Les Français les plus pauvres ont du mal à manger sainement et suffisamment, selon le baromètre du Secours populaire…

L’association publie la 12e édition de cette enquête, mardi, soit deux jours avant la présentation par le gouvernement du plan pauvreté.

Les Français les plus pauvres ont du mal à manger sainement et suffisamment, selon le baromètre du Secours populaire. Photo d'illustration.

« Mangez cinq fruits et légumes par jour. » Si le slogan des autorités sanitaires françaises n’est pas facile à suivre pour un certain nombre de Français, il reste lettre morte pour les plus pauvres, comme le révèle le 12e baromètre annuel du Secours populaire sur la pauvreté, dévoilé mardi 11 septembre, soit deux jours avant la présentation du plan pauvreté par le gouvernement.

L’alimentation est « un poste de dépense problématique pour une proportion significative de Français », relève l’association qui s’est penchée cette année sur la précarité alimentaire. Le Secours populaire, qui a mené cette enquête auprès de 1 016 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française, en ressort plusieurs enseignements.

Les plus démunis peinent à manger équilibré

A la question « rencontrez-vous des difficultés financières » pour « consommer des fruits et légumes frais tous les jours », un quart des sondés répondent « oui ». Cette proportion monte à 31% pour les femmes. « Elles sont souvent le chef des familles monoparentales », explique à franceinfo Richard Béninger, secrétaire national du Secours populaire.

La situation se corse un peu plus pour les foyers les plus modestes. Ceux qui gagnent entre 1 200 et 2 000 euros par mois sont 39% à ne pas réussir à manger des fruits et légumes quotidiennement. Quand les revenus sont inférieurs à 1 200 euros mensuels (le Smic est à 1 173 euros), 53% de personnes sont dans cette situation.

Pour ces Français, consommer du poisson et de la viande au moins une fois par semaine est également très difficile. Quand les revenus se situent entre 1 200 et 2 000 euros, ils sont 25% à ne pas manger de la viande une fois par semaine et 35% du poisson. En deçà de 1 200 euros, ils sont 36% et 46% dans ce cas de figure.

Près de la moitié des Français les plus pauvres (48%) ont, par ailleurs, du mal à se procurer une alimentation saine leur permettant de faire trois repas par jour. « Il y a des conséquences qualitatives, les gens ne se nourrissent pas correctement, mais aussi quantitatives, ils sautent parfois un repas », observe Richard Béninger, soulignant que les jeunes et les étudiants sont particulièrement concernés.

Les parents ont du mal à payer la cantine

S’agissant des parents, près de 20% des sondés affirment avoir du mal à payer la cantine pour leurs enfants. Ce chiffre monte à 34% pour les foyers gagnant entre 1 200 euros et 2 000 euros et à 58% pour les foyers percevant moins de 1 200 euros. Or, pour certains, « c’est le seul repas équilibré de la journée », souligne le secrétaire national du Secours populaire.

Une mauvaise alimentation est un marqueur de pauvreté

Pour une majorité des personnes interrogées, avoir des difficultés régulières à se procurer une alimentation saine est « tout à fait » le signe d’une situation de pauvreté. Le Secours populaire tenait à attirer l’attention sur ce « marqueur », dont les conséquences sanitaires ne sont pas négligeables.

Selon cette enquête, les Français sont ainsi massivement convaincus de « l’importance de la préservation de l’aide alimentaire aux plus démunis ».

Sur les 3 millions de personnes qui ont poussé la porte du Secours populaire en 2017, 1,8 million ont d’abord bénéficié d’une aide alimentaire.Richard Béninger, secrétaire national du Secours populaireà franceinfo

Plus globalement, le Secours populaire s’alarme du sentiment de paupérisation au sein de la population, qui gagne du terrain à chaque baromètre. Cette année, près de 60% des personnes interrogées indiquent qu’il leur est déjà arrivé de se dire qu’elles étaient sur le point de basculer dans la pauvreté, soit 2 points de plus qu’en 2017. Et 81% pensent que leurs enfants seront plus exposés à la pauvreté.

Source FRANCE TV.

Trie – sur – Baïse – Deux jours sur le handicap…

L’association La Gazette du pays organise deux journées sur le handicap, les 20 et 21 septembre, au monastère des Carmes.

À cette occasion, elle a décidé d’inviter Georges Grard, auteur de nombreux livres et bandes dessinées autour du handicap.

BD familiale

Un jour de 2005, Adrien, handicapé moteur, dit à son maître : «On parle souvent de nous mais on nous montre jamais !». «L’instit’auteur» (Georges Grard, alias Geg) crée avec son complice Jak la première BD familiale avec des héros en situation de handicap («La Bande à Ed»). Fort du succès (5 tomes), Georges Grard, auteur de 75 livres (jeunesse, humour, romans et BD) signe l’an dernier «Le Grand Livre des handicaps», un ouvrage de référence pour mieux faire connaître le handicap au grand public, en attendant «Le Petit Livre des handicaps» à destination des enfants (à paraître début 2019). Il est également, depuis 2014, le directeur du magazine «L’Handispensable», un trimestriel généreux et généraliste !

Les jeudi 19 et vendredi 20 septembre, il fera des animations dans les écoles pour sensibiliser les enfants et les ados au handicap et à la place des handicapés dans la vie de tous les jours, et le public (tout public mais aussi associations ou structures pour les handicapés) est attendu le vendredi, à partir de 17 heures, au monastère des Carmes, pour l’exposition, les dédicaces et une «causerie-show» à partir de 19 heures. Il faut rappeler que le centre de la commune de Trie-sur-Baïse, suite aux travaux de réfection de la place, est maintenant accessible aux personnes en fauteuil roulant, tout comme le «nouveau» collège.

Venez nombreux, handicapés et non-handicapés, puisque le but est de prôner le «vivre ensemble» et comment appréhender la différence. «Un valide et invalide, cela sonne pareil à nos oreilles… Dans nos regards aussi !», clame, avec raison, Georges Grard.

Source LA DEPÊCHE DU MIDI.

 

Meuse – Le sport adapté a ses champions…

Avec 31 médailles décrochées dans 5 disciplines lors de championnats de France par 17 athlètes en sport adapté, la Meuse peut être fière. Cela valait bien une remise de trophées.

Meuse - Le sport adapté a ses champions...

L’excitation était palpable dans les rangs des jeunes réunis dans la salle des fêtes de l’Adapeim (Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales) sur le site de Vassincourt. Et pour cause, tous les jeunes qui y étaient invités allaient être appelés les uns après les autres à monter sur scène pour recevoir leur trophée des étoiles du sport adapté.

Une vraie fierté pour eux, comme pour leurs familles et encore plus peut-être pour Colette Féron-Grenouilleau, la présidente du comité départemental sport adapté Meuse. Qui en préambule de la cérémonie a dit toute la fierté qui est la sienne de récompenser « tous ces sportifs qui font rayonner la Meuse ».

Trente et une médailles

Et pas qu’avec de bons résultats au niveau départemental. Les 17 Meusiens qui ont été récompensés ont récolté 31 médailles aux différents championnats de France ! Parmi eux, Alan Sanchez et Jordan Meny, 17 ans tous les deux, qui ont intégré l’équipe de France de natation de sport adapté. Deux garçons scolarisés à l’IME de Thierville qui s’entraînent six fois par semaine avec Arnaud, leur coach. Un travail payant qui pourrait les mener sur des compétitions internationales, voire les Jeux Olympiques de Paris en 2024.

« Dans le département, le sport adapté a pris son envol depuis 4 ans », avance Colette Féron-Grenouilleau et ce « grâce à Frédéric Coste, le président de l’Adapeim et Franck Briey, le directeur. Ils ont toujours cru aux valeurs de bien-être, de santé et d’inclusion. » Aujourd’hui, la Meuse compte 700 licenciés de tous âges et dans différentes disciplines comme la natation, le tennis de table, le judo, la pétanque ou encore le rugby, le foot. « C’est en fonction des demandes. On n’impose pas les disciplines, ce sont les sportifs qui choisissent », poursuit la présidente départementale, tout en précisant qu’ils « ont une licence multisport, ça contribue aussi à leur développement. » Et à leur rayonnement aussi.

Source EST REPUBLICAIN.

Handicap : manque d’auxiliaires de vie scolaire…

Plusieurs enfants handicapés n’ont pas pu faire leur rentrée. Le problème : un manque d’auxiliaire de vie scolaire.

Handicap : manque d’auxiliaires de vie scolaire...

Un cartable tout neuf, des copines à retrouver. En début de semaine, Lola se faisait une joie de découvrir sa classe de CE1. Cette petite fille a eu un accident vasculaire cérébral à la naissance et souffre depuis d’importants troubles moteurs. À l’école, elle a donc besoin d’une auxiliaire de vie scolaire (AVS). Problème : sa mère n’a pas reçu à temps le papier officiel qui lui attribue cette aide. Résultat : Lola n’a pas pu faire sa rentrée.

Des familles sans solution

En cause, selon l’organisme qui accorde ces aides, une pièce manquante au dossier que la mère a dû leur fournir en urgence. Dans le département de l’Eure, elle n’est pas la seule à se sentir abandonnée. Une autre mère de famille attend elle aussi une AVS pour scolariser en maternelle sa fille, polyhandicapée. Aujourd’hui, 175 000 élèves en situation de handicap peuvent bénéficier d’un accompagnement. Problème, d’après les associations, le compte n’y est pas. Des centaines voire des milliers de familles se retrouvent sans solution, alors que pour le candidat Emmanuel Macron, les AVS étaient une priorité.

Source FRANCE INFO.

Mosnes : après les commerces, le maire va sauver l’école communale en créant un centre pour autistes…

L’école primaire de Mosnes va être rénovée, et va même bientôt être accompagnée d’un centre pour enfants autistes.

Le projet, d’un coût de trois millions d’euros, est déjà financé au deux tiers, mais le maire cherche désormais des mécènes privés.

Mosnes : après les commerces, le maire va sauver l'école communale en créant un centre pour autistes. Illustration Marche pour l'autisme en Mars 2013

L’état de l’école primaire de la commune de Mosnes, près d’Amboise en Indre-et-Loire, est préoccupant. Selon le maire du village, Christophe Villemain, il pousse même des familles à éviter l’établissement. Il est donc urgent de la remettre aux normes.  Mais, nouveauté, la nouvelle école accueillera également des jeunes autistes. Ce qui nécessite la mise en place d’un centre spécialisé et de classes privées.

Le coût du projet est d’environ 3,3 millions d’euros, un budget déjà financé aux deux-tiers. Le maire cherche désormais des fonds privés pour mener à bien ce projet et veut séduire les entreprises, tout en les sensibilisant à l’insertion dans l’emploi des jeunes autistes.

Pour cela, il organise dès le mois d’octobre des concerts dans des églises de la région, suivis de repas pour convaincre des mécènes de mettre la main à la poche, de 150 à 50.000 euros.

Le maire de Mosnes avait déjà investit personnellement 200.000 euros pour sauver deux commerces de sa commune

A la clé, une cinquantaine d’emplois qui pourraient redynamiser cette petite commune rurale. « En terme d’images, je pense que c’est déjà très très bien, pour les nouvelles personnes qui veulent s’installer dans le village. Le centre en lui-même va créer des emplois et il peut y avoir des métiers qui vont venir s’y adosser. » explique le maire.

Au début, son conseil municipal n’était pas très sûr de vouloir se lancer dans le projet. « On ne va quand même pas mettre nos enfants avec des fêlés ! » argue même un conseiller. Mais finalement, le conseil municipal et les parents d’élèves n’éprouvent pas de résistance particulière.  Et pour cause : « Les animations mises en place pour les enfants autistes vont pouvoir bénéficier aux non-autistes. Les parents ne peuvent qu’être contents de cela.  Cela tire l’école vers le haut globalement. » décrypte Christophe Villemain.

Cette nouvelle école devra être liée à une nouvelle politique d’insertion dans l’emploi des jeunes autistes. « On ne donne pas la possibilité aux enfants autistes d’accéder à la culture, à l’éducation, aux sports… Dans d’autres pays, on fait en sorte que les autistes puissent intégrer les écoles puis des entreprises. En France, on est vraiment en retard par rapport à ça. Rien que d’évoquer le mot ‘autiste’, on détourne le regard. » déplore-t-il.

Le premier concert de soutien aura lieu à Mosnes le 6 octobre 2018. A Tours, ce sera le 8 octobre, à l’église Saint-Julien.

Source FRANCE BLEU.

Le bouleversant combat d’une mère pour son enfant autiste….

« L’enfermement ». C’est le titre du premier livre de Florence Henry qui est sorti ce jeudi 30 août en libraire.

Florence Henry auteur de "L'enfermement"

Florence Henry habite Sacy entre Vermenton et Nitry. Elle explique son combat pour sortir sa fille Océane de l’autisme. « Autisme suggère prison, isolement, asocial ou encore irrécupérable et anormal. Autisme érige des murs infranchissables et enfante des îles perdues à la dérive (…) Autisme claque ses mots fouets sur les joues des parents. »

Un cri d’espoir en direction de toutes les familles confrontées au handicap

Un livre poignant où elle raconte son parcours et comment, à force de persévérance, elle a réussi à sortir peu a peu sa fille de sa bulle. Océane, âgée aujourd’hui de 17 ans fait sa rentrée en terminale S. Un cadeau  incroyable de la vie que Florence Henry a voulu partager.

« Le miracle a été plus loin que je pensais » – Florence Henry

Pendant des années cette mère a improvisé des jeux, des stratégies pour tenter de communiquer avec sa fille et de lui faire répéter des mots contre l’avis de tous :  » Quand je croisais des médecins je serrais les dents et je me disais il faut avancer. Ces épreuves ont été ma force. Toutes ces épreuves qui m’ont brûlé vive ont fait que je me suis dit il faut au moins qu’elle puisse répéter, qu’elle puisse au moins se défendre en ce monde. Après je ne me suis pas arrêtée et j’espérais un miracle comme aujourd’hui mais je ne pensais pas qu’on irait si loin. Non seulement elle est en terminale S, mais Océane est ambitieuse , plein d’humour, intelligente et elle est là surtout. »

« Les médecins me faisaient perdre espoir » – Florence Henry

Florence Henry estime que les parents doivent tout tenter pour aider leur enfant autiste malgré parfois le scepticisme des médecins : « Pendant des années j’ai été dans la solitude, à me battre sans savoir, à croiser des médecins qui me faisaient perdre espoir. J’ai vu qu’avec de l’acharnement on pouvait aller très loin. J’ai eu cette chance, j’ai ce miracle tous les matins de savoir ma fille bien, pas dans un centre, pas en train de baver  ou d’être médicamentée. 

Je me suis dit qu’il fallait que je partage çà avec d’autres familles. Il faut suivre son instinct et aller pas  à pas. On ne fait pas répéter plus de deux fois, on est toujours souriant, on félicite même si c’est raté, il faut être bienveillant et donner confiance, lui montrer que j’y crois et que tu peux y croire aussi. »

 Une habitante de l'Yonne raconte son combat pour sortir sa fille de l'autisme

Source FRANCE BLEU.

Rentrée. 750 enfants handicapés n’ont pas d’Auxiliaire de vie scolaire…

Les chiens guides encore trop peu adoptés en Champagne-Ardenne…

Un dispositif mal connu maintenant et pourtant si utile. Les chiens guides pour personnes aveugles ou malvoyantes sont encore trop rares : à peine 9 personnes d’entre elles en ont en Champagne-Ardenne.

A Epernay, l’association des Chiens guides d’aveugle a tenté de convaincre ce jeudi.

Les chiens guides encore trop peu adoptés en Champagne-Ardenne

C’est un grand jour pour Benjamin Arthozoul. Non-voyant depuis 5 ans, le Marnais rencontre pour la première fois Miami, une chienne dressée pour lui prêter ses yeux. Difficile pour lui de cacher son émotion, même si franchir le pas n’a pas été facile. « Déjà, il faut faire le deuil de sa vue, explique-t-il. Une fois que c’est fait, il faut alors entamer des démarches. »

Une démarche longue et parfois laborieuse. Mais qui en vaut la peine. Benjamin Arthozoul a dû attendre deux ans, le temps de suivre une formation et que le chien soit éduqué.

Un coût entièrement pris en charge

Le coût est de 25 000 euros mais il est pris en charge par les associations. Des stages aux instructeurs en passant par les frais de vétérinaire, le bénéficiaire n’a rien à payer. Le problème, c’est que beaucoup l’ignorent encore.

A quelques kilomètres de Moussy, à Epernay, l’association des Chiens Guides d’Aveugles a mené une opération, dans le but de faire connaître une aide à laquelle trop peu ont recours.

C’est pour ça que l’association compte sillonner tout le Grand Est. Châlons et Reims sont les prochaines étapes pour les petites truffes.
Source FR3.

 

Guéret: 18 mois de prison avec sursis pour avoir soutiré près de 80 000 euros à des adultes handicapés…

Le tribunal correctionnel de Guéret condamne à 18 mois de prison avec sursis intégral une ancienne membre de l’APAJH 23 qui a soutiré de l’argent à 80 majeurs handicapés. Il faudra bien sûr rembourser les 78 000 euros pris sur les comptes de ces personnes vulnérables.

Guéret: 18 mois de prison avec sursis pour avoir soutiré près de 80 000 euros à des adultes handicapés

Une guérétoise âgée de 39 ans échappe de peu à la prison ferme après avoir escroqué près de 80 personnes considérées comme adultes vulnérables. Lors de l’examen de l’affaire en juin, la Procureure de la République avait requis un an et demi de prison ferme. Finalement les 18 mois de sentence sont accompagnés d’un sursis intégral.

Coupable de la totalité des faits qui lui sont reprochés – Le Président du tribunal

A ces mots, la tension est grande dans la salle d’audience du tribunal correctionnel de Guéret.  Oui la femme de 39 ans, mandataire judiciaire de l’APAJH 23 à l’époque,  a bien durant 9 années effectué près de 300 retraits frauduleux en espèces ou par internet sur les comptes de 80 adultes vulnérables dépendants de L’Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés de la Creuse. L’explication de cet abus de confiance et des faux en écriture restera pour partie une énigme. L’accusée avait évoqué un besoin de puissance révélé lors de 4 ans de séances de psychanalyse. Le tribunal n’a pas suivi la Procureure de la République qui refusait le coup de folie, le besoin financier et parlait franchement de trahison. La guérétoise est bien sûr mise à l’épreuve pour les 24 prochains mois et le tribunal lui ordonne de travailler, dans un autre secteur, afin de rembourser ses nombreuses victimes.

Le remboursement des plaignants

Même si 8 des 80 victimes sont décédées depuis les faits, toutes les parties civiles ont été reconnues par le Tribunal. La somme totale à rembourser est de 80 000 euros. Certains ont perdu peu, de l’ordre de 30 à 100 euros. D’autres beaucoup; 20 personnes ont été privées d’au moins 1 000 euros, le compte le plus touché s’est vu « prélever » la somme de 3 280 euros. Toutes les victimes peuvent demander un remboursement rapide auprès du Service des Confiscations. En effet, le compte courant et le logement de l’ancienne mandataire judiciaire sont placés sous scellés. La jeune femme n’a pas assisté à ce délibéré. Son avocat se refuse à tout commentaire.

Source FRANCE BLEU.

La formation exemplaire des apprentis handicapés à Carpentras…

La ministre du travail Muriel Penicaud a salué l’exemplarité du centre de formation des apprentis de Carpentras. La structure accueille 6% d’apprentis handicapés.

Muriel Penicaud s'est entretenue avec Claire, ex-apprentie trisomique diplômée du CFA de Carpentras

Muriel Penicaud, la ministre du travail, était en Vaucluse pour la rentrée des apprentis vendredi. La ministre a visité le centre de formation des apprentis de l’hôtellerie à Avignon avant de découvrir le CFA de Carpentras.  Métiers de la vente ou de la mécanique auto, 500 apprentis apprennent un métier dans ce Centre de Formation des Apprentis. La ministre leur a expliqué qu’ils ont choisi « la voie de l’excellence et de apprentissage ».  Muriel Penicaud a ajouté « vous faites ce que nous souhaitons développer dans la loi ».

Handicap non visible et intégration exemplaire

Le CFA de Carpentras doit « être un exemple » a expliqué la ministre car ce CFA accueille aussi des apprentis handicapés. Le handicap de Claire est qualifiée de non – visible car cette ex-apprentie est trisomique. Elle travaille aujourd’hui à Ikea au rayon vaisselle après un CAP maintenance à Carpentras. Elle souligne avec fierté qu’elle obtenu « ce CAP en deux ans » alors que le contrat de formation prévoyait trois années en raison du handicap de la jeune femme.
Sa maman, Nathalie Bégue ajoute que « l’effort d’intégration réalisé par les enseignants et élèves du CFA de Carpentras fait l’objet d’un film qui sera diffusé dans tous les CFA de Vaucluse pour mettre en avant cette énergie ».

La ministre Muriel Pénicaud a remarqué que le « lycée des métiers de Carpentras est innovant avec 6% de jeunes en situation de handicap. C’est un des rares CFA à le faire. C’est un exemple en France ». Nicolas, jeune apprenti malentendant en CAP Vente a expliqué à la ministre qu’après « des années de scolarité compliquée à cause de son handicap, il a bénéficié du soutien du CFA en première année et espère réussir son CAP ».

Une dizaine d’apprentis est en situation de handicap au CFA de Carpentras.

Source France Bleu.