Est-ce dangereux d’avoir son téléphone dans sa poche ?…

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) rend, ce lundi 21 octobre, son expertise sur les risques des « expositions aux téléphones mobiles portés près du corps ».

Est-ce dangereux d’avoir son téléphone dans sa poche ?

L’incertitude demeure concernant les risques sanitaires entraînés par les expositions aux ondes des téléphones portables lorsqu’on les porte près du corps, dans la poche d’une veste ou d’un pantalon par exemple. Telle est la conclusion en forme de non-réponse de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), au terme d’une étude publiée ce lundi 21 octobre.

Dans son expertise, l’agence étudie le débit d’absorption spécifique, le DAS, un indicateur qui permet de mesurer la quantité d’énergie intégrée par le corps lorsque celui-ci est exposé à des ondes électromagnétiques. Selon une directive européenne en vigueur, celui-ci ne doit pas excéder 2 watts/kg, seuil à partir duquel on considère les expositions comme « élevées ».

« Éléments de preuves limités »

Or, « on ne peut pas dire que l’exposition à des DAS élevés peut avoir des incidences sur la santé humaine », explique Olivier Merckel, chef de l’unité agents physiques à l’Anses. « Les éléments de preuve sont limités », explique-t-il, rappelant que « les données disponibles dans la littérature portent exclusivement sur des études expérimentales réalisées chez l’animal (in vivo) ou sur cultures cellulaires (in vitro) ». Dans le détail, les études scientifiques – une soixantaine – passées en revue par l’Anses se révèlent souvent peu concluantes voire contradictoires.

L’agence alerte en revanche sur le fait que certains téléphones « encore mis sur le marché » ne respectent pas les réglementations en matière d’émissions d’ondes électromagnétiques. En 2016 déjà, l’Agence française de fréquence (Anfr) révélait que de nombreux téléphones, testés entre 2012 et 2016, outrepassaient largement les normes en matière de DAS dans leurs conditions réelles d’utilisation, c’est-à-dire à 5 mm de distance de la tête ou du tronc. À la suite de cette étude de l’Anfr, l’Anses avait alors été saisie pour pointer d’éventuels effets sur l’organisme humain.

Réduire les expositions élevées

L’Agence nationale de sécurité sanitaire préconise que des mesures soient prises pour réduire les expositions élevées. Elle plaide également pour une évolution des normes, « afin que les mesures de vérification de conformité du “DAS tronc (1)” des téléphones mobiles soient effectuées au contact du corps », préconise-t-elle.

Une dernière recommandation s’adresse, cette fois, aux utilisateurs : « dans l’attente » de vérifications plus strictes, l’Anses conseille de respecter des distances d’éloignement entre l’appareil et le corps signalées dans les notices des téléphones portables.

(1) Le DAS peut s’évaluer distinctement pour la tête ou pour le corps.

Source LA CROIX.

Grippe : qui peut se faire vacciner en pharmacie ?…

Depuis le lancement de la campagne de vaccination contre la grippe, tous les pharmaciens sont désormais autorisés à vacciner les personnes à risque sans prescription médicale.

Grippe : qui peut se faire vacciner en pharmacie ?

La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a débuté le 15 octobre et se poursuivra jusqu’au 31 janvier 2020. Avec cette année, une nouveauté. Vous pourrez vous rendre chez votre pharmacien d’officine pour recevoir votre injection, où que vous habitiez en France, si vous faites partie de la population ciblée par la campagne.

Sous réserve que votre pharmacien soit volontaire, se soit formé à la vaccination et que ses locaux présentent les conditions techniques requises pour un acte vaccinal.

La vaccination fait partie des missions pouvant être exercées par les pharmaciens d’officine sur l’ensemble du territoire depuis le 1er mars 2019 (article 59 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2019.)

Un succès éprouvé dans deux régions tests

La possibilité de vaccination contre la grippe par les pharmaciens a été étendue à la totalité du territoire français, du fait du succès de l’étude pilote conduite depuis 2017 initialement dans deux régions (Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes), puis étendue en 2018 aux régions Hauts-de-France et Occitanie. A noter que pour le moment, les pharmaciens sont autorisés à vacciner uniquement contre la grippe saisonnière.

Qui est concerné ?

Les pharmaciens ne sont autorisés à vacciner que les personnes âgées de 18 ans et plus, concernées par les recommandations vaccinales sans antécédent de réaction anaphylactique à une vaccination antérieure et sans allergie vraie aux oeufs.

La vaccination contre la grippe est recommandée chaque année pour les personnes âgées de 65 ans et plus. Mais elle concerne aussi des personnes à risque de grippe sévère ou compliquée, comme les femmes enceintes, quel que soit le trimestre de la grossesse ou les personnes -y compris les enfants à partir de l’âge de 6 mois- atteintes de certaines pathologies.

Quant aux infirmiers, leur rôle est élargi depuis l’an dernier, avec la possibilité de vacciner sans ordonnance l’ensemble des personnes ayant reçu un bon de la Sécurité sociale, y compris les femmes enceintes et ceux se faisant vacciner pour la première fois.

Source FRANCE TV.

Les bisphénols ont tous une incidence sur l’activité hormonale…

Le bisphénol B, substance utilisée pour remplacer le bisphénol A, perturbe également le système endocrinien, selon une étude de l’Agence de sécurité sanitaire française publiée mercredi 16 octobre.

Explications avec Pierre Sauvet, médecin et directeur de l’Association santé environnement France.

Les bisphénols ont tous une incidence sur l’activité hormonale

Le bisphénol B pour remplacer le A ? Mieux vaut « éviter », affirme une étude de l’Agence de sécurité sanitaire française (Anses) publiée mercredi 16 octobre. Le bisphénol B, parfois substitué au A aux États-Unis, perturbe le système endocrinien. Cette molécule n’est pas « fabriquée (ni) utilisée comme substance chimique en Europe », précise l’agence sanitaire. Malgré cela, « on le retrouve dans des échantillons biologiques de populations européennes ».

Le bisphénol A a été classé en juillet 2017 au niveau européen comme perturbateur endocrinien pouvant avoir des effets graves sur la santé humaine. Il a ensuite été remplacé par le S. Les bisphénols sont des composés chimiques présents dans de nombreux produits de consommation courante : jouets, tickets de caisse, plastiques, peintures, vêtements, produits phytosanitaires…

La Croix : Que pensez-vous des résultats de cette étude de l’Anses ?

Pierre Sauvet : Je ne suis pas surpris, car tous les bisphénols ont une activité hormonale (œstrogénique). Seule différence : le A, utilisé depuis des dizaines d’années, a été plus étudié que les autres membres de cette « famille » de substances chimiques. Ils sont tous analysés par l’Anses et d’autres préconisations vont se décliner dans les années à venir pour le S ou le F. Il est fort probable que toutes ces variantes soient considérées comme des perturbateurs endocriniens. L’Anses avait d’ailleurs affirmé que les substituts du bisphénol A n’apportaient aucune garantie d’innocuité.

Une fois dans l’organisme, ces molécules malmènent le système endocrinien qui joue un rôle sur la régulation cardiaque, la fertilité et le comportement. Elles peuvent aussi augmenter le risque d’obésité ou de diabète ou avoir des incidences sur la survenue de certains cancers, comme le cancer du sein.

Existe-t-il d’autres substances chimiques qui posent les mêmes problèmes ?

P.S. : De nombreux autres éléments chimiques – biocide, conservateur, antioxydant –, peuvent interférer avec le système hormonal. On peut citer sans être exhaustif : les perfluorés dans les poêles antiadhésives, les retardateurs de flamme bromés dans les canapés ou les rideaux, les parabènes dans les cosmétiques ou le triclosan dans les dentifrices.

La dangerosité du bisphénol dépend de l’âge d’exposition, de sa durée et de la sensibilité de chacun. L’un des problèmes majeurs, c’est l’effet cocktail : le fait d’être exposé à plusieurs perturbateurs endocriniens serait plus dangereux que d’être exposé à une substance isolée.

Comment le consommateur peut-il se protéger ?

P.S. : Il est difficile de se protéger complètement de perturbateurs endocriniens car il y en a partout, dans l’air et dans l’alimentation. Prenons l’exemple des phtalates qui ont une action sur la fertilité : dès qu’un aliment a été en contact avec du plastique, il peut en contenir.

Cependant, des gestes simples permettent de réduire ces substances toxiques dans l’organisme : utiliser des bouteilles en verre, éviter les casseroles anti-adhésives, manger bio ou éplucher ses fruits et légumes, éviter les poissons en fin de chaîne alimentaire (espadon, thon…). Il faut aussi aérer régulièrement son logement pour se débarrasser des polluants dispersés dans l’air. Enfin, il faut bannir les parabènes pour les cosmétiques. Même s’il n’est pas prouvé que cela peut provoquer le cancer du sein, il est inutile d’utiliser un produit avec une action œstrogénique.

(1) Il a coécrit avec l’union régionale des Médecins libéraux de Provence-Alpes-Côte d’Azur un guide sur la contamination chimique et les perturbateurs endocriniens à l’usage des médecins.

Source LA CROIX.

 

Comment les animaux arrivent à modifier notre cerveau…

Caresser un animal de compagnie, en prendre soin sur le long terme, lui parler, et partager des moments de joie permet d’améliorer notre santé mentale.

Les animaux savent créer un lien unique avec leurs propriétaires, qui a un effet direct sur leur cerveau.

Comment les animaux arrivent à modifier notre cerveau ?

La zoothérapie, ou médiation animale, est une thérapie employée pour soulager l’anxiété des enfants ou des adultes. La présence d’un animal, qui peut être un chien, un chat, un cheval, une chèvre, un hamster, un lama, un lapin ou un âne, aide à s’apaiser, contrôler ses émotions, et à prendre confiance en soi. Les moments de joie partagés avec les animaux ont donc un impact significatif et à long terme sur notre santé physique, mais aussi sur notre cerveau. Comment ?

L’effet des caresses

Caresser un animal chaud et doux a un effet émotionnel positif chez l’être humain. Cette sensation déclenche la libération d’ocytocine dans notre cerveau, et nous rend plus heureux, expliquent les chercheurs interrogés par Thrive Global. Assurez-vous toutefois que l’animal est amical, et qu’il apprécie les caresses.

Un contact prolongé

Si une caresse de temps en temps nous fait du bien, les bienfaits d’une relation homme-animal se construisent grâce à un contact régulier. Les animaux de compagnie ont montré leur capacité à répondre à leurs propriétaires de manière intuitive et unique, créant ainsi un lien très spécial et particulièrement satisfaisant.

Parler à l’animal

Si le contact social entre êtres humains est bon pour la santé mentale, le même type de contact avec les animaux, malgré l’absence de réponse verbale, contribue également à créer un sentiment d’appartenance. Cet échange améliore la santé mentale en nous offrant une autre façon de partager nos émotions.

Les responsabilités

Les câlins et les discussions avec nos animaux de compagnie ne sont pas les seuls facteurs à influencer notre cerveau et à nous rendre heureux. Les tâches de soin quotidiennes, comme le fait de promener son chien, de brosser son chat, ou encore de donner de la nourriture à un moment donné, nous aident à nous donner un but en dehors des fluctuations du travail. L’animal a toujours besoin de nous, de notre présence et de notre attention. Il nous aide ainsi à nous stabiliser et à apprendre le sens des responsabilités.

Source SANTE MAGAZINE.

Quels sont les symptômes de la maladie de Parkinson ?…

La maladie de Parkinson se caractérise par des difficultés de mouvements dues à un déficit en dopamine cérébrale.

Contrairement à une idée reçue, le tremblement n’est pas un symptôme systématique.

Quels sont les premiers signes d’alerte ?

Quels symptômes cliniques permettent de poser le diagnostic ?

Quels sont les symptômes de la maladie de Parkinson ?

La maladie de Parkinson débute en moyenne vers l’âge de 65-70 ans. Mais dans 10 % des cas, les premiers symptômes apparaissent chez des personnes de moins de 45 ans. Ces signes, variables d’un patient à l’autre, s’installent progressivement.

Un tremblement au repos

Symptôme emblématique de la maladie de Parkinson, le tremblement n’est pourtant pas systématique.

« Tout tremblement n’est pas synonyme de Parkinson. On le confond parfois avec le tremblement essentiel, deux fois plus fréquent. Dans la maladie de Parkinson, un tiers des patients ne vont jamais trembler. Ce symptôme révèle la maladie dans environ un tiers des cas », explique le Pr Philippe Damier, neurologue au CHU de Nantes et président du conseil scientifique de l’association France Parkinson.

Le tremblement parkinsonien ne touche, en général, qu’un seul côté du corps, le plus souvent le bras. Il se manifeste au repos et se calme dès que la personne fait un mouvement.

Des gestes maladroits

Autre signe révélateur : la maladresse gestuelle. En clair, la personne a du mal à effectuer des gestes aussi simples que boutonner une veste, battre des œufs, se brosser les dents ou se peigner. « Cette maladresse est plus nette lorsqu’elle atteint la main dominante, c’est-à-dire la main de l’écriture », remarque le Pr Damier. Typiquement, l’écriture devient plus petite.

Des raideurs douloureuses

Avant de consulter un neurologue pour mettre un nom sur leurs symptômes, il n’est pas rare que les patients passent par un cabinet de rhumatologie. L’enraidissement des épaules ou des hanches, les tendinites et les douleurs articulaires apparaissent fréquemment en début de maladie de Parkinson.

Une humeur modifiée

La maladie de Parkinson se caractérise par un déficit en dopamine, un neurotransmetteur essentiel aux connexions cérébrales. Conséquence, les patients semblent parfois dépressifs. « Il n’est pas rare qu’ils soient traités comme tels, en l’absence de signes moteurs manifestes. Mais dès que la maladie de Parkinson est diagnostiquée et traitée, ces symptômes de dépression s’améliorent le plus souvent », assure le Pr Damier.

Des troubles du sommeil

Autre signe d’alerte : les rêves agités. Ils surviennent dans la phase de sommeil paradoxal pendant laquelle, en principe, les muscles sont paralysés. Ce dysfonctionnement cérébral peut être un signe avant-coureur de maladie de Parkinson, survenant jusqu’à plus de 20 ans avant que la maladie se déclare.

Un diagnostic basé sur les signes cliniques

« Dans 80 % des cas, l’examen clinique effectué par un neurologue ou un gériatre suffit à poser le diagnostic de maladie de Parkinson », estime le Pr Damier. L’IRM du cerveau n’est utile que chez des personnes de moins de 40 ans. Un examen scintigraphique (qui permet de voir les terminaisons des cellules à dopamine) n’est indiqué qu’en cas de doute sur le diagnostic.

Source SANTE MAGAZINE.

Etats-Unis. Les grands laboratoires en procès pour la crise des opiacés…

Un procès retentissant s’ouvre ce lundi à Cleveland avec plusieurs géants pharmaceutiques sur le banc des prévenus : ils sont accusés d’avoir attisé la crise des opiacés et ses dizaines de morts par overdose chaque jour aux Etats-Unis.

Etats-Unis. Les grands laboratoires en procès pour la crise des opiacés...

Des milliards de dollars sont en jeu: un procès retentissant va s’ouvrir lundi à Cleveland avec plusieurs géants pharmaceutiques sur le banc des prévenus, accusés d’avoir attisé la crise des opiacés et ses dizaines de morts par overdose chaque jour aux Etats-Unis.

Après l’échec vendredi d’une tentative de conciliation de dernière minute entre les grands distributeurs et les plaignants, ce procès pourrait être le plus dramatique et coûteux qu’ait connu le pays depuis celui contre les compagnies de tabac dans les années 1990. A l’époque, il avait été prouvé que les géants du secteur avaient cyniquement dissimulé les dangers de la cigarette pour faire davantage de profits.

De la même manière, la plainte dans ce premier procès fédéral relatif à la crise des opiacés affirme que producteurs et distributeurs étaient tout à fait conscients des dangers que représentaient leurs antidouleurs, notamment le fentanyl, cinquante fois plus puissants que l’héroïne et donc puissamment addictifs, avec lesquels ils ont inondé le marché ces 15 dernières années. Ignorant les signaux d’alarme, ils en ont tiré des profits faramineux.

2300 plaignants

La procès devant un tribunal fédéral de Cleveland, dans l’Etat de l’Ohio (nord), rassemble 2 300 plaignants, des Etats, des comtés, des municipalités ainsi que des tribus indiennes. En face, quelques-uns des géants mondiaux de la distribution de médicaments: Cardinal Health, Amerisource Bergen et McKesson Corp, le fabricant israélien de médicaments génériques Teva, la chaîne de pharmacies Walgreen Boots Alliance, ainsi qu’un petit distributeur de l’Ohio, Henry Schein.

Le laboratoire Johnson & Johnson a de son côté négocié un accord amiable de 20,4 millions de dollars avec deux comtés de l’Ohio qui font partie des 2 300 plaignants. En août, la firme avait déjà reçu l’ordre de payer 572 millions de dollars à l’Oklahoma pour compenser les dépenses que cet Etat du centre du pays a dû engager pour faire face à la crise des opiacés.

Le juge fédéral Dan Polster a fait pression pendant des mois pour qu’un accord amiable soit trouvé, espérant pouvoir éviter le long et douloureux procès qui s’ouvre lundi. Mais les parties n’ont pas pu parvenir à un accord, sur une base proposée de 48 milliards de dollars, dont 18 milliards en liquide, après une dernière rencontre vendredi entre les représentants des six entreprises accusées et les avocats des plaignants.

Bébés nés accros

Quatre Etats étaient favorables à l’accord de règlement proposé. Mais d’autres, ainsi que de nombreux petits plaignants, n’étaient pas satisfaits du montant total ni de la partie distribuée en cash notamment.

Les quatre Etats voulaient ainsi que l’argent leur soit versé dans leur budget général, qu’il pourraient ensuite utiliser comme bon leur semble. Mais les autres Etats et les municipalités veulent que les fonds leur soient versés pour permettre de traiter directement les conséquences de la crise: pour financer des systèmes de santé et de sécurité sociale surchargés, permettre à des familles endettées en raison de l’addiction de certains de leurs membres de se remettre à flot, de soigner des bébés nés déjà accros aux antidouleurs…

« Tous les experts ayant étudié ce problème estiment que notre pays sera confronté aux retombées de ce type de drogues pendant des années », a souligné la semaine passée le procureur général de l’Ohio, Dave Yost. « Tout l’argent récupéré doit être utilisé pour régler ce problème et ne doit pas être utilisé à autre chose ».

400 000 décès

Le montant de l’accord n’aurait représenté qu’une partie du coût réel de cette épidémie des opiacés, qui a provoqué la mort de 400 000 personnes entre 1999 et 2018 et fait encore plus de 130 morts par jour. Une étude publiée la semaine passée a estimé que la crise avait coûté au moins 631 milliards de dollars entre 2015 et 2018. Pour cette année seulement, des montants de 172 à 214 milliards de dollars sont évoqués.

Cependant, les communautés subissent souvent une intense pression financière et ne veulent pas passer des années à se battre devant les tribunaux: cela donne aux laboratoires et distributeurs un premier élément sur lequel s’appuyer.

Source OUEST FRANCE.

Dordogne : une jeune chercheuse périgourdine reçoit un prix pour ses recherches sur la maladie d’Alzheimer…!

Maud Wagner, jeune chercheuse périgourdine de 26 ans, reçoit ce mardi soir le prix l’Oréal UNESCO des jeunes talents pour les femmes et la science.

Née à Sarlat, elle poursuit ses études à Bordeaux, où elle réalise une thèse sur la maladie d’Alzheimer.

Maud Wagner, 26 ans, reçoit le prix l'Oréal UNESCO des Jeunes talents pour les femmes et la science

Une jeune périgourdine reçoit ce mardi soir le prix l’Oréal UNESCO des jeunes talents pour les femmes et la science. Maud Wagner, 26 ans, est récompensée parmi 34 autres chercheuses au Muséum national d’Histoire naturelle à Paris. Ses recherches portent sur les facteurs à risque liés à la maladie d’Alzheimer. 

Née à Sarlat-la-Canéda en 1993, Maud Wagner y a été scolarisée du primaire au lycée. Elle a ensuite intégré l’université de Bordeaux où elle a intégré une licence puis un master de santé publique puis une spécialisation en bio-statistique. Enfant, elle n’imaginait pas devenir scientifique, même si elle se rappelle qu’elle en avait certains traits de caractère : « j’avais une curiosité particulière, une envie d’aller au bout des choses ».

C’est une fois à l’université de Bordeaux que la jeune femme s’est découvert de réelles capacités de chercheuse. Elle a d’abord hésité « à cause des difficultés liées au métier », précise-t-elle, puis elle a rencontré des professeurs qui l’ont poussée vers cette voie : « des rencontres, des gens qui voient à travers vous ce que vous êtes capables de faire ». 

Grâce à ses recherches sur la maladie d’Alzheimer, la jeune femme a pu recenser les modes de vie et de consommation qui peuvent être des facteurs à risque. De quoi améliorer les programmes de prévention de cette maladie. Elle espère maintenant recevoir l’aide d’autres scientifiques : « mon rêve, ce serait que l’on arrive à éradiquer cette maladie, ou au moins stopper son processus ! ».

Source FRANCE BLEU.

 

Le directeur de l’OCH dénonce la volonté de “traquer” les anomalies chromosomiques…!!!

Mardi 15 octobre, Philippe Vigier, président du groupe parlementaire Libertés et Territoires, a joué une fausse note dans son explication de vote sur le projet de loi bioéthique, en déclarant à la tribune de l’Assemblée nationale : « Il faut traquer, oui je dis « traquer », les embryons porteurs d’anomalies chromosomiques ».

Par ces mots, le député d’Eure-et-Loire déplorait l’abandon du projet de diagnostic pré-implantatoire (DPI) lors de l’examen du texte.

Face au tollé provoqué par cette expression, il a depuis regretté, sur les réseaux sociaux, l’emploi du mot « traque », pourtant appuyé dans son discours. Philippe de Lachapelle, directeur de l’Office chrétien des personnes handicapées (OCH) revient sur cette déclaration du député.

Le directeur de l’OCH dénonce la volonté de “traquer” les anomalies chromosomiques

Comment avez-vous réagi hier en entendant ces propos de Philippe Vigier ?

J’ai été extrêmement choqué ! Ces mots sont terribles : parler de « traque », c’est d’une violence incroyable pour toutes les personnes handicapées, porteuses d’un « anomalie chromosomique », comme il dit. Mais c’est malheureusement très révélateur de l’eugénisme à l’œuvre dans notre société.

Que voulez-vous dire ?

Mardi, dans Le Monde, j’ai co-signé une tribune qui énumère les dérives d’une forme d’eugénisme aujourd’hui. La déclaration de Philippe Vigier, c’est l’incarnation de cet eugénisme. Je ne crois pas que ce soit un accident de langage. Il lisait un discours, il le lisait même scrupuleusement. Ce n’était pas dans le cadre de débats, c’était au nom d’un groupe parlementaire, d’ailleurs plutôt modéré. Et il est lui-même médecin. Donc je ne crois pas que ce soit de la maladresse. Je pense qu’il met en mots quelque chose d’inconscient. Cet homme, peut-être inconsciemment, met quelque chose à jour, de l’ordre du non-dit dans la société. Or la loi bioéthique renforce une forme d’eugénisme qui va plus loin encore qu’auparavant : la logique de détection prénatale, mais aussi le raccourcissement du délai de réflexion pour l’interruption médicale de grossesse (IMG), la possibilité pour les mineurs de ne plus prévenir leurs parents dans le cas d’un recours à une IMG…

L’idée de « traque aux chromosomes qui présentent des anomalies » relève donc de l’eugénisme ?

Dans la société, il y a une recherche inconsciente d’un enfant sain. Nous plaidons, nous, pour un enfant imparfait. Il ne s’agit pas que de la PMA mais déjà, la logique de la PMA risque de renforcer l’idée de « droit à un enfant sain ». La logique du diagnostic pré-implantatoire (DPI) répond à l’exigence que l’enfant livré soit un enfant en bonne santé. Oui, je dis « livré », parce que c’est un peu de l’ordre de la commande. Ce n’est pas une logique d’état. C’est dans notre culture. Durant les États généraux de la bioéthique, le docteur Israël Nisand a affirmé : « Nous sommes dans une société eugéniste handiphobe. » Il a raison. Il parle d’eugénisme positif. De quelque façon qu’on l’appelle, « positif » ou pas, ça reste de l’eugénisme. Ce n’est pas un eugénisme d’État, mais les lois l’encouragent.

Qu’entendez-vous par là ?

L’eugénisme, il est dans nos familles, dans notre culture. Il y a trois piliers sur lesquels il s’appuie : l’individualisme, le marché performant et la science. Si on n’est pas vigilant face à ces logiques, on bascule. L’eugénisme fonctionne sur le même moteur que la catastrophe écologique. L’environnement aussi est détruit à cause de l’individualisme, du marché performant et de la science. Comme pour l’écologie, avec l’eugénisme, on va là où on ne veut pas aller. On n’a pas envie d’être eugéniste. Demandez autour de vous : qui se dit eugéniste ? Personne ne veut l’être. Mais il faut qu’on prenne conscience de ce non-dit. Il faut, de manière personnelle, décider d’une sortie volontariste de l’individualisme. La science n’est pas là pour guider nos actions, c’est à nous de prendre les devants et de décider de ce qu’on veut en faire.

Comment expliquez-vous que l’eugénisme, dénoncé par tous dans le cadre de régimes totalitaires, puisse être si facilement accepté ?

D’habitude, il est habillé plus habilement. Là, la formule est un choc. Dire le mot « traquer », c’est choquant. J’espère que cela nous fera prendre conscience de l’ampleur du risque. Dans l’idée de « traquer » les chromosomes présentant des anomalies, on transgresse beaucoup plus de choses. La ligne rouge de l’eugénisme a été repoussée. Mais le pire n’est pas certain : peut-être que le mot « traque » nous fera prendre conscience de tout cela…

À quelle action doit mener cette prise de conscience ?

Le premier réflexe est de continuer à se battre. La loi n’est pas encore passée. Je trouve ça exaspérant qu’on l’appelle « loi bioéthique ». Il y a bien plus que ça, elle englobe tout. On est insensibilisé tellement on a franchi de pas sur le sujet, tellement on ne distingue plus le bien du mal.

Mais la question, surtout, c’est de changer de regard sur la personne. Le handicap est une épreuve. Quand l’épreuve est là, quelle est notre attitude ? Est-ce qu’on exclut et élimine, ou est-ce qu’on rassemble et accueille ? Quand les personnes handicapées sont intégrées, c’est toute la société qui va mieux, y compris dans ses performances. La personne handicapée nous apporte tellement, à une échelle humaine. Au quotidien, à basse échelle, nous avons une chance de changer de paradigme, ou au mieux, le réparer, pour faire une société qui est vraiment humaine.

Mais que faire, individuellement ?

Quand j’ai un voisin qui est handicapé, qu’est-ce que je fais, moi, concrètement ? Quand on peut faire quelque chose pour l’aider, prendre en compte, soutenir sa famille, aider à la prise en charge, c’est tout l’immeuble qui en bénéficie. On crève d’être les uns à côté des autres sans se rencontrer ! L’individualisme nous rend malheureux. Au contraire, plus on sent qu’on est interdépendants, plus on est heureux. La dépendance des personnes handicapées, elle se voit. Dans notre culture, la dépendance serait une indignité. Quand je deviens vieux, je deviens indigne. D’ailleurs, pour ne pas dire euthanasie on parle de « mourir dans la dignité »… parce que sinon, on meurt « dans l’indignité » ? Ce ne sont pas mes moyens qui font ma dignité, c’est ma personne ! Il faut consentir à ces liens, à cette interdépendance. Ce n’est pas une utopie, on peut commencer dès maintenant, avec notre voisin. Cette idée de « traque » est révélatrice de ce choix. On est sur une ligne de crête : est ce qu’on élimine ou est-ce que l’on rencontre ?

Source LA VIE.

 

Pierre-Emmanuel, grand épileptique, privé d’allocation…

Inapte au travail en raison de son handicap, Pierre-Emmanuel Baehr percevait une allocation jusqu’en août, où il s’est fait couper les vivres suite à une lenteur administrative… qui persiste.

Depuis, il peine à joindre les deux bouts avec sa mère.

Pierre-Emmanuel, grand épileptique, privé d’allocation

Pierre Emmanuel Baehr souffre d’épilepsie sévère depuis son plus jeune âge. « Il prend un lourd traitement pour éviter les crises », confesse sa maman Véronique Hoffmann. S’il est autonome, le jeune homme de 29 ans a besoin d’une « petite surveillance ». Sa mère clarifie : « Il a peur de se tromper, n’est pas rassuré. Il lui faut un guide ».

Depuis avril, elle l’a donc repris sous son toit après deux années d’autonomie. « Seul dans un appartement, il était déprimé, ne mangeait plus. Le médecin a conseillé qu’il revienne vivre à mes côtés. Maintenant il est moins stressé ». Et ça tombe bien puisque le stress fait partie des causes qui déclenchent ses crises. Et puis, cet accompagnement entre dans les cordes de la mère de famille qui, jusqu’à l’an passé, travaillait dans le secteur de l’aide à la personne. Elle est aujourd’hui en retraite.

Pierre-Emmanuel, lui, a fréquenté l’institution Saint-Camille près de Toul, de 7 à 18 ans avant de travailler en ESAT. Son truc, c’était l’entretien des espaces verts, avant d’être déclaré inapte au travail.

Un glissement entre structures qui traîne

La vie de la mère et du fils, nouvellement installés à Ecrouves, traverse une zone de turbulence. « Depuis août, on a de grosses difficultés financières : Pierre ne touche plus son allocation adulte handicapé de 781 € ». Sa mère explique que la Mutualité sociale agricole (MSA) versait mensuellement cette somme à son fils. Celui-ci de retour sous son toit, un glissement doit s’opérer entre la MSA et la CAF qui va prendre le relais des prochains versements… Mais ça traîne. « La MSA doit transmettre un certificat de médiation à la CAF. Le conseiller de la CAF m’a dit : ce n’est pas sorcier, on le reçoit et on débloque l’argent ». Voilà deux mois que ça dure. Pour vivre, Pierre Emmanuel a dû faire fondre ses économies (1.000 €) de moitié. Sa mère perçoit aux alentours de 800 € de retraite. Ce mois-ci, un bon communal a été salvateur pour faire les courses.

Néanmoins, Véronique Hoffmann s’avoue battante, de par ses origines germaniques. Remontée, car très en colère, elle appelle la MSA toutes les semaines. « Aux dernières nouvelles, la demande est en cours, traitée depuis fin septembre. Mais c’est juste un papier à transmettre, ça prend une fraction de seconde. Laisser un adulte handicapé sans ressource ce n’est pas tenable ! »

Quant à la MSA, le service des prestations familiales coupe vite court à toute question : « On ne répond qu’aux allocataires ». On en prend donc acte.

Source EST REPUBLICAIN.

Accès à la santé : A quoi va ressembler la nouvelle « complémentaire santé solidaire » ?…

A partir du 1er novembre, la complémentaire santé solidaire va remplacer deux dispositifs pour aider les plus démunis.

 

Accès à la santé : A quoi va ressembler la nouvelle « complémentaire santé solidaire » ?. Illustration d'un médecin.

our aider les plus démunis.

  • Aujourd’hui, un grand nombre de foyers démunis, qui auraient droit à une aide pour accéder à la santé, ne réalisent pas les démarches nécessaires.
  • Pour améliorer l’accès à la santé et lutter contre la pauvreté, le gouvernement lancera à partir du 1er novembre une « complémentaire santé solidaire ».
  • Qui cela concerne ? Comment réaliser les démarches ? Est-ce gratuit ou payant ? 20 Minutes vous aide à y voir plus clair.

« C’est un pilier de la lutte contre la pauvreté et de l’accès aux soins », introduit Christelle Dubos. Ce mardi, Agnès Buzyn et sa secrétaire d’État chargée de la pauvreté présentaient les contours de la nouvelle « complémentaire santé solidaire ». Un dispositif qui va englober, à partir du 1er novembre, la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et l ’Aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS). 20 Minutes répond aux cinq questions qui se posent pour mieux comprendre ce nouveau droit.

Accès à la santé : A quoi va ressembler la nouvelle « complémentaire santé solidaire » ?

Qu’est-ce qui change ?

Le nom, d’abord, mais aussi les personnes ciblées. En gros, la « complémentaire santé solidaire » englobera deux anciens dispositifs : la Couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), une mutuelle gratuite pour les plus démunis, et l’Aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS), un chèque qui vise à aider les personnes à souscrire à une mutuelle.

A partir du 1er novembre 2019, les bénéficiaires seront remboursés à 100 % pour tous les soins, hospitalisations sans durée limitée, analyses médicales, consultations, médicaments. Par ailleurs, le  le 100 % santé, petit à petit déployé d’ici à 2022 et touchant les trois domaines de la santé les moins bien pris en charge (dentaire, auditif, visuel), sera anticipé pour les bénéficiaires de cette complémentaire santé solidaire.

Autre nouveauté : les sondes, pansements, fauteuil roulant seront totalement remboursés. Comme avant, ces bénéficiaires auront accès au tiers payant et pourront consulter des médecins sans dépassement d’honoraires.

Quel est l’objectif ?

« La santé est parfois la variable d’ajustement et ceux qui renoncent le plus aux soins sont les inactifs et les travailleurs modestes », précise Christelle Dubos, secrétaire d’État chargée de la pauvreté. Or, entre 34 % et 45 % des personnes qui avaient droit à la CMU-C n’en faisaient pas la demande et jusqu’à 59 % pour l’ACS. Pire, un quart de ces derniers n’a pas utilisé le chèque ACS pour souscrire un contrat de complémentaire santé en 2018…

« Aujourd’hui, 7 millions de personnes bénéficient de la CMU-C ou de l’ACS, alors qu’entre 9,5 et 12 millions de Français auraient droit à cette complémentaire santé solidaire, qui représente donc un enjeu immense pour un meilleur accès aux soins, insiste Agnès Buzyn. Nous avons constaté que pour l’ACS, les démarches étaient trop complexes et certains bénéficiaires conservaient un important reste à charge. Voilà pourquoi nous avons voulu un système beaucoup plus simple et une couverture plus protectrice. » Avec l’espoir d’observer une hausse du nombre de bénéficiaires de 3 % par an, a précisé la directrice de la Sécurité sociale, Mathilde Lignot-Leloup.

Accès à la santé : A quoi va ressembler la nouvelle « complémentaire santé solidaire » ?

Accès à la santé : A quoi va ressembler la nouvelle « complémentaire santé solidaire » ?

Qui est concerné ?

Les plafonds restent les mêmes. Aujourd’hui, une personne seule qui touche moins de 746 euros nets par mois (pour un couple, c’est 1.118 euros) peut demander la CMU-C. Un célibataire touchant moins de 1.007 euros et un couple 1.510 euros sont éligibles à l’ACS. A partir du 1er novembre, les planchers resteront identiques et permettront de savoir si la personne doit ou non participer aux frais.

Combien cela va-t-il coûter ?

Du côté des patients, rien ne changera pour les assurés de l’actuelle CMU-C : la future « complémentaire santé solidaire » restera gratuite, avec le même niveau de remboursement. En revanche, il y aura une nette différence pour ceux qui auparavant étaient concernés par l’ACS.

Pour ces personnes (qui touchent donc, pour un célibataire, plus de 746 euros et moins de 1.007 euros par mois), le tarif de la complémentaire santé solidaire va dépendre de leur âge, mais ne pourra pas dépasser 1 euro par jour. En clair, avant 29 ans, elle coûtera 8 euros par mois, 14 euros entre 30 et 49 ans, 21 euros entre 50 et 59 ans, 25 euros entre 60 et 69 ans et enfin, pour les personnes âgées de plus de 70 ans au 1er janvier de l’année d’attribution de cette complémentaire, 30 euros. Selon les calculs de l’Assurance maladie, plus d’une personne sur deux verra sa cotisation baisser. Surtout, elles seront mieux remboursées. Ainsi, un couple de personnes âgées payera 60 euros de cotisation, contre 87 euros avec l’ACS. Mais ce couple n’aura plus aucun reste à charge demain, alors qu’il devait auparavant débourser jusqu’à 140 euros pour une couronne, 90 pour des lunettes et 750 pour des prothèses auditives.

Combien cette réforme devrait-elle coûter à l’Assurance maladie ? Les estimations tablaient sur 220 millions d’euros à l’horizon 2022. Une somme qui dépendra évidemment du nombre de Français qui feront la demande.

Comment faire pour obtenir cette complémentaire ?

Le non-recours étant un problème bien identifié, le gouvernement mise sur une campagne grand public pour informer les Français. Des spots vidéo et radio envahiront donc les ondes et les réseaux sociaux dès ce mardi et jusqu’à la fin de l’année. Et pour ceux qui auraient des interrogations, un numéro de téléphone gratuit a été mis en place : 08 00 97 13 91. Plus pratique encore, deux sites invitent les citoyens à vérifier s’ils sont éligibles grâce à des simulateurs sur ameli.fr et mesdroitsociaux.gouv.fr.

Concrètement, les bénéficiaires de la CMU-C n’auront rien à faire : à l’échéance de leur droit, ils basculeront vers cette nouvelle complémentaire. En revanche, la suppression de l’ACS se fera petit à petit d’ici à un an. Plus aucun contrat ne pourra être signé à partir du 1er novembre, date à laquelle les assurés pourront demander la nouvelle complémentaire. Et quand le contrat court jusqu’à 2020 ? Soit vous attendez la fin de votre engagement, soit vous pouvez faire une demande anticipée. Les démarches peuvent être réalisées soit directement sur Internet, soit dans une caisse d’assurance maladie, soit dans une des 133 mutuelles qui proposeront ce service. Pour simplifier les démarches, un téléservice a été mis en place pour que la demande puisse être faite en ligne avec un formulaire simplifié.

Source 20 MINUTES.