Caen. Des essais cliniques attendus pour tester une nouvelle molécule contre Alzheimer…

Le Centre d’études et de recherche sur le médicament de Normandie (Cermn) a ouvert ses portes jeudi 10 octobre 2019, à Caen.

L’occasion pour la fondation Vaincre Alzheimer et le professeur Dallemagne de présenter l’avancée des travaux de recherche sur la Donécopride : une molécule prometteuse contre la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées.

De gauche à droite : les professeurs Christophe Rochais et Patrick Dallemagne.

Le Centre d’études et de recherche sur le médicament de Normandie (Cermn) a ouvert ses portes jeudi 10 octobre 2019. Situé près de l’UFR de pharmacie, à Caen, il héberge plusieurs programmes de recherche. Parmi eux celui mené par le Dr Sylvie Claeysen (Inserm Montpellier) avec le professeur Patrick Dallemagne et le professeur Christophe Rochais (Cermn).

Financé en partie par la fondation Vaincre Alzheimer, ce programme de recherches est basé sur un médicament utilisant une molécule permettant à la fois de protéger la mémoire mais aussi de ralentir la progression de la maladie.

Début des essais cliniques dans dix-huit mois

Appelé Donécopride, ce nouveau principe actif breveté cible, contrairement aux autres traitements, trois causes impliquées dans la maladie d’Alzheimer. Et permet, entre autres, d’empêcher la formation de nouvelles plaques d’amyloïde. Une protéine qui, avec l’âge, s’agrège et forme des plaques entre les neurones. Entraînant des pertes cognitives. Cette molécule permet aussi d’éviter les effets indésirables liés à la prise de plusieurs médicaments.

« Dans dix-huit mois environ, et si tout va bien, nous devrions pouvoir débuter des essais cliniques », explique l’équipe de recherche. C’est-à-dire, des essais sur des patients mais aussi des personnes non atteintes par la maladie. Si les essais cliniques se font et sont probants, il faudra encore attendre plusieurs années avant de voir un médicament commercialisé.

Le Centre d’études et de recherche sur le médicament de Normandie (Cermn) a ouvert ses portes jeudi 10 octobre 2019. Situé près de l’UFR de pharmacie, à Caen, il héberge plusieurs programmes de recherche. Parmi eux celui mené par le Dr Sylvie Claeysen (Inserm Montpellier) avec le professeur Patrick Dallemagne et le professeur Christophe Rochais (Cermn).

Financé en partie par la fondation Vaincre Alzheimer, ce programme de recherches est basé sur un médicament utilisant une molécule permettant à la fois de protéger la mémoire mais aussi de ralentir la progression de la maladie.

Début des essais cliniques dans dix-huit mois

Appelé Donécopride, ce nouveau principe actif breveté cible, contrairement aux autres traitements, trois causes impliquées dans la maladie d’Alzheimer. Et permet, entre autres, d’empêcher la formation de nouvelles plaques d’amyloïde. Une protéine qui, avec l’âge, s’agrège et forme des plaques entre les neurones. Entraînant des pertes cognitives. Cette molécule permet aussi d’éviter les effets indésirables liés à la prise de plusieurs médicaments.

« Dans dix-huit mois environ, et si tout va bien, nous devrions pouvoir débuter des essais cliniques », explique l’équipe de recherche. C’est-à-dire, des essais sur des patients mais aussi des personnes non atteintes par la maladie. Si les essais cliniques se font et sont probants, il faudra encore attendre plusieurs années avant de voir un médicament commercialisé.

Source OUEST FRANCE.

Journée des aidants : « Je ne pensais pas avoir assez d’amour pour faire ça »…!

Pascale Mahé s’est donnée corps et âme pour aider son mari dans la maladie.

À l’occasion de la Journée des aidants, dimanche 6 octobre, cette habitante de Loire-Atlantique livre un témoignage puissant sur ces victimes collatérales de la maladie.

Journée des aidants : « Je ne pensais pas avoir assez d’amour pour faire ça »

« Mon mari, Christian, avait 62 ans quand on a su qu’il était atteint d’une maladie neurologique. Une leucoencéphalopathie (1). Plusieurs signes m’ont alertée. Il ne réagissait plus à l’humour. Des amis remarquaient que « Christian n’est pas comme d’habitude ».

Au départ, on minimise, on se dit qu’il vieillit, qu’il est plus lent. On est dans le déni. Puis les petits signes que l’on refuse de voir deviennent plus évidents. Il oubliait des choses qu’il a toujours su faire : ranger le bois, s’occuper de son jardin. Cela s’est accompagné d’une aphasie (perte de la parole).

Quand le diagnostic est tombé, on a pris une claque. En sortant de chez le docteur, Christian m’a dit : « C’est pour toi que ça va être dur ». Et même quand la maladie est reconnue, on reste dans le déni. On se dit que ce n’est pas si grave, qu’on va bien se débrouiller. Et on y arrive toujours, on est tous pareil. Mais la première fois que l’on m’a appelée « aidante », je ne l’ai pas accepté. Pour moi, les conjoints sont des accompagnants de tous les instants, pas des aidants.

« Plein de petites morts »

Ensuite, il a fallu réorganiser notre vie en fonction de la maladie. On était perdus, on ne savait pas à qui s’adresser pour l’aide à domicile, l’APA (Allocation personnalisée à d’autonomie (2)), le SSIAD (Service de soins infirmiers d’aide à domicile), les toilettes du matin et du soir… L’association Al’fa Répit (3) nous a bien aidés dans ces démarches, et le Clic (Centre local d’information et de coordination gérontologique) a rempli avec nous le dossier APA. Une étape difficile car pour moi : c’était rendre officielle la maladie et faire rentrer des organismes dans notre vie.

J’ai toujours été très engagée, dans des associations, socialement et syndicalement. Ex-institutrice, j’avais aussi une activité de conseiller du salarié (4). Et d’un coup, plus rien. Une maladie neurologique, c’est, pour l’aidant, une surveillance de tous les instants. La toilette, les problèmes d’incontinence, l’aide à l’habillage, le faire manger, le tenir à table… J’ai même dû faire installer un portail.

La maladie emporte tout. Les psychiatres appellent ça un « deuil blanc ». Il faut faire une croix sur tout ce qui faisait notre vie d’avant. Le jardin, les vacances, aller au cinéma… C’est plein de petites morts. La personne n’est pas partie, mais ce n’est plus la même.

Et même si mes amis et ma famille ont toujours été présents pour nous, on est seuls. Les dimanches pluvieux, où il n’y a rien à faire et où l’on ne peut parler à personne, sont très longs.

Béquille

J’ai alors pris conscience qu’il fallait que je souffle. La première fois que j’ai craqué, en 2013, on m’a parlé d’hébergement temporaire. J’ai pu confier, certains jours de la semaine, mon mari aux équipes d’Al’fa répit (pour Alzheimer Famille Répit). Elles venaient chercher Christian pour l’emmener à l’accueil de jour, où ils s’occupaient de lui. Pendant ce temps, je pouvais participer à des groupes de parole avec d’autres aidants. Dans ces moments-là, on a besoin de verbaliser, d’autant que le dialogue n’est plus possible avec son conjoint. Cette association a été ma béquille.

Mon mari est décédé le 28 octobre 2016, après huit ans de maladie. La veille de mes 70 ans. J’étais perdue car après huit ans comme aidante, je ne savais plus qui j’étais.

« Je ne pensais pas être capable de faire tout cela »

Depuis, j’ai décidé de m’investir au service d’Al’fa répit, dont je suis devenue vice-présidente. J’ai voulu y apporter mon vécu. Dire que les aidants sont les mieux placés pour connaître leurs proches. Faire respecter le conjoint, sa vie, ses habitudes et son intimité, ce que je n’ai pas toujours trouvé dans le parcours de soins. Car quand on parle du malade, on parle aussi de sa famille, de son époux.

Personnellement, cette expérience douloureuse m’a permis de porter davantage d’attention aux gens, et de dompter mes impatiences. Je ne pensais pas être capable de faire tout cela. Je ne savais pas que j’avais assez d’amour en moi pour ça ».

(1) Affection affectant la substance blanche du système nerveux central, caractérisée par l’apparition progressive de troubles neurologiques divers (déficits sensitifs et/ou moteurs, troubles du comportement…)

(2) Cette allocation peut servir à payer les dépenses nécessaires pour permettre de rester à domicile

(3) Association de service et de soutien aux aidants

(4) Le conseiller du salarié est choisi par un salarié pour l’assister et le conseiller durant l’entretien préalable au licenciement

Source OUEST FRANCE

C’est bientôt la fin du Doliprane en libre accès dans les pharmacies ! …

L’Agence du médicament souhaite qu’à partir de 2020, les médicaments à base de paracétamol ou d’ibuprofène ne soient plus en accès direct dans les officines.

Le but est de renforcer le rôle de conseil du pharmacien pour ces produits dangereux en cas de surdosage.

C'est bientôt la fin du Doliprane en libre accès dans les pharmacies !

Douleur, fièvre… Chez l’adulte comme chez l’enfant, dès qu’il y a un médicament antidouleur à prendre, c’est très souvent ceux à base de paracétamol comme le Doliprane®, d’ibuprofène comme l’Advil® ou d’aspirine qui sont avalés. Or, s’ils sont « sûrs et efficaces lorsqu’ils sont correctement utilisés, ils présentent des risques lors d’une utilisation inadéquate », rappelle l’Agence nationale du médicament (ANSM) dans un point d’information du 3 octobre 2019. Elle annonce ainsi qu’à partir de janvier 2020, ils ne seront plus présentés en libre accès dans les pharmacies, mais tous placés derrière le comptoir du pharmacien, Ils continueront néanmoins à être disponibles sans ordonnance. « Le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie dans certains cas de surdosage, pouvant conduire à des greffes du foie (première cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France). Les AINS sont notamment susceptibles d’être à l’origine de complications rénales, de complications infectieuses graves et sont toxiques pour le fœtus en cas d’exposition à partir du début du 6e mois de grossesse (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée) » rappelle l’ANSM. Un message d’alerte sur les risques du paracétamol pour le foie sera ajouté dans les prochains mois sur les boîtes des médicaments en contenant.

Rappel des précautions quand on prend du paracétamol ou des AINS

En cas de douleur et/ou fièvre, notamment dans un contexte d’infection courante comme une angine ou une toux, il faut privilégier l’utilisation du paracétamol en respectant les règles de bon usage :

  • Prendre la dose la plus faible, le moins longtemps possible.
  • Respecter la dose maximale par prise, la dose maximale quotidienne, l’intervalle minimum entre les prises et la durée maximale de traitement recommandée (3 jours en cas de fièvre, 5 jours en cas de douleur, en l’absence d’ordonnance)
  • Vérifier la présence de paracétamol dans les autres médicaments (utilisés pour douleurs, fièvre, allergies, symptômes du rhume ou état grippal)
  • Alerter les populations particulières (-50kg, insuffisance hépatique légère à modérée, insuffisance rénale sévère, alcoolisme chronique…)

En cas d’utilisation d’un AINS :

  • Utiliser les AINS à la dose minimale efficace, pendant la durée la plus courte
  • Arrêter le traitement dès la disparition des symptômes
  • Eviter les AINS en cas de varicelle
  • Ne pas prolonger le traitement au-delà de 3 jours en cas de fièvre
  • Ne pas prolonger le traitement au-delà de 5 jours en cas de douleur
  • Ne pas prendre deux médicaments AINS en même temps

Tous les AINS sont contre-indiqués à partir du début du 6e mois de grossesse.

Antalgique : dans quels cas utiliser cet antidouleur ? Cliquez ici.

Source JOURNAL DES FEMMES.

 

 

Des traitements du cancer mieux évalués chez les patients âgés…

Un essai clinique inédit vient de débuter chez des patients de plus de 70 ans traités par immunothérapie.

Le but est de mieux évaluer l’intérêt de cette thérapeutique anti-cancer prometteuse chez des patients qui sont d’habitude, du fait de leur âge, largement exclus des études sur les nouveaux médicaments.

Des traitements du cancer mieux évalués chez les patients âgés

Soigner des cancers chez des personnes âgées ? Pendant longtemps, cela n’était pas une priorité pour bon nombre d’oncologues. « À quoi bon embêter ces patients fragiles avec des traitements lourds alors qu’ils vont probablement mourir d’autre chose que de leur cancer ? », entendait-on ici ou là.

« Il y avait aussi cette idée selon laquelle le cancer est une maladie qui progresse moins vite chez un sujet âgé, ce qui est faux », ajoute le professeur Elisabeth Quoix, pneumologue au CHRU de Strasbourg. « Aujourd’hui, on doit traiter les patients de 70 ou 80 ans à chaque fois qu’il y a un bénéfice pour eux ».

« Inclure une centaine de patients dans toute la France »

Mais soigner le cancer dans cette tranche d’âge ne s’improvise pas. Il faut que les oncologues connaissent les spécificités de ces patients, souvent plus fragiles que la moyenne. C’est dans cet objectif que vient de débuter un essai inédit visant à évaluer les traitements d’immunothérapie chez les plus de 70 ans. Un essai mené par la Fondation Arc et Unicancer (1). « Au total, nous souhaitons inclure une centaine de patients dans toute la France », précise le docteur Capucine Baldini, coordinatrice de l’étude à l’Institut Gustave Roussy de Villejuif.

Jusque-là, aucune étude d’ampleur n’avait été conduite chez des patients âgés, soignés par immunothérapie. Une certaine forme d’injustice. Car depuis plusieurs années, cette thérapeutique est celle qui soulève le plus d’espoirs face au cancer. Grâce à un mécanisme d’action novateur : l’immunothérapie vise à stimuler le système immunitaire du patient pour lutter contre la maladie.

« C’est important de voir comment les patients âgés répondent à ces traitements. Chez eux, le système immunitaire fonctionne souvent moins bien. Cela pose donc question puisque le but de l’immunothérapie est d’activer les cellules immunitaires pour qu’elles aillent tuer les cellules cancéreuses », indique le professeur Frédérique Penault-Llorca, directrice du centre Jean Perrin à Clermont Ferrand.

Cet essai témoigne aussi d’un intérêt nouveau pour la recherche clinique dans la population du grand âge. Une petite révolution. Pendant longtemps, il était en effet impossible d’inclure des patients de plus de 70 ans dans un essai. « Quand un industriel de la pharmacie évalue un nouveau traitement, son but est d’avoir les meilleurs résultats possible pour obtenir sa mise sur le marché », indique le professeur Christophe Le Tourneau, responsable des essais cliniques à l’Institut Curie à Paris. Les laboratoires écartent donc de ces essais des patients dont, par exemple, le foie ou le rein fonctionnent moins bien. Ou qui, comme les gens âgés, ont souvent d’autres pathologies avec des traitements pouvant interférer avec celui évalué dans l’essai.

Des patients très nombreux dans la « vraie vie »

Le problème est que ces patients, absents des essais, sont très nombreux dans la « vraie vie ». « Aujourd’hui, 50 % des patients avec un cancer du poumon ont plus de 65 ans et 30 % plus de 75 ans », souligne le professeur Quoix, en insistant sur l’intérêt de développer des études spécifiques pour utiliser au mieux les traitements chez ces patients fragiles. « C’est important par exemple de savoir s’il ne faut pas adapter tel ou tel produit pour que la toxicité ne soit pas trop forte », indique le professeur Le Tourneau.

Avant de décider d’un traitement, il faut aussi tenir compte de l’état général de la personne. De son niveau d’autonomie dans la vie quotidienne. De l’existence éventuelle d’une maladie cognitive rendant délicat le consentement aux soins. « Il faut hiérarchiser. Certains cancers, comme celui de la prostate, évoluent parfois lentement quel que soit l’âge. Chez un patient âgé qui a par ailleurs une grosse pathologie cardiaque, peut-être que traiter le cancer apparaîtra secondaire. En revanche, cela sera prioritaire si le patient est toujours autonome », illustre le docteur Loïc Mourey, responsable du groupe oncogériatrie à Unicancer.

Tous ces médecins assurent qu’en France, la délivrance des traitements très coûteux à des patients âgés reste possible. « Ce qui n’est pas le cas en Angleterre où l’âge du patient reste un critère d’exclusion de certaines thérapeutiques », confie un oncologue.

Le cancer après 65 ans

Les cas de cancer : en 2017, les deux tiers des cancers (62,4 %) en France touchaient des personnes de plus de 65 ans. On recensait aussi 46 000 nouveaux cas de cancer chez les 85 ans et plus, soit 11,5 % de l’ensemble des cas de cancers.

Les cancers les plus fréquents après 65 ans : chez l’homme, il s’agit de ceux de la prostate (34 060 nouveaux cas estimés en 2017), du poumon (20 214 cas) et du côlon-rectum (17 366 cas). Chez la femme, ce sont ceux du sein (28 799 nouveaux cas), du côlon-rectum (15 376 cas) et du poumon (9 328 cas).

(1) Qui regroupe tous les centres de lutte contre le cancer en France

Source LA CROIX.

Évaluation Additifs alimentaires…. La liste à avoir au moment des courses !….

Plus de 300 additifs alimentaires sont autorisés dans l’Union européenne.

Tous font l’objet d’une évaluation de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa).

Additifs alimentaires

Pourtant, des publications scientifiques jettent régulièrement le doute sur certains d’entre eux. Tous les additifs autorisés ne sont donc pas forcément à mettre dans le même panier. Mais comment faire le tri ? À travers une revue de la bibliographie scientifique et un examen des avis rendus par l’Efsa, Que Choisir propose une grille d’appréciation des additifs alimentaires autorisés, des plus acceptables à ceux qu’il faudrait éviter.

AcceptableAcceptable
Tolérable, vigilance pour certaines populationsTolérable, vigilance pour certaines populations
Peu recommandablePeu recommandable
À éviterÀ éviter
Produit Fonction principale Notre appréciation
E100 - Curcumine
E100
Curcumine
Colorant picto-2-jaune.png
E101 - Riboflavine, Riboflavine-5'-phosphate sodium
E101
Riboflavine, Riboflavine-5′-phosphate sodium
Colorant picto-1-vert.png
E102 - Tartrazine
E102
Tartrazine
Colorant azoïque
Colorant picto-4-rouge.png
E104 - Jaune de quinoléine
E104
Jaune de quinoléine
Colorant azoïque
Colorant picto-4-rouge.png
E106 - Riboflavine-5'-phosphate sodium
E106
Riboflavine-5′-phosphate sodium
Colorant picto-1-vert.png
E110 - Jaune soleil FCF, Jaune orangé S
E110
Jaune soleil FCF, Jaune orangé S
Colorant azoïque
Colorant picto-4-rouge.png
E120 - Cochenille, Carmins, Acide carminique
E120
Cochenille, Carmins, Acide carminique
Colorant picto-3-orange.png
E122 - Azorubine, Carmoisine
E122
Azorubine, Carmoisine
Colorant azoïque
Colorant picto-4-rouge.png
E123 - Amaranthe
E123
Amaranthe
Colorant azoïque
Colorant picto-3-orange.png
E124 - Rouge ponceau 4R, rouge cochenille A
E124
Rouge ponceau 4R, rouge cochenille A
Colorant azoïque
Colorant picto-4-rouge.png
E127 - Érythrosine
E127
Érythrosine
Colorant picto-2-jaune.png
E129 - Rouge allura AC
E129
Rouge allura AC
Colorant azoïque
Colorant picto-4-rouge.png
E131 - Bleu patenté V
E131
Bleu patenté V
Colorant picto-3-orange.png
E132 - Indigotine, Carmin d'indigo
E132
Indigotine, Carmin d’indigo
Colorant picto-1-vert.png
E133 - Bleu brillant FCF
E133
Bleu brillant FCF
Colorant picto-2-jaune.png
E140 - Chlorophylle, chlorophylline
E140
Chlorophylle, chlorophylline
Colorant picto-2-jaune.png
E141 - Complexes cuivriques des chlorophylles, complexes cuivriques des chlorophyllines
E141
Complexes cuivriques des chlorophylles, complexes cuivriques des chlorophyllines
Colorant picto-2-jaune.png
E142 - Vert brillant S
E142
Vert brillant S
Colorant picto-2-jaune.png
E150a - Caramel ordinaire
E150a
Caramel ordinaire
Colorant picto-1-vert.png
E150b - Caramel de sulfite caustique
E150b
Caramel de sulfite caustique
Colorant picto-2-jaune.png
E150c - Caramel ammoniacal
E150c
Caramel ammoniacal
Colorant picto-4-rouge.png
E150d - Caramel au sulfite d'ammonium
E150d
Caramel au sulfite d’ammonium
Colorant picto-4-rouge.png
E151 - Noir Brillant BN
E151
Noir Brillant BN
Colorant picto-2-jaune.png
E153 - Charbon végétal
E153
Charbon végétal
Colorant picto-2-jaune.png
E155 - Brun chocolat HT
E155
Brun chocolat HT
Colorant azoïque
Colorant picto-2-jaune.png
E160a - Carotènes, beta-carotènes
E160a
Carotènes, beta-carotènes
Caroténoïde
Colorant picto-1-vert.png
E160b - Rocou, Annatto, Bixine, Norbixine
E160b
Rocou, Annatto, Bixine, Norbixine
Caroténoïde
….
Consultez la liste complète, cliquez ici.
Source QUE CHOISIR.

Tom annonce qu’il est autiste : il perd son apprentissage, sa formation devient incertaine…

« Ai-je été viré pour ça ? », c’est la question que se pose Tom Hannane. Ayant décroché un contrat en alternance dans une radio privée, son employeur a mis fin à sa période d’essai alors qu’il venait de l’informer qu’il était atteint du syndrome d’Asperger.

Aujourd’hui, il cherche un autre contrat.

Tom annonce qu’il est autiste : il perd son apprentissage, sa formation devient incertaine. © capture écran YoutTube - TH3N

 

Son employeur a-t-il mis fin à sa période d’essai en raison de son trouble autistique ? Tom Hannane en est persuadé. Ce jeune homme, originaire de Limoges, l’explique dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. Un message, une confession sur son syndrome et une incompréhension sur son éviction professionnelle. Au-delà de cette mauvaise expérience, Tom se retrouve aujourd’hui sans contrat et sans école.

Son aventure débute le 4 septembre 2019. Le jeune homme de 21 ans  rêve depuis longtemps de devenir journaliste. Il choisit alors l’alternance. Inscrit dans une école de journalisme dans le sud de la France, il trouve un contrat d’apprentissage dans une radio privée. Ses missions : aller sur le terrain, écrire des papiers radio et des papiers sur internet. Problème : il a du mal à tenir ses angles, la durée de ses reportages et parle parfois un peu trop vite. Défauts courants quand on débute dans la profession !

Mon langage n’était pas assez simple. Trop complexe et trop riche selon la rédaction qui me demandait de simplifier mon phrasé. J’ai fait beaucoup d’efforts pour m’y conformer

Au bout de trois semaines de stage, son employeur souhaite faire le point avec lui car « il ne le sentait pas assez épanoui« . Tom dit alors  que tout va bien mais explique qu’effectivement il doit travailler en « séquences », qu’il peut atteindre ses objectifs, mais pas forcément du premier coup. Il ne peut réaliser les choses que les unes après les autres. La direction lui demande pourquoi. Tom annonce alors qu’il est atteint d’un trouble autistique : le syndrome d’Asperger.

Ce TSA se manifeste par un manque notable d’intuition, j’analyse beaucoup, voire trop et je n’ai quasiment pas d’instinct. Il m’est également impossible de traiter plusieurs informations simultanément.

La direction prend acte : les choses sont claires et tout semble aller pour le mieux. Il lui aurait été demandé d’être opérationnel pour le mois de décembre.Trois jours plus tard, Tom est à nouveau convoqué. On l’informe alors que la collaboration s’arrête là. Qu’il n’ira pas au bout de sa période d’essai.

Une décision légale

Dans le cadre d’un d’apprentissage, lors des deux premiers mois, l’employeur, tout comme l’apprenti, peuvent mettre fin au contrat, sans motif. C’est donc la décision qu’a prise la direction de la radio.
Tom le reconnaît : on ne lui reproche aucune faute grave mais des blocages relatifs à son expression, sa façon d’être. « Oui, je suis quelqu’un de singulier, nous confie-t-il, c’est comme si j’étais né dans une autre époque. »

Ce qu’il regrette, c’est qu’il n’ait pas eu le temps de faire ses preuves, ni de se justifier, ni de se défendre.

Nous avons contacté l’ex-employeur de Tom qui ne souhaite pas faire de déclaration particulière. A ce jour, ni Tom, ni la radio n’ont pris de décision quant à la suite à donner à cette affaire sur le plan juridique

Diagnostiqué il y a un an

Ça me coûte vraiment de vous livrer cette partie de moi

Tom nous raconte qu’à l’école, puis au collège, il rencontre des difficultés. Il se rend compte qu’il est quelqu’un de particulier. Au lycée et en classe préparatoire, tout semble s’arranger mais reste une question : « Pourquoi ai-je des difficultés dans mes relations sociales alors que j’ai eu une enfance stable et heureuse ? « . Il dépose un dossier en vue d’un diagnostic en janvier 2018 et quelques mois plus tard il a enfin l’explication : le syndrome d’Asperger.

C’est un suicide social !

Avant de réaliser cette ‘ »confession-vidéo », Tom dit  avoir pris conseil auprès de ses proches qui lui ont déconseillé cette démarche. Josef Schovanec, l’écrivain et militant autiste lui aurait déclaré : « C’est un suicide social de l’annoncer publiquement ainsi« . Mais Tom a fait fi de ces recommandations.

Quelle insertion professionnelle ?

Et au-delà de ce qui pourrait être ou devenir une polémique, se pose, une nouvelle fois, la question de l’insertion des personnes atteintes d’un TSA dans le monde éducatif et/ou professionnel.

« Nous ne sommes pas malades, nous n’avons pas de superpouvoirs, nous ne sommes pas des attardés et pas tous des savants […] 1 % de la population est touchée par un trouble du spectre de l’autisme […] et cette partie de la population éprouve beaucoup de difficultés pour trouver un emploi. Je viens d’en faire l’amère expérience. » Tom Hannane

Dans un rapport présenté en 2017 à la Secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion sur le devenir professionnel des personnes autistes,  Josef Schovanec écrit : « Indéniablement, la situation actuelle de l’emploi des personnes autistes en France n’est pas bonne. D’aucuns feraient, légitimement sans doute, appel à des termes plus forts encore. Le malaise à traiter du sujet est d’autant plus grand que la méthodologie d’ordinaire de rigueur, à savoir l’impératif de s’appuyer sur des faits et des chiffres pour décrire un phénomène social, ne peut tout simplement pas être suivie ici : les données statistiques, fragmentaires en matière d’emploi des personnes handicapées en général ainsi que ne manquent pas de le relever répétitivement les organismes dédiés, deviennent pour ainsi dire inexistantes pour ce qui est du seul autisme.« 

Josef Schovanec poursuit : « La question de l’accessibilité trouve pourtant ses premières limites face au refus fréquent bien qu’inexplicable de nombre d’entreprises d’adapter, même légèrement, certaines habitudes telles que les horaires de travail ou la prise des repas. »

« Jamais un autiste n’atteindra un niveau de virtuosité des gens non autistes »

Source FR3.

Liste 2019 de 93 médicaments plus dangereux qu’utiles selon Prescrire…

Pour la 7e année consécutive, la revue Prescrire a actualisé, dans son numéro de février, sa liste des « médicaments plus dangereux qu’utiles » qui sont « à écarter des soins ».

La liste 2019 recense « 93 médicaments (dont 82 commercialisés en France) dont la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques pour lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l’Union européenne ».

Liste 2019 de 93 médicaments plus dangereux qu'utiles selon Prescrire

« L’évaluation par Prescrire de la balance bénéfices-risques d’un médicament dans une situation donnée repose sur une procédure rigoureuse et collective : recherche documentaire méthodique et reproductible, détermination de critères d’efficacité pertinents pour les patients, hiérarchisation des données scientifiques selon leur niveau de preuves, comparaison versus traitement de référence, prise en compte des effets indésirables et de leur part d’inconnues. »

Ce bilan porte sur l’ensemble des médicaments analysés par Prescrire entre 2010 et 2018. Par rapport au bilan de 2018 :

  • 3 médicaments ont été retirés de la liste : l’un parce que retiré du marché (l’antibiotique télithromycine, Ketek) ; un autre parce que de nouvelles données sont en cours d’analyse par Prescrire (le médicament contre l’hypertension artérielle pulmonaire sélexipag, Uptravi) ; et un 3e parce que de nouvelles données ont montré que sa balance bénéfices-risques n’est pas nettement défavorable (l’anticancéreux olaparib, Lynparza). Les risques sont précisées dans le document PDF téléchargeable.(1)
  • 6 médicaments ont été ajoutés : la méphénésine (Décontractyl, Décontractyl baume) ; l’oxomémazine (Toplexil ou autre) ; le trinitrate de glycéryle en application locale (Rectogesic) ; l’acide obéticholique (Ocaliva) ; la cimétidine (Cimétidine Mylan ou autre) ; l’ulipristal à 5 mg (Esmya).

« Le plus souvent, quand un traitement médicamenteux apparaît souhaitable, d’autres options ont une meilleure balance bénéfices-risques que ces médicaments à écarter. »

« En situation d’impasse thérapeutique dans une maladie grave, il n’est pas justifié d’exposer les patients à des risques graves, quand l’efficacité clinique n’est pas démontrée », souligne Prescrire. « L’utilisation de ces médicaments dans le cadre d’une recherche clinique est parfois acceptable, à condition d’informer les patients des inconnues sur la balance bénéfices-risques et des objectifs de l’évaluation.  »

Dans un document PDF, Prescrire précise, pour chacun des médicaments de la liste, les raisons de l’évaluation négative et les alternatives préférables.

Voici la liste de ces 93 « médicaments plus dangereux qu’utiles » de ce bilan 2019 :

(Pour vérifier si un médicament se trouve dans cette « liste noire », vous pouvez utiliser les touches CTRL F [simultanément] pour faire apparaître un champ de recherche. Utilisez le nom de la molécule active qui se trouve sur l’emballage du médicament. Pour quelques médicaments, nous avons ajouté les noms commerciaux hors Europe, notamment canadiens et américains.)

Cancérologie – Hématologie
  • Le défibrotide (Defitelio), un antithrombotique autorisé dans la maladie veino-occlusive hépatique sévère
Antitumoraux
  • Le mifamurtide (Mepact), non commercialisé en France
  • Le nintédanib (Vargatef), non commercialisé en France
  • Le panobinostat (Farydak)
  • La trabectédine (Yondelis)
  • Le vandétanib (Caprelsa)
  • La vinflunine (Javlor)

Voyez pourquoi : 8 médicaments anticancéreux à éviter selon la revue Prescrire (2018)

Cardiologie
  • L’aliskirène (Rasilez, non commercialisé en France), un antihypertenseur inhibiteur de la rénine (Hypertension : l’aliskirène est à écarter, selon Prescrire – 2017)
  • Le bézafibrate (Befizal), un hypocholestérolémiant (anticholestérol)
  • Le ciprofibrate (Lipanor ou autre), un hypocholestérolémiant
  • Le fénofibrate (Lipanthyl ou autre), un hypocholestérolémiant
  • La dronédarone (Multaq), un antiarythmique
  • L’ivabradine (Procoralan), un inhibiteur du courant cardiaque IF
  • Le nicorandil (Adancor ou autre), un vasodilatateur
  • L’olmésartan (Alteis, Olmetec et associations), un antihypertenseur de la classe des antagonistes de l’angiotensine II (alias sartans)
  • La ranolazine (Ranexa), un anti-angoreux
  • La trimétazidine (Vastarel ou autre), substance aux propriétés incertaines utilisée dans l’angor
  • Le vernakalant (Brinavess), un antiarythmique injectable

Voyez : 11 médicaments cardiovasculaires plus dangereux qu’utiles : leurs risques et les alternatives et Hypertension : quels médicaments choisir selon Prescrire ? (2014)

Dermatologie, allergologie
  • La méquitazine (Primalan), un antihistaminique H1 « sédatif » et « atropinique » dans les allergies
  • La prométhazine injectable (Phénergan), un antihistaminique H1 dans l’urticaire sévère
  • Le tacrolimus dermique (Protopic), un immunodépresseur dans l’eczéma atopique
Diabétologie – Nutrition
Diabète
Perte de poids
Douleur – Rhumatologie
Certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
  • Les coxibs:
    • Le célécoxib (Celebrex ou autre)
    • L’étoricoxib (Arcoxia ou autre)
    • Le parécoxib (Dynastat)
  • Les AINS suivants :
  • Le kétoprofène en gel (Ketum gel ou autre)
  • Le piroxicam (Feldène ou autre)

Voyez quels effets secondaires sont associés à ces AINS : 7 médicaments antidouleur à éviter selon Prescrire (2016).

Voyez aussi, selon Prescrire : Les médicaments de premier choix contre les douleurs nociceptives modérées (2017) et Quels médicaments choisir contre la douleur (2015).

Arthrose
  • La diacéréine (Art 50 ou autre)
  • La glucosamine (Voltaflex ou autre)

Voyez : Médicaments contre l’arthrose : peu ou pas d’efficacité et effets secondaires (2015)

Myorelaxants
  • La méphénésine par voie orale (Décontractyl)
  • Le méthocarbamol (Lumirelax)
  • Le thiocolchicoside (Miorel ou autre)
Divers
  • La capsaïcine en patchs (Qutenza), dans les douleurs neuropathiques
  • Le dénosumab dosé à 60 mg (Prolia), ostéoporose
  • La quinine (Hexaquine, Okimus) dans les crampes
  • L’association colchicine + poudre d’opium + tiémonium (Colchimax)
  • L’association prednisolone + salicylate de dipropylène glycol (Cortisal)

Voyez : 17 médicaments antidouleurs et de rhumatologie plus dangereux qu’utiles selon Prescrire (risques et alternatives)

Gastro-entérologie
  • L’acide obéticholique (Ocaliva), dérivé d’acide biliaire
  • La cimétidine (Cimétidine Mylan ou autre), un antihistaminique H2 autorisé dans divers troubles gastro-œsophagiens
  • La dompéridone (Motilium, Peridys, Oroperidys et génériques), neuroleptique, traitement des reflux gastro-œsophagiens (voyez : 231 morts subites injustifiées annuellement en France – 2015.)
  • Le dropéridol (Droleptan ou autre), neuroleptique, traitement des reflux gastro-œsophagiens
  • La métopimazine (Vogalène, Vogalib), neuroleptique
  • Le nifuroxazide (Ercéfuryl ou autre), anti-infectieux intestinal
  • Le prucalopride (Resolor), apparenté aux neuroleptiques, traitement de la constipation chronique
  • Le trinitrate de glycéryle pommade à 0,4 % (Rectogésic), un dérivé nitré autorisé dans les fissures anales
Gynécologie – Endocrinologie
Ménopause
Fibromyomes
  • L’ulipristal à 5 mg (Esmya°)
Infectiologie
  • La moxifloxacine (Izilox), antibiotique
Neurologie
Maladie d’Alzheimer
  • Le donépézil (Aricept ou autre)
  • La galantamine (Reminyl ou autre)
  • La rivastigmine (Exelon ou autre)
  • La mémantine (Ebixa ou autre)

Voyez : Les médicaments anti-Alzheimer sont à éviter selon Prescrire (2015).

Sclérose en plaques

Voyez : Sclérose en plaques : médicament qui n’aurait pas dû être autorisé, celui à privilégier, ceux à éviter (selon Prescrire) et Éviter le natalizumab et l’alemtuzumab, conseille Prescrire (2014).

Divers
  • La flunarizine (Sibelium), neuroleptique, migraine
  • L’oxétorone (Nocertone), neuroleptique, migraine
  • La tolcapone (Tasmar), maladie de Parkinson

Voyez, selon Prescrire : Médicaments à choisir et à éviter lors d’une crise de migraine (2017) et Quels médicaments privilégier pour prévenir les crises de migraine (2014).

Ophtalmologie
  • La ciclosporine en collyre (Ikervis) dans la sécheresse oculaire avec kératite sévère
  • L’idébénone (Raxone) dans la neuropathie optique héréditaire de Leber
Pneumologie, ORL
Antitussifs
  • L’ambroxol (Muxol ou autre), mucolytique
  • La bromhexine (Bisolvon), mucolytique
  • L’oxomémazine (Toplexil ou autre), antihistaminique H1 sédatif et atropinique du groupe des phénothiazines avec des propriétés neuroleptiques
  • La pholcodine (Biocalyptol ou autre), opioïde
Divers
  • L’éphédrine, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • La naphazoline, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • L’oxymétazoline, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • La phényléphrine, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • La pseudoéphédrine, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • Le tuaminoheptane, décongestionnant sympathomimétique vasoconstricteur
  • Le tixocortol en pulvérisation buccale associé à la chlorhexidine (Thiovalone ou autre), corticoïde (maux de gorge)
  • Le mannitol inhalé (Bronchitol), mucolytique, non commercialisé en France
  • Le nintédanib (Ofev), inhibiteur de tyrosine kinases avec effet antiangiogenèse
  • Le roflumilast (Daxas), anti-inflammatoire, bronchopneumopathie chronique obstructive, non commercialisé en France
Psychiatrie, dépendances
Médicaments de la dépression

Voyez quels effets secondaires sont associés à ces antidépresseurs : 7 antidépresseurs à éviter selon Prescrire (2019).

Antidépresseurs : quelques mises en garde de la revue Prescrire

Autres psychotropes
  • La dapoxétine (Priligy), éjaculation précoce
  • L’étifoxine (Stresam), anxiété
Sevrage tabagique

Dans un document PDF, Prescrire précise, pour chacun de ces médicaments, les raisons de l’évaluation négative et les alternatives préférables.

Source PSYCHOMEDIA.

Muriel Robin (Le Premier oublié) évoque la maladie de sa mère : « J’ai bu car c’était insoutenable »… Téléfilm ce soir…

« Je l’ai vécu avec une grande souffrance ». Ce lundi 7 octobre, TF1 diffusera un téléfilm événement en deux parties sur la maladie d’Alzheimer.

Des rôles particulièrement bouleversant pour les deux acteurs principaux : M Pokora et Muriel Robin, qui ont été touché directement par cette maladie.

L’humoriste se confie avec émotion.

Muriel Robin (Le Premier oublié) évoque la maladie de sa mère : « J'ai bu car c'était insoutenable »

C’est un téléfilm bouleversant que les téléspectateurs découvriront ce lundi 7 octobre sur TF1. Et pour cause, Le premier oublié – dont M Pokora et Muriel Robin sont à l’affiche – s’intéresse à un sujet fort : la maladie d’Alzheimer. Il s’agit du premier rôle pour M Pokora. C’est d’ailleurs le chanteur lui-même qui a tenu à adapter en film le roman éponyme de Cyril Massarotto. Il faut dire que c’est un thème particulièrement cher à son cœur, puisqu’il a fait face à cette terrible maladie. Il n’avait que 13 lorsque son grand-père a commencé à oublier.

Un tournage qui a sans doute été poignant pour ce futur papa. Mais aussi pour Muriel Robin à qui il donne la réplique. Elle aussi sait parfaitement de quoi elle parle, puisque sa mère en a été atteint, avant d’en décéder. Très pudique sur le sujet, l’humoriste confie avec émotion au Parisien : « J’ai vécu la maladie de ma mère avec une grande souffrance. Elle vous embarque, demande une attention permanente et rend un peu fou ». Tellement que Muriel Robin s’est noyée dans l’alcool pour tenter d’oublier ce drame. « Moi, j’ai bu car c’était insoutenable », révèle-t-elle, avant de préciser : « Aujourd’hui, c’est passé ».

Le premier oublié fait d’ailleurs figure de thérapie pour la compagne d’Anne Le Nen. « C’est comme si j’avais voulu, avec ce téléfilm, passer de l’autre côté, me mettre dans la peau de ma mère», analyse-t-elle. Mais ce film n’est pas uniquement fait pour ceux qui connaissent déjà Alzheimer. Selon Muriel Robin cela peut également permettre à briser un tabou. « Cette fiction peut servir à ce que les gens parlent de la maladie. Il y a vite un déni comme si on ne voulait pas la voir. Des petits signes peuvent alerter pour mieux anticiper », espère-t-elle.

Source GALA.

BESANCON – Sans aide pour le coucher, il dort sur son fauteuil roulant…!!!

L’infirmière qui s’occupait de Christophe Chastagnol, tétraplégique, depuis trois ans, a décidé de ne plus venir aussi tard le soir pour lui donner ses soins et le coucher.

Sans solution à l’heure actuelle, il doit compter sur le soutien temporaire d’une amie pour pouvoir aller au lit.

Sans aide pour le coucher, il dort sur son fauteuil roulant

Christophe Chastagnol est devenu tétraplégique suite à un grave accident de moto en 1994. Il vit avec ses parents à Besançon et occupe une aile aménagée de la maison. Il reçoit des soins infirmiers le matin et le soir. Il n’avait jamais rencontré de soucis jusqu’à présent, à part aux urgences de l’hôpital Minjoz au mois de juin 2018 , problème sur lequel la direction de l’établissement de soins s’était justifiée. La professionnelle qui s’occupait de lui pour le coucher a commencé à donner des signes de lassitude fin juillet.

« Elle parlait régulièrement de ses problèmes personnels avec notre fils », explique Bernard, le père. « Elle lui avait expliqué qu’elle ne pouvait plus venir aussi tard, à 20 h 30. Elle nous avait proposé une intervention plus tôt, entre 18 h 30 et 19 h. Pour nous, sa mère et moi, comme pour Christophe, c’était impensable. Il aurait fallu qu’il renonce à une partie de sa vie sociale et familiale. Nous avons refusé en lui demandant de nous trouver un remplaçant qui accepte de venir à ces horaires avant de nous quitter. »

Aucun infirmier ne veut ou ne peut venir les soirs au-delà de 20 h

Cela n’a apparemment pas été possible. Elle a envoyé un courrier en recommandé le 1er  août, puis un second qu’elle a remis en main propre à Christophe le 12 septembre, en compagnie d’une tierce personne inconnue, alors que ses parents étaient en vacances. « Il a fallu la prier de venir jusqu’à fin septembre », précise le père. « Elle a cessé les visites le 29, comme spécifié sur son deuxième courrier. Mon fils a dû dormir une nuit sur son fauteuil roulant. »

Christophe a perdu le moral pendant ces tristes événements. Aucun infirmier ne veut ou ne peut venir les soirs au-delà de 20 h. Les multiples démarches parentales auprès de l’organisme chargé de les mettre en relation avec des cabinets infirmiers n’ont pas abouti, malgré les réponses encourageantes d’un médecin-conseil qui promettait de faire le nécessaire dans les plus brefs délais. Mais Bernard Chastagnol n’est pas homme à abandonner la bataille.

« Une des amies de Christophe a la gentillesse de l’aider », poursuit-il. « C’est temporaire. J’ai écrit à l’ordre des infirmiers et au procureur de Besançon. Cette situation est ubuesque. J’attends à présent des actions concrètes. »

Source EST REPUBLICAIN.

Franceinfo seniors. Journée nationale des aidants aujourd’hui dimanche 6 octobre…

L’enjeu de la journée nationale des aidants est de sensibiliser à ce phénomène, mais aussi d’informer sur les soutiens, propres à aider les aidants familiaux.

franceinfo seniors. Journée nationale des aidants aujourd'hui dimanche 6 octobre

Ce dimanche 6 octobre, c’est la journée nationale des aidants.

Soutenir les aidants dès aujourd’hui, les reconnaître, les informer et les épauler, c’est anticiper sur l’évolution du vieillissement de la population française, mais c’est aussi prévenir à grande échelle les situations d’épuisement, les burn-out, des situations de maltraitance ou de sur-mortalité.

Des initiatives voient le jour et soutiennent les aidants au quotidien

Exemple avec l’agence nationale pour les chèques-vacances (ANCV), qui  travaille avec l’ensemble des acteurs économiques et sociaux pour favoriser le départ en vacances et l’accès aux loisirs du plus grand nombre. Elle réitère son soutien aux 11 millions d’aidants en France à l’occasion de la journée nationale des aidants. En effet, depuis plus de 10 ans, l’agence s’attache à soutenir le répit des aidants en proposant des séjours adaptés via son programme « Seniors en vacances« .

Chaque année, l’ANCV permet, à travers son dispositif « Seniors en vacances », aux personnes âgées de 60 ans et plus (55 ans en cas de handicap) de partir quelques jours en vacances pour se ressourcer, loin de leur quotidien.

« Seniors en vacances » s’adresse également aux aidants familiaux

En effet, depuis 2008, l’ANCV s’attache à soutenir le répit des aidants en proposant des séjours adaptés. Ils ont ainsi la possibilité de partir seul ou avec leur proche malade et de souffler un peu. Depuis sa création, plus de 15 000 aidants ont pu avoir un temps de répit grâce aux séjours « Seniors en Vacances ».

Le gouvernement souhaite développer une juste reconnaissance des aidants par la société. Le 3 juillet, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a annoncé un plan en faveur des aidants familiaux. L’une des principales mesures de ce plan est la création d’un congé rémunéré, destiné aux aidants qui doivent prendre soin d’un proche en situation de dépendance, mesure figurera dans le prochain budget de la sécurité sociale.

Mais quid de la formation ? Aux gestes, attitudes, paroles, qui participent de la prise en charge globale du proche dépendant ?

Jean Chéneau, fondateur de l’association Do it your sel, et parent d’une jeune fille polyhandicapée, présente un Manifeste des Aidants, et conduit un projet de plateforme vidéo fondée sur l’expertise des professionnels, illustrée par les personnes aidantes et les personnes dépendantes dont elles s’occupent.

Source FRANCE TV.