Tétraplégique après un match de foot, Titouan Drui n’a « pas digéré à 100 % »…

Atteint de tétraplégie à la suite d’une célébration pendant un match de foot, Titouan Drui fait face depuis cinq ans à sa nouvelle vie.

Combatif et volontaire, cet habitant de Richeling fait aussi état lucidement de son calvaire quotidien.

Tétraplégique après un match de foot, Titouan Drui n’a "pas digéré à 100 %"

Lundi, il a célébré ses 25 ans. Et il y a bientôt cinq ans, il a célébré autre chose. Un but, tout bête, mais qui comptait. « On avait pris 6 – 1 au match aller, contre Lucy. Alors là, avec ce premier but, on a exulté », se souvient Titouan Drui, l’ancien latéral droit de l’US Holving. Dans l’euphorie, bras dessus-dessous avec le buteur à qui il a délivré la passe décisive, il chute. « Trois ou quatre autres coéquipiers me tombent dessus. » C’est la dernière fois où Titouan a marché.

Paralysie, ambulance, hôpital, coma, diagnostic définitif. Tétraplégie.

Le fameux temps qui passe et guérit ou apporte la sagesse, c’est bien, mais c’est surtout dans les films. Titouan reconnaît sans fard son état d’esprit actuel : « Je ne dis pas que je suis encore dans la période noire. Simplement, je n’ai pas encore digéré le truc à 100 % ». Lui qui était champion de Moselle 2014 de futsal et champion académique 2013 de badminton a compris que ses rêves sportifs sont loin, vraisemblablement de façon définitive.

Mais dans sa maison de Richeling, près de Sarreguemines, il passe beaucoup de temps « sur internet. Je fais des recherches sur la domotique ». Ce qui a trait à l’électricité le passionne, lui qui voulait et veut en faire son métier : « J’aimerais être consultant puis faire de la mise en relation de clients. Et embaucher un ou deux gars en montant ma micro-entreprise ».

Histoire d’avoir une vie plus classique. Et histoire d’« avoir d’autres revenus que les allocations ». Parce que tant que la Civi (lire ci-dessous) n’a pas reconnu son accident, l’achat du matériel hors de prix est un fantasme. « Mon père et d’autres personnes ont réussi à faire d’une ancienne grange mon appartement ; mais sans le soutien financier des gens ou d’entreprises qui ont fait cadeau de certains matériels, ça aurait été impossible. »

L’élan de solidarité à son égard ne se discute pas mais il s’en excuse presque : « Je n’aime pas l’idée, c’est comme faire l’aumône, mais on n’a tellement pas le choix », soupire-t-il d’une voix cassée, restant d’une trachéotomie.

« De pote à p*** »

Le soutien des inconnus est un bien sans nom. Autant que celui de ses amis. Enfin, ses amis… Ceux qui sont restés. « J’ai découvert qu’entre p*** et pote, il n’y a qu’une lettre de différence. Certains m’ont carrément tourné le dos du jour au lendemain. D’autres se manifestent en klaxonnant dans la rue ou en mettant un truc sur mon Facebook. Autant ne rien faire… »

Et puis il y a les fidèles, ceux partis aux six coins de l’Hexagone mais qui viennent le voir à chacun de leur retour.

Mais son salut, c’est avant tout la présence de Corinne et Damien, ses parents, et de son frère Roman. « Je suis avec lui de 9 h à minuit », confie sa maman, battante comme son fils, mais à qui l’évocation de l’accident rend les yeux humides. Parce que cinq ans après, personne ne s’est habitué au drame. Le courage n’étouffe pas la lucidité.

Et Titouan ne peut s’empêcher de se souvenir : « Je ne devais même pas jouer ce match : je m’étais fait une entorse une semaine avant. Mais sinon on aurait eu trop peu de remplaçants et on avait un affront à laver. Et voilà… On m’a pris les plus belles années de ma vie… »

Se battre aussi pour les indemnisations

L’autre combat de la famille Drui se fait sur le terrain judiciaire. « J’ai déposé une plainte après l’accident. Mais quand on lit le PV, personne ne semble impliqué. C’est presque comme si Titouan s’était fait ça en tombant tout seul », s’étouffe Corinne, la maman.

L’indemnisation devient un combat car pour Titouan, chaque déplacement ou acte de vie normal, au-delà de ce qu’il a de compliqué physiquement, est un gouffre financier. Les démarches sont d’autant plus gênantes que pas un des membres de la famille n’est attaché à l’argent, mais rendre la vie de Titouan un peu moins pénible passera nécessairement par les indemnisations. Si elles arrivent.

« On a perdu en première instance. » Alors a commencé un parcours du combattant pour recueillir les témoignages de spectateurs, d’arbitres, de joueurs de Lucy et de Holving. Des procédures, des avocats, de la paperasse. Simplement pour prouver à la Civi (commission d’indemnisation des victimes d’infractions) la réalité des faits. « On a fait appel et on a eu gain de cause, mais la Civi fait à son tour appel. » Statu quo. Mais finalement, la commission a désigné un expert pour aller examiner le cas du jeune homme. « Qu’ils fassent cette démarche est un premier pas », se réjouit la mère.

Pour autant, même quand un drame est évident, le faire reconnaître par les instances compétentes relève très souvent de la double peine. C’est le cas pour la famille de Richeling.

Source EST REPUBLICAIN.

Santé – Le savon est-il meilleur pour la peau que le gel douche ?

Le savon, démodé ? Non ! La savonnette signe son grand retour dans les salles de bain.

Longtemps boudé au profit du gel douche, ce pain solide évoque les doux souvenirs de notre enfance. Mais il est également apprécié pour des raisons économiques et écologiques. Mais quel est le mieux pour la peau ? Un dermatologue nous aide à y voir plus clair.

Pourquoi le savon redevient-il tendance ?

Longtemps boudé et laissé de côté au profit du gel douche, le savon retrouve sa place dans les salles de bain. Ce retour en grâce du savon n’a pas échappé aux marques de luxe qui se sont, elles aussi, emparées de la tendance des savons solides. Hermès, Chanel, Guerlain, Dior… Toutes ont décliné leurs savons chics et parfumés. Comment expliquer cet engouement soudain pour la savonnette ?

La tendance du vintage n’y est pas pour rien. Le savon évoque probablement pour de nombreux consommateurs les doux souvenirs de leur enfance. Mais ce qui séduit surtout actuellement, constatent les magazines mode et beauté, c’est que le savon s’inscrit dans une volonté grandissante d’opter pour une routine de soins plus écolo, plus naturelle. La composition 100 % végétale du savon de Marseille ou du savon d’Alep est notamment appréciée.

Autre avantage : il est plus économique que le gel douche. Le pain solide (biodégradable) dure bien plus longtemps et coûte moins cher. La durée de vie moyenne d’un savon solide, à raison d’une douche quotidienne, est estimée à deux mois contre un mois seulement pour un gel douche. À condition, évidemment, de bien le conserver au sec entre chaque utilisation…

Le choisir en fonction de sa peau

Votre type de peau doit conditionner le type de savon vers lequel vous tourner. « Il existe deux types de peau : grasse ou sèche, signale Marc Perussel, dermatologue au CHU de Rennes. En fonction, il faut choisir un certain type de détergent censé retirer la crasse et les salissures que notre peau absorbe au fil de la journée. »

Concrètement, si vous avez la peau sèche, évitez un produit trop détergent qui risque de provoquer irritations, rougeurs voire des poussées d’eczéma. « Et pour celles et ceux qui estimeraient que si ça ne mousse pas, ça ne lave pas, les marques ont évolué vers des émulsions, des crèmes, des gels douches spécialisées pour peau sèche qui respectent également le pH. »

Si, en revanche, vous avez plutôt une peau grasse, vous pouvez vous permettre d’utiliser un détergent un peu plus agressif qui présentera l’avantage d’éliminer l’excès de sébum.

Attention à la composition du produit

Sous la pression marketing, le savon se décline en une variété infinie de formes, de senteurs et de couleurs. Il en existe pour tous les goûts et toutes les bourses : pour peau grasse ou sèche, hypoallergiques, sans parabènes… « Mais il s’avère que très souvent, ils contiennent des produits chimiques qui ont des conséquences sur l’environnement et sur l’individu », rappelle le dermatologue. Soyez donc vigilant à la composition du produit.

Choisir un savon liquide ou solide ?

Là encore, tout dépend de votre peau et de sa tolérance. Mais l’essentiel est « d’éliminer ce qui est superficiel : les parfums parce qu’ils peuvent provoquer des réactions allergiques », précise le spécialiste.

Si vous avez la peau très sèche, sensible et réactive, « privilégiez un syndet (pour synthetic detergent, ou savon sans savon), aussi appelé pain dermatologique qui respecte le pH de l’épiderme pour un nettoyage en douceur sans mousser ni décaper ou encore une huile lavante qui permet de reconstituer la barrière cutanée », explique Marc Perussel.

Dans le doute, le dermatologue conseille d’utiliser un produit « qui déterge, mais pas trop, de façon à ne pas décaper la peau. Les pains doux ou les savons surgras (à l’huile de karité ou d’amande douce, par exemple) voire des syndets, moins agressifs pour la peau, sont à privilégier. » Et rappelez-vous enfin que rien ne nettoie mieux que le savon.

Source OUEST FRANCE.

Un médecin français sur deux est en burn-out…

Les urgentistes et les jeunes médecins sont plus vulnérables, selon une revue de littérature publiée lundi.

Un médecin français sur deux est en burn-out

Une étude publiée par deux psychiatres de l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille témoigne de l’état d’épuisement du corps médical français. Selon cette revue de littérature, près d’un médecin français sur deux souffre de burn-out, syndrome qui se manifeste par une lassitude, une perte du sentiment d’accomplissement et/ou une déshumanisation du soin. Cet inquiétant état des lieux est le fruit d’une compilation de 37 études scientifiques menées dans différents hôpitaux français entre 2000 et 2017. «Notre objectif était de produire des données nationales pour alerter sur la prévalence de ce syndrome, permettre une évaluation des politiques publiques et identifier des facteurs de risque», indique le Dr Guillaume Fond, psychiatre à l’hôpital La Conception.

Perte du sentiment d’accomplissement

L’étude rassemble les témoignages de 15.000 praticiens hospitaliers ou en ambulatoire qui ont répondu à un questionnaire international sur le burn-out. Elle révèle que 49% des médecins éprouvent au moins un des trois symptômes caractéristiques de ce syndrome, qui se manifeste sous une forme sévère dans 5% des cas. «Ce constat est alarmant dans la mesure où le burn-out est une cause majeure d’arrêt de travail, mais également de dépressions, d’addictions voire de suicide chez les médecins», soulignent les auteurs de l’étude.

Si les médecins sondés exercent dans diverses spécialités, les urgentistes et les jeunes médecins sont de loin les plus vulnérables face au risque d’épuisement au travail. «Les troubles du rythme provoqués par la répétition des gardes de nuit, l’alternance de périodes calmes et de ‘’coups de chaud’’, ainsi que l’exposition à des situations de violence et de grande détresse sociale contribuent à expliquer leur fragilité», explique le Dr Fond. Le temps, de plus en plus important, passé à chercher des lits dans les services d’aval pour leurs patients alimente aussi une frustration et un sentiment de dévalorisation.

Les jeunes médecins, qui sont en général les derniers arrivés dans le service, se voient pour leur part confier les tâches ingrates et les patients «difficiles». Internes ou médecins assistants, ces «juniors» sont également astreints à des gardes plus fréquentes. «Moins expérimentés, ils sont en général plus stressés et dans l’incapacité de refuser les tâches qui leur sont confiées», résume le Dr Fond.

Le burn-out se traduit notamment par la perte du sentiment d’accomplissement que l’on associe en temps normal à la pratique de la médecine. Il se caractérise aussi par une tendance à la dépersonnalisation. «Quand un praticien se met à parler de l’appendicite de la chambre 14, ou à traiter les patients comme des dossiers, c’est bien souvent le signe qu’il a mis en place un mécanisme de défense qui a pour fonction de tenir à distance le malade et sa souffrance», remarque le Dr Fond.

Le burn-out est deux à trois fois plus fréquent chez les médecins que dans les autres professions, selon l’étude publiée dans le Journal of Affective Disorders. Selon les psychiatres, «le système médical français, présenté à juste titre comme l’un des plus performants pour les patients, ne protège pas suffisamment les médecins».

Source LE FIGARO.

Les jeunes de moins en moins couverts par des assurances complémentaires…

Le nombre de jeunes de 18-24 ans couverts par une assurance complémentaire a nettement diminué l’année dernière.

L’institut d’enquêtes qui a réalisé ce baromètre annuel parle même de dégringolade.

Les jeunes de moins en moins couverts par des assurances complémentaires

Le cabinet Epsy a réalisé une enquête pour la Fnim (Fédération nationale indépendante des mutuelles). Ce baromètre montre que, désormais, seuls 66% des 18-24 ans déclarent être couverts par une assurance complémentaire, contre 75% en 2017 et 80% en 2016. Dans ces 18-24 ans, si on considère uniquement les étudiants, la proportion couverte par une mutuelle a chuté, sur un an, de 85 à 69%, soit une baisse de 16 points. Pas de commentaire, les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Comment s’explique ce repli

Deux explications sont mises en avant : l’une technique et administrative, l’autre financière. Depuis le 1er septembre, les nouveaux inscrits à l’université sont automatiquement rattachés à la Sécurité sociale, alors qu’auparavant ils devaient s’inscrire à une mutuelle étudiante pour bénéficier de la couverture de base de l’assurance maladie. A partir du moment où la mutuelle n’est plus obligatoire pour s’inscrire à la faculté, ça modifie les statistiques. La Fnim voit aussi dans la baisse des recours aux mutuelles des difficultés économiques, voire une défiance d’une certaine population vis-à-vis du système d’assurance collectif privé.

D’autres classes d’âge concernées

Les jeunes et les étudiants ne sont pas les seuls concernés par cette baisse de couverture santé par les assurances complémentaires. Il ressort de l’enquête Epsy une baisse du recours aux mutuelles chez les ménages aux revenus modestes, ceux dont les revenus annuels sont inférieurs à 20 000 euros. Moins de foyers couverts, et ce malgré la réponse apportée par les assureurs à la demande du président de la République en décembre. Emmanuel Macron les avaient enjoints de modérer, voire geler, les hausses de tarifs dès le premier janvier 2019. Ce à quoi les assureurs avaient répondu par le gel des tarifs liés au reste à charge zéro.

Malgré tout, visiblement, la tendance s’aggrave : 10% des personnes interrogées par le cabinet Epsy disent ne pas être couvertes aujourd’hui par une complémentaire santé. Il ne serait pas étonnant que la question du coût des mutuelles, que ce soit pour les jeunes, étudiants ou pas, et les couples aux revenus modestes, s’invite dans le grand débat national souhaité par le chef de l’Etat, dès la semaine prochaine, pour calmer la colère des « gilets jaunes« .

Source FRANCE INFO.

Proteor : une prothèse de jambe bionique conçue en Côte-d’Or récompensée par un prix de l’innovation…

L’entreprise Proteor, installée en Côte-d’Or, est spécialiste du handicap et de l’orthopédie.

Elle vient de recevoir le prix de l’innovation pour sa dernière prothèse, lors du Forum de la défense. C’est une jambe bionique, unique au monde, qui permet aux patients de retrouver une marche fluide.

Proteor : une prothèse de jambe bionique conçue en Côte-d'Or récompensée par un prix de l'innovation

En France près d’un appareil orthopédique sur cinq est fabriqué par l’entreprise Proteor dont le siège social se trouve à Dijon et l’usine de fabrication à Seurre.

Proteor fabrique des orthèses et des prothèses dont bénéficient des patients atteints de toutes sortes de handicaps liés à des pathologies ou des accidents. Les orthèses viennent en appui d’un membre existant mais devenu déficient et les prothèses se substituent à un membre amputé.

♦ Une prothèse de jambe unique au monde

La dernière prothèse créée par l’entreprise vient de recevoir le prix de l’innovation au Forum de l’innovation et de la défense à Paris en novembre 2018.

Il s’agit d’une véritable « jambe bionique » baptisée SPCM (système prothétique de cheville mécatronique). Elle est composée d’un ensemble genou-cheville-pied équipé de capteurs et contrôlé par un microprocesseur. Le genou et la cheville sont synchronisés, favorisant l’adaptation aux différentes situations de marche et aux différents terrains. Une « reconnaissance intelligente des situations de marche » qui permet des mouvements plus fluides se rapprochant de la sensation d’origine.

C’est un produit unique au monde. Jusqu’à présent les patients amputés Trans fémoraux (au-dessus du genou) devaient avoir recours à plusieurs prothèses, une procédure lourde et très inconfortable.

♦ 7 ans se recherche pour une jambe bionique

La mise en place de cette prothèse a nécessité sept ans de recherche et plusieurs millions d’euros d’investissement.

Une phase de recherche et de développement menée par des ingénieurs et des médecins dont la longueur est due aux millions de tests nécessaires pour que la prothèse soit fiable, confortable et aussi esthétique.

En effet, si on compare cette prothèse de jambe à celle d’une main bionique (qui existe sur le marché), on s’aperçoit que l’une et l’autre ont recours à une technologie complexe. Mais, à la différence de la main, la jambe supporte tout le corps, ce qui induit des contraintes de développement car elle doit être totalement fiable et le patient doit pouvoir se déplacer en toute sécurité. Dans la marche tout le corps est sollicité et pour faire communiquer le genou, la cheville et le pied il faut aussi tenir compte de nombreux paramètres, comme par exemple comment réagissent les hanches.

Si on rajoute à cela le confort du patient, il a fallu trouver des matériaux les plus légers possibles et les moins encombrants possibles. Les matériaux utilisés ont eux aussi été optimisés. Le poids de la prothèse a été réduit au maximum, elle pèse moins de 3 kilos.

Proteor : atelier de fabrication à Seurre en Côte-d'Or / © Proteor

Un bijou de technologie qui permet au patient de retrouver une démarche et une marche qui se rapprochent de la marche naturelle.

La Direction générale de l’armement a soutenu ce projet dans le but d’améliorer l’appareillage des blessés de guerre. Mais lorsqu’elle sera mise sur le marché, cette prothèse est destinée à tous, civils et militaires.

♦ Une prothèse qui devrait être sur le marché en 2021

La SPCM n’est pas encore en vente. Proteor débute les essais cliniques avant de soumettre son innovation à la Haute autorité de santé. Une procédure qui permettra son remboursement par la Sécurité sociale aux alentours de 2021.
Une prothèse dont le prix devrait valoir environ 20 000 euros, sachant que la concurrence étrangère propose des produits à environ 45 000 euros.

Outre son utilité médicale et sociale reconnue, l’entreprise Protéor c’est également l’histoire d’une belle réussite industrielle qui a vu le jour à Seurre en 1913, il y a plus d’un siècle. Avec un chiffre d’affaire de 100 millions d’euros et plus de 500 collaborateurs, cette entreprise familiale centenaire continue d’appareiller les patients du 21e siècle dans de nombreux pays.

REVOLUTIONNAIRE – Les chaussures qui détectent les chutes primées à Las Vegas…

Les chaussures connectées E-Vone, conçues dans le Maine-et-Loire et testées à Nantes, ont reçu dans la nuit de dimanche à lundi le prix de l’innovation à la grand messe des nouvelles technologies à Las Vegas.

Elles permettent de détecter les chutes et de lancer l’alerte.

Les chaussures E-Vone, conçues dans le Maine-et-Loire et testées à Nantes, viennent de recevoir le prix de l’innovation au CES de Las Vegas, la grand messe des nouvelles technologies qui se tient jusqu’au 11 janvier. Ces chaussures permettent de détecter les chutes et de lancer l’alerte.

« En cas de chute, un SMS est immédiatement envoyé à trois contacts. »

« Quand la personne tombe, l’alerte est lancée automatiquement », explique Renaud Montin, le directeur commercial d’E-Vone. « C’est-à-dire qu’un SMS est envoyé aux trois contacts enregistrés sur le site internet au moment de l’abonnement à E-Vone. Et la première personne reçoit aussi un coup de fil au cas où elle n’ait pas vu le SMS. Elle peut ensuite intervenir ou prévenir les secours ». Et les chaussures vibrent pour que celui ou celle qui les porte sache que l’alerte a bien été lancée.

https://youtu.be/S7XyDNRzZJU

Des chaussures complètement autonomes qui permettent de sortir de chez soi en étant rassuré

On comprend vite l’intérêt de ces chaussures connectées quand on sait que, chez les plus de 65 ans, il y a des complications dans une chute sur quatre parce que la personne est seule. « En plus, nos chaussures sont complètement autonomes », poursuit Renaud Montin. Pas besoin donc d’appeler sur un bouton comme c’est le cas pour d’autres dispositifs d’alerte. « Et la personne peut sans problème sortir de chez elle. C’est primordial pour lutter contre l’isolement : sortir, voir des gens… C’est important pour les personnes qui vivent seules et pour leurs proches ». Et tout le monde est rassuré.

Ces chaussures connectées seront commercialisées à partir du mois de mars.

Source FRANCE BLEU.

La sortie d’hôpital encore mal organisée…

Toute personne hospitalisée doit sortir avec une lettre de liaison. Or seuls 4 patients sur 10 quittent l’hôpital avec ce document, souvent incomplet.

La sortie d’hôpital encore mal organisée

«La prescription aurait dû clairement évoquer le changement de mèche. Il n’est pas possible de faire porter la responsabilité de choix médicaux à des intervenants extérieurs»

Marie Citrini, représentante des usagers à l’AP-HP

C’est une obligation. Depuis janvier 2017, toute personne hospitalisée doit se voir remettre une lettre de liaison. Ce document lui est remis le jour de la sortie et, dans le même temps, adressé au médecin de ville. «Il doit notamment contenir les motifs de l’hospitalisation, les suites à donner, les signes d’éventuelles complications, les examens à réaliser ou encore les traitements à suivre. Cette lettre prend encore plus de sens dans le cadre du développement de la chirurgie ambulatoire», précise Laetitia May-Michelangeli, chef de service à la Haute Autorité de santé (HAS), l’institution en charge de renforcer la qualité des soins. Les informations contenues dans cette lettre sont indispensables pour permettre au médecin traitant et aux infirmières d’assurer la continuité des soins à la sortie de l’hôpital.

Un document remis dans seulement 40% des cas

Difficile d’imaginer qu’on puisse quitter l’hôpital sans. Et pourtant, après une hospitalisation «classique», seules quatre personnes sur dix rentrent chez elles munies de ce document! Un taux largement insuffisant. Même si la Haute Autorité de santé constate une évolution positive depuis 2016, puisqu’à cette date elle était remise à trois personnes sur dix. En chirurgie ambulatoire, alors que la personne opérée rentre chez elle le soir même, les pratiques ne sont guère plus vertueuses puisque près de trois personnes sur dix repartent chez elles sans cette lettre. De plus, lorsqu’elle existe, il y manque souvent des informations essentielles. Ainsi, en chirurgie ambulatoire, seulement un quart des documents indiquent la planification des soins à la sortie.

Une négligence aux conséquences parfois graves. Marie Citrini, représentante des usagers à l’AP-HP, raconte ainsi le cas de ce chef d’entreprise venu se faire opérer d’un abcès à la cheville en ambulatoire. Il sort un vendredi soir, avec comme consigne de refaire son pansement dans les 48 heures et rentre chez lui à 60 kilomètres de Paris avec son ordonnance. Il contacte son infirmière qui arrive tant bien que mal à le caser dans son emploi du temps du samedi. Lorsqu’elle défait le pansement, elle constate l’existence d’une mèche. Mais comme l’ordonnance indique juste de changer le pansement, consciencieuse, elle se plie à la prescription. Elle a un doute, mais il lui est impossible d’appeler le service de chirurgie ambulatoire parisien, fermé le samedi. Le dimanche, le chef d’entreprise doit retourner aux urgences. Il est hospitalisé dix jours pour une infection. Son entreprise fermera pendant un mois. L’AP-HP a dû l’indemniser. «La prescription aurait dû clairement évoquer le changement de mèche. Il n’est pas possible de faire porter la responsabilité de choix médicaux à des intervenants extérieurs», martèle Marie Citrini.

Des problèmes liés aux médicaments…

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

L’association Handi’chiens, pour améliorer le quotidien des personnes handicapées ou dépendantes…

L’association Handi’chiens souffle cette année ses 30 bougies.

Elle éduque et donne gratuitement des chiens d’assistance à des personnes en fauteuil roulant ou souffrant de troubles du comportement, mais aussi à des établissements pour personnes âgées ou dépendantes.

Chiens d'assistance

Un chien peut permettre à une personne en situation de handicap de vivre mieux, avec plus d’autonomie et de contact avec d’autres. Dans ce but, l’association Handi’chiens éduque depuis 30 ans des chiens, particulièrement des labradors ou des goldens, pour les remettre gracieusement à des personnes dont ils améliorent le quotidien. »Je peux le solliciter dix fois de suite, il est toujours prêt à m’aider. »

 

 

Après près de deux ans de formation, un handi’chien sait répondre à plus de 50 commandes, ouvrir une porte, ramasser un objet tombé, et rendre maints services. Il est aussi un vecteur de sociabilité : « Quand je fais des courses avec mon fauteuil, les gens auraient tendance à m’éviter, explique Frédéric. Mais le chien permet de créer le contact, et les gens oublient mon handicap. »  De la même manière, un handi’chien peut être un compagnon extraordinaire pour un enfant autiste, car il l’aide à se faire des copains. D’autres chiens font le bonheur de personnes âgées dépendantes en Ehpad, car ils se laissent câliner, les stimulent et les apaisent. D’autres encore sont spécialement formés pour accompagner une personne souffrant d’épilepsie.

« Notre but est qu’il fasse le bonheur d’une personne et l’aide dans son handicap »

Sélectionné dans un élevage, le chiot de 2 mois est pris en charge durant 16 mois par une famille d’accueil. Dans ce premier foyer, il va apprendre la propreté, et intégrer les principales commandes. La famille l’emmène aussi dans les magasins, chez le médecin, dans les transports en commun… des lieux qu’il sera amené à fréquenter par la suite, tout comme les chiens-guides pour personnes aveugles. Ce travail des familles est bénévole. « Le but est se mettre à place de la personne handicapée, explique Camille Marchal, famille d’accueil près de Kunheim. On éduque un chien sans penser à nous, mais à la personne qui va le recevoir ». Et il faut aussi accepter la tristesse de la séparation, lorsque le chien sera remis à son maître définitif.

Après ces 16 mois, le jeune chien va passer 6 mois dans l’un des quatre centres d’éducation de l’association Handi’chiens : à Lyon, en Bretagne, en Normandie ou en Val de Loire. C’est là qu’il va peaufiner son savoir-faire, avant de trouver son véritable maître. Les chiens destinés à des établissements comme les Ehpad passent aussi quelques mois à Kunheim, dans la maison de retraite La Roselière, pour parfaire leur éducation et vérifier qu’ils sont bien adaptés à vivre proche de personnes âgées ou dépendantes.

Durant ces trente années, l’association Handi’chiens a déjà remis gratuitement plus de 2000 chiens. Le coût pour un animal éduqué s’élève à 15 000 euros, que l’association finance par des dons, des subventions et la vente de produits dérivés. Elle veille aussi au bien-être des chiens remis, et cherche des familles relai pour accueillir un chien vieillissant que son maître handicapé ne peut plus garder. De même, l’antenne alsacienne de Handi’chiens, à la Roselière de Kunheim, recherche des familles acceptant d’accueillir les chiens qui sont là-bas en formation pour quelques mois.

Source FR3.

Bourges : des bus inaccessibles aux personnes handicapées…

Difficile à Bourges d’emprunter un bus quand on voyage en fauteuil roulant. Une personne à mobilité réduite a pu s’en rendre compte.

Le dispositif d'accès pour les personnes à mobilité réduite laisse à désirer dans les bus à Bourges

A Bourges, l’agglomération investit 3 millions d’euros (sur trois ans) pour mettre aux normes 300 quais de bus et permettre une meilleure accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. La loi l’impose… mais les autobus posent encore problème. Pour preuve, la mésaventure survenue, il y a quelques semaines à un homme en fauteuil roulant, qui a dû finalement renoncer à son voyage.

Régis Alignier a tenté de prendre le bus avec son fauteuil roulant à Bourges. Sans succès. - Radio France

Régis souhaitait aller faire ses courses. Un premier autobus s’arrête. Problème : la rampe d’accès qui permet d’embarquer le fauteuil roulant ne veut pas se déployer :  » On a donc attendu le suivant, explique Régis, mais il ne s’est même pas arrêté, quand il a vu mon fauteuil. »  Un troisième autobus arrive. Tout fonctionne bien : la rampe sort, Régis embarque sur son fauteuil, mais avant de démarrer, impossible de rentrer cette fichue rampe. Tous les passagers doivent donc descendre et un bus de dépannage est envoyé, mais là encore, la rampe ne fonctionne pas :  » On a préféré laisser tomber » lâche, Régis, résigné.

Régis Alignier, a donc préféré aller faire ses courses en voiture avec une connaissance. Mais il est tout de même allé chez Agglobus pour faire part de ces incidents à répétition :  » Je voulais simplement leur expliquer la situation et leur faire comprendre qu’on voulait pouvoir se déplacer comme tout le monde. »  Le transporteur s’est excusé. Depuis, Régis n’a pas réessayé de prendre le bus. La société Stibus qui gère le réseau de transport affirme que les rampes sont vérifiées deux fois par an. Malheureusement, aucun test n’est effectué au quotidien lorsque le chauffeur démarre son bus. Explication avancée : ce test est impossible car il n’y a pas de quai surélevé au dépôt, permettant de déployer la rampe d’accès pour vérifier son état de fonctionnement.  Pour les personnes handicapées, cette réponse est loin d’être satisfaisante. Certes, une navette réservée à leur transport est possible sur simple appel téléphonique, mais il faut la réserver à l’avance. Cela n’est pas forcément très pratique.

Source FRANCE BLEU.

Un médecin sanctionné pour avoir délivré un certificat de contre-indication à la vaccination…

Un médecin homéopathe a reçu l’interdiction d’exercer pendant deux mois après avoir délivré un certificat de contre-indication à la vaccination à un jeune garçon qui a transmis la coqueluche à sa petite sœur.

Un médecin sanctionné pour avoir délivré un certificat de contre-indication à la vaccination

Un médecin homéopathe d’Angers vient d’être condamné par le Conseil départemental du Maine-et-Loire de l’Ordre des médecins, selon une information publiée par Le Parisien vendredi. Le praticien a écopé de six mois d’interdiction d’exercer dont quatre avec sursis, à compter du 1er mars. Il lui est reproché d’avoir délivré un «certificat de complaisance» de «contre-indication» à la vaccination à un petit garçon de deux ans, à la demande de ses parents, pour qu’il soit accepté à la crèche.

Le certificat a été découvert par un médecin du CHU d’Angers, où était prise en charge la petite sœur de l’enfant. Cette dernière, née prématurément, a contracté la coqueluche par l’intermédiaire de l’enfant qui n’était pas vacciné. La coqueluche fait en effet partie des onze maladies contre lesquelles les parents ont l’obligation de faire vacciner leurs enfants nés depuis le 1er janvier 2018. Le médecin du CHU a alors signalé ce manquement auprès du conseil de l’ordre. La fillette serait désormais «tirée d’affaire», selon l’épouse du médecin interrogée par Le Parisien.

Manquement à une obligation déontologique

Le médecin homéopathe, âgé de 65 ans, a reconnu avoir été «poussé» par les parents à délivrer le certificat, et a précisé qu’il signait «en général peu de certificats de ce type». Il n’avait jusqu’alors jamais été sanctionné. Pour se défendre, le médecin a fait valoir «le problème de la très difficile gestion des parents hostiles à la vaccination précoce de leurs enfants». La mère du petit garçon aurait ainsi expliqué que son enfant était sujet à des otites et des poussées d’eczéma pour convaincre le médecin de ne pas le vacciner.

La chambre disciplinaire du conseil de l’ordre des médecins a estimé que le médecin généraliste avait «fait courir un risque injustifié à l’enfant et à son entourage» et qu’il avait «manqué à son obligation déontologique de vigilance sanitaire». «Aujourd’hui, un médecin ne peut s’opposer à la vaccination sans motif prouvé scientifiquement», a rappelé le Dr Charles Rouessé, membre du conseil de l’ordre du Maine-et-Loire, interrogé par le quotidien. Quant aux parents qui refusent de faire vacciner leur enfant, ils peuvent faire l’objet de poursuites pénales.

Source LE FIGARO.