A SAVOIR – Cancer: quels traitements pour limiter les risques de séquelles à long terme ?…

En cancérologie, l’efficacité des traitements est une nécessité absolue, parfois au prix d’effets à long terme. Les techniques s’améliorent pour réduire ces séquelles souvent lourdes.

Cancer: quels traitements pour limiter les risques de séquelles à long terme?

En France, 3 millions de personnes ont ou ont eu un cancer. Selon l’enquête Vican 5 publiée par l’Inserm et l’INca en juin 2018, 63,5% d’entre elles souffrent encore de séquelles cinq ans après le diagnostic de ce cancer. Modifications de l’image corporelle, fatigue, douleurs, troubles moteurs ou sensoriels, difficultés sexuelles sont les plus fréquentes. Mais dans trois quarts des cas, ces séquelles ne font l’objet d’aucun suivi spécifique.

Extrêmement variables d’une personne à l’autre selon la nature, la localisation et le stade du cancer, les séquelles à long terme sont liées au cancer mais aussi aux traitements indispensables pour le vaincre, qui combinent souvent chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie. L’essor de la chirurgie mini-invasive par cœlioscopie, parfois robot-assistée, a diminué l’impact des interventions. Cette chirurgie oncologique va aussi vers la désescalade.

Cancer : quelles séquelles cinq ans après le diagnostic ?

Les troubles, dysfonctionnements ou séquelles spontanément déclarés après un cancer selon l’enquête Vican 5 publiée par l’Inserm et l’INCA

– Des modifications de l’image du corps 12,6 %

– Douleurs modérées à sévères 12,3 %

– Fatigue chronique 10,4 %

– Troubles moteurs ou troubles de la vision 9,7 %

– Difficultés sexuelles 6,5 %

– Troubles chroniques des fonctions urinaires 6,3 %

– Troubles chroniques des fonctions gastro-intestinales basses 4,9 %

– Neuropathie périphérique 4,5 %

– Syndromes hormonaux ou de la ménopause 3,8 %

-Lymphoedème des membres 2,9 %

-Troubles cognitifs comme des troubles

de la mémoire ou de la concentration 2,9 %

-Troubles chroniques des fonctions gastro-intestinales hautes 2,4 %

– Difficultés respiratoires 2,2 %

-Troubles chroniques dentaires ou buccaux 2%

-Désordres endocriniens comme un déficit thyroïdien, ovarien ou une prise de poids 1,8%

 

«Pour les petits cancers du sein, la technique du ganglion sentinelle – qui consiste à n’enlève que le premier ganglion lymphatique du creux de l’aisselle, en plus de la tumeur – remplace quand c’est possible le curage complet des ganglions axillaires», explique le Pr Gilles Houvenaeghel, chirurgien (Institut Paoli Calmette, Marseille). On réduit ainsi le risque de lymphœdème, de «gros bras». L’imagerie tumorale plus précise diminue le risque de récidive donc de mastectomie totale. Dans les cancers de l’utérus et du col, c’est surtout la chirurgie mini-invasive qui a apporté des progrès, mais l’ablation de l’utérus reste la règle.

«En cancérologie digestive, la cœlioscopie a aussi réduit l’impact de la chirurgie et ses séquelles. Dans le cancer du rectum, on fait plus d’ablations partielles pour préserver l’anus et éviter la stomie, explique le chirurgien. En cancérologie ORL, la tendance est aussi à une chirurgie partielle de préservation d’organe quand c’est possible.»

En oncologie médicale, l’intensité des chimiothérapies classiques a longtemps été privilégiée comme gage d’efficacité. «Les anthracyclines conservent une place importante dans le traitement du cancer du sein, mais on a réduit la dose cumulée pour diminuer la toxicité cardiaque à long terme. Idem pour le cisplatine, très utile dans de nombreux cancers, mais parfois à l’origine de séquelles auditives et sensitives», explique le Pr Pierre-Yves Pierga, oncologue (Institut Curie, Paris).

Des séquelles imprévisibles

«La prédiction des séquelles à long terme est difficile. Il n’y a pas de modèle animal pour prévoir une toxicité à dix ou quinze ans. Nous nous basons donc surtout sur le recueil de ces effets par la pharmacovigilance», explique l’oncologue. Autre inquiétude, le risque à long terme de second cancer lié à l’effet sur l’ADN des anticancéreux et de la radiothérapie. «Dans certains cas rares, on peut identifier des malades à risque génétique accru.»

La préoccupation immédiate, c’est l’efficacité du traitement contre le cancer, mais en restant très vigilant sur la toxicité. «Les immunothérapies semblent avoir moins de toxicité à long terme. Avec de nouveaux médicaments, les inhibiteurs de checkpoint immunitaire, il peut y avoir de rares réactions à long terme d’auto-immunité sur la peau ou la thyroïde.» Les progrès dans la prévention de ces séquelles à long terme viennent surtout du choix accru entre molécules, et d’une meilleure préservation de la fertilité chez les malades jeunes.

La radiothérapie a sa place dans la plupart des cancers non disséminés et à faible risque métastasique, dans presque tous les cancers du sein ou ORL, certains cancers du poumon ou de la prostate… «Les séquelles dépendent de la dose cumulée de rayons et du volume irradié, avec des progrès importants grâce au couplage de la radiothérapie à des outils d’imagerie moderne. Nous pouvons donc mieux estimer le volume cible au millimètre près et mieux préserver les organes voisins», explique le Pr Christophe Hennequin, radiothérapeute (hôpital Saint-Louis, Paris). «Les séquelles possibles, de gravité variable, vont d’effets cutanés mineurs jusqu’à l’atteinte cardiaque. Ce risque est très fortement majoré par le tabagisme.»

Dans les cancers ORL, le risque de sécheresse buccale par destruction des glandes salivaires peut être divisé par deux par la radiothérapie en modulation d’intensité. Les irradiations pelviennes engendrent parfois une sécheresse vaginale altérant la qualité de vie, que les gynécologues peuvent un peu améliorer. Autre séquelle de ces irradiations, l’atteinte ovarienne et la ménopause précoce. «Chez les femmes jeunes ayant un cancer gynécologique précoce, une préservation de fertilité peut être proposée si elle ne retarde pas le traitement.» Dans les cancers digestifs, des séquelles peuvent survenir, avec des selles très fréquentes dont la prise en charge reste très difficile.

Pour le Pr Hennequin, «la gestion des séquelles, la prise en compte de la qualité de vie après le cancer est une préoccupation croissante des cancérologues. Même si l’effort n’a peut-être pas été suffisant jusqu’à présent».


L’exemple du cancer du sein

Chaque année, plus de 50.000 femmes ont un cancer du sein en France, dont 80 % vivront plus de dix ans après. Avec 12.000 patientes incluses depuis 2012, Canto est la plus grande cohorte mondiale sur les effets à long terme du cancer du sein et de ses traitements.

Premier objectif: identifier les facteurs prédictifs chez les patientes avec un cancer du sein précoce afin d’adapter leur traitement. Plusieurs études ont montré la fréquence de symptômes comme la fatigue, les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale, les douleurs ostéo-articulaires, l’insomnie, les difficultés neurocognitives. «Certains sont typiques de traitements. Ainsi la douleur ou le lymphœdème sont plus associés aux thérapies locales, chirurgie et rayons, indique le Dr Ines Vaz-Luis, oncologue (IGR, Villejuif), chargée du programme Canto. D’autres, comme les symptômes de ménopause, les dysfonctions sexuelles, les troubles musculo-squelettiques, à l’association thérapies locales et chimiothérapie, et surtout à l’hormonothérapie.»

Source LE FIGARO.

Cancer de l’enfant : des traitements efficaces mais à risque de séquelles…

Les traitements peuvent affecter le développement de l’enfant à court terme, mais aussi provoquer des séquelles bien des années plus tard.

Cancer de l’enfant : des traitements efficaces mais à risque de séquelles

Les cancers de l’enfant sont rares: moins de 3000 nouveaux cas par an en France. Si leur taux de survie a beaucoup augmenté en quelques décennies – aujourd’hui plus de 80% à 5 ans -, ces «survivants» peuvent être confrontés, adultes, aux séquelles de la maladie et des traitements reçus.

«Il faut donc peser les avantages et les inconvénients des traitements avec le souci du développement futur de l’enfant, d’où l’intérêt des services d’oncopédiatrie», explique le Dr Daniel Orbach, pédiatre oncologue (Institut Curie, Paris). «En chimiothérapie, chaque classe peut potentiellement provoquer des séquelles: auditives avec les sels de platine, cardiaques avec les anthracyclines…, qui dépendent de la dose totale reçue. Les protocoles essaient de rester en deçà des zones de risque. Mais il n’y a pas de risque zéro, et il faut parfois rappeler que nous nous battons d’abord contre le cancer.»

» LIRE AUSSI – Cancers pédiatriques: des maladies rares qui touchent un enfant sur 440

La radiothérapie peut réduire la croissance

Souvent en complément de la chirurgie, la radiothérapie, très efficace, reste indispensable dans certains cancers. «Avec, là aussi, des risques de séquelles, d’autant plus si l’enfant est jeune car l’organe irradié sera moins efficace et sa croissance réduite. C’est pourquoi la radiothérapie est rare avant 5 ans», rappelle le pédiatre.

Florent de Vathaire, épidémiologiste (Inserm U1018-IGR, Villejuif), explore ces conséquences à long terme sur une cohorte de 8000 enfants traités avant 2000. Les plus âgés ont aujourd’hui 50 ans. «Les séquelles les plus graves sont liées aux tumeurs cérébrales, souvent très précoces, traitées par radiothérapie. Par rapport à la population générale, quarante ans après une irradiation cérébrale, le risque d’AVC est accru de 30 %, alors qu’il n’était pas visible vingt ans après». Même si les traitements sont aujourd’hui mieux maîtrisés, l’idée est d’essayer de traiter ces tumeurs par protonthérapie, encore plus précise que la radiothérapie.

Source LE FIGARO.

Une plateforme pour malentendants inaugurée à la mairie de Grenoble…

La mairie de Grenoble vient d’inaugurer un système vidéo qui permet aux sourds et malentendants d’accéder à des interprètes en langage des signes, afin de les aider dans leurs démarches administratives au quotidien.

Une plateforme pour malentendants inaugurée à la mairie de Grenoble

Grenoble compte quelques 1.300 sourds et malentendants. Depuis novembre 2018, un système vidéo est mis en place à la mairie de Grenoble pour les aider dans leurs démarches administratives.

L’usager a le choix, il peut être mis en relation avec un interprète en langue des signes. La conversation va alors se faire à trois personnes, l’usager, l’agent et l’interprète.

Un système mis en place via internet et une webcam.

Améliorer l’accueil des personnes sourdes ou malentendantes leur permet de gagner en autonomie et en bien-être. Auparavant elles devaient se faire accompagner, au risque d’être mal comprises.

Les interprètes du système Elioz sont basés dans différentes villes et répondent quasi instantanément. Une quinzaine de villes en France a déjà adopté ce système.

Source FR3.

E 171 : l’additif alimentaire controversé ne sera pas suspendu …

Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a justifié sa décision par « des évaluations différentes » de la dangerosité du colorant.

Dans une tribune publiée fin décembre, une vingtaine d’associations lui avaient enjoint de signer l’arrêté d’interdiction.

Entre les ministères de l’économie et des finances, et celui de la transition écologique et solidaire, le bras de fer durait depuis plusieurs mois ; Bercy a, semble-t-il, remporté l’arbitrage. Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a annoncé, mardi 8 janvier sur le plateau de « C à Vous », sur France 5, qu’à brève échéance, l’additif alimentaire E 171 ne serait pas suspendu en France.

Ce colorant controversé, formé de nanoparticules de dioxyde de titane (TiO2), est présent dans de nombreux produits alimentaires, en particulier des confiseries, des biscuits, des plats préparés, des gommes à mâcher, etc. Et ce même si plusieurs industriels se sont récemment engagés à l’ôter de leurs recettes. Suspecté de présenter un risque cancérogène, sa suspension est prévue par la loi « EGAlim », adoptée en novembre 2018. Mais cette mesure conservatoire ne peut entrer en vigueur qu’après la prise d’un arrêté ministériel que M. Le Maire a exclu de signer dans l’immédiat, renvoyant cette décision au résultat de nouvelles expertises, qui n’interviendront pas avant plusieurs mois.

Dans une tribune publiée fin décembre par Le Monde, une vingtaine d’associations – dont la Ligue contre le cancer, Greenpeace, Foodwatch, 60 Millions de consommateurs ou encore l’Alliance pour la santé et l’environnement (HEAL), qui rassemble plusieurs dizaines d’ONG, de sociétés savantes et d’instituts de recherche européens – avaient enjoint au ministre de signer le fameux arrêté…

Source BOURSORAMA.

Lait contaminé. Le « Canard enchaîné » affirme que Lactalis a négligé des alertes de parents…

Selon le « Canard enchaîné » paru ce mercredi matin, le groupe Lactalis serait soupçonné de ne pas avoir prêté suffisamment attention à un cas de décès d’enfant en avril 2017, huit mois avant le scandale de la contamination à la salmonelle.

Il aurait également négligé des alertes de parents dont les nouveau-nés ont déclaré une salmonellose, également plusieurs mois avant les rappels décidés en fin d’année dernière. Le groupe dément formellement.

Lait contaminé. Le « Canard enchaîné » affirme que Lactalis a négligé des alertes de parents...

Le Canard enchaîné, dans son édition du mercredi 9 janvier 2019, affirme que selon l’enquête de la répression des fraudes (DGCCRF), transmise aux magistrats chargés d’instruire ce dossier, un nourrisson de 6 semaines ayant consommé du lait produit par Lactalis est décédé en avril 2017, huit mois avant qu’éclate l’affaire de la salmonelle. Sa mère, du fait de l’alerte nationale lancée en décembre, a demandé au groupe agroalimentaire à ce que soit expertisé le lait dont elle disposait encore et qu’avait consommé l’enfant.

L’hebdomadaire affirme que l’enquête en cours a révélé que le groupe avait détecté dans le même lot des traces de cronobacter, une bactérie très dangereuse. Mais qu’il n’a pas fait le maximum d’analyses pour en rechercher la présence dans le lait fourni par la mère de l’enfant décédé. Notre confrère écrit également que l’enquête de la DGCCRF a établi que le groupe mayennais s’est contenté de rechercher une salmonelle qui se serait révélée absente de cet échantillon de lait.

Des cas signalés à l’été 2017

Autre accusation du Canard enchaîné « à l’égard du groupe selon ce que révéleraient l’instruction en cours : à quatre reprises, entre juillet et septembre 2017 – avant, donc, qu’éclate la crise – des parents auraient prévenu l’entreprise que leurs nouveau-nés avaient déclaré une salmonellose après consommation du lait infantile » sans que l’entreprise réagisse.

Selon l’hebdomadaire, les enquêteurs déclarent dans leur rapport que l’une des réclamations, datée du 8 septembre 2017, « aurait dû faire l’objet d’une attention particulière puisque l’usine (avait) pris connaissance quelques jours auparavant de la détection de salmonelles dans un prélèvement environnemental » (c’est-à-dire non pas dans la poudre de lait produite, mais dans les lieux servant à la fabriquer).Contactée par l’AFP, la répression des fraudes n’a pas souhaité s’exprimer sur ces informations, invoquant le secret de l’instruction.Contacté par Ouest-France et par l’AFP, le groupe Lactalis « conteste avec la plus grande fermeté les graves accusations et insinuations contenues dans l’article publié aujourd’hui par le Canard Enchaîné ».Lactalis évoque « des informations erronées et des propos calomnieux qui portent gravement atteinte au principe de la présomption d’innocence », et indique envisager des « actions judiciaires ».

À la suite du scandale lié à la contamination à la salmonelle agona, Lactalis avait été contraint d’arrêter sa production à l’usine de Craon en décembre 2017 et de rappeler l’ensemble de la production de lait infantile de cette usine.

Les salmonelloses sont des intoxications alimentaires, qui vont de la gastroentérite bénigne à des infections plus graves, notamment pour les jeunes enfants, les personnes âgées ou affaiblies.

Source OUEST FRANCE.

Bientôt un test de grossesse biodégradable, jetable dans les toilettes…

La société américaine Lia Diagnostic a mis au point le premier test de grossesse entièrement biodégradable.

À mettre au compost ou à jeter dans les toilettes après utilisation.

À peine utilisés, aussitôt jetés. Les tests de grossesse terminent habituellement leur courte vie dans les poubelles, sans être recyclés. Mais cette pollution pourrait à l’avenir être évitée, grâce à la jeune société américaine Lia Diagnostic, lancée par deux anciennes étudiantes de l’université de Pennsylvanie.

Elles sont les conceptrices de Lia, un test de grossesse 100 % biodégradable. « Cela fait plus de trente ans qu’il n’y a pas eu de véritable innovation dans les tests de grossesse, explique Bethany Edwards, cofondatrice et PDG de Lia, interrogée par le média américain Fast Company. La plus grande nouveauté a été l’ajout d’un écran électronique et d’une mini-batterie, ce qui a augmenté les déchets… »

Même fibre que le papier toilette

Les jeunes femmes ont alors imaginé, en 2015, un test de grossesse fabriqué dans la même fibre que la majorité des papiers toilette. Sa fabrication requiert l’équivalent de six carrés de papier hygiénique à trois épaisseurs et ne nécessite pas de colle.

L’utilisation est très simple. À l’instar de tous les tests de grossesse, il faut uriner dessus. Le test est doté d’une zone détectant le taux d’hormone chorionique gonadotrope (HCG), présente dans l’urine en cas de grossesse.

Après quelques minutes, le résultat s’affiche : deux barres si la femme est enceinte, une barre si elle ne l’est pas. Lia est efficace à 99 % dès le premier jour de retard des règles, promettent ses créatrices sur leur site MeetLia.com.

Une fois utilisé, le test peut être jeté dans les toilettes, en tirant la chasse d’eau, ou composté. Ses fibres à base de protéines, de plantes et de minéraux se biodégradent intégralement en dix semaines.

Un peu de discrétion

Autre atout de Lia, et non des moindres, sa discrétion. Quel que soit le résultat du test de grossesse, difficile de le garder secret lorsqu’il est jeté dans la poubelle familiale. Alors un test qui disparaît dans la cuvette des toilettes assure une vraie intimité.

Le test de grossesse biodégradable a reçu le prix Fast Company 2018 des « idées qui changent le monde », dans la catégorie santé. Un beau coup de pouce pour un produit qui n’est pas encore disponible à la vente.

Les deux créatrices l’assurent, Lia sera disponible en achat sur internet dès cet hiver, et dans certains points de vente aux États-Unis, « au même prix que les autres tests de grossesse ».

Source OUEST FRANCE.

 

La hausse des prix et la prévention santé font baisser les ventes des cigarettes en 2018…

Les ventes de cigarettes connaissent une baisse de près de 10 % en France en 2018, confirmant une tendance qui se dessine depuis plusieurs années.

Cette chute des ventes est la conséquence de la hausse des prix du tabac et des plans de prévention santé, selon les tabacologues.

Les ventes de cigarettes ont chuté de 9,32% en 2018, une tendance qui se confirme depuis plusieurs années.

Les ventes de tabac partent en fumée en France. En 2018, elles ont reculé de 9,32 %, selon le fournisseur Logista, fournisseur de la quasi-totalité des points de vente de l’Hexagone.

En cause, la hausse des prix du tabac en mars et, plus largement, la politique publique anti-tabac menée par les autorités. Cette baisse concerne tant les paquets de cigarettes que le tabac à rouler. Prisé des jeunes, ce dernier a vu ses ventes chuter de 9,4 % en 2018, après une diminution de 5,66 % l’année précédente.

Une baisse particulièrement marquée en 2018

Si la baisse des ventes de tabac et de cigarettes est constante depuis plusieurs années dans l’Hexagone, elle a été particulièrement importante en 2018. En 2017, les ventes de cigarettes s’étaient effritées de 1,48 % en volume après un recul de 1,2 % l’année précédente et une hausse de 1 % en 2015.

Responsable de cancers et de maladies cardiovasculaires, le tabac tue 75 000 Français chaque année. Les professionnels de santé se réjouissent donc de cette baisse, qu’ils attribuent à la hausse des taxes. « C’est une politique de santé publique qui marche, cela va faire des milliers de vies sauvées, c’est important », s’est félicité Bertrand Dautzenberg, pneumologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Selon lui, cette baisse des ventes de cigarettes résulte clairement de la hausse d’un euro du prix du paquet appliquée le 1er mars 2018. Celle-ci a « motivé beaucoup de gens à arrêter de fumer : le prix est redevenu un facteur d’arrêt du tabac, car fumer un paquet par jour coûte maintenant 240 euros par mois ».

Les produits de substitution remboursés

Pour réduire la consommation de tabac, le gouvernement a prévu des augmentations successives pour atteindre, d’ici à novembre 2020, un prix de 10 euros le paquet de 20 cigarettes. L’effet de cette hausse a été « boosté », a développé le Professeur Dautzenberg, par « les autres mesures du programme national de lutte contre le tabac, comme le paquet neutre, qui joue beaucoup sur les jeunes » en retirant à la cigarette son côté « glamour ».

Alors que le « Mois sans tabac » encourage les fumeurs au sevrage, le remboursement des substituts nicotiniques (gommes à mâcher, patchs, pastilles) a eu un « effet massif », a assuré le tabacologue.Les prescriptions de ces traitements ont bondi de 75 % entre mars et septembre, selon l’Assurance maladie.

Essor de la cigarette électronique

« Le recul des ventes légales de tabac est le résultat d’un choc de prix administré aux fumeurs », estime aussi Eric Sensi-Minautier, directeur des affaires publiques de British american tobacco (BAT) au quatrième rang sur le marché français des cigarettiers.

Selon lui, « un fumeur sur deux qui arrête de fumer, passe au vapotage », une option « alternative crédible au tabac » dont le développement devrait, selon lui, « bénéficier du soutien actif du gouvernement ». L’efficacité de la cigarette électronique comme traitement de substitution n’est cependant pas prouvée.

Les cigarettiers se positionnent à marche forcée sur la cigarette électronique, réputée beaucoup moins nocive que le tabac : l’américain Altria, fabricant de l’emblématique Marlboro, a investi 13 milliards de dollars dans Juul, une start-up qui détient près de 75 % du marché aux États-Unis. Quant à BAT, il a investi 2,5 milliards de dollars en recherche et développement sur ces produits, ces dernières années.

Source OUEST FRANCE.

Agnès Buzyn promet une prime pour les aides-soignants en 2019 des Ehpad publics…

Les aides-soignants dénoncent une situation « explosive » dans les établissements pour personnes âgées dépendantes. La ministre de la Santé et des Solidarités annonce ce mercredi qu’elle travaille à une prime avec les partenaires sociaux.

Ni le montant ni l’échéance de versement de cette prime ne sont pour le moment fixés.

Agnès Buzyn travaille à une prime avec les partenaires sociaux

La ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn, a annoncé ce mercredi 9 janvier qu’une prime, dont le montant reste à déterminer, sera versée cette année aux aides-soignants des Ehpad. Ces derniers dénoncent une situation « explosive » dans les établissements pour personnes âgées dépendantes.

Reconnaître la pénibilité de la profession

« Je trouve qu’aujourd’hui, la pénibilité dans ce travail au sein des Ehpad avec des personnes très âgées, très dépendantes, doit être reconnue, a expliqué Agnès Buzyn sur BFMTV et RMC. On voit qu’il y a un manque d’attractivité de ces professions, c’est très angoissant pour l’avenir de nos personnes âgées et nous-mêmes, et donc je pense qu’il est important de reconnaître cette pénibilité », a-t-elle dit, précisant qu’elle travaillerait à « une prime » avec les partenaires sociaux.

Ni le montant ni l’échéance de versement de cette prime ne sont fixés. « Durant l’année, j’aurai des annonces à faire, je souhaite les faire parce que je reconnais qu’il y a vraiment une difficulté particulière ».

Face au malaise des personnels des maisons de retraite médicalisées – qui ont observé, fait sans précédent, plusieurs grèves en 2018 -, la ministre avait annoncé en mai dernier quelque 360 millions d’euros de crédits de 2019 à 2021, soit 143 millions de plus que prévu.

Source OUEST FRANCE.

Arrêt cardiaque : on peut sauver des vies grâce à son portable et aux Bee Gees…

Les pompiers du département des Pyrénées-Atlantiques et l’application « Staying Alive » signent en ce début d’année 2019 un partenariat pour sauver des vies avec son téléphone portable grâce à la géolocalisation de tous ceux qui maîtrisent le massage cardiaque.

Captures d'écran de l'application Staying Alive

Le SDIS 64 a signé une convention avec une application smartphone gratuite. Elle s’appelle « Staying Alive ». C’est une application dont l’ambition est de lutter contre les malaises cardiaques qui font plus de 50.000 morts par an. Staying Alive a deux fonctionnalités : la cartographie des défibrillateurs, et surtout le réseau « bon samaritain », la géolocalisation de tous ceux qui maîtrisent le massage cardiaque.

100 battements par minute

Cette application reprend le titre de la célèbre chanson « Staying Alive » des Bee Gees. Parce que cela signifie « rester en vie », mais aussi parce que le rythme de cette chanson est celui du parfait massage cardiaque : 100 battements par minute.

Il suffit de battre la mesure de cette chanson que l’on a tous en tête, pour avoir le bon rythme, et donc pour que le « secouru » « stay alive ». Cette application, c’est un réseau de secouristes, professionnels ou amateurs. Des gens qui connaissent ce geste essentiel de secours. Ils sont déjà 35.000 en France à s’être inscrits. Ce sont les pompiers alertés qui appellent ces bons samaritains, idéalement placés pour intervenir au plus vite.

Gagner un temps vital

Il faut savoir que lors d’un arrêt cardiaque, on doit réagir dans les quatre premières minutes. Le temps moyen d’intervention des secours est de 10 minutes. Donc pouvoir mobiliser quelqu’un au plus vite pour pratiquer ce geste de maintien en vie est essentiel.

Source FRANCE BLEU.

Handicap : à Bréal-sous-Montfort, l’ESAT de transition permet de sortir de l’emploi protégé…

Les ESAT (Établissement et Services d’Aide par le Travail) sont des établissements médico-sociaux qui ont pour objectif l’insertion sociale et professionnelle des adultes en situation de handicap.

Des personnes dont les capacités de travail ne leur permettent pas de trouver un emploi dans une entreprise ordinaire ou d’exercer une activité professionnelle indépendante. L’établissement va donc tout mettre en œuvre pour leur trouver un travail adapté à leurs compétences, à leur vitesse d’exécution des tâches, dans des structures adaptées et un encadrement au petit soin.

Sortir de l’emploi protégé

Mais il existe aussi des ESAT dits transitionnels dont l’objectif est de les aider à sortir de ce monde du travail protégé pour le monde du travail ordinaire. Pendant 3 ou 4 ans, les travailleurs vont petit à petit apprendre un métier, des gestes, des techniques, mais aussi à devenir autonomes, gérer leur stress, leurs émotions.

Objectif : un ESAT de transition par département

À Bréal-sous-Montfort, l’ESAT du Pommeret fait partie de la dizaine d’ESAT de transition existant en France. Chaque année, une soirée est organisée pour raconter aux uns et aux autres comment se passe les entrées et sorties. Des travailleurs en situation de handicap, des entreprises témoignent de ce que l’ESAT leur a apporté. Ainsi Alan travaille depuis quelques mois pour Herboratum, une entreprise d’entretiens de jardins et d’espaces verts.

Source FR3.