Psychiatrie : le grand naufrage, un enquête derrière les murs des hôpitaux…

C’est un drame pour chaque malade, chaque famille, mais aussi pour le pays tout entier.

Tous les ans, 2 millions de Français sont soignés pour des maladies psychiatriques, deux fois plus qu’il y a dix ans.

La psychiatrie est aujourd’hui devenue un enjeu national.

Psychiatrie : le grand naufrage, un enquête derrière les murs des hôpitaux. © FTV

Au cours de sa vie, un Français sur trois sera atteint d’une maladie mentale : dépression, bipolarité, schizophrénie, troubles obsessionnels… Le coût économique et social est évalué à 80 milliards d’euros par an.

Du Havre à Aix-en-Provence, en passant par Rennes et Amiens

Les caméras de Pièces à conviction ont pu pénétrer derrière les murs des hôpitaux psychiatriques pour montrer l’état de délabrement, le manque de personnel ou les méthodes contestées comme l’isolement et la contention. « Mon fils n’a pas dit non à la vie, il a dit non à la contention », témoigne cette mère dont le fils schizophrène s’est suicidé à l’hôpital.

L’enquête révèle à quel point la France est désemparée face à l’urgence psychiatriqueRares sont ceux qui acceptent de témoigner sur la détresse mentale d’un proche. Pour Pièces à conviction, des familles ont eu le courage de parler, d’accepter la caméra dans l’univers familial, pour dire leur douleur et leur désarroi, mais aussi leur colère aussi face à un corps médical qui n’arrive plus à soigner, faute de moyens.

L’enquête montre aussi comment des patients fragiles peuvent devenir les proies faciles de dealers de drogue à l’intérieur même de certains hôpitaux psychiatriques.

La pédopsychiatrie, vitale pour tenter de guérir dès le plus jeune âge, est elle aussi sinistrée. Il faut souvent attendre plusieurs mois pour obtenir un rendez-vous avec un médecin.

Des psychiatres ont alerté la ministre de la Santé

Face à cette situation, les 50 millions d’euros promis dernièrement par Agnès Buzyn n’ont pas calmé l’inquiétude et la colère des soignants. L’an passé, une partie des huit milliards prévus n’aurait pas été consacrée à la psychiatrie. A tel point que des hôpitaux sont contraints d’envoyer leurs malades en Belgique faute de place.

Une analyse de la situation

Médecins, patients et famille de malades, représentants de l’Etat, experts, seront aux côtés de Virna Sacchi pour prolonger en débat le travail de l’enquête, évaluer l’état de la psychiatrie en France et en analyser la situation économique et sociétale.

Témoignages en écho à l’enquête, discussions sur les moyens à mettre en œuvre pour améliorer la détection des troubles psychologiques dès l’enfance et la prise en charge rapide des patients. Et recherche de solutions pour un engagement accru de la société en faveur d’une médecine psychiatrique moderne, dotée de moyens adaptés et durables et pour une plus grande considération des malades atteints de troubles psychiatriques.

Psychiatrie : Le grand naufrage, une soirée spéciale

Mercredi 10 avril dès 21 heures, une soirée spéciale en 2 parties

  • 21.00 : Pièces à conviction : Une enquête de 95 minutes réalisée par Raphaël Tresanini
  • 22.40 : Pièces à conviction : le débat.

Animé par Virma Sacchi pendant 55 minutes avec : Agnès Buzyn ministre de la santé, Marcel Rufo pédopsychiatre, Daniel Zagury psychaitre des hôpitaux, Jennifer Bouder infirmière à l’hôpital psychaitrique du Havre, Sébastien Bill président de l’association de famille de malades, Jason Bunnens de l’association Schizo’jeun’s.

Source FR3.

5.000 km de vélo à 70 ans : Martine vient de passer par Valence pour son tour humanitaire…

Une cycliste septuagénaire qui est en train d’effectuer un Tour de France à vélo vient d’arriver à Valence. Martine, c’est son nom, a débuté son périple samedi à Annecy et il doit se terminer le 29 juin au même endroit.

Ce tour est au profit des handicapés moteurs cérébraux.

Martine et le Maire de Valence, NIcolas Daragon - Radio France

Pour ce tour de France solidaire et singulier, Martine doit rouler environ 70km par jour jusqu’au 29 juin pour un total d’environ 5.000 km. Et la désormais septuagénaire n’en est pas à sa première, c’est sa troisième course par étape humanitaire, une course qu’elle a longuement préparé. Et ce lundi, elle est arrivée à Valence, avec son casque rouge vissé sur la tête, le sourire figé sur son visage.

Une sportive sérieuse

Martine s’est entraîné pendant 18 mois pour être capable d’enchaîner les efforts pendant 70 jours. La septuagénaire a fait du sport toute sa vie « je faisais du vélo déjà dans le ventre de ma maman » plaisante-t-elle avant d’énumérer toutes les activités pratiquées « j’ai fait du triathlon, du cycl’athlon, de la course à pied… » 

« Au petit déjeuner : pain, beurre et confiture c’est ce que je préfère »

La solidarité

« Je n’ai personne dans ma famille qui est handicapé » coupe-t-elle « avant qu’on ne lui pose la question ». Martine a juste une bonne relation avec les personnes handicapés « j’ai un contact assez naturel avec les personnes handicapées » et elle se souvient de son départ quand à Annecy, les enfants de l’ADIMC ont roulé à ses côtés « ils avaient l’air tellement heureux, c’était un vrai bonheur ! ».

Les fonds récoltés par Martine, qui vendra aussi des produits dérivés avec son frère qui la suit en Camping-Car, serviront à acheter des vélos adaptés pour les enfants en situation de handicap.

Le parcours de Martine - Radio France

Source FR3.

Handicap : le chien d’assistance, un compagnon, un complice et une aide précieuse dans les tâches quotidiennes… Vidéo…

L’association Handi’chiens s’est spécialisée dans la formation de chiens destinés à accompagner les personnes en situation de handicap moteur.

Mais aussi souffrant de troubles du comportement : autisme, épilepsie. Les animaux sont gratuitement mis à disposition des bénéficiaires.

Le chien d'assistance, en plus d'être un compagnon et un complice, est une aide précieuse dans les tâches du quotidien. Il est spécialement formé pour répondre à 50 "commandes" différentes de personnes en situation de handicap / © D.Bonnet/F3Aquitaine

Depuis que son chien est arrivé à la maison, Landry, un ado pessacais ne pouvant se déplacer qu’en fauteuil du fait d’une maladie dégénérative, a vu sa vie bouleversée.

« Au lieu d’appeler mes parents et de les déranger tout le temps, je l’appelle lui. Ca me fait plaisir et en plus il est content de travailler » dit-il en souriant.

L’animal ramasse les objets qui tombent, va chercher des affaires…

« Ils sont entraînés à saisir et transporter, sans les abîmer, toutes sortes d’objets, depuis une carte de crédit jusqu’à une bouteille d’eau minérale en passant par une paire de lunettes, un trousseau de clés, une télécommande ou une pièce de monnaie » explique l’association

Il aide aussi pendant les courses, « face à un comptoir inaccessible pour une personne handicapée, le chien pourra tendre un porte-monnaie puis récupérer un objet qui lui est tendu, comme un sac ou un billet ». 

Sérénité retrouvée

Magalie, la mère de Landry, avoue que l’arrivée de l’animal a « apaisé les tensions« .

« Ca a tout changé » dit-elle, « parce que le handicap ça mange un peu notre patience, faut tout faire pour notre enfant, tout ramasser, c’est chronophage. Et lui, il fait tout ça comme un jeu« .

« Et puis on est obligés de sortir, de le promener… c’est un être indispensable maintenant« .

L’association Handi’chiens, qui célèbre ses 30 ans en 2019, met ses animaux à disposition pour un temps indéfini. 

« La personne qui a reçu notre premier chien il y a 30 ans est toujours bénéficiaire aujourd’hui. Elle a reçu plusieurs chiens de l’association » explique l’un des responsables Jean-Thibault Daniel.

Formation très poussée

L’animal n’est remis à son futur maître qu’après deux années de formation.

Il est d’abord placé dans différentes familles d’accueil. De l’âge de deux mois jusqu’à ses seize mois.

L’objectif est d’en faire un être « bien dans ses pattes« , de le mettre en contact avec un maximum de personnes, et d’enfants tout particulièrement.

Puis, il entre ensuite dans un des quatre centres d’éducation des chiens d’assistance.

« Pendant six mois, il est pris en charge par des éducateurs et dressé à répondre à des commandes précises » poursuit Jean-Thibault Daniel.

« C’est à ce moment que l’on décide quelle spécialisation il aura« .

Capable de prévenir des crises d’épilepsie

Chaque chien est formé à une spécialité. Aide à une personne en fauteuil, chien d’éveil, chien d’accompagnement social, et chien détecteur de crises d’épilepsie.

Ces derniers arrivent à sentir « l’imminence d’une crise et préviennent leur maître ».

« En cas de crise il peut même se coucher sur son maître pour le protéger« .
Dons et bénévoles, les piliers de l’association.

Handi’chiens et ses 500 bénévoles à travers la France fonctionnent essentiellement grâce aux dons de particuliers et d’entreprises.

Un animal, (son suivi sanitaire, sa formation et toute sa prise en charge) revient à 15 000 euros.

L’association a constamment besoin de familles d’accueil.

Elle reste propriétaire de ses chiens et en assure le suivi tout au long de leur existence.

Dans le reportage qui suit, nous nous rendons chez Landry puis dans une famille d’accueil de futurs chiens d’assistance en Gironde.

Source FR3.

Dix tandems sensibiliseront des enfants au handicap, au football féminin et au vélo, en Normandie…

Sur un parcours de 200 km et à travers des villes de l’Eure et de Seine-Maritime, dix tandems prendront leurs vélos pour faire de la sensibilisation au handicap et au foot féminin.

Dix tandems sensibiliseront des enfants au handicap, au football féminin et au vélo, en Normandie.

Dans le cadre de la coupe du monde féminine de football, la commission départementale sport et handicap du comité départemental olympique et sportif de l’Eure met en place l’action “Cap sur le Mondial”.

Personnes en situation de handicap et jeunes volontaires du centre de l’Établissement pour l’insertion dans l’emploi de Val-de-Reuil (Eure) vont partager un tandem sur un parcours de 200 km entre Damville et le stade Océane du Havre du lundi 8 au mercredi 10 avril 2019.

Il y aura au total dix tandems, avec dix volontaires du centre et dix sportifs en situation de handicap vont réaliser ce parcours et souhaitent sensibiliser 500 enfants sur trois thèmes : le handicap, le football féminin et les déplacements à vélo en toute sécurité.

Tout au long du parcours, sont prévues des actions de sensibilisation au handicap menées par les volontaires auprès d’enfants de centres de loisirs.

Deux étapes

Lundi 8 avril, un départ est prévu à 7 h 30 en tandems, à Damville (Eure), en direction de Val-de-Reuil, où l’arrivée est prévue à 16 h 30, au stade Jesse-Owens et un retour à l’Épide de la ville.

Le lendemain, le départ est prévu à 8 h, du centre Épide de Val-de-Reuil vers Pont-Audemer, où l’arrivée est prévue vers 10 h, puis vers Le Havre (Seine-Maritime).

Dans les villes traversées, des activités seront organisées en matière de sensibilisation. Il y aura ainsi une action de sensibilisation auprès des centres de loisirs, lundi à 16 h 30, à Val-de-Reuil, et mardi à Pont-Audemer.

Mercredi, au Havre, c’est une journée entière qui est prévue, avec du céci foot, des activités ludiques avec les jeunes et des accueils collectif de mineurs.

Source LA DEPECHE.

Autisme – Les tablettes, toucher pour apprendre à communiquer…

L’institut médico-éducatif (IME) Saint-Camille à Velaine-en-Haye a reçu de la part de la fondation Orange 10.000 € afin de s’équiper en tablettes tactiles.

Un outil très apprécié par les jeunes souffrant d’autisme et qui leur permet d’apprendre à communiquer.

Les tablettes, toucher pour apprendre à communiquer. Photo d'illustration.

Depuis quelques semaines, les 30 enfants présentant des troubles autistiques de l’IME Saint-Camille ont de nouveaux jouets technologiques.

Un enfant sur 150 naît autiste en France. Si ce terme englobe de nombreuses difficultés de développement, plusieurs points sont communs notamment autour de la communication et une anxiété importante pouvant aller jusqu’à l’angoisse. La technologie peut cependant aider ces enfants, et notamment la tablette tactile. « C’est un super-outil pour ceux qui ont des gros problèmes de communication. En plus ils ont de vraies facilités à appréhender l’outil numérique », explique Muriel Pierre, éducatrice spécialisée dans le centre. Les images leur permettent d’exprimer des émotions, des besoins, des envies… « et ça fonctionne avec tous les enfants », poursuit-elle.

Mais attention à la sur-exposition

Même constat pour Delphine Fondrevay, enseignante dans le centre : « Certains ont énormément de mal à appréhender les concepts sur papier. Là, on compte des ballons, des oranges… c’est concret ! » Cependant, les équipes n’oublient pas d’éviter de trop exposer les enfants, au risque qu’ils ne se renferment à nouveau sur eux-mêmes.

Source EST REPUBLICAIN.

Sauvé par un défibrillateur offert au club de rugby : “j’avais la bonne étoile ce jour-là”…

Le rugbyman landais Philippe Richaud doit la vie à un défibrillateur offert au club de Dax 10 minutes avant son arrêt cardiaque.

Un an après, il raconte son nouveau combat : l’apprentissage des premiers secours aux plus jeunes avec l’association « Au coeur des jumeaux »

Sauvé par un défibrillateur offert au club de rugby : “j'avais la bonne étoile ce jour-là”. © F3 Nouvelle Aquitaine

Ses amis le surnomment le miraculé !

Il faut dire que Philippe Richaud, joueur vétéran de Tyrosse, revient de loin après un accident cardiaque en 2018 sur la pelouse du stade de Dax

Un défibrillateur offert au club dacquois 10 minutes avant le drame lui a sauvé la vie !
Un an après, il n’a aucune séquelle.

« J’avais la bonne étoile ce jour-là, j’étais bien entouré avec les gens qui savaient faire le massage et le défibrillateur »

Un don de l’association « Au coeur des jumeaux »

Le défibrillateur offert à Dax est un don de l’association « Au coeur des jumeaux ».

Elle récolte des fonds pour équiper les enceintes sportives d’appareils.

L’association est née de l’initiative de frères jumeaux Michel et Pierre Campistron, tous deux anciens rugbymen atteints de la maladie de BRUGADA (maladie cardiaque dite de mort subite).

Le « miraculé », nouvel ambassadeur de l’association

A 57 ans, Philippe Richaud n’a gardé aucune séquelle de l’accident cardiaque.
Il a repris le sport deux fois par semaine avec un entraîneur particulier.

Aujourd’hui, il a rejoint le groupe des ambassadeurs de l’association « Au coeur des jumeaux ».
Son nouveau combat : l’apprentissage des gestes de premiers secours aux plus jeunes pour sauver des vies.

Source FR3.

Biot : la mémothérapie pour la maladie d’Alzheimer… Vidéo…

Alors que la recherche clinique contre la maladie d’Alzheimer évolue à petits pas, coup de projecteur sur une approche thérapeutique innovante pour lutter contre les symptômes de la maladie.

La mémothérapie musicale est pratiquée à la fondation GSF de Biot.

Avec la mémothérapie, les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer retrouvent le sourire / © France 3 Côte d'Azur

Revivre des émotions, réactiver des souvenirs, telle est la vertue majeure de la mémothérapie musicale qui se pratique à la fondation GSF de Biot.

Le malade écoute de la musique, des titres qui réveillent des souvenirs.

Face à l’apathie, l’anxiété ou l’irratibilité, le malade peut retrouver le sourire et aller mieux en écoutant Edith Piaf ou Tino Rossi.

La mémothérapie permet de dissiper les signes de la maladie d’Alzheimer. Elle permet aussi d’en dissiper les symptômes. Une chanson peut restimuler le malade, lui redonner un peu de joie de vivre avec une charge émotionnelle musicale.

Source FRANCE BLEUE.

Vieillissement de la peau: Des chercheurs ont identifié une protéine qui stimule les cellules les plus fortes…

Deux procédés chimiques permettraient de booster la « compétition cellulaire » et ralentir le vieillissement de la peau.

Le vieillissement de la peau (illustration).

De la pierre philosophale à la fontaine de jouvence, l’être humain a toujours rêvé de combattre le vieillissement naturel. Et une certaine protéine pourrait bien nous aider à repousser les limites du vieillissement de notre peau.

En effet, la protéine « COL17A1 » encourage ce qu’on appelle la compétition cellulaire, qui permet aux cellules les plus fortes de prendre le dessus sur les plus faibles. Or, l’âge et les rayons UV épuisent cette protéine, laissant les cellules les plus faibles se reproduire, rendant la peau plus fine et fragile.

Des tissus plus rapidement réparés

Des chercheurs veulent désormais « booster » la protéine « COL17A1 » pour ralentir le vieillissement de la peau. Leurs travaux ont été publiés ce mercredi dans la revue Nature. Ils ont réalisé des expériences sur des queues de souris, qui ont des caractéristiques communes avec la peau humaine.

Les scientifiques ont identifié deux composés chimiques qui permettent de stimuler la fameuse protéine pour empêcher son épuisement, et donc le vieillissement et la dégradation de la peau. Ces traitements ont « favorisé la réparation de blessures de façon significative », indique l’étude. A terme, ils pourraient permettre de « faciliter la régénération de la peau et réduire son vieillissement ».

Dans un article publié par la revue, deux chercheurs n’ayant pas participé à l’étude ont tout de même rappelé que la compétition cellulaire était un processus jusque-là étudié surtout chez les mouches. « D’autres études sont nécessaires pour cerner le mécanisme de compétition cellulaire sur d’autres types de tissus et pour identifier des composés capables de lutter contre le vieillissement d’autres organes », ont-ils ajouté.

Source 20 MINUTES.

Rennes : Gérard, handicapé, verbalisé pour stationnement gênant…sur une place pour handicapés…!

Un habitant de Mordelles en situation de handicap a été verbalisé à Rennes alors qu’il se trouvait sur une place réservée aux handicapés.

Il lui est reproché de s’être stationné en dehors de l’emplacement…sauf que l’emplacement n’est pas signalisé.

Sur son pare-brise Gérard a trouvé ce papier lui indiquant qu'il était mal garé.

Une amende pour stationnement gênant qui passe mal. Un habitant de Mordelles (Ille-et-Vilaine) a été verbalisé samedi 30 mars à Rennes. Gerard est en invalidité à cause de problèmes aux os.

Une amende de 35 euros

Samedi matin, le temps d’accompagner son ami au travail, il se gare sur l’emplacement réservé aux handicapés devant la mairie de Rennes. Une heure plus tard, de retour à son véhicule il constate alors un papier déposé sur son pare-brise. 

« On m’a verbalisé avec une étiquette hors emplacement, une demande de mise en fourrière et une phrase écrite à la main qui me demandait de stationner devant le panneau. J’ai vu l’agent qui m’a dit que je ne laissais pas assez de place à côté de ma voiture. Il a aussi affirmé que je devais m’estimer heureux parce qu’il aurait pu me mettre une amende de 135 euros au lieu de 35 euros, » confie Gérard.

Aucun marquage au sol

Blessé et en colère, Gerard rentre chez lui. Il va payer son amende mais il ne veut pas en rester là et demande un rendez-vous avec la maire. D’après la police municipale, le quinquagénaire était stationné hors emplacement. Un cliché le prouverait. Seul souci, il n’y a aucun marquage au sol pour délimiter cette place, aucun logo non plus, seulement un panneau mal centré et même un arbre qui gêne l’ouverture de la porte passager.

Gildas Piquet, le directeur de la voirie à la mairie de Rennes reconnait que l’emplacement n’est pas aux normes mais il ajoute : « la mise en conformité n’est obligatoire qu’à l’occasion de travaux de réaménagement. Il est possible que cet emplacement existant depuis plusieurs années n’ait pas été mis en conformité avec les normes récentes. »

La place de stationnement incriminée. - Aucun(e)

La ville va se pencher sur le problème

Le directeur de la voirie promet de se pencher très vite sur la situation de Gérard et sur les possibilités d’aménagement de la place de parking. La ville rappelle par ailleurs qu’elle respecte la législation avec plus 2% des places de stationnement accessibles aux handicapés.

Source FRANCE BLEU.

Matériel médical : une filière de recyclage se monte en Haute-Saône…

La ressourcerie Res’urgence, l’APF France handicap et le magasin Bien-être médical développent ensemble une filière de recyclage de matériel médical.

L’objectif est autant environnemental que solidaire.

Il s’agit de favoriser l’accès aux aides techniques au plus grand nombre grâce à l’économie circulaire.

Matériel médical : une filière de recyclage se monte en Haute-Saône.... Des employés de l’APF et un agent valoriste de la ressourcerie ont été formés par Bien-être médical pour établir un premier diagnostic lors de la collecte. Si le matériel est jugé valorisable, il sera nettoyé, désinfecté et éventuellement réparé dans les locaux du magasin, avant d’être proposé à la vente.  Photo ER /Bruno GRANDJEAN

Cela fait désormais six mois que le projet est lancé. Après deux années de réflexion, la ressourcerie Res’urgence, l’Association APF France Handicap et le magasin Bien-être médical sont parvenus à lancer leur filière de recyclage de matériel médical.

Un circuit collaboratif de collecte et de recyclage qui a déjà permis pour la seule structure de Res’urgence de capter deux tonnes et demie d’« aides techniques » et d’en valoriser près de la moitié. « Des fauteuils roulants manuels, essentiellement, des chaises percées mais également des déambulateurs, des cannes, des béquilles, et deux lits médicalisés », détaille Émilie Creux, codirectrice de la ressourcerie, dont l’établissement accueillait déjà, bien avant ce partenariat du matériel médical de seconde main. « Mais on ne savait pas toujours quoi en faire. »

Tout est parti d’un constat, posé depuis de nombreux mois déjà : « Les gens ont une parfaite conscience du coût des aides techniques, et lorsqu’ils n’en ont plus la nécessité, ils ne les jettent pas », analyse Martine Debros, directrice territoriale de l’APF France Handicap Nord Franche-Comté.

Une étape de nettoyage et de désinfection

Les échanges entre la ressourcerie et l’association ont rapidement intégré le magasin Bien-être médical, activité de la Mutualité française, dans la boucle pour mettre en place cette filière.

Le circuit établi comporte plusieurs étapes. Les aides techniques collectées par la ressourcerie et l’APF subissent d’abord un premier diagnostic sur place pour déterminer si elles sont valorisables ou non. Si elles le sont, elles sont alors transférées dans les locaux du magasin, à Vesoul, pour être d’abord désinfectées et nettoyées, puis éventuellement réparées. Le magasin les remet ensuite à la vente, dans ses locaux, à un prix de 50 à 70 % moins élevé qu’à l’état neuf. Un site internet en construction va également permettre de servir de vitrine à ceux qui, à défaut de remboursement, se tourneraient vers l’occasion.

La mise en place de cette filière a nécessité l’engagement de moyens humains et financiers. Ce fut notamment le cas pour la ressourcerie, qui a recruté un agent valoriste dédié à cette filière. Pour le magasin Bien-être médical, elle représente aussi un coût en matière de stockage. Et si le projet a bénéficié d’un coup de pouce de quelque 21 000 € – répartis sur les trois structures – de la part du conseil départemental, il lui faut des débouchés pour perdurer. « Cela passe par un travail de communication », intervient Hélène Schmidt, responsable. « Il faut aussi, à terme, qu’au niveau national, on se penche sur cette question en mettant en place un financement qui incite davantage le public à se fournir en matériel d’occasion. »

Source EST REPUBLICAIN.