Premiers signes de démence sénile : et si c’était un problème d’audition ?…

Les difficultés auditives chez les personnes âgées pourraient être confondues avec des déficits cognitifs.

Une recherche souligne l’importance d’effectuer des tests auditifs, au moment des évaluations neuropsychologiques.

Premiers signes de démence sénile : et si c'était un problème d'audition ?

« Nous voyons souvent des clients inquiets pour la maladie d’Alzheimer parce que leurs copains se plaignent du fait qu’ils ne prêtent pas attention, ils ne semblent pas écouter et ils ne se souviennent pas de ce qu’on leur dit », a déclaré le Dr Vandermirris, neuropsychologue au Baycrest Centre de Toronto.

Mais parfois, le problème est simplement, ou principalement, auditif. « Une personne ne se souviendra pas de quelque chose qu’on lui dit si elle ne l’entend pas bien ».

Le Dr Vandermirris, en collaboration avec ses collègues, a mené une étude sur les clients de la clinique avec deux objectifs. Le premier consiste à comprendre si les neuropsychologues qui évaluent les capacités cognitives, prennent en compte aussi les capacités auditives du patient ; le seconde est de savoir si, une fois la perte d’audition constatée, les médecins modifient leurs prescriptions. Les résultats ont été publiés le 7 décembre dans la revue Canadian Journal on Aging.

Connaître le déficit auditif peut changer l’évaluation du neurologue

L’étude a été réalisée en 2015 sur 20 clients de la clinique âgés de 70 ans en moyenne. Les chercheurs ont évalué l’audition du client, puis son état cognitif (par exemple, sa mémoire). Plus de la moitié des participants avaient une perte auditive allant de légère à sévère. Tandis qu’un quart d’entre eux ne présentaient aucune déficience cognitive.

Quatre neuropsychologues ont été invités à rencontrer les patients et à évaluer leurs capacités auditives sans avoir vu les résultats du test de dépistage effectué par les chercheurs. Les neuropsychologues ont été relativement précis dans l’évaluation des capacités auditives des patients : ils ont effectué une évaluation correcte dans 60% des cas. Après avoir vu les résultats du test, cependant, dans 25% des cas, ils ont changé d’ordonnance : ils ont dirigé certains patients vers des services ORL et leur ont recommandé, ainsi qu’à leurs familles, de se renseigner sur la perte auditive et la communication.

Les troubles auditifs augmentent le risque de développer une démence sénile

L’étude a été menée sur un très petit nombre de patients, mais c’est le point de départ pour une réflexion important. D’une part, les problèmes d’audition sont extrêmement fréquents chez les personnes âgées, mais ils ne sont traités de manière appropriée que dans un quart des cas. D’autre part, plusieurs études ont suggéré un lien entre la perte d’audition et l’apparition de la démence sénile. Les raisons de cette connexion ne sont pas encore claires, mais chez les sujets ayant des difficultés d’audition, une perte de volume cérébral est observée. De plus, les personnes qui entendent mal sont plus exposées au risque d’isolement et l’isolement social est un facteur de risque pour le développement de la démence sénile.

Pour cette raison, les chercheurs de l’étude soulignent l’importance de réaliser des tests de dépistage simples des troubles de l’audition, ainsi que des évaluations des capacités cognitives chez les personnes âgées.

« Afin de fournir la meilleure assistance possible à nos clients âgés, il est impératif que les neuropsychologues et les audioprothésistes travaillent ensemble pour faire face à l’apparition fréquente de pertes cognitives et auditives chez les individus », a déclaré Kate Dupuis, auteure principale de l’étude.

Source FRANCE INFO.

Handicap: un progrès dans les règles sur les ascenseurs (associations)….

Les immeubles neufs devront, à l’avenir, être obligatoirement dotés d’un ascenseur s’ils comportent au moins trois étages, au lieu de quatre jusqu’à présent, selon un projet de décret rendu public aujourd’hui par des associations de personnes handicapées, qui s’en sont félicitées.

Selon la dernière version de ce texte, soumise et approuvée vendredi à l’unanimité par le Conseil national consultatif des personnes handicapée (CNCPH), ce progrès ne sera pas tempéré par une clause restrictive que le gouvernement avait envisagé d’introduire en décembre, et qui avait suscité la colère des associations. Cette clause prévoyait que l’obligation d’un ascenseur pour les constructions neuves d’au moins trois étages (en plus du rez-de-chaussée) se serait appliquée seulement pour les immeubles comportant au moins 12 appartements.

L’association APF France Handicap et le groupement pour l’insertion des personnes handicapées physiques (GIHP) avaient alors dénoncé un « nouveau recul » de la part du gouvernement. Finalement, le seuil de 12 logements n’apparaît plus dans la dernière version du décret, ont expliqué APF et le GIHP dans un communiqué aujourd’hui. Le texte est donc conforme à une promesse formulée en septembre aux associations par le Premier ministre Édouard Philippe.

La nouvelle réglementation sur les ascenseurs s’appliquera aux demandes de permis de construire déposées à compter du 1er octobre 2019, selon le projet de décret que l’AFP a pu consulter. « Nous avons été entendus et nous nous en félicitons », a dit à l’AFP Stéphane Lenoir, du GIHP. Pour les associations, ce « progrès » ne doit cependant « pas occulter » la déception née de la loi « Elan » sur le logement, adoptée en octobre: cette loi a abaissé de 100% à 20% la part de logements neufs devant être accessibles aux personnes handicapées, tous les autres devant être « évolutifs » – c’est-à-dire qu’ils doivent pouvoir être rendus accessibles à l’issue de travaux simples. Cette loi a suscité un tollé parmi les associations de personnes handicapées.

Source LE FIGARO.

Excellent ! De faux PV contre les voitures garées sur les trottoirs à Besançon…!

Un Bisontin en fauteuil vient de fonder Trottoirs libres en début d’année.

Objectif de l’association, qui a imprimé 800 faux PV à l’intention des voitures garées sur les trottoirs, sensibiliser sur les difficultés croissantes qu’il y a à se déplacer en ville.

Pour se faire entendre de la part des indélicats, l'association a imprimé 800 faux PV, distribués gracieusement sur les pare-brises.

Besançon, France

De faux PV contre les voitures mal garées. C’est l’initiative insolite et plutôt originale d’un habitant de Besançon qui vient de fonder en début d’année l’association Trottoirs Libres.

Un drame pour une minute d’arrêt « – Yves Ketterer, de Trottoirs libres

Depuis 10 ans qu’il se déplace en fauteuil en raison de sa maladie, Yves Ketterer a interpellé les élus bisontins à de multiples reprises sur les difficultés qu’il y a à se déplacer en ville sur les trottoirs : _ »_Tout le monde trouve normal de se garer sur les trottoirs. Mais si un enfant échappe à ses parents, en trottinette ou en vélo, et qu’il est obligé de contourner la voiture, il va aller sur la chaussée ou la voie de tram. Et ça peut déboucher sur un drame pour une minute d’arrêt. »

800 faux PV imprimés pour sensibiliser les automobilistes

Les voitures, les panneaux d’affichage, les poubelles aussi les jours de sortie, les obstacles sont multiples et se déplacer devient un véritable parcours du combattant pour les personnes en fauteuil tout comme les mamans avec leur poussette. Pour se faire entendre de la part des indélicats, l’association a imprimé 800 faux PV, distribués gracieusement sur les pare-brises : « Je préfère appeler ça des PV pédagogiques », précise Yves Ketterer. C’esr un fac similé sur lequel on coche l’infraction. »

135 euros, c'est le montant de l'amende pour un véhicule stationné sur un trottoir. - Radio France

135 euros d’amende pour un véhicule sur un trottoir

Mais côté pédagogie il y a encore du chemin à faire, comme l’illustre parfaitement ce plaquiste qui a installé sa camionnette au bas d’un l’immeuble, juste devant le panneau interdiction de stationner. La réaction à la lecture du faux PV est immédiate : « Oui mais moi, il faut bien que je travaille ! » Pour un véhicule stationné sur un trottoir, le montant de l’amende est de 135 euros. Sauf que tous ne sont pas verbalisés, loin de là, ce que dénonce aussi l’association. Les représentants de Trottoirs libres doivent rencontrer ce mercredi des élus bisontins.

Source FRANCE BLEU.

BELFONDS (61) – JardiHand est le premier fabricant français de jardins potagers surélevés pour les Seniors et les PMR…

Ces jardins potagers surélevés sont destinés à tous ceux qui désirent jardiner confortablement, sans effort et en toute sécurité.

Le jardinage est désormais accessible à tous!

Philippe Mahé est l’un des deux créateurs de JardiHand.

JARDINS POTAGERS AU SOL

JardiHand® propose des jardins potagers à placer au sol.

Ce jardin potager cumule plusieurs avantages: Tout d’abord, fini le travail lourd du sol avec la bêche, la pelle ou le râteau. On utilise simplement des outils à main. Toutes les personnes qui souffrent du dos peuvent jardiner beaucoup plus facilement à hauteur des coudes.

Ensuite, toutes les cultures sont possibles avec un jardin potager au sol: On sème, on repique, on plante toutes sortes de fleurs, petits fruits ou légumes, même ceux à racines profondes comme les carottes, les poireaux, les pommes de terre…

JARDINS POTAGERS SURÉLEVÉS

Le jardinage doit être accessible à tous. C’est pour cette raison que JardiHand® a développé le jardin potager surélevé, en partenariat  avec des seniors et des personnes à mobilité réduite.

Ce jardin potager surélevé cumule de nombreux avantages:

Il permet de jardiner confortablement debout face au bac, assis sur une chaise ou en fauteuil roulant: Plus besoin de se baisser, de se relever, de se courber.

Ensuite, il permet à l’utilisateur de jardiner sans effort. Là aussi, plus besoin d’utiliser les gros outils de jardinage, tels que bêche, pioche, râteau. Seuls des outils à main seront nécessaires. Et surtout, fini le mal de dos !

Enfin, le jardin potager surélevé de JardiHand® permet de jardiner en toute sécurité: Le jardinier garde une position du corps face au bac, ce qui lui évite de tordre le buste en tous sens. De plus, ces jardins potagers surélevés sont fabriqués dans un bois de qualité exceptionnelle: Le chêne massif, dont la robustesse et la longévité ne sont plus à démontrer. Ce bois noble est certifié CTB+ (label de garantie) et résiste ainsi de longues années tout en garantissant une sécurité maximale à tout utilisateur.

La hauteur des jardins potagers surélevés est personnalisable à la commande en fonction du ou des utilisateurs. Elle est ainsi spécifique à chaque jardinier!

Une hauteur intérieure de 22 cm est idéale pour cultiver la plupart des végétaux disponibles en jardinerie: Herbes aromatiques, petits légumes (radis, tomates, salades…) et toutes les fleurs communes (dahlias, pensées, pétunias…).

Un feutre géotextile tapisse l’intérieur du bac et permet de contenir la terre.

Deux tablettes latérales amovibles permettent de disposer d’un espace extérieur au bac pour y déposer les outils à main, les petits pots, les semis, l’arrosoir… Elles sont amovibles sans effort grâce à leurs crochets de suspension.

D’autres crochets de suspension sur les faces avant et arrière permettent au jardinier d’avoir toujours ses outils à portée de main.

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Plus d’information, cliquez ici.

Le Havre : “Cover dressing”, une solution pour trouver des vêtements adaptés à tout handicap…

Dans les marques de prêt-à-porter classiques, il y a des vêtements adaptés à différents handicaps….encore faut-il pouvoir les trouver.

Cette start-up associative, Cover dressing, détecte, teste ces vêtements et donne le label « bien à porter ».

Muriel Robine (à droite) fondatrice de la start-up et Nathalie, bénévole / © France 3 Normandie

Cover dressing – Muriel Robine (à droite) fondatrice de la start-up et Nathalie, bénévole.

Pour enfiler une manche, le corps humain mobilise 30 muscles et 20 articulations. 8 millions de français seraient gênés par un problème physique pour s’habiller.

Au Havre, la start-up associative « cover dressing »est partie d’un constat. Parmi les millions de vêtement si variés vendus par les marques classiques, beaucoup peuvent convenir à des personnes qui ont une gêne ou un handicap. Problème, ils sont « noyés dans la masse » et ne sont pas signalés.

L’association ( ergothérapeute, styliste et bénévoles) repère ces vêtements, travaille avec certaines marques, et crée le label « bien à porter ». Elle va développer bientôt un réseau social qui permettra de « faciliter le shopping des personnes à mobilité réduite »

« On fait une analyse du vêtement que l’on a cherché en boutique, par exemple pour s’habiller d’une seule main, ou être en fauteuil roulant, on trouve le bon vêtement ».

En mai 2018, un défilé a été organisé au Havre.

Source FR3.

Feuilleton – 4 Vidéos à découvrir :“ Les Papillons Blancs de Beaune et sa région”….

Immersion dans le monde du handicap… Notre feuilleton vous emmène à la découverte de cette formidable association : « Les Papillons Blancs ».

Un feuilleton signé : Fabienne Acosta – Damien Rabeisen – Yoann Danjou – Alexis Viloin – Xavier Brand

Feuilleton :“ Les Papillons Blancs de Beaune et sa région” © France 3 Bourgogne

Episode 1 :

Notre feuilleton nous présente l’association des « Papillons Blancs de Beaune et de sa région » :  un acteur majeur pour la prise en charge des personnes handicapées physiques et mentales. Cela fait 60 ans qu’elle existe.

Au moins 3 générations de personnes ont été suivies par les professionnels, notamment par les Aides-Médicos-Psychologiques (A.M.P.). Ce métier est méconnu, pourtant il est très humain. Il ne suffit pas d’avoir de l’empathie pour les résidents. Les A.M.P. ont appris à voir les personnes, derrière les troubles ou les déficiences.

Illustration dans deux structures différentes de l’association : La Maison d’accueil spécialisé d’Agencourt, pour les polyhandicapés, et la résidence Bellevue de Beaune,pour les déficients mentaux autonomes.

Episode 2 :

Retour à Beaune….aux côtés de l’association des Papillons Blancs. C’est là-bas que se trouvent les personnes handicapées plus autonomes.

Certains sont quand même pris en charge sur toute une journée, sans forcément sortir de la Résidence Bellevue. D’autres en revanche, sont très autonomes, et vont à l’ESAT, une structure où ils sont embauchés, ils y travaillent du lundi au vendredi.

C’est probablement l’une de leur plus grande fierté.

Episode 3 :

On poursuit notre immersion dans le monde du handicap, avec la Maison d’Accueil Spécialisée d’Agencourt (MAS) de l’association Les Papillons Blancs. Les personnes handicapées suivies dans cette structure, le seront pratiquement tous jusqu’à la fin de leur vie.

Il s’agit de personnes polyhandicapées avec des déficiences physiques et mentales. Elles ont des degrés de handicaps différents et certaines sont très lucides sur leur situation.

Episode 4 :

L’association des Papillons Blancs a 60 ans. Elle est très vite devenue un acteur majeur dans le monde du handicap.

L’accompagnement des familles et la prise en charge des personnes handicapées répondait à un besoin qui n’existait pas encore sur le territoire, ni même en France. En 1958, la législation n’accordaient aucun droits aux personnes handicapées.

Grâce à des parents et des bénévoles, les choses ont enfin changé. Leurs enfants trisomiques ont enfin eu le droit d’exister aux yeux des autres, et cela a rendu service à toutes les autres familles dont un des membres est atteint d’un handicap.

Source FR3.

MIRANDE – Lycée Alain-Fournier : les élèves confrontés au handicap…

La rencontre du 17 janvier dernier entre tous les délégués de classe du collège et du lycée (de la 6e à la terminale) de Mirande et des handicapés invités pour cet échange avait pour but de sensibiliser les élèves au handicap.

De leur faire rencontrer des personnes qui vivent leur handicap au quotidien, tant dans leur vie professionnelle que privée, de telle sorte qu’ils comprennent que le fait de collecter des Bouchons d’amour est à la fois un geste de solidarité et de citoyenneté.

Les élèves délégués de classes étaient tous présents et nombreux. M. Bénard, proviseur du lycée, Mme Gourié, proviseur du collège, les deux conseillers principaux d’éducation (CPE) du lycée et du collège et le surveillant du collège, Marc, sont à l’initiative de cette rencontre. Trois personnes adultes handicapées, dont une sans fauteuil mais greffée des reins, ont parlé de leur vie quotidienne et de leurs activités professionnelles, ainsi que sportives et familiales.

Les élèves ont été très attentifs et le fait de rencontrer ces personnes leur ont fait davantage réaliser leur courage, les difficultés qu’elles rencontrent au quotidien, ainsi que les énormes investissements financiers auxquels les handicapés doivent faire face pour financer non seulement les fauteuils mais aussi les aménagements ou transformations de leur habitat qui sont très onéreux, ainsi que les aménagements de leurs voitures. Ces investissements sont pris en charge partiellement par la Sécurité sociale et par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), le solde restant étant à la charge des handicapés. Les Bouchons d’amour aident en totalité ou partiellement à payer les sommes restantes. Le rôle de la Fédération du handisport et des écoles d’handi’chiens ont également été mentionnés.

Source LA DEPECHE.

Inquiétant ! Décès aux urgences: des dysfonctionnements exacerbés par le manque de moyens…

L’enquête diligentée après le décès d’une patiente aux urgences de l’hôpital Lariboisière (Paris) en décembre dernier brosse le contexte difficile dans lequel évolue l’équipe soignante.

Décès aux urgences: des dysfonctionnements exacerbés par le manque de moyens

«Une série de dysfonctionnements» favorisés par un manque de moyens et un contexte de travail difficile: telles sont les conclusions de l’enquête interne sur le décès, en décembre, d’une patiente de 55 ans retrouvée morte aux urgences de l’hôpital Lariboisière dans la nuit du 17 au 18 décembre, 12 heures après son admission/

Les causes du décès ne figurent pas dans le rapport remis le 12 janvier à l’Assistance publique – hôpitaux de Paris (AP-HP) et à l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France. Les auteurs – deux médecins urgentistes, la directrice de l’inspection régionale santé de l’ARS et la directrice des soins de l’AP-HP – précisent qu’«il n’entre pas dans leurs attributions de porter une appréciation qualitative sur le bien-fondé ou la pertinence des démarches diagnostiques/d’orientation et des décisions médicales prises».

Le décès fait actuellement l’objet d’une enquête judiciaire ouverte par le parquet de Paris. La famille de la patiente a par ailleurs déposé plainte lundi, pour «homicide involontaire» et «omission de porter secours à personne en danger», indique le journal Le Monde .

Une série de dysfonctionnements

Surveillance défaillante, identification erronée et délai de prise en charge trop important sont pointés par le rapport. Celui-ci décrit la chronologie des faits:

– Prise en charge par les pompiers à 18h17 «à proximité d’un centre médico-social où elle n’aurait pas pu être reçue», la patiente est amenée aux urgences où elle est enregistrée à 18h50, sous un nom qui s’avérera plus tard être inexact. C’est la première erreur relevée par les auteurs du rapport: «l’identité indiquée par les pompiers n’a pas été remise en cause et l’enregistrement n’a pas été fait sous statut provisoire alors que le contrôle n’avait pas été réalisé en s’appuyant sur une pièce d’identité».

– La patiente est classée en «priorité 3» et orientée vers un circuit court, soit un état de santé nécessitant une prise en charge médicale simple et n’impliquant pas le pronostic vital. Placée sur un brancard, elle sera vue à deux reprises en début de soirée, mais pas après 21 heures alors que les procédures réclament une «surveillance de la salle d’attente du circuit court (…) au minimum toutes les 120mn», note le rapport. Le journal Le Monde, qui indique avoir eu accès au dossier médical de la patiente, explique cependant qu’elle se serait plainte de «violents maux de tête» vers 2 heures du matin auprès d’une aide-soignante. Une information surprenante, la patiente ayant été rayée des listes peu après 1 heure selon le rapport d’enquête interne.

– Appelée (sous un nom inexact) vers minuit, soit plus de 5 heures après son inscription (pour un «temps d’attente théorique médecin 60 minutes»), la patiente ne répond pas. Après 4 appels infructueux dans la salle d’attente et à l’extérieur, le personnel pense qu’elle a quitté l’hôpital de son propre chef. Mais «l’enregistrement du mode de sortie n’a pas été réalisé en conformité avec la procédure», l’enquête pointant notamment un manque de vérifications.

Le lendemain matin vers 6 heures, une aide-soignante retrouvera la patiente inanimée, et les manœuvres de réanimation seront réalisées en vain.

Urgences surchargées

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Source LE FIGARO.

Agincourt : à la découverte du sport adapté….

Torball, bocca… Les élèves de CP et CE1 ont été placés en situation de handicap moteur ou visuel et se sont essayés au handisport, avec beaucoup de curiosité et d’intérêt.

Attention les fauteuils n’ont pas de frein » avertit le responsable de l’atelier circulation en fauteuil et lui-même en situation de handicap. Jeudi matin, le comité départemental handisport de Meurthe-et-Moselle a animé quatre ateliers au sein de l’école du Pain de Sucre d’Agincourt, afin de sensibiliser les élèves de Mélanie Gualandi, les CP et CE1, à une pratique sportive particulière et adaptée. L’utilisation dynamique des fauteuils avec circulation entre des obstacles a retenu toute l’attention des enfants, très appliqués à respecter les consignes malgré une température peu engageante.

Guidé par le son des grelots, les yeux bandés, chaque joueur a tenté de marquer des buts au torball. Ce sport, ouvert d’abord aux déficients visuels, est également pratiqué par tous. C’est à une maman d’élève de la classe que l’école doit ce moment particulier. Celle-ci a entraîné le comité et les bénévoles, tous licenciés comme elle, au club de basket fauteuil de Vandœuvre.

Dans une autre salle avec la concentration et le calme que requiert la bocca, un autre bénévole dévoile aux enfants les finesses et tactiques de cette pétanque pratiquée en salle avec des boules de cuir.

Dans la plus grande salle sur un parcours parsemé d’obstacles, chaque élève est mis en situation de handicap visuel. En binôme, le guide fait tinter des grelots pour indiquer au marcheur les yeux bandés le parcours à effectuer lui permettant d’éviter les pièges rencontrés, comme dans la vie de tous les jours des non voyants.

A la manœuvre, Aurélien Cucini, le coordinateur et agent de développement du comité départemental Handi 54 qui aura permis avec l’aide de personnes bénévoles, d’informer et de sensibiliser de façon ludique ce jeune public au handicap et à la pratique de disciplines sportives adaptées.

Source EST REPUBLICAIN.

Handicap : une salle de sport adaptée pour tous s’ouvre à Toulouse… Vidéo…

C’est une salle de bien différente de toutes celles que l’on peut voir habituellement qui vient de s’ouvrir à Toulouse (31).

Elle est entièrement adaptée aux handicapés. Une infrastructure trop rare alors qu’elle est précieuse pour mettre la pratique sportive à la portée de tous.

Handicap : une salle de sport adaptée pour tous s'ouvre à Toulouse

Plus de problèmes de rampe d’accès, d’équipements non adaptés, de place pour passer entre les machines. Désormais à Toulouse, les personnes handicapés peuvent aussi se rendre en salle de sport. L’équipement sportif a ouvert ses portes le 15 janvier 2019, dans le quartier Montaudran.
C’est Patrick Cazes qui en a eu l’idée. L’ancien joueur du Stade toulousain rugby handisport considérant que l’on n’est jamais si bien servit que par soit même.
Pas question pour lui de faire de cette salle, un lieu exclusivement réservé aux personnes en situation de handicap. L’un des objectifs est de faire évoluer les mentalités.
Le tarif d’inscription est de 59 euros par mois comprenant le programme personnalisé, le suivi par des diététiciens et ostéopathes et l’accès illimité aux cours collectifs et aux machines. Pour les personnes en situation de handicap bénéficiant de l’allocation aux adultes handicapés, ils pourront bénéficier d’une réduction de 50 %.

Source FR3.