Piéton : La Vidéo « CHOC »…. Un abribus piégé pour sensibiliser les piétons !

Vous ne traverserez plus la rue n’importe comment !

Piéton : handicapé, tué, blessé…. la Vidéo « CHOC »…. ce peut être vous demain !…

Vendée : l’autorégulation, le nouveau dispositif scolaire pour mieux intégrer les enfants autistes…

En Vendée, les écoles Remondet de Chantonnay et Pierre Menanteau à Dompierre-sur-Yon ont mis en place un nouveau dispositif scolaire pour mieux intégrer les enfants atteints de troubles autistiques en classe ordinaire.

Il s’appelle l’autorégulation. Une première dans notre région !

C'est l'heure de la récré pour les élèves de Grande section de l'école primaire Remondet de Chantonnay. / © Manon Monnier / France 3 Pays de la Loire

L’autorégulation, pour calmer et éveiller l’enfant.

En Vendée, cinq enfants atteints de troubles au spectre autistique ont pu être scolarisés en milieu ordinaire grâce à ce dispositif mis en place dans les écoles Remondet et Pierre Menanteau. C’est une grande première dans la région !

Dans les deux écoles, une salle de classe a été spécialement mise en place depuis la rentrée scolaire 2018 pour ces enfants, mais également pour tous les autres enfants qui auraient besoin de travailler sur leurs comportements en classe ou en récré..

Cette salle d’autorégulation permet à ces cinq enfants d’avoir des apprentissages individuels, au calme pour apprendre à gérer leurs émotions et leurs états d’humeur pour mieux se comporter en classe.

A terme, l’objectif de cette salle est de permettre un suivi individuel pour les enfants dont les facultés cognitives sont inférieures aux élèves ordinaires. Au fil des mois, les enseignants et spécialistes espèrent que les enfants autistes pourront rejoindre, à 90% de leurs temps d’école,  leurs camarades dans une classe ordinaire.

Qu’est ce que l’autorégulation ?

Selon l’Adapei, c’est la capacité d’un enfant de se mettre par lui-même dans un état de calme et d’éveil lui permettant de répondre à son environnement de façon adaptée. L’enfant peut alors traduire ses perceptions et ses sensations en informations qu’il utilise pour réguler ses pensées, ses émotions, sa motivation, ses comportements ».

En Vendée, ce dispositif de l’autorégulation a été copiloté entre l’Education nationale et l’Agence Régionale de Santé. Ils ont également été épaulé par l’ADAPEI et la Maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH) de Vendée.

Un concept canadien

Et ce sont bien nos francophones adorés qui ont eu cette idée. Son principal concepteur dans le milieu scolaire, c’est Stéphane Beaulne, docteur en psychologie en Ontario au Canada.

Aujourd’hui, le psychologue intervient dans ces deux écoles vendéennes pour s’assurer du bon suivi du corps enseignants, spécialement formé à l’autorégulation.

Une équipe de travail consolidée grâce à l’arrivée d’une enseignante supplémentaire à temps plein ainsi que de deux psychomotriciennes et une éducatrice spécialisée.

Stéphane Beaulne poursuit même leurs formations, ainsi que celle de Anne-Sophie Morena, la superviseure des dispositifs d’autorégulation à l’échelle nationale.

Cette ancienne directrice de pôle autisme de l’Adapei de Corrèze a d’ailleurs appris le concept d’autorégulation directement dans les écoles canadiennes pendant près de deux ans.

Source FR3.

« INJUSTICE ? » – Le handicap et la dépendance demandent le déblocage de 152 M d’euros « gelés »…!

Un collectif d’associations représentant les handicapés et les seniors dépendants a appelé jeudi le gouvernement à débloquer « en intégralité » 152 millions d’euros mis en réserve dans le budget dévolu à ce secteur, un gel qui constitue selon lui une « injustice ».

"INJUSTICE ?" - Le handicap et la dépendance demandent le déblocage de 152 M d'euros "gelés"...!

Cette somme doit être « rendue à ses bénéficiaires, les structures en charge des personnes âgées ou porteuses de handicap », plaide le collectif. « L’absence de restitution de ces crédits dédiés aux personnes ayant besoin d’aide à l’autonomie ou porteuses de handicap serait en totale contradiction avec les annonces en grande pompe du plan autonomie grand âge », ajoute-t-il.

Le montant de 152 millions d’euros peut paraître minime au regard des 20 milliards d’euros versés par l’Assurance maladie pour ces secteurs, mais si « ces sommes ne sont pas restituées en fin d’exercice, le gel devient purement définitif et on repart l’année suivante avec un budget amputé », fait valoir la porte-parole du collectif.

Un gel similaire, portant sur 415 millions de crédits des hôpitaux, a été débloqué en décembre par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, après un appel des quatre fédérations hospitalières du privé, du public et du privé à but non lucratif. Les associations oeuvrant dans les secteurs des handicapés et de la dépendance soulignent que leurs établissements « font également face à une situation économique très difficile ».

Au-delà de la restitution des crédits gelés en 2018, elles posent la question du gel annuel qui « conduit chaque année, dans les faits, à amputer de 100 à 200 millions le montant des crédits votés par le parlement au profit du secteur médicosocial ».

Source LE FIGARO.

Tabac : le paquet neutre a des effets sur les fumeurs…

Le paquet neutre, imposé il y a deux ans pour rendre la cigarette moins attirante, donne des résultats: il y a deux fois plus de fumeurs gênés de sortir leur paquet à cause de son aspect peu attrayant, ont indiqué les autorités sanitaires jeudi.

« Les fumeurs gênés de sortir leur paquet à la vue de tous, à cause de son aspect, sont deux fois plus nombreux en 2017 (12%) par rapport à 2016 (6%) », selon l’agence sanitaire Santé publique France.

Le nouveau conditionnement des paquets de cigarettes est devenu obligatoire à partir du 1er janvier 2017 : paquet standardisé vert foncé quelle que soit la marque, mais aussi augmentation de la taille des avertissements sanitaires, dont des photos choc sur les dommages causés par le tabac.

En outre, « entre 2016 et 2017, la part de fumeurs qui déclare que l’aspect de leur paquet de cigarettes leur plaît a été divisée par trois », passant de 53% à 16%.

Le conditionnement neutre « a probablement contribué, dans un contexte anti‑tabac particulièrement fort, à +dénormaliser+ encore un peu plus les produits du tabac en France », juge Santé publique France.

L’agence sanitaire se base sur ses « baromètres 2016 et 2017 », sondages menés par téléphone auprès de 15.000 personnes pour 2016 et 25.000 pour 2017 (avec des sous-groupes selon les classes d’âge).

La gêne liée au fait d’exhiber publiquement un paquet neutre est toutefois moins importante chez les 18-34 ans (8%) que chez les 35-75 ans (14%).

De même, les gros fumeurs y sont moins sensibles que les petits (16% de ceux qui fument de 0 à 5 cigarettes par jour, 12% de ceux qui en fument plus de 10).

Ceux qui fument de 5 à 10 cigarettes sont les moins gênés par ces paquets (8%).

Enfin, les femmes sont plus gênées que les hommes par le paquet neutre (15% contre 9%).

Selon des chiffres dévoilés en mai dernier, l’année 2017 a été marquée par une baisse historique du nombre de fumeurs, avec un million de moins en un an. Les pouvoirs publics l’ont attribuée à un ensemble de mesures : hausse du prix, paquet neutre, remboursement des substituts nicotiniques…

Source LA DEPECHE.

Saint-Lô : quand la réalité virtuelle remplace les médicaments à l’hôpital…

Depuis un peu plus d’un mois, le centre hospitalier de Saint-Lô propose à ses patients des casques de réalité virtuelle.

Une technique de relaxation, avant, pendant ou après l’opération qui réduit le recours aux anxiolytiques et antidouleurs.

Le centre  hospitalier de Saint-Lô dispose, depuis le 10 décembre 2018, de huit casques de réalité virtuelle.

C’est une première en Normandie : depuis le 10 décembre dernier, le centre hospitalier de Saint-Lô propose aux patients du pôle de chirurgie femme-enfant de porter des casques de réalité virtuelle. Ils sont plongés dans un univers relaxant avant, pendant ou après l’opération. Cette technique, qui allie sophrologie et hypnose, permet de réduire l’anxiété mais aussi les doses de médicaments. Une cinquantaine de personnes en ont bénéficié.

Ne pas entendre le chirurgien parler ou travailler

Ce sont les infirmières anesthésistes de l’hôpital qui en ont eu l’idée, comme Adeline Masson :« A Saint-Lô, le bloc opératoire est polyvalent. Il y a des personnes de toutes pathologies et de tous âges qui se rencontrent comme un jeune et une personne âgée agitée ». Le casque de réalité permet de détendre le patient avant ou après son opération mais aussi pendant l’intervention : « pour les anesthésies qui sont locales ou loco-régionales, c’est à dire qu’on endort le bras ou la jambe plutôt que d’entendre le chirurgien qui parle ou qui travaille, il (le patient) a son casque sur la tête et plongé dans son univers complet ».

Moutons, espace ou plongée sous-marine

Trois univers au choix en image et son 3D (binaural) : la verte campagne et ses moutons, l’espace ou la plongée sous-marine. « Ce n’est ni tout à fait de l’hypnose, ni tout à fait de la sophrologie, c’est un peu des deux », explique Nathalie Bisson, cheffe du pôle de chirurgie femme-enfant de l’hôpital de Saint-Lô. L’effet relaxant permet de réduire l’usage des anxiolytiques mais aussi des anti-douleurs. « l’anxiété étant diminuée, cela joue sur la diminution de la douleur, les doses d’antalgiques sont beaucoup moins fortes donc moins d’effets secondaires derrière ». Et des patients qui sortent plus vite de l’hôpital.

La réalité virtuelle pour accoucher sans douleur

Adeline Masson voudrait proposer cette technologie aux femmes enceintes, « pour retarder la mise en place de la péridurale voire de ne pas faire de péridurale si ça permet de mieux supporter la douleur des contractions ». La réalité virtuelle pourrait aussi permettre à une femme qui a accouché par césarienne de visualiser son bébé avant de pouvoir le tenir dans ses bras. La direction de l’hôpital voudrait investir dans de nouveaux casques pour en proposer dans d’autres services comme celui de la douleur.

Source FRANCE BLEU.

Avec l’âge, la cicatrisation se fait moins bien…

Chez les personnes âgées, la moindre bles­sure, le moindre coup, peut se transformer en ulcère de jambe, une plaie chronique qui peine à cicatriser.

Avec l’âge, la cicatrisation se fait moins bien

Pour une bonne cicatrisation, les tissus sous-jacents doivent être sains et correctement vascularisés. Avec l’âge, beaucoup de personnes ont, souvent sans le savoir, une circulation veineuse ou artérielle moins bonne, une insuffisance veineuse ou, s’ils ont fumé, une artérite. Sur ce terrain, la moindre blessure, le moindre coup, peut se transformer en ulcère de jambe, en plaie qui, après six semaines, n’a toujours pas cicatrisé.

Même si sa fréquence a beaucoup diminué, l’ulcère de jambe touche environ 1 % des plus de 60 ans, 5 % des plus de 80 ans. Il est à 80 % d’origine veineuse, sinon artériel ou mixte. La prise en charge de ces plaies chroniques est souvent tardive. «La grande variété des pansements en milieu humide permet surtout d’améliorer le confort du patient en absorbant les exsudats, en prévenant l’infection… Et accompagnent la cicatrisation naturelle», explique le Dr Meaume.

L’insuffisance veineuse en cause

En fait, c’est l’insuffisance veineuse sous-jacente qu’il faut traiter le plus tôt possible. «Une étude récente * montre que l’ablation chirurgicale précoce du reflux veineux chez ces malades accélère la cicatrisation et prévient mieux la récidive que si elle est faite après cicatrisation de l’ulcère.» Leur nombre diminuant, ces ulcères de jambe sont souvent pris en charge dans des unités spécialisées dont beaucoup disposent désormais d’appareils qui, en exerçant sur la plaie une pression négative, stimulent la reprise du processus cicatriciel.

Mais comme le souligne le Pr Revol, «on ne guérira pas un ulcère de jambe sans compression ou stripping pour réduire l’insuffisance veineuse et sans détersion de la plaie pour permettre à nouveau le bourgeonnement d’un tissu sain, de même qu’on ne guérira pas une plaie de pied diabétique sans d’abord équilibrer le diabète».

Chez les diabétiques, sujets aux infections, équilibrer la glycémie est indispensable pour guérir ces plaies. Leurs troubles circulatoires se doublent d’une atteinte des terminaisons nerveuses qui les rend insensibles à la douleur, notamment aux petites blessures du pied qui peuvent être prises en charge tardivement, avec un risque d’infection grave voire d’amputation. On estime qu’entre 3 et 7 % des diabétiques souffrent de ces complications du diabète responsables en France de 8 000 amputations par an.

«Toute plaie du pied, même minime, chez un diabétique doit être montrée au médecin», insiste le Dr Meaume. Les pansements, dont l’efficacité s’est améliorée, sont souvent les mêmes que dans l’ulcère de jambe. La prise en charge repose sur une évaluation globale du pied et de sa statique qui est aussi corrigée si besoin. La prise en charge des ulcères de pression qui peuvent survenir chez les paraplégiques en fauteuil roulant et chez les personnes continuellement alitées relève plutôt de professionnels spécialisés et peut, dans les cas graves, faire appel à la chirurgie et aux greffes de peau.

Source LE FIGARO.

Vidéo – Festival d’Angoulême: Comment le frère autiste d’Émilie Gleason est devenu un héros de BD…?

Émilie Gleason a dessiné, en direct dans les locaux de « 20 Minutes », le personnage principal de son album « Ted drôle de coco » qui concourt en sélection officielle du prochain festival de la BD d’Angoulême…

Émilie Gleason a dessiné en direct dans les locaux de 20 Minutes

Invitée par 20 Minutes à décrire, par le dessin, qui était le « drôle de coco » de son second album de BD (après Slapinbag, paru en 2017 aux éditions Le Berbolgru), la jeune Émilie Gleason a expliqué qu’il s’agissait d’un autiste, inspiré par son propre frère. « Ted, le héros du livre, et mon frère sont tous les deux des  » Asperger« , c’est-à-dire qu’ils sont atteints d’une forme d’autisme peu spectaculaire parce qu’elle est plus mentale que physique. La seule différence, c’est que Ted vit seul et a un travail, alors que mon frère vit toujours chez nos parents. ».

Dans la vidéo accélérée de sa « leçon de dessin » exécutée en direct, il y a quelques jours, via Facebook Live, Émile Gleason parle notamment de l’aspect dégingandé de son personnage.

L’équilibre dans le train-train quotidien

Pour mémoire, Ted drôle de coco raconte « comment un jeune autiste a trouvé son équilibre dans un train-train aussi régulier qu’énergique : métro-boulot-dodo, certes, mais avec une énergie et une rigueur peu commune. Puis un jour, la mécanique se grippe et tout s’emballe, ce jour où le métro est en travaux et où les choses ne sont pas, plus, comme d’habitude. Et là, tout dérape… »

Lorsqu’on lui demande comment son frère, justement, a accueilli cette BD inspirée par lui, Émilie concède que « ça a d’abord été un peu houleux parce qu’il n’était pas d’accord, au départ, pour que je parle de lui dans une BD. Mais je l’ai ignoré et j’ai quand même fait ce qui me tenait à cœur… ».

« La relation entre mon frère et moi a beaucoup évolué »

Cette expérience lui a, finalement, permis de « comprendre et cesser d’endurer, comme ça avait été le cas toute mon enfance ; parce que vivre aux côtés de quelqu’un de « différent », c’est parfois très dur. Mais depuis que j’ai terminé cette BD, notre relation a beaucoup évolué, elle est dingue. Je le redécouvre complètement ! »

Si cet album a eu un effet cathartique sur cette jeune auteure née au Mexique, il procure aussi, par sa fraîcheur et son humour, de belles émotions à ses lecteurs, qu’ils aient ou non déjà été confrontés à l’autisme.

« Ted drôle de coco », d’Émilie Gleason – éditions Atrabile, 17 euros

Source 20 Minutes.

Inquiétant ! Un Français sur quatre a déjà été confronté à une pénurie de médicaments…

Ces ruptures d’approvisionnement concernent également des traitements d’affection de longue durée telles que le cancer ou la maladie de Parkinson, ainsi que des vaccins, selon un sondage rendu public par France Assos Santé.

Un Français sur quatre a déjà été confronté à une pénurie de médicaments

Un quart des Français a déjà été confronté à une pénurie de médicaments. C’est l’enseignement principal d’un sondage réalisé par France Assos Santé, qui rassemble des associations d’usagers du système de santé, et rendu public jeudi. Concrètement, 25% des sondés* expliquent avoir déjà fait face à un refus de délivrance d’un médicament pour cause de pénurie.

» LIRE AUSSI – La pénurie de médicaments vitaux a atteint un record en 2017

Cette pénurie a des conséquences directes sur la qualité des soins: 45% des personnes confrontées à ces pénuries ont été contraintes de reporter leur traitement, de le modifier, voire d’y renoncer ou de l’arrêter complètement. En outre, 21% ont également ressenti de l’anxiété ou de l’angoisse face à cette non-délivrance. France Assos Santé souligne un effet «délétère» de ces pénuries.

Tous les types de médicaments sont concernés. Ainsi, un tiers (31 %) des personnes interrogées et atteintes d’une affection de longue durée (ALD) indiquent avoir été concernées par une telle pénurie. L’appellation ALD regroupe une série de maladies graves: AVC invalidant, cancers, maladie coronaire, Parkinson, Alzheimer, atteintes rénales, insuffisances respiratoires et cardiaques…

«Une menace potentielle pour la santé publique»

Dans plus d’un cas sur trois (36%), ces ruptures d’approvisionnement concernent des vaccins. «Au-delà du risque évident pour la santé individuelle des personnes, ces pénuries de vaccins constituent une menace potentielle pour la santé publique», selon Alain Michel Ceretti, président de France Assos Santé.

En ce qui concerne les autres pénuries également, les conséquences peuvent être graves. La non-délivrance des médicaments a entraîné une augmentation des symptômes dans 14% des cas, des erreurs dans la prise de médicaments de substitution (4%) et, plus inquiétant encore, une hospitalisation nécessaire pour une personne sur vingt (4% en population générale, 5% pour les personnes en ALD).

«Ces pénuries ou ruptures d’approvisionnement peuvent toucher des traitements contre le cancer, contre l’épilepsie, la syphilis, contre des chocs allergiques (stylos auto-injecteurs)», égrène-t-on au sein de la fédération d’associations de patients.

Les industriels mis en cause

Plus de la moitié (56%) des Français interrogés attribuent la raison de la pénurie aux industriels du médicament, qui privilégieraient la production de certains médicaments ou vaccins au détriment d’autres. Les pouvoirs publics (13%) et les grossistes répartiteurs (14%) sont aussi mis en cause.

Pour France Assos Santé, «les industriels sont très largement responsables de ces pénuries, principalement dues à des stratégies financières contestables, à un désengagement de certains médicaments et à une concentration des sites de productions». La fédération réclame «une régulation plus efficace de la part des autorités sanitaires nationales et européennes» ainsi qu’une «information claire et transparente sur les causes de ces ruptures, les plans de gestion des pénuries (PGP) mis en place, ainsi que sur les sanctions imposées en cas de manquement aux obligations de notification et de mise en œuvre de ces plans.»

*L’enquête a été réalisée fin 2018 par l’institut BVA auprès d’un échantillon représentatif de la population française de 955 personnes.

Source LE FIGARO.

 

« 60 millions de consommateurs » alerte sur le danger des moules à gâteaux…

Dans son nouveau hors-série, 60 millions de consommateurs s’attaque aux moules à gâteaux, pointant du doigt plusieurs substances indésirables libérées en présence d’aliments acides ou à la cuisson.

Explications.

Après les aliments du quotidien qui nous empoisonnent, les box minceur et les produits gluten free, c’est au tour des moules à gâteaux d’être passés au crible par la revue 60 millions de consommateurs. En effet, dans son nouveau hors-série publié en janvier, elle épingle leur revêtement antiadhésif en silicone ou teflon, accusés de libérer des substances susceptibles de migrer dans les aliments sous l’effet de la chaleur, de corps gras, ou de l’usure.

Des substances toxiques dans les moules en silicone

La rédaction du magazine de l’Institut national de la consommation explique avoir testé 9 moules à gâteaux en silicone des marques Guy Degrenne, Carrefour Home, Ikea, Hema, Tefal, Mastrad, Bake Me, Zodio, De Buyer. Verdict ? Trois d’entre eux peuvent s’avérer dangereux pour la santé, pour les utilisateurs réguliers. Ils sont accusés de libérer des substances indésirables et/ou toxiques, issues de la fabrication du silicone, et ce, en quantité parfois non négligeables. C’est notamment le cas lorsqu’ils sont au contact d’ingrédients gras comme l’huile. Pour éviter cela, 60 millions de consommateurs suggère donc de bien vérifier que soit mentionné sur l’étiquette du moule le «certificat de conformité à l’aptitude au contact des aliments».

Les moules usagés synonymes de danger

Les moules en métal s’en sortent globalement mieux. Sur les 9 testés – des marques, Ikea, Ardence, Maom, De Buyer, Hema, Mastrad, Guy Degrenne, Tefal, Bake Me –, sept n’affichent aucune migration problématique retrouvée en cas de contact avec un corps gras ou acide. Ici, le problème se pose lorsqu’ils sont abîmés. Les récipients sont alors susceptibles de relâcher des particules métalliques comme de l’aluminium ou du fer, dans les préparations qu’ils contiennent. Le magazine préconise donc de ne jamais utiliser d’ustensile tranchant à l’intérieur d’un moule en teflon et de ne pas hésiter à le renouveler dès que celui-ci est rayé.

L’enquête complète est à retrouver dans le magazine 60 millions de consommateurs, actuellement en kiosques.

Source LE FIGARO.