Changé – Ils œuvrent pour les enfants en situation de handicap…

Marathon soleil a été créée en 2002 par Patrick Mahé, kinésithérapeute, qui rencontrait dans son cabinet des enfants en situation de handicap.

« L’objectif de l’association est d’apporter un rayon de soleil et de réaliser les rêves des enfants mayennais en situation de handicap », explique Patrick Mahé, qui ajoute : « Les projets restent toujours concrets et de proximité dans un souci de suivi et d’efficacité ». Il présentait le robot de téléprésence Beam, qui permet à de jeunes malades de suivre les cours depuis sa maison ou de l’hôpital. « Ce robot a servi l’an passé à un jeune d’Ahuillé en classe de première au lycée Haute-Follis, atteint d’un cancer et qui a ainsi pu suivre les cours à son rythme et interagir avec sa tablette. Il a réussi son entrée en terminale », explique Patrick Mahé qui ajoute : « Le conseil départemental et le conseil régional ont financé un robot chacun, ce qui porte à trois le nombre de robots pour la Mayenne ».

L’association réalise des défis sportifs en participant à des marathons et des défis solidaires en aidant les jeunes handicapés. Les fonds sont récupérés auprès de banques, clubs services, associations, collectivités, particuliers.

Cette année, l’association a collecté 15 000 € qui ont permis d’acheter le robot de téléprésence Beam, d’emmener une dizaine de jeunes à Roland-Garros en juin dernier et d’aménager un véhicule pour une personne handicapée et faciliter l’entrée du fauteuil dans la voiture.

Contact : Patrick Mahé au 06 03 85 21 54.

Source OUEST FRANCE.

Vire : des démarchages abusifs sur les accès handicapés…

La Préfecture du Calvados lance un appel à la vigilance. Plusieurs petites entreprises, notamment dans la région de Vire, ont été victimes de démarchages abusifs quant à l’accessibilité de leurs locaux aux personnes handicapées.

Vire : des démarchages abusifs sur les accès handicapés

Dans son communiqué diffusé ce jeudi 13 septembre, la préfecture du Calvados évoque « plusieurs cas de démarchages abusifs agressifs« . Plusieurs petites entreprises, notamment dans la région de Vire, ont été contactées par téléphone ou par internet, par des personnes prétendant être mandatées par les services de l’Etat dans le cadre de la formalité de demande «d’Agenda Programmé d’Accessibilité» (Ad’AP).

Tout établissement recevant du public (commerces, restaurants, cabinets médicaux) doit garantir un accès aux personnes handicapées. L’Ad’AP permet de se mettre en conformité avec ces obligations. Les « démarcheurs » lassaient non seulement entendre qu’ils représentaient l’Etat mais aussi que leurs victimes encouraient une sanction si elles n’acceptaient pas la prestation proposée (un diagnostic sur l’accessibilité) par leur interlocuteur.

Or, comme le rappelle la préfecture du Calvados, « les services de l’État ne mandatent aucune entreprise sur ce sujet (l’Ad’AP)« . En cas de démarchage abusif, il est recommandé de contacter la direction départementale de la protection des populations (DDPP) du lieu du siège social de l’entreprise qui vous a démarché, ou à défaut celle du Calvados. Les plaintes peuvent être signalées par mail à ddpp@calvados.gouv.fr.

Source FR3.

Pas-de-Calais: Des dons pour une jeune autiste volés lors d’un cambriolage…

VOL Le cambriolage d’une serre horticole dans le Pas-de-Calais s’accompagne du vol de deux tirelires de dons destinées à une adolescente atteinte d’autisme…

L’horticulteur Alain Lemaire pousse «
un grand coup de gueule
» après le cambriolage dont il a été victime.

«  Je trouve ça honteux, lamentable !  » L’horticulteur Alain Lemaire ne décolère pas. Dans la nuit de lundi 27 à mardi 28 août, sa serre a été cambriolée «  pour la seconde fois en huit mois  ».

Quand un cambriolage peut avoir des répercussions sur une opération de solidarité. Dans la nuit du 27 au 28 août, un fleuriste d’Outreau, dans le Pas-de-Calais, a été cambriolé « pour la seconde fois en huit mois », raconte La Voix du Nord.

Les serres horticoles Lemaire ont été victimes d’un ou plusieurs malfaiteurs qui a – ou ont – emporté les fonds de caisse après avoir fracturé le coffre. Mais avec l’argent du magasin se trouvaient dans deux boîtes de conserve servant, depuis six mois, de tirelire au profit L’univers d’Inès. Cette association a pour but de financer la prise en charge d’une jeune fille autiste de Wimereux, âgée de 14 ans.

Impossible de savoir la somme à l’intérieur

Les boîtes ont été retrouvées vides non loin de la serre sans pouvoir savoir quelle somme se trouvait à l’intérieur. Une précédente opération avait permis de recueillir plusieurs centaines d’euros.

« La jeune fille suit la méthode ABA et cela représente un coût pour les parents. Nous comptions leur remettre le montant récolté pour la rentrée scolaire », explique le propriétaire des serres, Alain Lemaire, au quotidien régional, assurant qu’il versera néanmoins une somme symbolique à l’association.

Source 20 Minutes.

Cyclisme sur piste: «Je gagnerai ma 12e médaille d’or ailleurs»… Le mental de fer de Vogel malgré la paraplégie…

VELO C’était sa première sortie devant la presse depuis son accident…

Kristina Vogel

Pour sa première sortie devant la presse depuis l’annonce la semaine dernière de sa paraplégie suite à une chute à pleine vitesse au mois de juin, Kristina Vogel a dit ne nourrir aucun regret.

« Qu’est-ce que je dois regretter ? La situation est ce qu’elle est. Je vais évidemment trouver d’autres buts », a lancé la pistarde, souriante, assise sur un fauteuil roulant dans les locaux de la clinique berlinoise où elle a été prise en charge, et où elle avait décidé de convoquer la presse. « Je sais que je ne marcherai plus jamais […] Mais peut-être que je gagnerai ma 12e médaille d’or ailleurs », a-t-elle déclaré, sans préciser si elle envisageait un jour de se lancer dans une discipline handisport.

Reprendre la vie

L’Allemande​ admet avoir eu des moments difficiles et compte désormais retrouver son indépendance au plus vite. « Je ne suis pas une machine, il y a eu des moments où j’ai dû apprendre à laisser sortir les larmes. Mais je suis là, même sur deux roues ou sur quatre roues. Je ne dois pas me cacher, je voudrais être indépendante », a-t-elle dit.

Et de conclure : « Je me réjouis de pouvoir de nouveau dormir dans mon lit, de faire la cuisine moi-même, d’être pour la première fois dans mes murs, d’être seule avec mon compagnon. Je veux reprendre la vie et renoncer au maximum aux aides extérieures. »

Source 20 Minutes.

Camille Boillet crée des robes de mariée pour tous les handicaps…

Camille Boillet a lancé sa maison de couture il y a quatre ans, près de Rouen, en Normandie. Sa spécialité ? Les robes de mariée et de soirée adaptées à toutes les morphologies et tous les handicaps.

Un projet qui trouve sa source dans l’histoire personnelle de la jeune femme.

En racontant son histoire, Camille Boillet se dit qu’elle a bien fait de croire en sa « bonne étoile ». On se dit aussi qu’il lui a fallu du caractère pour surmonter certaines épreuves. La jeune Normande de 24 ans, désormais à la tête de sa propre maison de couture, a surmonté bien des difficultés et y a puisé la force pour avancer.

Dans son petit atelier, une pièce de son appartement à Blainville-Crevon, près de Rouen, elle imagine et crée des robes de mariée et de soirée pour les personnes atteintes d’un handicap, ou pour celles qui ont une morphologie que les enseignes de prêt-à-porter tendent à exclure.

« Je veux permettre à toutes les femmes de se sentir bien et belles dans des vêtements adaptés à leur corps, et leur redonner confiance », explique, souriante, la couturière aux cheveux châtains bouclés.

« J’ai souffert de mon poids »

Camille sait de quoi elle parle. Si elle apparaît avec des vêtements élégants, qui mettent sa silhouette en valeur, elle a longtemps « souffert » de son image. « J’ai toujours été très ronde, à faire le yo-yo. À 20 ans, je pesais 110 kg et portais une taille 52. » Alors, la créatrice a décidé de se spécialiser. Comme une « thérapie » pour elle aussi.

Bac pro métiers de la mode en poche, c’est une rencontre avec la présidente de l’association havraise Cover Dressing qui la sensibilise à la mode adaptée et la pousse à sortir sa première collection, en 2014. Son tic de petite fille de toucher tous les tissus, quand sa grand-mère faisait des retouches, se transforme en activité professionnelle. « J’ai aussi pu compter sur le soutien de plusieurs membres de ma famille atteints de polyarthrite ou de nanisme. »

Dans cette campagne où elle est née et qui lui procure « le calme dont elle a besoin pour travailler », cette « créative un brin rêveuse » a aménagé son atelier sur quelques mètres carrés. Sur les murs blancs, entre les étagères et les machines à coudre, des clichés de ses créations phares : une robe « bleu feu d’artifice » et surtout la robe de mariée adaptée à un fauteuil roulant, qu’elle a présentée à la Fashion Week de Berlin après avoir remporté le prix « Jeunes talents LVMH », en février 2016.

La robe de Miss Normandie

« Ça a vraiment été le début de quelque chose, se souvient Camille Boillet, les yeux brillants. J’ai bénéficié de retombées médiatiques et pas mal de commandes sont arrivées. » De rencontre en rencontre, elle imaginera quelques mois plus tard l’une des robes d’Alexane Dubourg, Miss Normandie, lors de la finale nationale du concours Miss France. « J’ai eu quinze jours pour faire la tenue avec 650 fleurs de pommiers et 300 cristaux Swarovski ! »

Dernier prix en date, le « Trophée des perles » qu’elle a reçu en juin de la marque Yoplait pour distinguer « l’entrepreneuriat féminin ». Avec l’accompagnement financier de 5 000 € remporté, elle espère lancer sa boutique en ligne d’ici la fin de l’année.

Bienveillante et lumineuse, Camille a laissé sa timidité au placard. « Ces expériences m’ont donné confiance en moi, estime la jeune femme, la voix posée. J’ai fait du chemin depuis la première fois où je suis montée sur scène et me suis mise à pleurer à cause du trac. »

En moyenne, elle « sublime » dix à vingt femmes par an, de toute la France, avec des commandes de tenues sur-mesure. Sa plus belle récompense ? « Les quelques larmes de bonheur des futures mariées lors de l’essayage de leur robe. » Et, toujours, l’espoir que les mentalités évoluent : « Tout le monde peut se marier, handicapé ou non. »

Contact : tél. 06 18 38 74 97. Site internet : camilleboilletcouture.com

Source OUEST FRANCE.

Le Mans : Deux mamans d’enfants handicapés perchées sur une grue, place de la République…

Deux mamans ont grimpé sur la grue du chantier de la Visitation, place de la République ce jeudi matin à l’aube.

Elles dénoncent le manque de structures adaptées pour leurs enfants handicapés.

Deux mamans sont perchées en haut d'une grue, ce jeudi matin, au Mans. Elles dénoncent le manque de structures pour leurs enfants handicapés.

Elles sont perchées à environ 40 mètres de haut. Deux mamans d’enfants handicapés sont montées en haut de la grue du chantier de la Visitation, place de la République au Mans. Elles dénoncent le manque de structures adaptées pour leurs enfants. 

Les deux femmes, originaire de Coulaines et de Champagné ont accroché une banderole sur la nacelle. « Monsieur Macron il faut agir vite. Pas de structures adaptées. 11 000 enfants sans AVS. » Les AVS, auxiliaire de vie scolaire accompagnent le jeune porteur de handicap pour qu’il puisse vivre une scolarité normale.  Elles veulent rappeler à Emmanuel Macron ses promesses faites pendant la campagne sur la prise en charge du handicap. 

Les pompiers du Grimp, le Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux sont sur place. Deux militaires sont montés pour dialoguer avec les mamans et tenter de les faire redescendre. Sans succès. En novembre dernier déja, les deux femmes étaient grimpées en haut d’une grue, à Paris.

Source FRANCE BLEU.

Impôts : la taxation des retraités expatriés refait surface …

Le député LREM Sacha Houlié avance un dispositif pour mettre à contribution, comme les retraités résidents sur la CSG, les bénéficiaires de pension expatriés.

Le député LREM Sacha Houlié avance un dispositif pour mettre à contribution, comme les retraités résidents sur la CSG, les bénéficiaires de pension expatriés.

La question des retraités s’invite à nouveau dans cette rentrée. Il y a d’une part  le quasi-gel (+ 0,3 %) des pensions annoncé pour 2019 par le Premier ministre, que  des députés de la majorité ne désespèrent pas de voir moduler pour les petites retraites et que les oppositions fustigent. Et d’autre part, les conséquences de la hausse de 1,7 point de CSG pour les retraités. Plus exactement, pour les retraités français installés à l’étranger, non-résidents fiscaux, dont le sort devrait aussi revenir dans le débat à l’occasion des discussions budgétaires.

« Il y a une vraie inégalité entre les retraités en France qui ont subi une hausse de la CSG, que l’on assume et ceux qui ne l’ont pas eue, non-résidents fiscaux. Dès lors qu’on a décidé de faire contribuer tout le monde, alors tout le monde doit contribuer. C’est une question de solidarité et d’équité », avance le député LREM de la Vienne, Sacha Houlié. Dans une note transmise à l’Elysée et à Bercy, il propose la hausse « de cotisations pour les allocataires de revenus de substitution (principalement les pensions de retraite) qui s’exilent fiscalement ». Une mesure qui aurait vocation à devenir un amendement défendu par le groupe majoritaire.

« Petites retraites »

Les retraités français domiciliés fiscalement à l’étranger ne sont en effet pas soumis à la CSG.  Un décret de décembre 2017 répercutait en revanche la hausse de la CSG de 1,7 point sur les expatriés via une hausse identique de leur cotisation maladie, mais il a été suspendu car il frappait indifféremment les retraités, quel que soit leur niveau de pension. Car à l’inverse des résidents, décrit la note, il n’était pas possible d’instaurer un mécanisme d’exonération des « petites retraites », le fisc, sans données fiscales sur ces retraités expatriés, ne pouvant établir leur revenu fiscal de référence.

Avec le prélèvement à la source, il sera désormais possible pour l’administration française, avance le député, de « connaître le montant des rémunérations, traitements, pensions perçus et d’instaurer un seuil de déclenchement d’une augmentation de la cotisation », basée non sur le revenu fiscal de référence mais « sur la pension elle-même. » Il imagine le même seuil de déclenchement que pour la hausse de la CSG, de manière à ne pas toucher les « petites retraites ». Il vise même une hausse plus forte que celle de la CSG au-delà de ce seuil, pensant notamment aux retraités bénéficiant de régimes fiscaux avantageux, comme au Portugal ou au Maroc.

« Exilés fiscaux »

Pas sûr que cela fasse taire les critiques sur un pouvoir qui s’en prendrait aux retraités. « Au contraire, défend Sacha Houlié, on évite de toucher le travailleur algérien qui touche une pension de 800 ou 900 euros après toute une vie de travail en France. En revanche, celui qui a eu une bonne carrière en France avec un bon revenu de substitution contribuera et pourquoi pas, moralement, aller au-delà de 1,7 point de hausse pour ces exilés fiscaux. » Les gains engrangés pourraient être fléchés vers des dispositifs sociaux. Voilà qui risque de faire débat.

De son côté, Anne Genetet, députée LREM des Français de l’étranger, remettait mardi soir à Edouard Philippe un rapport sur la mobilité des Français à l’international. « Vouloir appliquer le même taux de CSG aux retraités en France et à l’étranger n’a pas de sens. Quand on part à l’étranger, on cotise à un système de protection sociale qui peut avoir d’autres inconvénients », relève-t-elle, notant au passage que la cotisation maladie à laquelle les retraités quittant le territoire français sont assujettis, rapporterait déjà davantage qu’elle ne coûte.

Source LES ECHOS.

Montpellier: Pour faire face à la galère des familles, une Maison des parents va voir le jour à l’hôpital…

SANTE Jusqu’ici, « certains dormaient dans leurs voitures, d’autres dans les couloirs », témoigne Manon, la maman d’une enfant qui a été hospitalisée à Montpellier…

Montpellier: Pour faire face à la galère des familles, une Maison des parents va voir le jour à l'hôpital (photo illustration).

Il y aura bientôt une Maison des parents au cœur du CHU de Montpellier. Sur environ 1.200 m2, une vingtaine de chambres permettront bientôt d’accueillir, à deux pas de Lapeyronie et d’Arnaud-de-Villeneuve, les parents des enfants hospitalisés.

Ce futur établissement, réclamé depuis de longues années par les familles des jeunes patients, traînait « dans les tiroirs, sans qu’il n’ait jamais pu voir le jour », concède Guillaume du Chaffaut, le directeur adjoint de l’hôpital, et président du fonds Guilhem, le fonds de dotation qui porte le projet. « Aujourd’hui, il y a urgence. »

« On a pu être logé grâce à une association, puis il a fallu partir »

Car, pour les parents qui habitent loin, parfois au-delà des frontières de l’Occitanie, rester aux côtés de leurs enfants hospitalisés est une véritable galère. Un parcours du combattant qu’ont vécu les parents de la petite Clarisse, née en novembre dernier.

Venus d’Ardèche pour faire soigner leur bébé, ils avaient lancé une pétition, pour qu’une Maison des parents soit créée. « On a pu être logés grâce à une association pendant plusieurs mois avec mon compagnon, puis il a fallu partir, témoigne Manon, la maman. On a eu de gros problèmes, on s’est fait aider par nos familles, on a loué un logement pour rester aux côtés de notre enfant, alors que nous payions le crédit de la maison. »

« Certains dormaient dans leurs voitures, d’autres dans les couloirs »

Pendant de longs mois, les parents de la petite fille ont rencontré des « dizaines et des dizaines de familles qui avaient le même problème ». « Certains dormaient dans leurs voitures, d’autres dans les couloirs de l’hôpital. Cette Maison des parents, elle est indispensable », reprend Manon, pour qui « être à des dizaines et des dizaines de kilomètres quand son enfant est hospitalisé, c’est trop difficile. On a besoin d’être là. »

Une présence qui est, de plus, bénéfique, indique Claire Jeandel, coordinatrice du département pédiatrique du CHU. « Le fait que les parents soient là est très important, dans des pathologies graves ou chroniques, note le médecin. Cela permet de maintenir le lien entre l’enfant, les parents, et la fratrie. Ce projet sera aussi un véritable outil thérapeutique. » Pour que cet établissement voie le jour, le fonds Guilhem lance un appel aux entreprises, aux collectivités, aux professionnels, et même aux particuliers, qui pourraient mettre la main à la poche, et faire un don (déductible des impôts).

Source 20 MINUTES.

L’illettrisme, un handicap trop souvent caché…

Ne pas maîtriser la lecture, l’écriture ou le calcul complique lourdement la vie quotidienne et professionnelle.

Des formations sont proposées, mais franchir le pas n’est pas facile.

L’illettrisme, un handicap trop souvent caché

Plusieurs fois par semaine, Françoise, Jonathan, Hocine et Pascal vont apprendre ou réapprendre à lire, écrire et compter dans les locaux de l’association Agora Services, près de la gare, à Lorient. À l’occasion des journées nationales de lutte contre l’illettrisme, ils ont accepté de témoigner. À condition qu’on ne puisse pas les reconnaître. Ils ne seront pas sur la photo et leurs prénoms ont été changés.

« En Bretagne, l’illettrisme est un tabou », dit Serge Nédelec, délégué du préfet à la politique de la ville. Le problème n’est sans doute uniquement breton. « Nous avons tous, dans notre environnement, des gens en situation d’illettrisme, mais on ne s’en rend pas compte, explique Raymond le Deun, préfet du Morbihan. Parce que ces personnes développent des capacités de dissimulation, de contournement. »

« Je le cachais »

On ne sait précisément combien sont ces adultes désarmés devant un texte à lire ou un formulaire à remplir. 3 % d’une classe d’âge en Bretagne, selon les estimations ; 6 %, en moyenne, pour l’ensemble de la France et, selon le préfet, probablement « autour de 15 % dans les quartiers défavorisés ».

Hocine, 53 ans, a passé un CAP de poissonnier dans sa jeunesse et un an à l’armée. Il a été chauffeur de camion-benne à ordures, a travaillé dans le nettoyage. Dans son dernier emploi, laveur de vitres, il devait chaque jour fournir un rapport sur l’état du bâtiment. « Un jour, raconte-t-il, j’ai pris peur, j’ai vu la difficulté. Partout, maintenant, il faut faire de l’informatique, rédiger des rapports. Les boîtes d’intérim nous font passer des examens. On est bloqué ; on ne peut pas travailler. »

« Le problème, c’est le français, l’écriture. C’est un gros handicap », dit Pascal, 51 ans. C’est une employée de Pôle emploi qui lui a conseillé de se former. Il tardait à renvoyer un questionnaire qu’il n’arrivait pas à remplir.

Florence, 57 ans, a connu, elle aussi, ce désarroi quand, embauchée comme surveillante de nuit, il a fallu qu’elle écrive un compte rendu. « J’ai pleuré, j’ai dit que je n’avais pas pu le faire. » À l’usine où elle travaillait auparavant, elle réussissait à donner le change. « Je le cachais. J’écrivais de mémoire, en regardant ce que les autres écrivaient. »

« Comment faire pour mieux détecter les personnes en situation d’illettrisme ? », interroge Gaël Le Saout, conseillère régionale qui indique que la Région consacre un million d’euros pour remettre à niveau 1 200 personnes par an. « Les travailleurs sociaux savent bien détecter l’illettrisme, observe Benoît Le Guenno, formateur référent d’Agora services. La difficulté, c’est d’amener la personne à formuler un besoin de formation et à adhérer à la démarche. »

Source OUEST FRANCE.

Défi Découverte Voile : naviguer pour dépasser le handicap…

Depuis 20 ans au mois de septembre, les pertuis charentais accueillent le Défi Découverte de voile.

Près de 150 équipiers en situation de handicap embarquent pour une semaine de navigation.ertuis charentais accueillent le Défi Découverte de voile.

Défi Découverte Voile : naviguer pour dépasser le handicap

Près de 150 équipiers participent cette semaine à La Rochelle au Défi Découverte Voile. Cette manifestation permet à des équipiers, dont certains sont en situation de handicap, de naviguer pendant une semaine sur les treize voiliers qui sillonnent les pertuis.

A bord de l’un des voiliers, on trouve des résidents du foyer des Tournesols de Soubise et de l’ESAT de Loulay.

Les marins font escale à Ars, Saint-Martin, Rochefort, Saint Denis d’Oléron. Autant de pauses qui permettent de partager avec le public les problématiques du handicap.

Source FR3.