Les élèves sensibilisés aux problèmes du handicap…

Cité scolaire – Les collégiens des classes de cinquième ont participé à une journée de sensibilisation au handicap organisée par le professeur Elisabeth Richard avec sa classe de première année de BTS SP3S (services et prestations des secteurs sanitaire et social).

Les élèves ont découvert le quotidien des malvoyants./  Photo DDM.

Cette action pédagogique, coordonnée par Myriam Le Maoult, a eu lieu grâce au dispositif ULIS, qui permet la scolarisation des élèves en situation de handicap. La matinée a été animée par plusieurs associations, Les Chiens guides d’aveugles du Grand Sud-Ouest, le Saint-Girons Handball Couserans et Y arrivarem Ariège-Pyrénées, du président Jacques Safon. Des professeurs, des assistantes d’éducation et l’infirmière du collège ont également participé aux divers ateliers.

Tous les élèves de cinquième mis en situation réelle

Au restaurant scolaire, l’organisation d’un repas en aveugle a permis de tester directement les difficultés auxquelles sont exposés les malvoyants. Tous les élèves de cinquième, mis en situation réelle, ont pu bénéficier d’une approche concrète en découvrant le quotidien et le vécu des personnes en situation de handicap. Sous la houlette de leur professeur Véronique Massat, les élèves de seconde option santé sociale ont été présents sur tous les ateliers.

Les professeurs d’histoire-géographie vont pouvoir se saisir par la suite de ce travail, exploiter et approfondir les informations recueillies par les collégiens au travers du thème de la différence et du vivre ensemble. Au cours de cette journée réussie, qui a fait l’unanimité au sein de l’établissement mais aussi auprès des intervenants associatifs, les élèves ont surtout été sensibilisés à la nécessité d’inclure le handicap dans notre société, en réalisant que tout le monde peut être concerné et touché au cours de sa vie dans son entourage le plus proche.

Ce projet a permis aussi aux étudiantes de BTS de se trouver en situation professionnelle autour d’un thème précis qui fait partie intégrante de leur programme d’études.

Source LA DEPÊCHE.

Brest lance sa Handibox, pour une culture accessible à tous…

La ville de Brest propose sa Handibox, un dispositif incluant matériel et informations liés à différentes handicaps, à destination du monde culturel.

L’objectif ? Permettre à tous de profiter d’un événement. 

La Handibox ouvre des perspectives aux personne en situation de handicap avec un prêt de matériel aux acteurs du monde culturel / © DR

« Les gens vont voir le handicap, c’est génial et cela va rassurer les personnes concernées. » Marie-Hélène Jigourel ne cache pas son enthousiasme. Présidente de l’association Les oiseaux libres épilepsie Finistère, elle a fait partie de l’équipe de travail autour de la Handibox, lancée par la ville de Brest.

La Handibox (deux grandes boîtes à roulettes) comprend du matériel adapté à chaque type de handicap : chaise, boucle magnétique pour personnes malentendantes, rampe amovible, bornes sonores, des gamelles pour les chiens d’assistance, une tente d’accueil… En plus de ce matériel, la pédagogie est de mise, avec des fiches communication expliquant les besoins spécifiques des personnes en situation de handicap, ainsi qu’un carnet de contacts ressources pour les organisateurs de tout événement culturel qui auraient besoin d’aide sur place, ou avant. Des besoins immatériels font aussi partie de cette Handibox comme le salaire d’un/e interprète en langue des signes si nécessaire.

« L’idée c’est de la proposer à un événement festif, dans un lieu atypique et qui n’est pas équipé »

« Le projet a mobilisé l’expertise d’usage des personnes concernées et les acteurs culturels » indique Anne-Marie Kervern, adjointe chargée des droits et de la citoyenneté des personnes en situation de handicap à la mairie de Brest. « L’accessibilité s’inscrit dans le temps, il faut l’anticiper bien avant l’événement. » ajoute t-elle. « Ce qui est intéressant, c’est de fractionner le matériel. Tout le monde n’a pas besoin de tout. » précise Madame Kervern. « La Handibox dans son intégralité est volumineuse et nécessite un transport en fourgon. »

Pour Marie-Hélène Jigourel des Oiseaux libres épilepsie Finistère, ce dispositif permet de donner des informations sur tous les handicaps, y compris invisibles : « les gens ne savent pas que l’épilepsie c’est très fatigant, que certains patients ont des troubles associés. » Elle évoque aussi un autre aspect : « avec la tente d’accueil, savoir qu’il y a quelqu’un, en cas de besoin, ça rassure. » 

« Cette boîte à outils va vraiment trouver sa place, quand les mentalités évolueront. Mais c’est aussi grâce à elle que les mentalités vont évoluer. »

De son côté, Béatrice Lebel, représentante départementale de l’APF 29 estime que « c’est déjà une bonne avancée ». « Quand on a ce type d’information, on va à un événement avec plus de confiance, sans penser à la logistique, on en profite plus. » Elle avance quelques interrogations : est-ce que la quantité sera suffisante de manière générale ?
Béatrice Lebel a surtout hâte de voir comment les gens vont s’en saisir. « L’état d’esprit autour du handicap doit encore avancer. On est dans le bon discours, mais le jour où il faut passer aux actes. Le handicap reste accessoire. »

« Il y en aura toujours qui diront que ce n’est pas normal, que cela devrait être accessible partout. Malheureusement ce n’est pas comme ça dans la vraie vie et c’est déjà un premier pas » constate Arnaud Le Deun, président de l’association Valentin Haüy. Pour lui, « ce dispositif enlève la peur d’être dans une foule, ça va ouvrir les manifestations culturelles en extérieur. »Pour les personnes malvoyantes, l’aide la plus importante reste humaine, notamment pour se déplacer sur un site. », un aspect couvert par la Handibox.

La Handibox s’annonce gratuite pour les Brestois et sera louée à l’extérieur. Les festivals environnants pourraient bien en profiter. Son coût ? 63 730 euros, financés par le Conseil départemental du Finistère, la Fondation de France, le Ministère de la Culture et la ville de Brest. Une réservation est nécessaire pour l’obtenir, via l’adresse mail culture-animation@mairie-brest.fr.

Source FR3.

Handicap : suivez Aurélie dans son tour de France à cheval des centres de rééducation… Vidéos…

Nîmes est la 1ère étape d’Aurélie Brihmat, qui a entamé un tour de France à cheval des centres de rééducation.

Pendant ce périple de six mois, nous suivrons la jeune cavalière de Trets, amputée d’une jambe après un accident de scooter à 17 ans, à chacune de ses étapes.

1ère étape nîmoise

Nîmes est la première étape de ce Tour de France à cheval. Ce 8 avril au matin, l’arrivée de la cavalière a créé la surprise dans le centre de Kenval. Grâce à Boudou et Spy sur sa croupe, les patients du centre de rééducation sont spontanément venus vers Aurélie.

« On peut encore entreprendre des rêves et avoir des projets complètement fous, même avec un handicap »

« Je leur dis, regarde je vais faire 4000 km. Il y a des valides qui ne s’en sentent pas capables et moi je le fais. On peut encore entreprendre des rêves et avoir des projets complètement fous, même avec un handicap ».

L’enthousiasme d’Aurélie est un baume réconfortant sur les plaies à vif de certains handicapés. « Ça fait un bien fou, confie une patiente en fauteuil roulant. Les gens sont à l’écoute de ce qu’elle peut nous apporter ».

Top départ d’Aix-en-provence

Le jour du grand départ le 30 mars dernier, le soleil et la foule étaient au rendez-vous sur le cours Miranbeau, à Aix-en-Provence pour souhaiter bon voyage à Aurélie sur son cheval.

Son père Bernard à ses côtés, la jeune Tretsoise a défilé sur le cours Mirabeau, escortée par deux cavaliers de la Garde Républicaine et les pompiers du SDIS 13. C’est le top départ d’un périple de 6 mois pour un tour de France des centres de rééducation.

Après Nîmes, sa première étape, 20 autres suivront : Mende,  Lyon, Pionsat, Bourbon-Lancy, Beaugency, Tours, Angers, Rennes, Malestroit, Ploemeur, Saint-Nazaire, Nantes, Niort, La Rochelle, Angoulême, Bordeaux, Albi, Lamalou-les-Bains, Palavas-les-Flots, le Grau-du-Roi

La belle aventure d'Aurélie a touché le public qui la soutient. / © Handidream

Autant de villes et de rencontres pour parler du handicap et aider à changer le regard sur la différence.

« Le lundi, on sera dans un centre de rééducation, le mardi dans une école, le reste de la semaine on se déplacera et on prendra un jour de repos. »

Amputée à 17 ans

Depuis qu’elle a été renversée en scooter et qu’elle a perdu sa jambe, à 17 ans, la jeune femme a déplacé des montagnes pour continuer à vivre comme elle l’entend.

Ce nouveau défi , elle l’a relevé comme les autres. Sans se décourager malgré la « galère » pour dénicher un van ou trouver les fonds nécessaires pour boucler le budget.

« On a eu un élan de solidarité incroyable, tant de gens se sont mobilisés, »

s’émerveille-telle.

Cette capacité à toujours aller de l’avant, quels que soient les obstacles, c’est la force d’Aurélie. C’est une énergie qu’elle veut transmettre, dans les centres de rééducation, à ceux traversent des épreuves difficiles et qui sont prêts à baisser les bras.

Boubou son fidèle compagnon

Sur sa page Faecbook, Aurélie a partagé la préparation de son voyage.

Spy le chien assistant et médiateur

Spy est aussi du voyage. « Il est formidable. Il pousse mon fauteuil, il ramasse ce que je fais tomber par terre quand je suis à cheval, et monte sur la croupe », raconte Aurélie.

« Quand on arrive dans un centre, les personnes n’ont pas envie de parler de leur handicap »

Le Border Collie de 4 ans est un parfait assistant. Et bien plus encore. « Quand on arrive dans un centre, les personnes n’ont pas envie de parler de leur handicap, explique Aurélie.

« Spy brise la glace, en plus, il a des bonbons dans son sac à dos. Certains sont plutôt attirés par les chevaux, car les chevaux sentent tout de façon incroyable et deviennent complétement immobiles au milieu des fauteuils ».

« Avec eux c’est plus facile de nouer le contact, les tensions se dénouent et les langues se délient. « 

Une grande chaîne de solidarité

Dans cette belle aventure, Aurélie est accompagnée de son père, Bernard.

« Partir sans lui, c’était impossible, impensable. »

Il a toujours été là depuis l’accident », dit-elle simplement.

Tous les 25 km, ils seront accueillis avec leurs chevaux chez des cavaliers. « On a eu 500 propositions sur Facebook, on a choisi en fonction de notre itinéraire. A cheval, un détour peut vite prendre trop de temps. »

Comme tous ceux qui se retrouvent plongés brutalement dans le handicap, Aurélie a connu le doute et le désespoir, mais elle n’a jamais renoncé à ses rêves. C’est pour aider à relever ceux qui traversent cette épreuve qu’elle a créé son association Handidream.

Vous pouvez aussi suivre le périple d’Aurélie sur son compte Instagram.

Une équipe de France 3 Provence Alpes avait rencontré Aurélie, il y a quelques mois en pleine préparation de son projet :

Source FR3

Psychiatrie : le grand naufrage, un enquête derrière les murs des hôpitaux…

C’est un drame pour chaque malade, chaque famille, mais aussi pour le pays tout entier.

Tous les ans, 2 millions de Français sont soignés pour des maladies psychiatriques, deux fois plus qu’il y a dix ans.

La psychiatrie est aujourd’hui devenue un enjeu national.

Psychiatrie : le grand naufrage, un enquête derrière les murs des hôpitaux. © FTV

Au cours de sa vie, un Français sur trois sera atteint d’une maladie mentale : dépression, bipolarité, schizophrénie, troubles obsessionnels… Le coût économique et social est évalué à 80 milliards d’euros par an.

Du Havre à Aix-en-Provence, en passant par Rennes et Amiens

Les caméras de Pièces à conviction ont pu pénétrer derrière les murs des hôpitaux psychiatriques pour montrer l’état de délabrement, le manque de personnel ou les méthodes contestées comme l’isolement et la contention. « Mon fils n’a pas dit non à la vie, il a dit non à la contention », témoigne cette mère dont le fils schizophrène s’est suicidé à l’hôpital.

L’enquête révèle à quel point la France est désemparée face à l’urgence psychiatriqueRares sont ceux qui acceptent de témoigner sur la détresse mentale d’un proche. Pour Pièces à conviction, des familles ont eu le courage de parler, d’accepter la caméra dans l’univers familial, pour dire leur douleur et leur désarroi, mais aussi leur colère aussi face à un corps médical qui n’arrive plus à soigner, faute de moyens.

L’enquête montre aussi comment des patients fragiles peuvent devenir les proies faciles de dealers de drogue à l’intérieur même de certains hôpitaux psychiatriques.

La pédopsychiatrie, vitale pour tenter de guérir dès le plus jeune âge, est elle aussi sinistrée. Il faut souvent attendre plusieurs mois pour obtenir un rendez-vous avec un médecin.

Des psychiatres ont alerté la ministre de la Santé

Face à cette situation, les 50 millions d’euros promis dernièrement par Agnès Buzyn n’ont pas calmé l’inquiétude et la colère des soignants. L’an passé, une partie des huit milliards prévus n’aurait pas été consacrée à la psychiatrie. A tel point que des hôpitaux sont contraints d’envoyer leurs malades en Belgique faute de place.

Une analyse de la situation

Médecins, patients et famille de malades, représentants de l’Etat, experts, seront aux côtés de Virna Sacchi pour prolonger en débat le travail de l’enquête, évaluer l’état de la psychiatrie en France et en analyser la situation économique et sociétale.

Témoignages en écho à l’enquête, discussions sur les moyens à mettre en œuvre pour améliorer la détection des troubles psychologiques dès l’enfance et la prise en charge rapide des patients. Et recherche de solutions pour un engagement accru de la société en faveur d’une médecine psychiatrique moderne, dotée de moyens adaptés et durables et pour une plus grande considération des malades atteints de troubles psychiatriques.

Psychiatrie : Le grand naufrage, une soirée spéciale

Mercredi 10 avril dès 21 heures, une soirée spéciale en 2 parties

  • 21.00 : Pièces à conviction : Une enquête de 95 minutes réalisée par Raphaël Tresanini
  • 22.40 : Pièces à conviction : le débat.

Animé par Virma Sacchi pendant 55 minutes avec : Agnès Buzyn ministre de la santé, Marcel Rufo pédopsychiatre, Daniel Zagury psychaitre des hôpitaux, Jennifer Bouder infirmière à l’hôpital psychaitrique du Havre, Sébastien Bill président de l’association de famille de malades, Jason Bunnens de l’association Schizo’jeun’s.

Source FR3.

5.000 km de vélo à 70 ans : Martine vient de passer par Valence pour son tour humanitaire…

Une cycliste septuagénaire qui est en train d’effectuer un Tour de France à vélo vient d’arriver à Valence. Martine, c’est son nom, a débuté son périple samedi à Annecy et il doit se terminer le 29 juin au même endroit.

Ce tour est au profit des handicapés moteurs cérébraux.

Martine et le Maire de Valence, NIcolas Daragon - Radio France

Pour ce tour de France solidaire et singulier, Martine doit rouler environ 70km par jour jusqu’au 29 juin pour un total d’environ 5.000 km. Et la désormais septuagénaire n’en est pas à sa première, c’est sa troisième course par étape humanitaire, une course qu’elle a longuement préparé. Et ce lundi, elle est arrivée à Valence, avec son casque rouge vissé sur la tête, le sourire figé sur son visage.

Une sportive sérieuse

Martine s’est entraîné pendant 18 mois pour être capable d’enchaîner les efforts pendant 70 jours. La septuagénaire a fait du sport toute sa vie « je faisais du vélo déjà dans le ventre de ma maman » plaisante-t-elle avant d’énumérer toutes les activités pratiquées « j’ai fait du triathlon, du cycl’athlon, de la course à pied… » 

« Au petit déjeuner : pain, beurre et confiture c’est ce que je préfère »

La solidarité

« Je n’ai personne dans ma famille qui est handicapé » coupe-t-elle « avant qu’on ne lui pose la question ». Martine a juste une bonne relation avec les personnes handicapés « j’ai un contact assez naturel avec les personnes handicapées » et elle se souvient de son départ quand à Annecy, les enfants de l’ADIMC ont roulé à ses côtés « ils avaient l’air tellement heureux, c’était un vrai bonheur ! ».

Les fonds récoltés par Martine, qui vendra aussi des produits dérivés avec son frère qui la suit en Camping-Car, serviront à acheter des vélos adaptés pour les enfants en situation de handicap.

Le parcours de Martine - Radio France

Source FR3.

Handicap : le chien d’assistance, un compagnon, un complice et une aide précieuse dans les tâches quotidiennes… Vidéo…

L’association Handi’chiens s’est spécialisée dans la formation de chiens destinés à accompagner les personnes en situation de handicap moteur.

Mais aussi souffrant de troubles du comportement : autisme, épilepsie. Les animaux sont gratuitement mis à disposition des bénéficiaires.

Le chien d'assistance, en plus d'être un compagnon et un complice, est une aide précieuse dans les tâches du quotidien. Il est spécialement formé pour répondre à 50 "commandes" différentes de personnes en situation de handicap / © D.Bonnet/F3Aquitaine

Depuis que son chien est arrivé à la maison, Landry, un ado pessacais ne pouvant se déplacer qu’en fauteuil du fait d’une maladie dégénérative, a vu sa vie bouleversée.

« Au lieu d’appeler mes parents et de les déranger tout le temps, je l’appelle lui. Ca me fait plaisir et en plus il est content de travailler » dit-il en souriant.

L’animal ramasse les objets qui tombent, va chercher des affaires…

« Ils sont entraînés à saisir et transporter, sans les abîmer, toutes sortes d’objets, depuis une carte de crédit jusqu’à une bouteille d’eau minérale en passant par une paire de lunettes, un trousseau de clés, une télécommande ou une pièce de monnaie » explique l’association

Il aide aussi pendant les courses, « face à un comptoir inaccessible pour une personne handicapée, le chien pourra tendre un porte-monnaie puis récupérer un objet qui lui est tendu, comme un sac ou un billet ». 

Sérénité retrouvée

Magalie, la mère de Landry, avoue que l’arrivée de l’animal a « apaisé les tensions« .

« Ca a tout changé » dit-elle, « parce que le handicap ça mange un peu notre patience, faut tout faire pour notre enfant, tout ramasser, c’est chronophage. Et lui, il fait tout ça comme un jeu« .

« Et puis on est obligés de sortir, de le promener… c’est un être indispensable maintenant« .

L’association Handi’chiens, qui célèbre ses 30 ans en 2019, met ses animaux à disposition pour un temps indéfini. 

« La personne qui a reçu notre premier chien il y a 30 ans est toujours bénéficiaire aujourd’hui. Elle a reçu plusieurs chiens de l’association » explique l’un des responsables Jean-Thibault Daniel.

Formation très poussée

L’animal n’est remis à son futur maître qu’après deux années de formation.

Il est d’abord placé dans différentes familles d’accueil. De l’âge de deux mois jusqu’à ses seize mois.

L’objectif est d’en faire un être « bien dans ses pattes« , de le mettre en contact avec un maximum de personnes, et d’enfants tout particulièrement.

Puis, il entre ensuite dans un des quatre centres d’éducation des chiens d’assistance.

« Pendant six mois, il est pris en charge par des éducateurs et dressé à répondre à des commandes précises » poursuit Jean-Thibault Daniel.

« C’est à ce moment que l’on décide quelle spécialisation il aura« .

Capable de prévenir des crises d’épilepsie

Chaque chien est formé à une spécialité. Aide à une personne en fauteuil, chien d’éveil, chien d’accompagnement social, et chien détecteur de crises d’épilepsie.

Ces derniers arrivent à sentir « l’imminence d’une crise et préviennent leur maître ».

« En cas de crise il peut même se coucher sur son maître pour le protéger« .
Dons et bénévoles, les piliers de l’association.

Handi’chiens et ses 500 bénévoles à travers la France fonctionnent essentiellement grâce aux dons de particuliers et d’entreprises.

Un animal, (son suivi sanitaire, sa formation et toute sa prise en charge) revient à 15 000 euros.

L’association a constamment besoin de familles d’accueil.

Elle reste propriétaire de ses chiens et en assure le suivi tout au long de leur existence.

Dans le reportage qui suit, nous nous rendons chez Landry puis dans une famille d’accueil de futurs chiens d’assistance en Gironde.

Source FR3.

Dix tandems sensibiliseront des enfants au handicap, au football féminin et au vélo, en Normandie…

Sur un parcours de 200 km et à travers des villes de l’Eure et de Seine-Maritime, dix tandems prendront leurs vélos pour faire de la sensibilisation au handicap et au foot féminin.

Dix tandems sensibiliseront des enfants au handicap, au football féminin et au vélo, en Normandie.

Dans le cadre de la coupe du monde féminine de football, la commission départementale sport et handicap du comité départemental olympique et sportif de l’Eure met en place l’action “Cap sur le Mondial”.

Personnes en situation de handicap et jeunes volontaires du centre de l’Établissement pour l’insertion dans l’emploi de Val-de-Reuil (Eure) vont partager un tandem sur un parcours de 200 km entre Damville et le stade Océane du Havre du lundi 8 au mercredi 10 avril 2019.

Il y aura au total dix tandems, avec dix volontaires du centre et dix sportifs en situation de handicap vont réaliser ce parcours et souhaitent sensibiliser 500 enfants sur trois thèmes : le handicap, le football féminin et les déplacements à vélo en toute sécurité.

Tout au long du parcours, sont prévues des actions de sensibilisation au handicap menées par les volontaires auprès d’enfants de centres de loisirs.

Deux étapes

Lundi 8 avril, un départ est prévu à 7 h 30 en tandems, à Damville (Eure), en direction de Val-de-Reuil, où l’arrivée est prévue à 16 h 30, au stade Jesse-Owens et un retour à l’Épide de la ville.

Le lendemain, le départ est prévu à 8 h, du centre Épide de Val-de-Reuil vers Pont-Audemer, où l’arrivée est prévue vers 10 h, puis vers Le Havre (Seine-Maritime).

Dans les villes traversées, des activités seront organisées en matière de sensibilisation. Il y aura ainsi une action de sensibilisation auprès des centres de loisirs, lundi à 16 h 30, à Val-de-Reuil, et mardi à Pont-Audemer.

Mercredi, au Havre, c’est une journée entière qui est prévue, avec du céci foot, des activités ludiques avec les jeunes et des accueils collectif de mineurs.

Source LA DEPECHE.

Autisme – Les tablettes, toucher pour apprendre à communiquer…

L’institut médico-éducatif (IME) Saint-Camille à Velaine-en-Haye a reçu de la part de la fondation Orange 10.000 € afin de s’équiper en tablettes tactiles.

Un outil très apprécié par les jeunes souffrant d’autisme et qui leur permet d’apprendre à communiquer.

Les tablettes, toucher pour apprendre à communiquer. Photo d'illustration.

Depuis quelques semaines, les 30 enfants présentant des troubles autistiques de l’IME Saint-Camille ont de nouveaux jouets technologiques.

Un enfant sur 150 naît autiste en France. Si ce terme englobe de nombreuses difficultés de développement, plusieurs points sont communs notamment autour de la communication et une anxiété importante pouvant aller jusqu’à l’angoisse. La technologie peut cependant aider ces enfants, et notamment la tablette tactile. « C’est un super-outil pour ceux qui ont des gros problèmes de communication. En plus ils ont de vraies facilités à appréhender l’outil numérique », explique Muriel Pierre, éducatrice spécialisée dans le centre. Les images leur permettent d’exprimer des émotions, des besoins, des envies… « et ça fonctionne avec tous les enfants », poursuit-elle.

Mais attention à la sur-exposition

Même constat pour Delphine Fondrevay, enseignante dans le centre : « Certains ont énormément de mal à appréhender les concepts sur papier. Là, on compte des ballons, des oranges… c’est concret ! » Cependant, les équipes n’oublient pas d’éviter de trop exposer les enfants, au risque qu’ils ne se renferment à nouveau sur eux-mêmes.

Source EST REPUBLICAIN.

Sauvé par un défibrillateur offert au club de rugby : “j’avais la bonne étoile ce jour-là”…

Le rugbyman landais Philippe Richaud doit la vie à un défibrillateur offert au club de Dax 10 minutes avant son arrêt cardiaque.

Un an après, il raconte son nouveau combat : l’apprentissage des premiers secours aux plus jeunes avec l’association « Au coeur des jumeaux »

Sauvé par un défibrillateur offert au club de rugby : “j'avais la bonne étoile ce jour-là”. © F3 Nouvelle Aquitaine

Ses amis le surnomment le miraculé !

Il faut dire que Philippe Richaud, joueur vétéran de Tyrosse, revient de loin après un accident cardiaque en 2018 sur la pelouse du stade de Dax

Un défibrillateur offert au club dacquois 10 minutes avant le drame lui a sauvé la vie !
Un an après, il n’a aucune séquelle.

« J’avais la bonne étoile ce jour-là, j’étais bien entouré avec les gens qui savaient faire le massage et le défibrillateur »

Un don de l’association « Au coeur des jumeaux »

Le défibrillateur offert à Dax est un don de l’association « Au coeur des jumeaux ».

Elle récolte des fonds pour équiper les enceintes sportives d’appareils.

L’association est née de l’initiative de frères jumeaux Michel et Pierre Campistron, tous deux anciens rugbymen atteints de la maladie de BRUGADA (maladie cardiaque dite de mort subite).

Le « miraculé », nouvel ambassadeur de l’association

A 57 ans, Philippe Richaud n’a gardé aucune séquelle de l’accident cardiaque.
Il a repris le sport deux fois par semaine avec un entraîneur particulier.

Aujourd’hui, il a rejoint le groupe des ambassadeurs de l’association « Au coeur des jumeaux ».
Son nouveau combat : l’apprentissage des gestes de premiers secours aux plus jeunes pour sauver des vies.

Source FR3.

Biot : la mémothérapie pour la maladie d’Alzheimer… Vidéo…

Alors que la recherche clinique contre la maladie d’Alzheimer évolue à petits pas, coup de projecteur sur une approche thérapeutique innovante pour lutter contre les symptômes de la maladie.

La mémothérapie musicale est pratiquée à la fondation GSF de Biot.

Avec la mémothérapie, les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer retrouvent le sourire / © France 3 Côte d'Azur

Revivre des émotions, réactiver des souvenirs, telle est la vertue majeure de la mémothérapie musicale qui se pratique à la fondation GSF de Biot.

Le malade écoute de la musique, des titres qui réveillent des souvenirs.

Face à l’apathie, l’anxiété ou l’irratibilité, le malade peut retrouver le sourire et aller mieux en écoutant Edith Piaf ou Tino Rossi.

La mémothérapie permet de dissiper les signes de la maladie d’Alzheimer. Elle permet aussi d’en dissiper les symptômes. Une chanson peut restimuler le malade, lui redonner un peu de joie de vivre avec une charge émotionnelle musicale.

Source FRANCE BLEUE.