour les tout-petits de 1 à 6 ans, la durée approche les cinq heures hebdomadaires. Une campagne a été lancée courant novembre pour alerter le grand public sur les dangers des écrans et du monde numérique.

Alain Berthoz lors d'une conférence à Laval le 27 novembre 2018 - Radio France

Si le fait de s’identifier à un avatar dans la vie réelle engendre des troubles psychologiques, cela peut aussi permettre, dans certains cas, de soigner des patients atteints de schizophrénie par exemple, d’autres qui ont des problèmes de santé mentale, ou encore « aider des patients qui souffrent de problèmes de motricité à se rééduquer » précise le neurophysiologiste Alain Berthoz.

Source FRANCE BLEU.

 

Une chocolaterie de Saint-Ouen-l’Aumône s’engage dans l’emploi de personnes handicapées…

A Saint-Ouen-l’Aumône, dans le Val d’Oise, une chocolaterie pas comme les autres vient d’ouvrir ses portes.

Au Févier d’or, tout est fait à partir de produits bio et équitables, et sur la petite équipe de huit personnes, cinq salariés sont en situation de handicap.

Au Févier d'or, 80% des salariés sont en situation de handicap

Le sourire aux lèvres, Nadine Abondo, nous fait visiter sa chocolaterie, Le Févier d’Or.  La boutique-atelier a ouvert ses portes en décembre, il y a quelques jours à peine, dans la zone artisanale des Béthumes, à Saint-Ouen-l’Aumône, dans le Val d’Oise.

Une chocolaterie équitable et solidaire

Une chocolaterie pas comme les autres, puisque ici tout est fait sur place, « de la fève à la tablette« , précise Nadine Abondo, à partir de produits issus du commerce équitable, mais aussi parce que 80% des salariés qui y travaillent sont en situation de handicap.

Derrière les longues baies vitrées, deux salariés emballent les chocolats. Pas toujours facile pour Elodie, qui est de petite taille d’attraper les objets situés en hauteur. La jeune femme souffre d’une maladie rare. « Ici, ce n’est pas un problème, on s’entraide, s’exclame la jeune femme en regardant son collègue Rudy, on forme un binôme! »

L’entreprise s’adapte aux handicaps

Dans le laboratoire, Etienne fabrique des tablettes de chocolat aux fruits exotiques. Ce jeune chef chocolatier de 28 ans a quitté sa Vendée natale pour rejoindre le projet.  Son assistante, Eva, est sourde et muette, il doit donc s’adapter, il a même appris quelques rudiments de la langue des signes. « Je parle lentement pour qu’Eva puisse lire sur mes lèvres, ou bien on communique en s’écrivant sur un carnet« , explique le chocolatier.

Concilier solidarité et économie

Avec Le Févier d’or, Nadine Abondo, à la tête de l’entreprise veut montrer qu’on peut allier solidarité et économie.

D’ici quelques semaines, des ateliers pour adultes et enfants seront organisés. Une façon encore de casser les préjugés.

Elodie emballe les chocolats au Févier d'or - Radio France

Source FRANCE BLEU.

SEPT À HUIT – Vidéo – Josef SCHOVANEC, au pays du syndrome d’Asperger… Belle leçon de vie !

Diagnostiqué Asperger, Josef Schovanec est docteur en philosophie.

SEPT À HUIT - Josef Schovanec, au pays du syndrome d'Asperger...

Pourtant, aucuns de nos codes sociaux ne lui sont naturels. À 36 ans, au prix d’efforts colossaux pour s’adapter à notre monde, il tient des conférences devant des centaines de personnes pour défendre l’idée que l’étrangeté est d’abord une question de point de vue. Cet extrait vidéo est issu du replay de Sept à Huit, émission d’information et de reportages hebdomadaire diffusée sur TF1 et présentée par Harry Roselmack.

https://www.facebook.com/septahuitofficiel/videos/739188839799465/?t=0

 

Source LCI.

Vidéo – Pour Hugo Horiot, il faut « sortir du paradigme qu’un autiste n’est pas un être pensant »…

Hugo Horiot a été diagnostiqué autiste à l’âge de trois ans.

Aujourd’hui, il milite pour la pleine intégration de ses semblables dans la société et défend une autre forme d’intelligence, souvent délaissée par les institutions de l’État.

Il se bat pour faire évoluer le regard sur l’autisme. Hugo Horiot, né Julien, est écrivain, comédien et militant pour la dignité des personnes autistes. Diagnostiqué lui-même autiste dès l’âge de 3 ans, il dénonce aujourd’hui la manière dont les institutions traitent ses homologues et entend défendre leur forme d’intelligence. « Si mes parents avaient fait le choix d’écouter les professionnels qui voulaient me mettre en institution […] je ne serais pas parmi vous », confie-t-il. Selon lui, les institutions de l’État comme l’école ne sont aujourd’hui ni prêtes, ni formées pour accueillir les « profils différents« , contribuant ainsi à les mettre en situation de handicap en leur collant une étiquette. Et les chiffres le prouvent : 80 % des enfants autistes ne sont, en effet, pas scolarisés.

Selon Hugo Horiot, l’école devrait au contraire les aider à se développer et mettre à profit leurs compétences. « Dans notre société normative, finalement, on va accorder beaucoup plus d’importance que ce soit par exemple dans les entretiens d’embauche ou même dès l’école, à la façon d’être capable, sur une norme établie, d’expliquer quelque chose plutôt que de l’avoir compris […] Tandis que pour une personne autiste, ces choses-là sont généralement moins évidentes. »

Un autisme mis à profit par les géants de la Silicon Valley

Pourtant, certaines entreprises de la Silicon Valley, comme Microsoft, exploitent au contraire ces compétences particulières en recrutant des personnes autistes pour des postes bien spécifiques. « On s’est rendu compte que […] le cerveau autiste est naturellement prédisposé à comprendre l’intelligence artificielle », détaille Hugo Horiot. Pour lui, la société va devoir s’adapter à l’autisme. « C’est un enjeu stratégique, c’est un enjeu économique […] Nous gagnerons beaucoup plus à avoir un système dès l’éducation qui soit apte à accueillir ces intelligences divergentes […] Si nous continuons à nous en priver, c’est notre société qui, elle-même, va se mettre en situation de handicap parce qu’elle met en situation de handicap des personnes qui ne devraient pas l’être. »

Source FRANCE INFO.

Accueils de loisirs : une dotation de 30 millions demandée pour les enfants handicapés… Les 20 propositions…

Faute de moyens, les accueils de loisirs sans hébergement peinent encore à accueillir les enfants en situation de handicap.

La mission nationale Accueils de loisirs & handicap recommande une bonification de la prestation de service à hauteur de 9 euros de l’heure par enfant accueilli.

Accueils de loisirs : une dotation de 30 millions demandée pour les enfants handicapés

La mission nationale Accueils de loisirs & handicap a remis le 14 décembre son rapport à Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, et Jacques Toubon, Défenseur des droits qui l’a parrainée. C’est ce dernier qui l’a annoncé. Laurent Thomas, délégué général de la mission, en avait fixé l’ambition lors de son lancement le 23 octobre 2017 : « Lever, de manière définitive et irréversible, l’ensemble des freins et des obstacles afin de faire de l’accès des enfants en situation de handicap aux accueils de loisirs, dans notre pays, un droit fondamental et une obligation nationale. »

Retrouvez les 20 propositions, cliquez ici.

Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

Trisomie 21: Le dépistage par prise de sang chez les femmes enceintes sera remboursé…

Efficace à plus de 99 %, ce test permet d’analyser l’ADN du bébé à partir d’une simple prise de sang chez la mère, via les cellules du fœtus qui y sont présentes…

Trisomie 21: Le dépistage par prise de sang chez les femmes enceintes sera remboursé. Une femme enceinte. Image d'illustration.

Le dépistage de la trisomie 21 dans l’ADN du fœtus après une simple prise de sang sera désormais remboursé par l’Assurance maladie, selon un arrêté paru ce jeudi au Journal officiel. Appelée « dépistage prénatal non invasif » (DPNI), cette pratique est officiellement recommandée par la Haute autorité de santé (HAS) depuis mai 2017. Mais on attendait encore la publication des arrêtés permettant son remboursement.

Dans les faits, ce test est déjà proposé gratuitement dans les hôpitaux publics de France, grâce à un protocole spécial dédié aux traitements innovants pas encore remboursés.

Remboursement

En vertu de l’arrêté publié ce jeudi, le dépistage de la trisomie 21 dans l’ADN du fœtus après prise de sang figure désormais dans la liste des actes de biologie médicale remboursés. Il coûte environ 390 euros. Un premier arrêté publié le 20 décembre introduisait officiellement cet acte dans le dispositif de dépistage proposé aux femmes enceintes.

Jusqu’à présent, le diagnostic prénatal de la trisomie 21 a lieu en deux temps. D’abord, au premier trimestre de grossesse, on réalise une échographie combinée à une prise de sang pour repérer certains marqueurs de la trisomie. Cela concerne toutes les femmes enceintes.

Le résultat de ces premiers examens est exprimé en probabilité de risques. Si le risque estimé est supérieur à 1/250, on passe à une deuxième étape : le caryotype, l’analyse des chromosomes du fœtus, principalement via une amniocentèse (on prélève avec une aiguille du liquide amniotique qui entoure le fœtus).

Désormais, le test ADN s’intercale entre ces deux étapes : il va être proposé à toutes les femmes enceintes dont le niveau de risque est compris entre 1/1.000 et 1/51 à l’issue des premiers examens.

Un test efficace à plus de 99 %

Efficace à plus de 99 %, ce test permet d’analyser l’ADN du bébé à partir d’une simple prise de sang chez la mère, via les cellules du fœtus qui y sont présentes.

Si le test ADN est négatif, l’amniocentèse peut être évitée. Elle reste toutefois indispensable en cas de résultat positif. Pour un niveau de risque supérieur à 1/50, une amniocentèse est recommandée d’emblée.

Le caryotype est le seul moyen d’établir à coup sûr un diagnostic de la trisomie. Mais l’amniocentèse est un examen dit « invasif », et donc potentiellement à risque, car on perfore la membrane entourant le fœtus.

38.000 caryotypes sont réalisés chaque année. L’introduction du DPNI devrait permettre d’en éviter 11.000, avait estimé la HAS en mai 2017.

Selon elle, ces tests ADN pourraient concerner 58.000 femmes par an sur 800.000 grossesses, soit un surcoût pour la collectivité de 18 millions d’euros.

Source 20 Minutes.