Dordogne : Delphine Cazis, en fauteuil roulant, attend un logement adapté à son handicap depuis deux ans…

Delphine Cazis habite à Montpon-Ménestérol.

En fauteuil roulant depuis 2018, elle a fait une demande auprès de Périgord Habitat pour obtenir une maison de plain-pied comme préconisé par ses médecins.

À ce jour, son dossier n’a toujours pas été validé par l’office public d’habitat de Dordogne.

Faute de pouvoir atteindre sa chambre au 1er étage, c'est sur ce fauteuil que Delphine dort la nuit.

Elle s’y est pourtant prise avant que son état de santé s’aggrave. Delphine Cazis, 53 ans, est une habitante de Montpon-Ménestérol en Dordogne. Handicapée moteur, elle a adressé une demande de relogement à Périgord Habitat en 2018, l’office public d’habitat de Dordogne, pour obtenir une maison de plain-pied. Depuis deux ans, son dossier n’a toujours pas été validé.

Un tourbillon administratif

En 2011, lors d’une opération chirurgicale qui s’est mal déroulée, Delphine Cazis est victime de complications et se retrouve atteinte de plusieurs pathologies. Depuis 2018, à cause de paralysies, elle se déplace en fauteuil roulant. Avec son invalidité de deuxième catégorie, Delphine ne peut plus travailler, elle touche donc une pension de la Sécurité sociale.

Déjà locataire d’une maison d’un étage depuis cinq ans à Montpon-Ménestérol, avec son handicap, elle ne peut plus monter dans sa chambre ni dans sa salle de bain et ne peut plus se servir de sa baignoire : « Le rhumatologue a décrété que je ne pouvais plus monter dans une baignoire. J’ai déjà fait trois chutes dont une très sérieuse. » affirme Delphine. Elle demande alors à l’office de HLM la possibilité d’installer une douche à la place de la baignoire. Demande refusée.

« Je ne me suis pas douchée depuis neuf mois »

Périgord Habitat préconise donc à Delphine Cazis de remplir un dossier pour une mutation dans un logement de plain-pied. Mais l’organisme, qui a pour mission de loger des familles aux revenus modestes, constate que Delphine Cazis et son mari touchent trop d’argent pour y prétendre. Selon le couple, Périgord Habitat se baserait sur des calculs erronés de Pôle Emploi. De plus, aujourd’hui l’office reproche à Delphine Cazis et son mari des retards de loyers qui seraient injustifiés.

Un tourbillon administratif qui n’arrange pas la situation de Delphine Cazis : « Je ne me suis pas douchée depuis neuf mois. Quand quelqu’un vient j’ai peur de sentir mauvais. C’est mon mari qui me fait la toilette dans le lavabo des WC du rez-de-chaussée. Je n’ai plus rien. Je suis un boulet pour mon mari. Je voudrais retrouver un peu de dignité« , confie la quinquagénaire.

Lundi dernier encore, le mari de Delphine Cazis a contacté Périgord Habitat. L’organisme leur demande un avis d’imposition pour compléter leur dossier. Un document qu’ils auraient fourni à plusieurs reprises.

Contacté par France Bleu Périgord, Périgord Habitat n’a pas souhaité aborder le dossier de Delphine Cazis. Philippe Sage, directeur à l’office public d’habitat, ajoute que « Il n’y pas de cas particulier, tous les cas sont particuliers. Toutes les demandes de relogement sont traitées en fonction des appartements et maisons disponibles et adaptées« .

Source FRANCE BLEU.

A Pau, une résidence pour autonomiser les personnes handicapées…

C’est la seule résidence de ce genre dans la région.

Les personnes handicapées y ont leur propre appartement et une salle commune pour maintenir le lien social entre les résidents, mais tous sont indépendants et autonomes.

Un vrai bonheur pour eux !

« D’être ici, cela me rassure. Je suis chez moi. Je fais mes courses seule, je fais mes repas seule, et manger tranquille à la maison. Cela me rend heureuse à en pleurer ! » Hélène, résidente handicapée.

Depuis 7 ans, Hélène vit seule dans un appartement en centre-ville à Pau. Pour cette personne atteinte de trisomie 21, c’est essentiel.

« Se sentir chez soi »

Dans cette résidence, cohabitent de jeunes travailleurs et une quinzaine de personnes en situation de handicap qui disposent d’une certaine autonomie et qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas vivre à domicile en raison d’un isolement social ou familial. Comlme Hélène, toutes ces personnes sont entièrement autonomes. Elles ont un emploi et paient un loyer. Elles vivent comme tout simplement.

A l’origine de ce projet, un groupe de parents désireux de donner à leurs enfants atteints de déficience mentale une chance de s’intégrer.

« Des citoyens à part entière »

3Le fait d’être autonome leur apporte de l’estime de soi et le sentiment d’être un citoyen à part entière.3 Un parent de personne handicapée.

Dans cette résidence, il existe aussi des espaces communs pour favoriser des échanges entre locataires.

Source FR3.

 

Maintien à domicile. La technologie à la rescousse….

Comment assurer la prise en charge d’une population qui vit de plus en plus longtemps, quand on sait le manque de places en Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ?

La chaire maintien à domicile de l’école d’ingénieurs de l’université de Bretagne Sud travaille sur de nouveaux outils favorisant le maintien à domicile.

Maintien à domicile. La technologie à la rescousse

Il s’appelle Popy, le coach. Ce petit robot, mis au point par les équipes de l’Ensibs (l’école d’ingénieurs de l’université de Bretagne-Sud) est spécialisé dans la rééducation fonctionnelle auprès des personnes âgées et/ou en situation de handicap.

Popy est l’un des outils technologiques développés depuis novembre 2017 par la Chaire « maintien à domicile » (M@D) de l’école d’ingénieurs et de l’IMT Atlantique. D’autres travaux ont pour objet l’assistance à la préparation de repas ou encore la collecte et l’analyse de données pour mesurer l’activité dans un domicile.

« Nous avons deux appartements transformés en « living lab », où ingénieurs et usagers travaillent ensemble, décrit Bruno Janet, le titulaire de la chaire. Avant de lancer telle expérimentation, chercheurs et ingénieurs partent des besoins du terrain, pour coller au plus près des réalités. »

L’enjeu du vieillissement

François Goulard, en visite dans les locaux de la chaire, ne perd pas une miette des différentes démonstrations. Car le vieillissement de la population – et de fait, l’allongement de la durée de vie – est un enjeu majeur, auquel les seules maisons de retraite sont dans l’impossibilité de faire faire.

La question du maintien à domicile intéresse donc au plus haut point le président du conseil départemental. « Le volet social dépend de notre collectivité, rappelle François Goulard. Cela représente plus de la moitié de notre budget de fonctionnement. Or, c’est un secteur où l’innovation n’est pas une habitude… »

Les technologies à la rescousse du maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie, qu’elles soient vieillissantes et/ou handicapée ? C’est bien l’idée.

Le savoir-faire du pays de Lorient

D’autant qu’en matière le pays de Lorient a du savoir-faire : le centre de rééducation de Kerpape, le projet Handicap innovation territoire (dont fait d’ailleurs partie la chaire M@D), etc. « On a tout le potentiel, confirme Norbert Métairie, président de Lorient Agglomération. Maintenant, il faut mobiliser l’ensemble des acteurs. Par rapport aux Ehpad, je suis d’accord avec François Goulard : il faut changer totalement l’approche, on a intérêt à mutualiser beaucoup de choses. »

Conquis par le travail réalisé par la chaire M@D, le président du conseil départemental assure Brunot Janet du soutien du département. « Dans la mesure où cela relève de nos compétences, nous sommes prêts à vous suivre dans vos développements. Ces outils technologiques peuvent changer la face des choses et la vie des gens concernés. »

Source OUEST FRANCE.

Auch : un footballeur handicapé bloqué 23 jours à son domicile à cause d’un ascenseur cassé…

Sylvain Malard ne peut plus sortir de son appartement depuis 24 jours.

L’ascenseur de son logement, rue Victor Hugo à Auch (Gers), a été dégradé il y a un mois et n’est toujours pas réparé.

La situation du gardien champion du monde de foot fauteuil en 2017 est remontée jusqu’au ministère.

L'accès au bâtiment est à l'origine prévu pour les personnes à mobilité réduite (photo d'illustration)

Ce samedi 25 janvier, cela fera 24 jours que Sylvain Malard, 31 ans et handicapé moteur, est bloqué chez lui à Auch. Il ne peut plus sortir, parce que l’ascenseur de son immeuble est cassé, toujours pas réparé et ce ne sera pas le cas avant le 29 janvier (mercredi) au plus tôt. Un vrai calvaire pour cet homme qui est également joueur international de foot fauteuil, à Auch et en équipe de France : il est champion de France, d’Europe, et a gagné la coupe du monde 2017.

Un mois de réparation

Cela fait donc plusieurs semaines que Sylvain Malard, n’a pas pu se rendre à un entrainement. Le trentenaire est privé de sa passion mais aussi de ses simples sorties « pour faire des courses ou aller chez le pharmacien », explique Martine Dareux, la présidente du club foot fauteuil à Auch.

Pourquoi faut-il autant de temps pour réparer un ascenseur ? Selon le bailleur, Toit familial de Gascogne, l’appareil n’est pas seulement tombé en panne mais il a été dégradé gravement : « Quelqu’un a démonté l’ensemble du bandeau de commande, ce qui sert à choisir l’étage auquel on veut se rendre », déplore le directeur général  Serge Campagnol. Ce bandeau n’est pas en stock chez l’installateur, ni chez le fabricant, il a donc du être commandé et fabriqué spécialement, en Espagne. « C’est une situation frustrante, ça ne devrait pas arriver, surtout dans des logements que nous avons voulu accessibles aux personnes à mobilité réduite », se désole-t-il.

La secrétaire d’État intervient

L’histoire est remontée jusqu’à la secrétaire d’État aux personnes handicapées, Sophie Cluzel. Son cabinet a contacté le bailleur, qui a expliqué son impuissance. Serge Campagnol affirme avoir acheté une chaise à porteur pour permettre à Sylvain Malard de sortir de chez lui en attendant la réparation de l’ascenseur. Elle devrait avoir lieu dans le courant de la semaine prochaine. Le bailleur pense également à installer une caméra de vidéosurveillance pour dissuader tout acte de malveillance à l’avenir.

Source FRANCE BLEU.

Réforme des travaux d’accessibilité PMR en copropriété : ce qui va changer le 1er juin 2020….

Aujourd’hui encore au XXIe siècle, il est souvent difficile de faire aménager un immeuble ou un bâtiment géré en copropriété, pour que celui-ci puisse être entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite !

En effet, la décision de faire effectuer des travaux spécifiques implique un accord et un vote de la part du syndicat des copropriétaires.

Réforme des travaux d'accessibilité PMR en copropriété : ce qui va changer le 1er juin 2020

Cependant, parmi les dernières mesures prises à la suite de la Loi Élan, l’ordonnance du 30 octobre 2019, sur la réforme du droit de copropriété des immeubles bâtis, vise à simplifier la procédure décisionnelle, préalable à la réalisation de travaux. Cette réforme, qui se veut en faveur des personnes à mobilité réduite, entrera en vigueur le 1er juin 2020. Nous allons ici détailler les principaux changements introduits par l’ordonnance, portée en premier lieu par les Ministères de la Justice et du Logement.

De quoi est-il question exactement ?

Le Gouvernement a annoncé que deux objectifs principaux seraient visés au travers de l’ordonnance n°2019-1101 du 30 octobre 2019.

Tout d’abord, il s’agit d’améliorer la gestion des immeubles en copropriété, et deuxièmement, de réduire et prévenir les contentieux, ce qui aidera à atteindre le premier objectif. Pour ce faire, un important dispositif légal est mis en place, au travers de 6 titres et 42 nouveaux articles !

Afin de bien comprendre les enjeux des nouvelles règles, il est primordial de revenir sur la présente situation des travaux de copropriété effectués dans le cadre d’immeubles gérés en commun. Jusqu’à présent, c’est l’article 24 alinéa e de la loi du 10 juillet 1965 qui en fixe les règles ; il est stipulé que les aménagements ne doivent pas « affecter la structure de l’immeuble ou ses éléments d’équipement essentiels » et « sous réserve que la destination de l’immeuble soit préservée ». Difficile en effet de procéder à des travaux modifiant l’accès du bâtiment, ou l’installation d’un ascenseur par exemple….

Il s’agit bien entendu d’une loi ancienne, qui date de plus de 50 ans, et qui nous ramène à une époque où les pouvoirs publics portaient en principe une attention bien moindre aux personnes à mobilité réduite. Dans cette perspective, les objectifs poursuivis par l’ordonnance du 30 octobre 2019 peuvent apparaître comme essentiels. En ce qui concerne les travaux de copropriété, cette ordonnance introduit un article, 25-2, dans la loi de 1695, et n’a pas pour vocation de changer le mode de fonctionnement de la gestion des immeubles en copropriété.

La réforme de 2020 : une réelle avancée ?

Comme nous venons de le voir, effectuer des travaux en copropriété n’est encore pas une chose facile, et demande une véritable autorisation de la part de l’assemblée générale qui gère les décisions relative au bâtiment. Il est question de blocages légaux anciens qui constituent autant d’obstacles à l’aménagement.

La réforme qui sera appliquée à partir du 1er juin 2020 prévoit que la procédure d’autorisation mutera « en une simple procédure d’information du syndicat des copropriétaires ». Il n’y aura dès lors plus besoin d’un vote aux assemblées générales.

L’ordonnance n°2019-1101 du 30 octobre 2019 comporte des réserves. En effet, il demeure un droit d’opposition de la part de l’assemblée générale des copropriétaires. Même si la procédure est simplifiée, il ne sera donc pas toujours possible d’obtenir le feu vert pour la réalisation de travaux de copropriété pour l’accessibilité du bâtiment.

Les travaux de copropriété peuvent être bloqués uniquement si la majorité des membres de l’assemblée font part de leur désaccord.

Les informations disponibles sur des sites officiels tels que celui de l’ ANIL (Agence départementale pour l’information sur le logement), signalent deux exceptions à l’entrée en vigueur de l’ordonnance au 1er juin 2020. Celles-ci concernent « la dispense d’ouverture d’un compte séparé pour les petites copropriétés » et « pour ces copropriétés, en cas de changement de syndic, les obligations du syndic sortant ». Le changement de syndic (le représentant légal élu par un syndicat de copropriété) peut dès lors s’effectuer avec plus de souplesse, toujours dans le cadre de la politique de prévention des contentieux poursuivie par les acteurs de la réforme.

La réalisation de travaux de copropriété : quels changements ?

L’introduction de la réforme concernant les travaux de copropriété peuvent susciter des questionnements légitimes, d’autant plus lorsqu’il est question de mise aux normes pour les besoins des personnes handicapées.

L’ordonnance du 30 octobre 2019 prévoit une harmonisation des rapports entre locataires et propriétaires, dans le sens où la demande de travaux d’aménagements se fait en amont de leur réalisation. C’est-à-dire que les travaux de copropriété sont portés à la connaissance de l’assemblée générale, qui dispose ainsi du temps d’étudier la question et de faire part de sa décision. Cette harmonisation semble parfaitement s’inscrire dans l’objectif de réduction des contentieux.

Cependant, le site syndic-one signale que l’ordonnance d’octobre 2019 établit que « la copropriété ne peut pas s’opposer à des travaux de mise aux normes handicapées sur les parties communes dès lors qu’ils sont réalisés aux frais du copropriétaire à l’origine du projet ». Il en résulte de ce fait une perte de pouvoir relative de l’assemblée générale.

Enfin, selon les règles établies par l’article 25-2, le copropriétaire de l’immeuble doit s’assurer que les entreprises amenées à réaliser ces travaux d’accessibilité dans les parties communes disposent de toutes les qualifications et assurances requises.

Source FLASHIMMO.

Caen. Pour lutter contre la solitude, le concept de résidence seniors…

Ouverte depuis le 22 avril 2019, la résidence pour seniors Les Robes d’Airain, rue Docteur-Tillaux, a été officiellement inaugurée ce lundi 20 janvier 2020.

Autonomes, les résidents y vivent en toute indépendance et bénéficient de nombreux services adaptés.

La résidence pour seniors Les Robes d’Airain compte 114 appartements, répartis sur quatre étages.

Les Robes d’Airain, 101e résidence Domitys

Inaugurée lundi 20 janvier 2020, cette résidence pour seniors a ouvert ses portes le 22 avril 2019. Elle accueille d’ores et déjà 62 résidents, âgés de 60 à 94 ans. Tous sont retraités ou sans activité professionnelle. « Nous souhaitons qu’ils vivent sur le même rythme, c’est pourquoi il n’est pas envisageable de compter des résidents qui seraient absents chaque jour, du matin au soir », signale Fanny Guyomard, directrice de l’établissement.

Une résidence pour seniors et non pas une maison de retraite

Vingt-deux salariés veillent au bien-être des résidents en cuisine, à l’accueil ou encore à l’animation. Parmi eux, aucun représentant du corps médical. « La résidence n’est pas médicalisée, mais nous travaillons en lien avec tous les acteurs de santé du quartier. De plus, les intervenants peuvent venir visiter leurs patients et utiliser les équipements à disposition, comme la salle de sport pour les kinésithérapeutes. »

À noter, l’ouverture d’un pôle de santé face à la résidence, prévue au plus tard en 2022.

Des locaux modernes et fonctionnels

Financée par un consortium d’investisseurs, la résidence Les Robes d’Airain représente un investissement de 11 millions d’euros. Construite en U, elle est composée de deux bâtiments basse consommation, de part et d’autre d’un rez-de-chaussée de 800 m². Un parking de 80 places occupe le sous-sol.

« La résidence est conçue pour être accessible aux personnes à mobilité réduite. » Elle compte 114 appartements, allant du studio de 28 m² au T3 de 63 m², disposant tous d’un balcon, d’une terrasse ou d’une loggia. « Il y a également une dizaine de logements dédiés à des séjours temporaires d’environ une ou deux semaines. Cela permet de faire découvrir le concept. »

Tous les appartements de la résidence disposent d’un balcon, d’une terrasse ou d’une loggia. Ici, le salon d’un logement T3.

Espaces de détente, de convivialité et animations

Les Robes d’Airain disposent de nombreux équipements, tels qu’une piscine, un sauna, une salle de relaxation avec lit hydromassant, une salle de sport, un salon de coiffure, une salle d’esthétique… Mais également d’espaces de convivialité : restaurant, salon, bibliothèque…

« Tout est pensé pour lutter contre la solitude, se réjouit Danièle Évenou, marraine des résidences Domitys. Il y a même un bar ! »

Danièle Évenou, ici en compagnie de Joël Bruneau, est la marraine des résidences Domitys.

Yoga, chorale, gymnastique douce, aquagym, sorties culturelles, activités faisant appel à la mémoire, navettes pour emmener les résidents au marché ou à la messe : plus de 50 animations sont proposées chaque mois.

Montant du loyer : entre 1 000 et 2 000 € par mois, hors options

« Les loyers sont fonction de la superficie de l’appartement, son exposition et sa proximité avec les ascenseurs. Comme dans l’immobilier classique, les résidents signent un bail de location meublé et doivent respecter un préavis avant de quitter la résidence », souligne Hortense Picaud, conseillère coordinatrice.

Les loyers annoncés vont de 1 000 à 2 000 € par mois. Des services optionnels, facturés en sus, sont proposés comme la restauration, le ménage et la blanchisserie ou l’assistance d’urgence et la coordination médicale.

Source OUEST FRANCE.

« Déménager ici a changé ma vie » : un « village des aînés » construit pour les personnes âgées à Andouillé…

Pour permettre aux personnes âgées de rester dans la commune et de retarder leur départ en maison de retraite, la mairie d’Andouillé construit un « village des aînés ».

En tout, vingt-cinq logements sociaux. Ce lotissement mise tout sur l’accessibilité et l’intergénérationnel.

Hélène, 82 ans, a déménagé dans un trois-pièces il y a deux ans.

Repousser le départ en Ehpad, ces maisons de retraite médicalisées pour personnes âgées, c’est le but de la mairie d’Andouillé, au nord de Laval (Mayenne). Elle est en train de construire, avec Méduane Habitat, un « village des aînés » juste à côté du centre-bourg. En tout, d’ici fin 2020, vingt-cinq logements sociaux sortiront de terre. La première phase du chantier est terminée depuis deux ans. Dix logements sont déjà habités par deux couples et huit femmes seules.

Mieux qu’une maison de retraite »

« Il y avait un manque sur notre commune. Les personnes âgées qui habitaient des logements isolés ou difficiles d’accès, avec des marches par exemple, n’avaient pas d’autre choix que l’Ehpad. Notre but est de les garder le plus longtemps possible au sein de la commune, tant qu’elles sont autonomes », explique le maire Bertrand Lemaître.

Des logements accessibles

Pour Yvonne, 86 ans et son mari Henri, 96 ans, déménager dans ce lotissement a "changé leur vie". - Radio France

A l’intérieur, tout est donc pensé pour faciliter les déplacements : maisons de plein-pied, grandes portes pour permettre l’accès des fauteuils roulants, douche accessible, etc. « Ça nous change la vie ! », sourit Yvonne, 86 ans. Avant de déménager dans ce lotissement il y a deux ans avec son mari Henri, 96 ans, ces agriculteurs à la retraite habitaient dans leur ferme. « C’est mieux ici, on fatiguait là-bas. Ça devenait compliqué vu nos âges pour se déplacer. Ici, on est entourés alors qu’avant on était tout seul, sans voisins. Ici, c’est mieux qu’une maison de retraite, parce qu’on est encore valides ! »

Rompre l’isolement

Hélène, 82 ans, dispose d’un trois-pièces : « Je me sens bien ici, et en plus on a tout à côté : la maison de santé, la pharmacie, le Carrefour… » Le lotissement est en effet situé à cinq minutes à pied du centre-bourg.

Des T2 et des T3, avec ou sans garage, sont proposés à la location. - Radio France

Hélène apprécie également la salle commune installée au centre du village. Myriam Février, une salariée de la mairie, y organise toutes les après-midi des animations, jeux de société, jeux de mémoire ou activités manuelles : « Ce sont essentiellement des personnes seules. Les après-midi et soirées d’hiver peuvent paraître longs pour elles. Je suis heureuse de les voir arriver, certaines viennent même avant l’heure. C’est un lieu d’échange et de convivialité. »

Myriam Février assure également un service de portage de repas à domicile pour aider ceux qui le souhaitent, à l’intérieur du « village » ou dans le reste de la commune.

Pour la mairie et le bailleur social, ce projet dans les cartons depuis plusieurs années n’aura du sens que s’il est intergénérationnel. Vingt logements sont réservés aux personnes âgées mais cinq autres seront habités par des familles.

  • Si vous souhaitez louer un logement dans ce « village des aînés », il est possible de s’inscrire sur liste d’attente, en contactant la mairie d’Andouillé.

Source FRANCE BLEU.

Onet-le-Château. Réaliser son projet de vie avec le dispositif d’habitat inclusif…

Ce dispositif intermédiaire et innovant va contribuer à la réalisation du projet de vie des personnes en situation de handicap et à l’amélioration de leur qualité de vie à domicile.

 

Habitat inclusif  » ou « habitat choisi«  sont des termes qui peu à peu entrent dans le vocabulaire, et ce notamment depuis que la loi Elan a défini l’habitat inclusif, comme une troisième voie, « destiné aux personnes handicapées et aux personnes âgées qui font le choix, à titre de résidence principale, d’un mode d’habitation regroupé et assorti d’un projet de vie sociale et collective ».

 » On peut être en situation de handicap et vouloir choisir où habiter, en toute sécurité avec le maximum d’autonomie, l’institution n’est plus la seule réponse aujourd’hui ! Il est possible, avec ce dispositif, d’avoir un «  chez soi  » quelle que soit la gravité de son handicap, sa dépendance et son besoin d’accompagnement. L’habitat inclusif se veut une réponse à toutes les personnes en situation de handicap qui ont un grand besoin d’accompagnement dans leur quotidien qui ont envie de vivre à domicile, un domicile qu’elles ont choisi  » explique Mme Coursault. Porté par l’association APF France handicap depuis 2012 domicilitée à Onet, ce projet d’habitat inclusif voit le jour à Rodez cette année, avec pour objectif de « Permettre à une personne en situation de handicap de bénéfiwcier d’un logement accessible, adapté, proposant une coordination et une sécurisation 24 h/24 en centre-ville « .

Ce projet pilote est subventionné par l’ARS (Agence Régionale de Santé). Deux bailleurs sociaux SoliHa et Rodez Agglo Habitat ont permis la concrétisation, avec 8 appartements sur deux sites (six au Parvis et deux rue de Bonald), qui seront livrés en avril 2020.

Son originalité réside dans une coordination, dont la mission est de favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap en soutenant la participation sociale et en luttant contre l’isolement, en assurant la coordination des interventions au domicile et le soutien administratif, en soutenant l’autonomie au niveau de la vie quotidienne et en animant des ateliers dans l’espace collectif.

Le Dispositif Groupé d’Appartements, qui a ouvert ses portes le 2 janvier rue Raoul-Cabrol, a pourvu cinq appartements sur huit : si vous êtes intéressé et souhaitez faire partie d’un projet audacieux et innovant, n’hésitez pas à joindre : Eugénie Coursault (coordinatrice du Dispositif Groupé d’Appartements).

Contact : 07 87 86 72 49 ou eugenie.coursault@apf.asso.fr .

Source LA DEPÊCHE.

A Lourdes, trouver un logement adapté, relève presque du miracle…

Ça parait incroyable, dans une ville dédiée à l’accueil des pélerins souvent handicapés, une étudiante ne parvient pas à trouver un appartement adapté.

Pauline Robinet se bat toujours pour trouver un logement adapté

Pauline robinet est Oloronaise, après son baccalauréat, elle poursuit cette année ses études en BTS tourisme au lycée Peyramale à Lourdes. Elle vient de se trouver privée de cours pendant une semaine parce que l’ascenseur qui dessert son appartement était en panne. Elle rentrait d’Oloron, et sans ascenseur, il lui était impossible d’accéder à son appartement en étage, elle est donc repartie chez ses parents et elle s’est fait envoyer les cours. Aujourd’hui, après une réparation provisoire de l’ascenseur, elle craint de se retrouver un jour bloquée dans l’appartement.

Malgré ses recherches, la famille n’a toujours pas trouvé de logement adapté

Pauline qui a le soutien de ses parents, se heurte à cette réalité : à Lourdes, les logements adaptés se trouvent dans les hôtels ou les résidences qui accueillent les pélerins et le coût à l’année est bien trop élevé. En ville, le parc locatif est vieillissant et ceux qui rénovent, ne prennent pas en compte l’accueil de fauteuils roulants. Le centre communal d’action sociale de Lourdes leur a bien proposé un appartement mais dans une cité excentrée et sans pouvoir stationner correctement le véhicule aménagé pour le fauteuil.

« On a visité une résidence hôtelière, c’était 80 euros la journée, on ne peut pas se le permettre au mois. »

Source FRANCE BLEU.

Habitat inclusif . Ces travailleurs handicapés à la retraite vivent en autonomie sans être seuls…

L’habitat inclusif, nouveau concept de lieux de vie pour personnes handicapées, est en plein essor. Deux projets innovants ont déjà vu le jour en Loire-Atlantique.

Martial, Hervé, René et deux des accompagnants de Ker’âge, David et Laurence.

Cet après-midi, Martial est ronchon. Il préférerait être ailleurs, tout seul, pour faire ce qu’il a envie. En tout cas, autre chose que jouer aux petits chevaux avec son copain René. Il y a des jours comme ça.

Martial, René, Hervé, Jean-Louis, Maria, Michel, Jean et Alain vivent ensemble, mais séparément, au 4e étage de l’Ephad Saint-Joseph, près du jardin des Plantes, à Nantes. Chacun dispose d’un studio indépendant, équipé d’une salle d’eau et d’une kitchenette.

« Ici, je me sens en sécurité. Et je m’entends bien avec les autres »

Le midi, tous se retrouvent à la salle à manger pour préparer et partager le déjeuner. L’après-midi, chacun vaque à ses occupations, profite de la sortie en groupe au cinéma ou au musée, ou fait de la gym douce.

Le soir, tout le monde se retrouve pour le dîner avant d’aller se coucher. Ou pas. Comme Hervé, 63 ans, qui avoue regarder trop la télé et traîner au lit le matin. J’arrive trop tard pour la cuisine mais je me rattrape sur la vaisselle, explique-t-il en souriant.

Ainsi va la vie à Ker’âge, un habitat inclusif ouvert en septembre 2017 par l’Adapei 44 pour loger des travailleurs handicapés mentaux, anciens salariés d’Esat (*), arrivés à l’âge de la retraite. « Souvent, ces personnes ont des difficultés à rester seules chez elles. Elles ont besoin d’une certaine sécurité et d’un accompagnement quotidien, explique Cécile Favreau la coordinatrice de la plateforme.

Les huit occupants du foyer (moyenne d’âge 61 ans) payent un loyer (autour de 300 euros par mois, APL déduite) et mettent en commun leur prestation de compensation du handicap (PCH) pour financer les prestations d’une maîtresse de maison huit heures par jour. Cette dernière les aide à préparer les repas, fait les courses, gère l’entretien du linge et l’entretien des espaces communs.

Par ailleurs, deux étudiants sont hébergés dans la résidence dans le cadre du dispositif « voisins solidaires » mis en place par l’association Nantes Renoue. Ils sont présents toutes les nuits et le week-end pour assurer une veille et proposer des activités, poursuit Cécile Favreau.

Chaque locataire peut en outre bénéficier d’un accompagnement individuel pour l’aide à la toilette, le suivi médical ou des démarches personnelles.

Ancien salarié de l’Esat Les Iris à Thouaré, René, 67 ans, est arrivé là il y a deux ans. Pendant longtemps, je me suis demandé où je finirai une fois à la retraite. Ici, je suis bien, je me sens en sécurité. Et je m’entends bien avec les autres ».

Même chose pour Hervé, 63 ans, le couche-tard. Avant j’habitais seul en HLM. Mais je n’y arrivais pas avec les papiers. Ici, l’ambiance est familiale. Des fois, on rouspète mais c’est pour des broutilles, rien de grave.

Rassurant

Malgré les petites contraintes liées à la vie en collectivité et les coups de blues passagers, les résidents se sentent plutôt bien à Ker’âge. Pour eux et pour leurs familles, c’est un environnement très rassurant», souligne Cécile Favreau. L’objectif est de les maintenir le plus longtemps possible dans le dispositif, jusqu’à leur passage vers l’Ephad, à l’étage au-dessous.

L’an prochain, l’Adapei ouvrira un deuxième foyer inclusif de douze logements à Machecoul.

(*) Établissement et service d’aide par le travail.

Source OUEST FRANCE.