Le Terrorisme, première préoccupation des Français…

L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales et l’Insee ont détaillé dans une étude publiée ce jeudi que le terrorisme était la première préoccupation des Français, devant la pauvreté. 20 % des Français considèrent le terrorisme comme le problème le plus préoccupant en 2019, c’est dix points de moins que l’année précédente.

Le Terrorisme, première préoccupation des Français.... Un membre du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (Photo d’Illustration).

Le terrorisme reste la première préoccupation des Français mais en forte baisse par rapport à l’année dernière, suivi par la pauvreté, selon une enquête menée l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) et l’Insee, rendue publique jeudi.

Selon les résultats de ce volet de la vaste enquête annuelle victimation et sentiment d’insécurité, 20 % des Français considèrent le terrorisme comme le problème le plus préoccupant en 2019, soit une diminution significative de 10 points par rapport à 2018.

En deuxième position, derrière le terrorisme et les attentats, vient la pauvreté pour 19 % des Français, qui mentionnent également le chômage (16 %) et l’environnement (14 %).

Les 50-77 ans se préoccupent plus de la pauvreté

Inquiétude pour 3 à 5 % de la population entre 2007 et 2014, le terrorisme est devenu une préoccupation majeure des Français à partir de 2015, début d’une vague d’attentats meurtriers qui ont ébranlé le pays.

Entre 2016 et 2018, cette proportion s’était établie entre 30 et 32 % des Français.

Dans le détail des différentes classes d’âge, le terrorisme est considéré comme le problème le plus important pour les Français âgés de 14 à 49 ans.

Et c’est chez les adolescents que cette préoccupation est la plus forte, puisque 26 % des 14-17 ans l’identifient comme le principal problème.

À partir de 50 et jusqu’à 77 ans, le problème considéré comme le plus préoccupant est la pauvreté. Après 77 ans, il s’agit de la santé.

En 2019, le caractère terroriste a été retenu pour l’attaque de surveillants à la prison de Condé-sur-Sarthe en mars, le colis piégé de Lyon en mai et la tuerie de la préfecture de police de Paris qui a fait quatre morts, début octobre.

Source OUEST FRANCE.

Plus de 7 Français sur 10 sont « pessimistes » quant à l’avenir de leur système de santé…

Les Français font confiance aux professionnels de santé et souhaitent qu’ils soient soutenus par les pouvoirs publics dans leurs missions.

Plus de 7 Français sur 10 sont « pessimistes » quant à l’avenir de leur système de santé

La « désillusion », la « lassitude », la « fatigue morale » : voilà les sentiments prédominants chez les Français en ce moment. Et c’est encore pire quand on s’intéresse au secteur de la santé. C’est ce qui ressort de l’observatoire sociétal annuel mené par l’institut ViaVoice, relayé par FranceInfo ce mercredi.

Interrogées sur leur vision du système de santé actuel, 73 % des personnes sondées répondent qu’elles sont « plutôt pessimistes » sur l’avenir. Elles pointent l’état de souffrance des professionnels, la persistance des « déserts médicaux » et le manque de moyens pour le secteur. Sur ce dernier point, 88 % des sondés estiment que c’est aux pouvoirs publics de veiller à « soutenir davantage les professionnels de santé dans leurs missions ».

Un thème des municipales

Contre les déserts médicaux, 88 % des Français jugent indispensable la « présence d’un lieu de soins à proximité du lieu de vie ». 85 % préconisent « plus de liberté d’action et d’initiative à celles et ceux qui soignent sur le terrain ».

Dans le détail, l’état de souffrance des professionnels de santé, la persistance des « déserts médicaux » et le manque de moyens alloués au système de santé sont les trois principaux facteurs de pessimisme cités. https://www.francetvinfo.fr/sante/politique-de-sante/plus-de-7-francais-sur-10-se-disent-pessimistes-sur-l-evolution-du-systeme-de-sante-selon-un-sondage_3737573.html#xtor=CS1-747 

Le thème semble central en vue des élections municipales 2020 : 69 % des sondés comptent examiner les propositions des candidats locaux en fonction de leur projet en matière de santé. Dans ce contexte, la présence d’établissements et de professionnels de santé est prioritaire pour 49 % des sondés, devant la qualité de l’habitat et du cadre de vie (38 %) ou encore la lutte contre toutes les formes de pollution (37 %).

Une écrasante majorité (91 %) fait confiance aux soignants dans leur ensemble, mais aussi aux hôpitaux et cliniques privés (83 %), aux hôpitaux publics (82 %). Le secteur médical bénéficie d’une bien meilleure cote de confiance que d’autres métiers : seuls 66 % des Français font confiance aux maires, 51 % à la justice, 30 % aux syndicats et 23 % aux médias.

Source 20 MINUTES.

Montpellier : La famille de Manon attend désespérément un logement adapté à son handicap….

Voilà des années que Magali et Ludovic cherchent à quitter leur appartement, qui n’est pas adapté au handicap de l’adolescente.

NOTE DE LA REDACTION HANDICAP INFO

« Et pourtant la solution existe www.diagnostic-handicap.fr…. Avec ce process, les agences immobilières, les collectivités… pourraient répondre aux besoins !!! « . contact@diagnostic-handicap.fr  Résultat de recherche d'images pour "logo handicap info"

 

Montpellier : La famille de Manon attend désespérément un logement adapté à son handicap

  • Manon, une adolescente de 14 ans, souffre du syndrome de Rett.
  • L’appartement qu’elle occupe avec sa famille n’est pas adapté à son handicap.
  • Depuis des années, la famille se bat avec l’administration pour trouver un logement.

Malgré la froideur administrative à laquelle elle fait face depuis des années, la famille de Manon n’a jamais baissé les bras. Ses parents, Magali et Ludovic, ne demandent rien de plus qu’un logement social où l’adolescente, atteinte du syndrome de Rett, puisse vivre décemment, avec son frère de 8 ans, Hugo, sans que le quotidien ne soit un enfer.

L’appartement géré ACM Habitat qu’ils occupent depuis des années à Montpellier, dans l’Hérault, est inadapté au handicap de Manon. Dans le couloir et la salle de bains, le fauteuil de l’adolescente ne passe pas. Le lève-personne non plus. « Il est au garage, confie sa maman. Nous portons constamment Manon pour l’amener d’une pièce à une autre. » A l’heure de la douche, c’est un vrai casse-tête. La famille a investi dans un brancard, qu’elle pose sur la baignoire, et qu’elle replie après le bain.

Reconnue prioritaire au printemps

Hugo, qui partage une petite chambre avec sa sœur, ne passe, lui, plus une nuit sans se réveiller. « Manon fait des fausses routes salivaires ou des crises d’épilepsie, explique sa maman. Et son appareil [qui l’aide à respirer la nuit] fait parfois du bruit. »

Depuis des années, la famille, qui a été reconnue prioritaire au printemps par la commission du Droit opposable au logement, attend désespérément un F5, voire un F4, en rez-de-chaussée et de plain-pied, qui soit adapté au handicap de Manon. De préférence dans une commune au nord de Montpellier, l’adolescente étant scolarisée à Prades-le-Lez et Ludovic travaillant à Saint-Mathieu-de-Tréviers. « Nous avions reçu une proposition d’appartement d’un autre bailleur social [Hérault Habitat, qui n’a pas donné suite à nos demandes d’informations mardi], il y avait une chambre de plus, mais la salle de bains, c’était exactement la même que la nôtre à l’heure actuelle, déplore Magali. Et dans le quartier de Montpellier dans lequel il se trouvait, impossible de garer le camion, avec la rampe à l’arrière, qui nous permet de nous déplacer avec Manon. »

« Cela fait des années que l’on est abandonné »

Il y a quelques mois, leur parcours du combattant a connu un tournant fâcheux : Magali et Ludovic ont été brutalement radiés de leur droit au logement. Ils n’auraient pas renouvelé leur demande, pointe l’administration. « Je l’ai fait, c’est clair et net », promet la maman de Manon, qui déplore une erreur administrative. Depuis, le couple est baladé de service en service, rempli des dossiers, reçoit des SMS, des mails, des coups de fil… Mais ne voit venir aucune proposition satisfaisante. « Cela fait des années que l’on est abandonné », gronde son mari, Ludovic, qui a créé l’association Tous pour Manon, pour tenter de faire connaître la maladie génétique qui ronge l’adolescente.

Sollicité par 20 Minutes, ACM Habitat indique ne pas disposer de logements disponibles dans les communes demandées par la famille, l’essentiel de son patrimoine ne trouvant à Montpellier. La structure confie cependant avoir contacté d’autres bailleurs sociaux pour tenter de trouver un logement qui convienne. Ultra-soudée, la petite famille souhaite de tout cœur que les choses bougent, dans les couloirs des administrations.

Ne sachant plus vers qui se tourner, Magali a tourné une petite vidéo à l’attention de Cyril Hanouna, en espérant qu’il se penche sur son cas dans l’une de ses émissions.

Source 20 MINUTES.

Apple et Samsung poursuivis pour le niveau de radiations anormalement élevé de leurs smartphones…

Une étude prouvant que le niveau de radiation des iPhone et des Galaxy dépasse largement la limite légale a incité des consommateurs à porter plainte.

Apple et Samsung poursuivis pour le niveau de radiations anormalement élevé de leurs smartphones

Voici une situation très fâcheuse pour Apple et Samsung. Une plainte contre eux a été déposée devant le tribunal de district de la Californie. Les plaignants demandent au tribunal d’ordonner aux deux constructeurs de payer pour un suivi médical, ainsi que des dommages et intérêts dont le montant n’a pas été spécifié.

En août dernier, le journal américain Chicago Tribune publiait une enquête sur le niveau de rayonnement de smartphones. Sur les onze téléphones testés, de marques  Apple, Samsung, Motorola et BLU, les résultats étaient sans équivoques : les quatre iPhone 7, X, 8 et 8 Plus, et les trois Samsung S9, S8 et J3, ont montré des niveaux de radiations bien supérieurs à la norme légale déterminée par la FCC, la Commission Fédérale des Communications américaine.

Pour les iPhone, le niveau de radiofréquence enregistré était plus du double de la limite légale. Et c’était encore pire pour les Samsung. Selon les tests du Chicago Tribune, le Galaxy S8 émettrait 8,22 W/kg, soit cinq fois plus que le niveau recommandé par la FCC qui est de 1,6 W/kg.

Des niveaux 500 fois supérieurs aux limites autorisées

Pour constituer un dossier solide, le cabinet d’avocats qui représente les deux recours collectifs, FeganScot, a engagé un laboratoire accrédité par la FCC pour réaliser des tests sur les smartphones d’Apple et de Samsung. Des tests qui ont confirmé les observations faites par le journal américain : les téléphones des deux constructeurs émettent des rayonnements de radiofréquence bien supérieurs à ceux recommandés par les autorités.

« Les smartphones Apple et Samsung ont changé notre façon de vivre. Les adultes, les adolescents et les enfants se réveillent pour consulter leurs e-mails, jouer à des jeux ou faire des exercices professionnels ou scolaires sur leurs smartphones. Ils portent ces appareils dans leurs poches tout au long de la journée et tombent littéralement endormis avec eux dans leurs lits », a déclaré Beth Fegan, l’avocate en charge du dossier. « Les fabricants ont dit aux consommateurs que c’était sûr, nous savions donc qu’il était important de tester l’exposition aux rayonnements de radiofréquence et de voir si c’était vrai. Ce n’est pas vrai. Les résultats indépendants confirment que les niveaux de rayonnement de radiofréquence dépassent largement la limite d’exposition fédérale, des dépassements pouvant aller jusqu’à 500 pour cent lorsque les téléphones sont utilisés de la manière dont Apple et Samsung nous encouragent. Les consommateurs méritent de connaître la vérité ».

Reste à voir si la plainte aboutira à un jugement en faveur des consommateurs. La question des effets néfastes des rayonnements de radiofréquence sur l’être humain n’a pas encore été tranchée. Selon certains scientifiques, les radiations des téléphones portables seraient effectivement néfastes, pour d’autres, aucune preuve tangible n’aurait été apportée à ce jour.

Source 20 MINUTES.

Perturbateurs endocriniens : Bientôt un pictogramme « déconseillé aux femmes enceintes » ?…

Grossesse – Les députés se sont prononcés mardi en faveur d’un pictogramme « déconseillé aux femmes enceintes » à apposer sur des produits contenant des perturbateurs endocriniens présentant des risques pour le développement du bébé.

Perturbateurs endocriniens : Bientôt un pictogramme « déconseillé aux femmes enceintes » ?. Femme enceinte, illustration.

Certains sont soupçonnés de nuire à la santé. L’Assemblée nationale s’est prononcée mardi pour que les fabricants apposent un pictogramme « déconseillé aux femmes enceintes » si leurs produits contiennent des perturbateurs endocriniens présentant des risques pour le développement du bébé.

Approuvé en première lecture lors de l’examen du projet de loi antigaspillage, cet amendement LR n’était pas soutenu par le gouvernement et son sort dépendra de la navette parlementaire.

« Un pictogramme, ça ne coûte rien et c’est très visuel »

Portée par Michel Vialay (LR), la mesure concerne les perturbateurs endocriniens pour lesquels l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) émettrait une recommandation « spécifique » concernant les femmes enceintes. « Un pictogramme, ça ne coûte rien et c’est très visuel pour les personnes qui font les courses de manière très rapide », a souligné la LR Valérie Beauvais.

Plus tôt, l’Assemblée avait voté à l’unanimité, et avec l’aval du gouvernement cette fois, un amendement LREM en faveur d’une plus grande « transparence » sur les perturbateurs endocriniens. Il demande aux fabricants de mettre en ligne et en « open data » (des données en accès public et exploitables sur internet) des informations sur la présence de ces substances dans leurs produits.

Aussi au niveau européen

La secrétaire d’Etat Brune Poirson a jugé cet amendement LREM moins « réducteur » que celui sur les femmes enceintes, et a demandé d’attendre le travail réalisé au niveau européen en matière de pictogrammes. « Il faut d’abord qu’on avance sur un pictogramme européen pour éviter qu’il y ait une superposition et que finalement le consommateur n’y comprenne plus rien », a-t-elle souligné.

Faire de l’open data un « contre-argument », « c’est de la parole de gosse de riches », lui a lancé le communiste Hubert Wulfranc : « Moi il m’a fallu cinq ans pour comprendre ce qu’est une data. On vous demande un pictogramme… Vous dites oui ou non ». « Vous pensez sérieusement qu’une femme enceinte a le temps d’aller regarder en open data. On a besoin que ce soit clair », a abondé Michel Vialay (LR), alors que la rapporteure Véronique Riotton (LREM), défavorable au pictogramme, défendait un « pas important » avec l’open data.

Dans un rapport parlementaire récent, Laurianne Rossi (LREM), Claire Pitollat (LREM) et Michel Vialay (LR) recommandent de renforcer la règlementation européenne, de mieux informer le public et d’accentuer les recherches sur ces substances.

Encore mal connus, ces composés chimiques, d’origine naturelle ou artificielle, sont présents dans de nombreux produits de consommation courante – jouets, tickets de caisse, plastiques, peintures, vêtements, produits phytosanitaires, etc.- et sont capables d’interférer sur le système hormonal.

Source 20 MINUTES.

Défenestration de la petite Laly, handicapée : 6 mois avec sursis requis contre la directrice de l’école privée de Périgueux…

Le drame s’est produit le 8 janvier 2015. Dans la classe d’enfants handicapés de l’école du Sacré Cœur de Périgueux, la petite Laly, 8 ans, vient d’être défenestrée par un de ses camarades de classe.

Le garçonnet était récidiviste, personne n’en avait averti la directrice.

L'école privée de Périgueux où s'est déroulé le drame qui a coûté la vie à la petite Laly, 8 ans / © France 3 Périgords - Philippe Niccolaï

C’est un procès où il serait bien difficile de ne pas trouver de circonstances atténuantes à l’unique accusée présente… Raison probable pour laquelle il n’a été requis que 6 mois de prison avec sursis à l’encontre de l’unique personne comparaissant dans le box des accusés.

Ce 8 janvier 2015, cette directrice de l’école du Sacré-Cœur de Périgueux s’absente un instant de la salle de classe d’inclusion scolaire qui accueille de jeunes enfants souffrant de handicaps. Un court instant pendant lequel un garçonnet ouvre une fenêtre et pousse sa camarade de classe, Laly, 8 ans. La fillette souffrant d’une trisomie 21 ne survivra pas à cette chute du premier étage, à 6m de haut. Elle décèdera le lendemain.

Certes, la maîtresse d’école n’aurait pas dû manquer de vigilance.

Mais elle ignorait surtout que le garçonnet, lui aussi âgé de 8 ans et souffrant de troubles du comportement, avait déjà commis le même geste sur une autre fillette, deux ans plus tôt. La fillette n’avait alors été que légèrement blessée. C’est à l’issue de ce geste que le jeune garçon avait été placé dans cette école de Périgueux.

Des faits dont les services de l’Aide Sociale à l’Enfance étaient avertis, mais dont ils se sont abstenus de parler à l’école du Sacré-Cœur. Comment alors imaginer que le garçonnet puisse avoir une telle conduite ?

Après les 6 mois de prison avec sursis requis, le Tribunal Correctionnel d’Angoulême devra donc juger les faits, et principalement le manque de vigilance de l’enseignante. Ils n’auront pas à se pencher sur les autres responsabilité, car cette dernière est la seule à comparaître pour répondre de ce drame. Le délibéré sera rendu le 2 janvier 2020.

Source FR3.

Lille : A la recherche de solutions personnalisées pour aider ceux qui aident les personnes handicapées…

Avec l’allongement de la vie, l’association Les Papillons Blancs, qui s’occupe de familles avec un proche handicapé, doivent trouver de nouvelles solutions

Brigitte Blais (à gauche), dont la sœur est handicapée, et Marie Picavet, assistante sociale aux Papillons Blancs.

  • Les Papillons Blancs, qui s’occupent de personnes handicapées mentales, viennent de mettre en place un nouveau dispositif pour soulager le travail des personnes aidantes.
  • Il s’agit d’une plate-forme de répit et d’accompagnement personnalisé pour les aidants.
  • Au programme : des formations, des cafés-rencontres, mais aussi des ateliers danse en duo avec une personne handicapée.

Venir en aide par différents moyens. L’association Les Papillons Blancs, qui s’occupe d’enfants et d’adultes en situation de handicap mental, vient de mettre en place un nouveau dispositif destiné à soulager le travail des personnes aidantes. Au sein de l’agglomération lilloise, les 2.000 familles accompagnées espèrent pouvoir souffler un peu.

« S’occuper d’un proche handicapé est une tâche très prenante dans le quotidien, mais aussi pour les démarches administratives », souligne Marie Picavet, assistante sociale chargée de ce nouveau dispositif expérimental. Il s’agit d’une plate-forme de répit et d’accompagnement personnalisé pour les aidants.

Environ 150 familles sont sur liste d’attente

Au programme : des formations, des cafés-rencontres, mais aussi des ateliers danse en duo avec une personne handicapée. « On essaie aussi de trouver les solutions les plus adaptées pour des familles qui rencontrent de plus en plus de difficultés », explique Marie Picavet. « Environ 150 familles sont sur liste d’attente pour une place dans un foyer spécialisé », souligne Les Papillons Blancs. Et dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), généralement, les personnes handicapées mentales ne peuvent être prises en charge.

Pour Brigitte Blais, le nouveau dispositif d’aide a donc joué le rôle de bouée de sauvetage. Cette jeune retraitée doit désormais s’occuper de sa sœur Véronique. « Elle est restée avec mes parents jusqu’à l’âge de 60 ans, raconte Brigitte. Mais après le décès de ma mère, cette année, mon père, qui a 90 ans, ne peut plus s’occuper d’elle tout seul. Surtout après l’hospitalisation qu’il a subie, à cause de problèmes cardiaques. »

Solution de secours

Aucune demande de placement n’avait été formulée auparavant. « Ma mère s’est arrêtée de travailler pour prendre soin de ma sœur. Mes parents ont toujours voulu qu’elle reste vivre avec eux », explique Brigitte. Il a donc fallu trouver une solution de secours auprès d’un Ehpad partenaire des Papillons Blancs. « Il existe une unité de vie pour personnes handicapées âgées », précise Marie Picavet. Chaque mois, à partir de 2020, Véronique pourra y séjourner une semaine. En attendant, elle s’y acclimate, une journée, de temps à autre.

« Voilà le genre de solution qu’il faut trouver », glisse Marie Picavet. Sachant qu’avec l’augmentation de l’espérance de vie, ce genre de situation se multiplie. Et que les auxiliaires de vie se font rares.

Source 20 MINUTES.

Téléthon 2019 : la thérapie génique révolutionne les traitements, mais les médicaments coûtent bien trop cher…

Le Téléthon 2019 c’était ce vendredi et samedi, avec pour but de récolter des dons pour financer la recherche médicale. Et notamment la thérapie génique, un traitement qui modifie les gènes.

Le premier médicament de thérapie génique a été commercialisé cette année. Mais son prix est exorbitant.

Téléthon 2019

C’était  vendredi et ce samedi, l’édition 2019 du Téléthon. Le but est comme toujours de récolter le maximum de dons pour financer la recherche médicale. Et de plus en plus, pour développer la thérapie génique. Un traitement qui modifie les gènes pour corriger leur défaillance. Du coup pour l’association, l’arrivée en 2019 aux Etats-Unis du premier médicament de thérapie génique est historique. Le Zolgensma a permis à cinq enfants atteints d’amyotrophie spinale qui détruit les muscles de retrouver une vie presque normale.

La thérapie génique : une révolution médicale mais un coût financier démesuré

Le gros problème du Zolgensma qui traite l’amyotrophie spinale, c’est son prix. Il coûte presque deux millions d’euros. C’est d’ailleurs le médicament le plus cher au monde.

Un comble car en grande partie ce traitement a été mis au point par le Généthon, le laboratoire de recherche de l’AFM-Téléthon. D’où pour l’association, la nécessité absolue de créer une filière industrielle chez nous pour produire ces médicaments en France et en Europe.

Et aussi de simplifier le millefeuille administratif français qui ralentit l’accès des malades aux traitements et décourage les investisseurs.

La thérapie génique ne traite pas que les maladies rares

La thérapie génique est un véritable enjeu de santé publique pour l’AFM Téléthon. Car ces thérapies géniques ne soignent pas que des maladies rares.

Elles traitent aussi des cancers, des maladies du sang ou la dégénérescence de la rétine… Et plus de 700 essais cliniques testent en ce moment les thérapies géniques contre les maladies de Parkinson et d’Alzheimer, le glaucome et la polyarthrite rhumatoïde.

Source FRANCE BLEU.

Ecole et handicap : 3 mois après la rentrée, des nouvelles de Thomas, notre “star” de 5 ans…

En septembre, nous avions rencontré Thomas Gagnard et sa famille, alors que le petit garçon débordant d’énergie prenait le chemin de l’école.

Comment vont-ils, quelques mois plus tard ?

Thomas Gagnard, en classe, dans son siège adaptable / © Yacha Hajzler / France 3 CVDL

Il faut qu’il aille à l’école de toute façon, on ne peut pas y échapper !«  rit Vincent Gagnard. Trois mois après la rentrée, son fils Thomas n’a rien perdu de son enthousiasme. En septembre, le petit garçon de 5 ans, porteur d’un handicap moteur, faisait sa seconde rentrée dans une petite école de Vornay (Cher).

Siège adaptable, Motilo, nouvelle maîtresse… Beaucoup de choses à mettre en place, et un petit pic de stress supplémentaire pour ses parents, Aurélie et Vincent Gagnard. « Maintenant, il fait 9h – 11h et 13h30 – 16h. Il gère bien le rythme, ça va. On est beaucoup plus sereins, on sait qu’il est demandeur » récapitule le père de Thomas. Patricia, l’AVS de Thomas, qu’elle appelle sa « star » a aussi demandé à rester à ses côtés l’an prochain.

Thomas, le plus petit des grands héros

L’école s’organise aussi pour améliorer sa vie en classe. « Ils vont mettre en place un système de pictogrammes pour communiquer. Ils vont faire une sorte de cahier, où Thomas pourra montrer avec ses yeux le pictogramme correspondant quand il voudra s’exprimer. Par exemple, il y a un bonhomme qui montre qu’il a mal quelque part, après il y aura les endroits du corps, détaille Vincent Gagnard. Ils vont y aller tout doucement, et au fur et à mesure son cahier va s’enrichir. » 

En dehors des bancs de l’école, c’est aussi tout un travail de rééducation pour Thomas. S’il a manqué d’oxygène à la naissance, jusqu’à ses 14 ans, son cerveau peut encore apprendre. Deux fois par an, la famille se rend en Espagne, « bien plus avancée », où Thomas suit notamment un programme de kinésithérapie intensif.  « Il arrive mieux à se tenir debout, il a réussi à utiliser un déambulateur, ce qu’il n’arrivait pas à faire avant… On a vu les améliorations, il a bien travaillé » constate Vincent.

Equipé pour le CP

De l’autre côté des Pyrénées, Thomas s’exerce aussi à la commande occulaire. Lorsque nous avions rencontré la famille, en septembre, on leur annonçait un délai de deux ans pour obtenir ce dispositif de plus de 10 000 euros. En Espagne, les Gagnard ont rencontré une autre famille, qui ont eux dégoté une commande similaire, sur Amazon… pour 180 euros !

« On a déjà commandé la caméra, on va l’installer sur le PC, et théoriquement, en janvier, il pourra l’amener à l’école » s’enthousiasme le père de famille. En attendant la commande utilisée en rééducation, cette version moins coûteuse permettra au petit garçon de s’habituer à communiquer par ce biais, et à mieux se faire comprendre.

D’autant que Thomas, l’année prochaine, pourra entrer en CP dans un établissement classique. « C’est encore un peu tôt, mais on s’y prépare, reconnaît le papa. Par exemple, pour savoir s’il va manger à la cantine, qui lui donnerait à manger… Pour l’instant, c’est toujours moi qui irais le chercher à 11h » poursuit Vincent Gagnard, qui avait quitté l’an dernier son travail en restauration pour pouvoir s’occuper de son fils.

Ecole inclusive

Autre bonne nouvelle : la famille touchera enfin, dans les mois à venir, la Prestation de compensation du handicap. « A priori, on devrait toucher 800 euros. On va dire que c’est suffisant pour payer le loyer, pour survivre, quoi.«  Et pouvoir s’occuper, d’abord, du bonheur de son enfant.

Aider d’autres famille – Appel à projet

Aurélie et Vincent Gagnard ont fait l’acquisition d’une cage de pouliethérapie, un procédé qui permet de bien faire travailler les muscles. Problème : « Chez nous, on n’a pas assez de place, et souvent les salles de kiné sont trop petites. On aimerait monter un projet pour que toutes les familles puissent en profiter. »

Si vous êtes concernés, ou que vous avez des solutions pour les Gagnard, vous pouvez joindre la famille à ces adresses :
Les sourires de Thomas – 19 rue des fleurs 18030 Vornay
vincent.gagnard18@orange.fr
06.64.81.03.84

Source FR3.

Contrôles d’hygiène : des smileys pour noter les établissements …

Depuis deux ans maintenant, les résultats des contrôles d’hygiène alimentaire sont reportés sur l’application « Alim’confiance » du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

Quatre smileys donnent le ton de « très satisfaisant » à l’infamant « à corriger d’urgence ».

Contrôles d'hygiène : des smileys pour noter les établissements

Le site internet se nomme   Alim’confiance  et se décline en une application téléchargeable sur tout type de smartphone. Alim’confiance permet de « connaître le niveau d’hygiène des établissements de production et de transformation des produits alimentaires, mais aussi des restaurants, des métiers de bouche et des grandes surfaces commerciales… », explique le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation qui en est à l’origine.

Depuis le 1er  mars 2017, y sont publiés, au jour le jour, les résultats des contrôles officiels réalisés dans ces établissements, à l’exception des entrepôts trop éloignés du consommateur. Ceux-ci restent ensuite visibles pendant un an.

En ouvrant l’application, une carte s’installe émaillée de pastilles colorées, mauve pour un restaurant, orange pour un traiteur ou un boucher, vert pour un primeur, turquoise pour une grande surface, bleu foncé pour un établissement de transformation… En cliquant dessus, une fenêtre s’ouvre affichant le nom de l’établissement, son adresse et quatre smileys plus ou moins souriants dont l’un est en gras. Et, bonus, une petite flèche vous redirige vers le GPS de votre smartphone pour vous indiquer le chemin du nirvana gastronomique, ou du moins, de son pendant hygiénique. L’application ne distingue pas le talent culinaire du chef.

« Très incitatif », jusqu’à la fermeture…

Le Crous de l’UTBM, à Andelnans, par exemple, contrôlé le 14 novembre 2018, y obtient la valeur maximale « très satisfaisant » alors qu’une enseigne de restauration voisine n’obtient qu’un simple satisfaisant. Viennent ensuite « à améliorer » et « à corriger de manière urgente ». Dans ce dernier cas, « l’établissement est fermé », souligne, avec un sourire en coin, Claude Le Quéré, directeur adjoint de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des personnes (DDCSPP) du Doubs.

Cet exercice de « mise en transparence du résultat des contrôles alimentaires en France afin que les consommateurs puissent avoir une idée de ce qu’il se passe » est en effet « très incitatif » et invite à rentrer rapidement dans les clous et se mettre en conformité. Autant tel établissement y puisera un regain de réputation, autant celle d’un autre peut être entachée pour longtemps. « C’est le principe du  »schaming » et le pendant de ce qui a été fait pour les constructeurs automobiles qui fraudaient les tests de pollution. »

Depuis deux ans, environ 1 700 contrôles alimentaires ont été effectués dans toute la région et environ 300 dans le Doubs où « 222 entreprises apparaissent à ce jour sur le site », indique Claude Le Quéré, dont 57 avec le smiley « très satisfaisant », 132 avec celui « satisfaisant », c’est-à-dire ayant déjà reçu des « recommandations » très précises et 33 « à améliorer », ce qui veut dire ayant reçu des « mises en demeure » suivies de près par les services concernés. La tolérance desdits services étant variables « en fonction de l’importance des investissements humains ou matériels à effectuer ». Aucune n’apparaît avec l’infamante mention « à corriger de manière urgente. » Mais, dans tous les cas, « on sent une volonté d’avoir un smiley plus souriant ! »

Source EST REPUBLICAIN.