L’Association des paralysés de France demande une nouvelle revalorisation de l’allocation adulte handicapé…

Des membres de l’Association des paralysés de France (APF) se sont rassemblés lundi devant les permanences de plusieurs députés de la République en marche pour demander une nouvelle hausse de l’allocation adulte handicapé.

L'Association des paralysés de France demande une nouvelle revalorisation de l'allocation adulte handicapé

 

Des militants de l’Association des paralysés de France (APF) ont manifesté lundi 29 janvier devant les permanences des députés de la République en marche en Mayenne, dans le Loiret et en Loire-Atlantique. Ils réclament une nouvelle revalorisation de l’allocation adulte handicapé. Ils estiment que la hausse votée cette année par les députés de la majorité est insuffisante.

Selon l’APF, la hausse de 100 euros de l’allocation adulte handicapé ne bénéficiera pas à tous les allocataires. Cette revalorisation était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Dès cette année, elle passera de 810 à 860 euros puis à 900 euros en 2019.

En-dessous du seuil de pauvreté

Pour l’assocation le compte n’y est pas. Léa Achaud, directrice territoriale de l’APF dans le Loiret, précise « qu’on reste en dessous-du seuil de pauvreté, fixé en France à un peu plus de 1 000 euros ». Les militants accusent les parlementaires d’avoir voté, en même temps que cette augmentation, une série de mesures qui priveront la moitié des personnes concernées de cette hausse tant attendue.

Dans le Loiret, par exemple, une vingtaine de personne s’est rassemblée devant la permanence de la député de la majorité Stéphanie Rist, à Saint-Pryvé-Saint-Mesmin. A Château-Gontier, en Mayenne, ils se sont postés devant le local de la députée La République en marche, Géraldine Bannier.

Source FRANCE TV.

Nantes : Opération coup de poing de l’APF…

Les membres de l’Association des Paralysés de France sont en colère et ils sont venues le dire bruyamment ce lundi matin 29 janvier aux députés de La République En Marche.

Ils dénoncent les fausses promesses d’ Emmanuel Macron.

Nantes : Opération coup de poing de l'APF

Nantes : Opération coup de poing de l’APF

C’est une action coup de poing et régionale qu’on menés ce lundi matin les représentants de l’Association des Paralysés de France. Ils se sont invités devant les permanence des députés LREM pour dénoncer « le scandale des ressources des personnes en situation de handicap ».

« Nous sommes vraiment en colère de voir que l’on ne nous considère pas comme des citoyens mais vraiment comme des pauvres toujours. Ce n’est possible que ça continue », s’énerve Jean-Pierre Blain, membre de l’Association des Paralysés de France.

Normalement, l’allocation adulte handicapée aurait du être revalorisée de 810 à 900 euros dès 2018. En réalité, l’augmentation se fera en 2 fois. Selon le calcul, 50% des bénéficiaires en sont exclus, comme les titulaires d’une pension d’invalidité, ceux qui touchent un complément de ressources ou ceux qui vivent en couple.

« Une personne qui vit en couple avec une personne valide ou qui travaille automatiquement se trouve sans aucun droit et sans allocation et doit dépendre des revenus de son conjoint. L’allocation est en fait calculé par rapport au reçu fiscal du couple », explique Jean-Pierre Chambon, membre de l’APF.

Les manifestants ont eu beau faire beaucoup de bruit, ils n’ont pas réussi à réveiller la députée nantaise d’ En Marche Anne-France Brunet, absente de sa permanence ce lundi matin 29 janvier.

Pour Flavie, primée à Angoulême, dessiner n’est pas un handicap….

À 17 ans, Flavie Ruet se voit remettre, vendredi dernier, un prix au célèbre festival de BD d’Angoulême… Atteinte d’un Trouble envahissant du développement (TED), elle est le parfait exemple que l’on peut s’épanouir malgré sa différence.

À 17 ans, Flavie, qui vit désormais à Bron, est atteinte de dysharmonie évolutive : ce qui ne l’empêche pas d’être une dessinatrice autodidacte et talentueuse.

À 17 ans, Flavie, qui vit désormais à Bron, est atteinte de dysharmonie évolutive : ce qui ne l’empêche pas d’être une dessinatrice autodidacte et talentueuse.

« Le handicap n’empêche pas le talent ». Pour Mireille Malot, présidente de l’association L’Hippocampe, c’est une évidence. Et la jeune Lyonnaise Flavie Ruet, qui viendra chercher ce vendredi, son prix – un Hippocampe d’or –, à Angoulême, en est le meilleur exemple.

Une consécration pour cette jeune fille, discrète, timide presque, dont le regard s’illumine lorsqu’elle parle de sa passion, le dessin. Atteinte d’un trouble autistique – une dysharmonie évolutive –, sa scolarité est loin d’avoir été simple. En Clis [classes pour l’inclusion scolaire, Ndlr] à la sortie de maternelle, elle est toutefois parvenue à réintégrer un cursus classique à partir du collège. Évidemment, elle bénéficie d’un accompagnement de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) : sa scolarité est aménagée et elle est accompagnée par une auxiliaire de vie scolaire. Aujourd’hui en 1re  en communication visuelle au lycée professionnel du Premier-Film, dans le 8e  arrondissement, la jeune dessinatrice suit les cours, progresse et prépare son Bac Pro.

Le dessin ? Depuis toujours !

« Dessiner, je le fais depuis toujours, explique-t-elle. Je recopiais des gags, de TomTom et Nana , c’était plutôt facile ! » Véritable autodidacte, intéressée par tout ce qui touche l’illustration, elle se forme toute seule à Photoshop. En décembre 2014, elle participe à son premier concours. Souvent placée, elle décroche le Graal cette année et sera à Angoulême pour recevoir son prix. « C’est ma dernière participation. J’aime bien la BD, mais je préfère l’illustration, notamment à la tablette graphique », rajoute-t-elle.

Son rêve ? : travailler chez Pixar

Les cours qu’elle prend à Froggy Art lui permettent de progresser : portrait, modèle vivant, autant de nouvelles cordes à son arc. « Après le Bac, je voudrais faire une école de dessin et faire de l’animation 3D. » Car son rêve secret, en véritable passionnée du cinéma, ce serait de rentrer chez Pixar ou de travailler avec Tim Burton…

Lucide sur ses capacités, elle s’est même mise en scène, dans un croquis dont la légende est sans équivoque : « Ce n’est pas le handicap qui t’empêchera de réussir ta vie ». Tout est dit !

Source LE PROGRES.

Délirant ! Réforme du stationnement : un mois après, médecins, handicapés et policiers mis à l’amende !!!!! …

PERFECTIBLE – Depuis l’entrée en vigueur de la réforme du stationnement payant le 1er janvier dernier, les couacs se multiplient. Au grand désespoir des automobilistes touchés.

Réforme du stationnement : un mois après, médecins, handicapés et policiers mis à l’amende

Depuis le 1er janvier 2018 est entrée en vigueur la réforme du stationnement payant. Sur la voie publique, il est désormais géré par les mairies, qui peuvent en fixer le tarif et confier sa gestion et sa surveillance à des entreprises privées. En pratique, l’amende pour non-paiement de stationnement, qui coûtait 17 euros, a été remplacée par un « forfait de post-stationnement » (FPS), qui peut aller jusqu’à 60 euros dans certaines villes. Mais les bugs se multiplient et de nombreux automobilistes se sont vus verbaliser alors qu’ils étaient en règle.

Les policiers

Depuis le 1er janvier dernier, les voitures de police banalisées et sérigraphiées étaient verbalisées. Mais de nombreux policiers se sont plaints de voir leurs véhicules mis à l’amende alors qu’ils étaient garés sur des emplacements de police ou en intervention. Après que plusieurs syndicats soient montés au créneau, la maire de Paris a cédé. Une note rédigée par le préfet de police de Paris Michel Delpuech indique d’ailleurs : « Madame la maire m’a donné son accord en m’indiquant que la Ville de Paris souhaitait permettre le stationnement à titre gratuit des véhicules professionnels utilisés dans le cadre de nos missions. » Le syndicat Alliance demande maintenant la gratuité de stationnement des véhicules personnels des policiers.

A Rennes, la ville s’est également dite ouverte pour trouver une solution à ce sujet. Car les agents ont la consigne de stationner leurs véhicules banalisés sur des zones non-payantes, et en cas de verbalisation, de régler eux-mêmes la note. Le syndicat Alliance préconise donc « d’éviter autant que faire se peut de se déplacer sur les lieux d’intervention en zone payante, aux horaires durant lesquelles le stationnement est payant. »

Les professionnels de santé

« Depuis la réforme du stationnement, une dizaine de médecins pourtant titulaires de la carte soins à domicile ont reçu un FPS » a dit au Parisien Serge Smadja, président de SOS Médecin Paris Ile-de-France.

Mais les professionnels de santé sont inquiets depuis le 1er janvier que certains édiles veuillent remettre en cause leurs avantages en matière de stationnement. « Les tensions sont ravivées depuis ce début d’année, alors que les maires ont désormais la possibilité de fixer eux-mêmes le tarif des pénalités pour stationnement payant non acquitté et qu’une très grande majorité (dont bien sûr Paris) a opté pour une augmentation. Aussi, la colère gronde partout » peut-on lire sur le site du Journal International de Médecine. Est notamment cité en exemple le cas de la ville de Colmar qui a mis en place un forfait de 300 euros par an pour les praticiens et infirmières.

Les handicapés

A Paris, plusieurs personnes handicapées munies d’une carte et garées sur un emplacement dédié ont été verbalisées. Comme le signale un article de Faire face, mieux vivre le handicap moteur, la lecture automatique des plaques d’immatriculation font que de nombreux handicapés ayant le droit de stationner gratuitement, sur les places réservées mais pas seulement, risquent de se voir infliger une amende à tort. L’article rappelle que l’automatisation des FPS est interdite, et qu’un agent doit toujours se rendre sur place pour vérifier qu’une carte n’est pas apposée sur le véhicule. Or, selon un article de Libération, certaines communes (dont Creil et Pau) font tout par ordinateur, sans vérification humaine sur le terrain.

Des problèmes pour tous les automobilistes

Depuis que les règles ont changé, tous les automobilistes ne les ont pas bien intégrées. Le fonctionnement des horodateurs a été modifié, il faut désormais entrer son numéro de plaque d’immatriculation avant de mettre de l’argent. Une subtilité que tout le monde ne connaissait pas le 1er janvier dernier.

D’autres se sont fait prendre alors qu’ils étaient en règle. France Bleu a rendu compte du cas de Joseph, qui a écopé d’un FPS à 14h32 alors qu’il avait payé son stationnement à 14h29 pour deux heures. « J’ai payé, comme d’habitude via l’application PayByPhone sur mon smartphone. En récupérant ma voiture, j’ai découvert que j’avais été verbalisé. J’ai tout de suite payé, ce n’est qu’après que je me suis rendu compte qu’il y avait une erreur » a-t-il déclaré à la radio locale.

A Paris, certains habitants possédant une carte de stationnement résidentiel et ayant payé leur stationnement se sont tout de même vus dresser un FPS.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source LCI.

Une adolescente de 14 ans crée une application pour aider les malades d’Alzheimer…

Une Chinoise de 14 ans développe une application pour aider les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer à rester en contact avec leurs proches.

Emma Yang développe une application pour faciliter le quotidien des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer

Emma Yang était encore une enfant quand sa grand-mère est devenue de plus en plus distraite. Née à Hong Kong, elle a déménagé à l’âge de 10 ans pour suivre son père ingénieur informatique et sa mère mathématicienne à New York. Elle parle régulièrement avec sa grand-mère au téléphone. Mais les troubles de la mémoire causés par la maladie d’Alzheimer se sont aggravés au fil des ans. Et les conversations téléphoniques sont devenues de plus en plus compliquées.

La jeune chinoise, qui a appris à coder dès son plus jeune âge, a alors mis ses compétences au service de cette cause pour changer la vie de sa grand-mère et de toutes les personnes souffrant de cette maladie. Son histoire a été rapportée récemment dans les colonnes du site américain Fast Compagny.

Aujourd’hui âgée de 14 ans, Emma Yang développe Timeless, une application avec laquelle elle espère faciliter le quotidien des patients atteints d’alzheimer en leur permettant de se souvenir de leurs proches. L’application utilise la reconnaissance faciale pour identifier les visages. Si le malade ne parvient pas à se rappeler qui est la personne en face de lui, il peut la prendre en photo pour faire apparaître son nom et le lien qu’il entretient avec elle.

Aider les malades à ne pas oublier leur entourage

Timeless fait aussi office d’agenda pour mettre en avant les événements importants du quotidien des malades et les photos des personnes concernées. L’application sert également de rappel. Si l’utilisateur essaie d’appeler la même personne à plusieurs reprises, un message lui indiquera qu’elle a déjà essayé il y a cinq minutes. Enfin, un onglet répertoire compiles toutes les informations pratiques des contacts.

Timeless est encore au stade du développement. Un financement participatif est en cours sur la plateforme IndieGogo. Remarquée lors de plusieurs concours technologiques et membre de la prestigieuse Académie des sciences junior de New York, Emma Yang a reçu le soutien de l’entreprise technologique américaine Kairos, spécialisée dans la reconnaissance faciale. L’application est élaborée avec des médecins spécialisés dans les troubles de la mémoire. Elle doit être testée prochainement auprès de patients souffrant d’Alzheimer.

« Il n’y avait d’application sur le marché pour aider réellement les patients atteints de la maladie d’Alzheimer au quotidien », a confié Emma Yang à Fast Compagny. « Les gens pensent souvent que ça ne va pas les aider ou que les personnes âgées ne savent pas utiliser la technologie. Mais je pense que si vous leur présentez de façon pédagogique, ça peut réellement leur changer la vie« .

Des objets connectés et des applications pour aider les malades

Emma Yang n’est pas tout à fait la première à élaborer des stratégies pour lutter contre la maladie d’Alzheimer, qui affecte près de 50 millions de personnes à travers la planète, dont un million en France. Des objets connectés ont été imaginés pour faciliter leur quotidien. Le pilulier connecté permet par exemple aux patients de ne pas oublier de prendre leurs médicaments grâce à des signaux sonores et visuels. Le pilulier est rempli par le pharmacien et les proches du patients peuvent être notifiés de la prise des médicaments par SMS.

Dans la même perspective, des montres connectées peuvent être utilisées pour prévenir les chutes des personnes âgées et indiquer à leurs proches lorsqu’elles quittent un périmètre de déplacement déterminé. Des applications comme WatchHelp peuvent aussi favoriser l’autonomie des personnes souffrant de troubles cognitifs en organisant leur quotidien en programmes séquentiels dont les différentes étapes sont rappelées par des messages, des signaux sonores et des vibrations sur un smartphone ou une montre.

En 2015, une équipe de Samsung en Tunisie avait mis au point une application visant à stimuler la mémoire des personnes souffrant d’Alzheimer en leur rappelant l’identité de leurs proches et les événements importants de leur vie en utilisant des photographies commentées. L’application utilise la technologie Bluetooth pour afficher des photos légendées sur le mobile du patient lorsqu’ils sont à proximité.

La France n’est pas en reste dans l’aide aux malades d’Alzheimer. La start-up lyonnaise Lili Smart a lancé récemment un kit connecté permettant de soulager l’anxiété des patients et de leurs proches. Composé d’une montre, de capteurs à placer au domicile et d’une application, le dispositif utilise une intelligence artificielle pour surveiller l’activité du patient et déterminer s’il se conduit d’une façon anormale. Dans les Bouches-du-Rhône, la start-up Swap a mis au point un porte-clefs GPS capable de donner la localisation de son propriétaire et d’envoyer une notification s’il dépasse un secteur autorisé.

Source RTL.

Handicap : en Sarthe, la secrétaire d’État, Sophie Cluzel, observe …

Avant son tour d’Europe placé sous le signe de l’école et de la société inclusives à destination des handicapés, Sophie Cluzel fait une halte au Mans et à Mulsanne.

Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées

Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées

Vendredi 26 janvier, Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées a passé la journée sur le territoire sarthois. Pourquoi la Sarthe ? « Je fais beaucoup de déplacements en territoires, c’est ma façon de travailler pour rencontrer les acteurs locaux », confie Sophie Cluzel.

Après Nantes, Marseille, Nice, la voici donc au Mans et au collège Bollée de Mulsanne (près du Mans), où un voyage scolaire en Angleterre est en préparation. « Nous allons voir comment s’articule ce voyage de 60 collégiens avec parmi les élèves, trois en situation de handicap. Il leur faut un transport adapté, précise la secrétaire d’État.. Alors parfois, ça coûte plus cher. Mais c’est un vrai sujet de société pour ne pas les exclure. Et ça permet une solidarité avec des recherches de financement participatif. »

« La Sarthe en avance »

Le fer de lance de la secrétaire d’État est la notion d’école et de société « inclusives » qui consiste, le plus possible, à favoriser l’intégration des élèves en situation de handicap dans une classe classique, « c’est-à-dire regarder l’élève avec toutes ses potentialités et ne pas voir que son handicap », martèle Sophie Cluzel. Cela signifie, en parallèle, de mettre les moyens médico-sociaux, avec des déplacements programmés dans les écoles, de manière à ce que l’enseignant ne soit pas isolé.

« La Sarthe est très impliquée dans la culture de l’école inclusive, se félicite Sophie Cluzel. On est depuis longtemps en avance dans ce département ».
Les chiffres départementaux parlent d’eux-mêmes : sur 2 406 élèves en situation de handicap, 1 561 sont inscrits en classes ordinaires (dans les écoles, collèges et lycées), soit 42 % dans le 1er degré et 23,7 % dans le 2nd. Parmi eux, huit élèves sur dix bénéficient d’un accompagnant humain, tel que les AVS, selon les chiffres émanant du ministère.

La deuxième partie de la visite sarthoise de la secrétaire d’État s’effectue au pôle administratif Paixhans du Mans, pour une table ronde, « En compagnie des représentants de tous les types de handicap afin de parler de l’école, de l’emploi, de l’accès aux soins, aux droits et de notre société inclusive », insiste Sophie Cluzel.

Autour de cette thématique, la secrétaire d’État s’élancera, ses trois prochains mois, dans un tour d’Europe qui commencera le 12 février en Belgique. Puis destination l’Espagne, l’Italie, le Danemark, la Suède, l’Irlande… Avant un voyage au Canada en mai. Sans oublier le 4e plan « autisme », prévu pour la mi-mars.

Source OUEST FRANCE.

Après 710 km en fauteuil roulant, il est reçu à Paris avec les honneurs…

Parti le 4 janvier de Lectoure dans le Gers, Edouard Detrez est arrivé mercredi à Paris où il a été reçu par une ministre et le Président de l’Assemblée Nationale.

Il promotionne ainsi son entreprise qui produit des fauteuils roulants.

Edouard Detrez a été reçu par François de Rugy

Edouard Detrez a été reçu par François de Rugy

Reçu honorablement
Après avoir roulé en fauteuil sur 710 km, Edouard Detrez est arrivé mercredi à Paris.
Il a été reçu par Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat aux Personnes Handicapées pour échanger sur « le Fauteuil Roulant Français », son entreprise gersoise, ses perspectives de développement et défendre les grands thèmes liés au handicap dans notre société.
L’après midi, à l’Assemblée nationale, il a assisté au questions au gouvernement pour ensuite discuter en toute simplicité avec différents députés En Marche.
Enfin, il a rencontré le Président de l’assemblée nationale,François de Rugy.

Fauteuil roulant français - Le jeune chef d'entreprise sur la route

Fauteuil roulant français – Le jeune chef d’entreprise sur la route

Pour rouler français
A 26 ans, ce gersois né à Périgueux a créé FRF, une petite entreprise de fauteuils roulants dans le Gers. C’est la seule entreprise française à produire un fauteuil mécanique français.
Le jeune homme, lui-même handicapé moteur de naissance, porte ce projet depuis trois ans, dans son atelier gersois de Lectoure.

« Le Fauteuil Roulant Français »
L’entreprise fabrique des fauteuils roulants pour handicapés et sportifs. Après avoir obtenu les certifications techniques et médicales, il en a déjà produit une soixantaine. Cela représente environ 15% du marché français.
L’achat d’un fauteuil roulant par un particulier (plus de 3000 €) est aidé par la sécurité sociale, les Maisons Départementales des Personnes Handicapées et les mutuelles. Ces subventions profitent pour l’instant majoritairement aux industriels américains, puis suédois et italiens leaders sur le marché.

Source FR3.

Une mission parlementaire demande un congé « indemnisé » du proche aidant….

Une mission parlementaire a proposé de créer un « statut spécifique » afin d’indemniser le congé du proche aidant et de prendre en compte cette tâche « invisible et gratuite » dans les droits à la retraite.

Une mission parlementaire demande un congé \"indemnisé\" du proche aidant

Une mission parlementaire demande un congé « indemnisé » du proche aidant

Selon un rapport réalisé en 2014 par la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie), 8.3 millions de personnes aident un proche malade, âgé ou handicapé en France. Parmi elles, 57 % étaient des femmes.

Depuis des années, des organisations telles que l’Association Française des aidants ou encore France Alzheimer militent pour la reconnaissance et l’indemnisation officielle des aidants. C’est sur cette question que se penche actuellement une mission parlementaire rapportée par le communiste Pierre Dharréville.

Un travail représentant au total entre 12 et 16 milliards d’euros 

« Il est nécessaire de mettre en place un statut du proche aidant qui lui confère des droits« , car « il a besoin de temps, de ressources et d’accompagnements » a déclaré ce mardi le député des Bouches-du-Rhône Pierre Dharréville, devant la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale.

Selon des économistes cités dans les conclusions de la mission, le travail des aidants familiaux représenterait entre 12 et 16 milliards d’euros au total, soit 0,6 à 0,8 % du PIB.

D’après le député communiste, « les proches aidants fournissent un travail gratuit, un travail informel qui vient au mieux en complément, au pire en palliatif, d’une réponse publique qui n’est pas à la hauteur ». Pour ce dernier, cela explique que le « congé du proche aidant » instauré par la loi d’adaptation de la société au vieillissement (ASV) de 2016, devrait être « indemnisé« . A ce jour, il juge qu’il est « trop faiblement reconnu« , « ne fait l’objet d’aucune indemnisation« , a une « durée insuffisante » et « manque de souplesse« .

30 000 aidants potentiellement concernés

Le rapporteur de la mission a préconisé que le montant de l’indemnisation soit « identique à celui de l’allocation journalière de présence parentale soit 43,14 euros par jour« . Il a notamment cité un rapport rendu en décembre dernier par le Haut conseil à la famille, à l’enfance et à l’âge, qui avait estimé le nombre de bénéficiaires potentiels de ce congé à 30.000 personnes.

Par ailleurs, afin de « prendre en compte une réalité invisible« , la mission recommande d’étendre la majoration de la durée d’assurance vieillesse aux proches aidants de personnes en situation de dépendance. Actuellement, cela se fait uniquement pour les aidants de personnes handicapées, qui bénéficient d’une majoration à hauteur d’un trimestre par période de prise en charge de 30 mois, dans la limite de huit trimestres.

La commission des affaires sociales s’est prononcée mardi pour adresser un courrier avec ces propositions à la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn.

Source FRANCE TV.

Des médicaments contre le rhume interdits de publicité… !!!

Une dizaine de médicaments contre le rhume en vente libre sont désormais interdits de publicité en raison des effets indésirables rares mais graves qu’ils peuvent provoquer.

« S’ils sont dangereux, ces médicaments devraient être interdits à la vente…. Il s’agit de santé publique !!. La rédaction Handicap Info ».

Des médicaments contre le rhume interdits de publicité

Des médicaments contre le rhume interdits de publicité

 

Dolirhume, Actifed, Humex, Rhinadvil… Leurs publicités passent habituellement en boucle sur nos écrans dès les premières chutes de température. Mais ces stars de l’hiver n’ont pas défilé cette année suite à une décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). En effet, le 18 décembre 2017, l’Agence a interdit aux laboratoires de mener des campagnes de publicité visant le grand public, aussi bien en officines que dans les médias ou sur internet. Une dizaine de médicaments contre le rhume sont visés.

Une augmentation de la pression sanguine

Cette décision intervient suite à la survenue d’effets indésirables très rares mais graves: entre 2001 et 2007, 296 ont été enregistrés par la Base nationale de pharmacovigilance. Selon l’ANSM, chaque million de boîtes vendues entraînerait 0,2 à 0,7 cas d’effets indésirables, cardiaques (hypertension artérielle, angine de poitrine) ou neurologiques (troubles du comportement, accident vasculaire cérébral).

Ceux-ci sont dus à la présence de pseudoéphédrine, un vasoconstricteur qui, en rétrécissant le diamètre des vaisseaux sanguins, permet d’atténuer les symptômes du rhume. Mais cette réduction des vaisseaux entraîne, de fait, une augmentation de la pression sanguine et du risque cardiovasculaire. Ce phénomène peut alors être dangereux, notamment pour les personnes souffrant de problèmes cardiaques ou d’hypertension artérielle.

Une étude menée par l’Agence du médicament a montré que ces risques ne concernent que les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires ou celles faisant un mauvais usage de ces médicaments en vente libre. Les données de pharmacovigilance rapportent en effet que la majorité des victimes d’effets indésirables ne connaissaient pas les contre-indications ou la durée maximale du traitement (qui est de 5 jours).

Des pharmaciens plus impliqués

«Cette mesure s’inscrit dans une réflexion globale engagée par le ministère de la Santé sur la qualité de la dispensation de médicaments en pharmacie en renforçant ainsi le rôle de conseil des pharmaciens», a indiqué l’ANSM au Figaro. Selon l’Agence, le choix de ces médicaments doit être fait à la suite d’un dialogue avec ces professionnels de santé, et non être dicté par un spot publicitaire. Elle demande donc aux pharmaciens d’informer les malades sur les contre-indications relatives et de les orienter vers d’autres remèdes si besoin est.

Les industriels ont été priés de prendre contact avec les officines pour organiser le retour et la destruction des supports publicitaires.

Source LE FIGARO.

Le Sénat veut simplifier la prise en charge du handicap en France…

Un groupe de travail au Sénat va se pencher au cours des prochains mois sur la prise en charge des personnes handicapées, à travers son système de financement, jugé trop « complexe ».

Un rapport devrait formuler des recommandations avant l’été, afin d’alimenter les travaux du gouvernement.

Le Sénat veut simplifier la prise en charge du handicap en France...

Le Sénat veut simplifier la prise en charge du handicap en France..

 

Qu’il s’agisse du versement des prestations sociales, de la création et de la gestion de structures spécialisées ou encore d’insertion professionnelle : la prise en charge des personnes handicapées en France se caractérise par la grande variété des acteurs en jeu.

Le financement fait principalement intervenir la Sécurité sociale, l’État et les départements. Viennent s’ajouter des organismes publics comme la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNASA) ou encore l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (AGEFIPH).

Chargé de proposer de nouvelles pistes pour simplifier cette architecture et mieux utiliser les moyens mobilisés, un groupe de travail, transpartisan, de huit sénateurs a été lancé ce jeudi par la commission des Affaires sociales. Beaucoup reconnaissent la « complexité du système français », dont la rigidité n’est pas de nature à faciliter le quotidien des personnes handicapées.

Le problème des « ruptures de parcours »

« L’organisation en France est difficile. C’est lié à une gestion qui est proche d’un système en tuyauterie », reconnaît le sénateur (LR) Philippe Mouiller, qui préside ce groupe de travail. Le sénateur des Deux-Sèvres est d’ailleurs à l’origine d’un rapport en 2016 sur les personnes en situation de handicap prises en charge à l’étranger, et notamment en Belgique.

Cette organisation actuelle est à l’origine de difficultés pour les personnes concernées. « Il y a le débat de la barrière d’âge, cette frontière de 18 ans, qui fait qu’à un moment donné, une personne qui est handicapée est amenée à changer d’établissement, à avoir une rupture de parcours parce que les financements sont différents », expose Philippe Mouiller.

« Il faut être autour du parcours de la personne, et non pas autour de l’institution. C’est cela qu’il faut changer », résume Éric Blanchet, dans notre émission Sénat 360. Le président de l’Association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées (LADAPT). « Il faut que les personnes aient le choix. Elles ne l’ont pas aujourd’hui. Elles rentrent dans des tuyaux d’orgue et des fois, elles ont beaucoup de mal à en sortir ». Le directeur pointe un « manque de coordination ».

La piste d’un financement unique ?….

Plus d’information, cliquez ici.

Source PUBLIC SENAT.