Alzheimer: bientôt un médicament révolutionnaire qui agit sur la maladie?… L’Aducanumab qui vise à ralentir ou à inverser le cours de la maladie…

Ce mardi, la société pharmaceutique américaine Biogen a annoncé qu’elle allait déposer une demande de commercialisation de son traitement contre Alzheimer, l’aducanumab, début 2020.

Actuellement, 47 millions de personnes sont concernées par Alzheimer dans le monde. Photo SAMI BELLOUMI / LA VOIX DU NORD.

Il faut rester prudent puisque rien n’est encore fait, mais c’est tout de même une première mondiale qui a été annoncée ce mardi par le laboratoire américain Biogen. La société pharmaceutique a annoncé qu’elle allait déposer une demande de commercialisation de son traitement contre Alzheimer, l’aducanumab, début 2020.

L’annonce a été une surprise, car la société avait arrêté plus tôt cette année deux études sur le médicament lorsque des résultats partiels suggéraient un risque d’échec. Mais en utilisant une plus forte dose l’aducanumab, le médicament a permis de réduire le déclin des capacités de réflexion.

75 millions de personnes concernées d’ici 2030

Ce médicament, l’aducanumab, vise à aider le corps à éliminer les plaques nocives du cerveau. Biogen, basé à Cambridge, dans le Massachusetts, le développe avec une société japonaise, Eisai Co. Ltd précise le New-York Post. Les autres médicaments actuellement sur le marché ne soulagent que temporairement les symptômes et ne ralentissent pas la perte de mémoire et de capacité de réflexion, contrairement à l’aducanumab qui vise à ralentir ou à inverser le cours de la maladie.

Le Dépêche du Midi, qui a repéré cette information, a échangé sur le sujet avec le Pr Vellas, chef du gérontopôle du CHU de Toulouse, qui a coordonné les essais cliniques au niveau européen entre 2018 et 2019. « On va peut-être avoir enfin un traitement curatif de la maladie d’Alzheimer, ça fait 30 ans que l’on attend ça. C’est vraiment une nouvelle pleine d’espoir pour les patients », se réjouit le Pr Vellas.

La société Biogen doit donner une conférence en décembre.

Actuellement, 47 millions de personnes sont concernées par Alzheimer dans le monde. Elles seront 75 millions d’ici 2030, 132 millions en 2050.

Source LA VOIX DU NORD.

Alzheimer, Parkinson… Une étude alerte sur les risques accrus de démence chez les anciens footballeurs pros…

Selon les auteurs de l’étude, les ex-joueurs pros ont toutefois moins de risques de mourir d’autres maladies communes, comme les problèmes cardiaques ou certains cancers.

Alzheimer, Parkinson... Une étude alerte sur les risques accrus de démence chez les anciens footballeurs pros...

Une étude présentée ce lundi à Londres et menée sur d’anciens joueurs professionnels de football écossais a montré qu’ils avaient trois fois et demie plus de risques de mourir d’une maladie neurodégénérative, comme Alzheimer ou Parkinson, que le reste de la population.

Les dossiers médicaux de 7.676 joueurs ayant joué entre 1900 et 1976 en Écosse ont été comparés à 23.000 dossiers médicaux de la population générale dans cette étude menée par un neuropathologiste, le Dr Willie Stewart de l’Université de Glasgow.

« Cinq fois plus de risques de développer la maladie d’Alzheimer »

Il en ressort qu’il y a « cinq fois plus de risques de développer la maladie d’Alzheimer, quatre fois plus pour une maladie du neurone moteur et deux fois plus pour Parkinson chez un ancien footballeur professionnel que dans la population-témoin », affirme le rapport. Les anciens sportifs ont en revanche moins de risques de mourir d’autres maladies communes, comme les problèmes cardiaques ou certains cancers, notamment celui des poumons.

L’étude intitulée « Influence du football sur la santé tout au long de la vie et sur le risque de démence » a aussi mis en évidence une sous-mortalité des ex-footballeurs jusqu’à 70 ans, mais une surmortalité ensuite. « Même si des efforts doivent être faits pour identifier les facteurs qui contribuent à ce risque accru de maladie neurodégénérative, afin de le réduire, il y a aussi des bénéfices potentiels plus larges liés à la pratique du football qui sont à prendre en compte », a estimé le Dr Stewart.

Les causes de ces maladies neurodégénératives non expliquées

Cette étude, commandée par la fédération anglaise de football (FA), ne visait pas à expliquer pourquoi les footballeurs sont davantage touchés par les maladies neurodégénératives. « L’étude ne détermine pas si ce sont les chocs subis par les footballeurs professionnels, la gestion des commotions, le jeu de tête, le style de jeu (…) ou le mode de vie personnel des joueurs ou d’autres facteurs » qui sont à l’origine de cette divergence statistique, a souligné la FA dans un communiqué.

L’étude a été passée en revue par un groupe de conseil médico-sportif indépendant qui a recommandé que de nouvelles mesures soient prises dans la façon dont sont traitées les blessures à la tête et que les propositions de l’UEFA concernant l’introduction de remplacements temporaires en cas de commotions soient soutenues par la FA.

Source 20 MINUTES.

Est-ce dangereux d’avoir son téléphone dans sa poche ?…

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) rend, ce lundi 21 octobre, son expertise sur les risques des « expositions aux téléphones mobiles portés près du corps ».

Est-ce dangereux d’avoir son téléphone dans sa poche ?

L’incertitude demeure concernant les risques sanitaires entraînés par les expositions aux ondes des téléphones portables lorsqu’on les porte près du corps, dans la poche d’une veste ou d’un pantalon par exemple. Telle est la conclusion en forme de non-réponse de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), au terme d’une étude publiée ce lundi 21 octobre.

Dans son expertise, l’agence étudie le débit d’absorption spécifique, le DAS, un indicateur qui permet de mesurer la quantité d’énergie intégrée par le corps lorsque celui-ci est exposé à des ondes électromagnétiques. Selon une directive européenne en vigueur, celui-ci ne doit pas excéder 2 watts/kg, seuil à partir duquel on considère les expositions comme « élevées ».

« Éléments de preuves limités »

Or, « on ne peut pas dire que l’exposition à des DAS élevés peut avoir des incidences sur la santé humaine », explique Olivier Merckel, chef de l’unité agents physiques à l’Anses. « Les éléments de preuve sont limités », explique-t-il, rappelant que « les données disponibles dans la littérature portent exclusivement sur des études expérimentales réalisées chez l’animal (in vivo) ou sur cultures cellulaires (in vitro) ». Dans le détail, les études scientifiques – une soixantaine – passées en revue par l’Anses se révèlent souvent peu concluantes voire contradictoires.

L’agence alerte en revanche sur le fait que certains téléphones « encore mis sur le marché » ne respectent pas les réglementations en matière d’émissions d’ondes électromagnétiques. En 2016 déjà, l’Agence française de fréquence (Anfr) révélait que de nombreux téléphones, testés entre 2012 et 2016, outrepassaient largement les normes en matière de DAS dans leurs conditions réelles d’utilisation, c’est-à-dire à 5 mm de distance de la tête ou du tronc. À la suite de cette étude de l’Anfr, l’Anses avait alors été saisie pour pointer d’éventuels effets sur l’organisme humain.

Réduire les expositions élevées

L’Agence nationale de sécurité sanitaire préconise que des mesures soient prises pour réduire les expositions élevées. Elle plaide également pour une évolution des normes, « afin que les mesures de vérification de conformité du “DAS tronc (1)” des téléphones mobiles soient effectuées au contact du corps », préconise-t-elle.

Une dernière recommandation s’adresse, cette fois, aux utilisateurs : « dans l’attente » de vérifications plus strictes, l’Anses conseille de respecter des distances d’éloignement entre l’appareil et le corps signalées dans les notices des téléphones portables.

(1) Le DAS peut s’évaluer distinctement pour la tête ou pour le corps.

Source LA CROIX.

Grippe : qui peut se faire vacciner en pharmacie ?…

Depuis le lancement de la campagne de vaccination contre la grippe, tous les pharmaciens sont désormais autorisés à vacciner les personnes à risque sans prescription médicale.

Grippe : qui peut se faire vacciner en pharmacie ?

La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a débuté le 15 octobre et se poursuivra jusqu’au 31 janvier 2020. Avec cette année, une nouveauté. Vous pourrez vous rendre chez votre pharmacien d’officine pour recevoir votre injection, où que vous habitiez en France, si vous faites partie de la population ciblée par la campagne.

Sous réserve que votre pharmacien soit volontaire, se soit formé à la vaccination et que ses locaux présentent les conditions techniques requises pour un acte vaccinal.

La vaccination fait partie des missions pouvant être exercées par les pharmaciens d’officine sur l’ensemble du territoire depuis le 1er mars 2019 (article 59 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2019.)

Un succès éprouvé dans deux régions tests

La possibilité de vaccination contre la grippe par les pharmaciens a été étendue à la totalité du territoire français, du fait du succès de l’étude pilote conduite depuis 2017 initialement dans deux régions (Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes), puis étendue en 2018 aux régions Hauts-de-France et Occitanie. A noter que pour le moment, les pharmaciens sont autorisés à vacciner uniquement contre la grippe saisonnière.

Qui est concerné ?

Les pharmaciens ne sont autorisés à vacciner que les personnes âgées de 18 ans et plus, concernées par les recommandations vaccinales sans antécédent de réaction anaphylactique à une vaccination antérieure et sans allergie vraie aux oeufs.

La vaccination contre la grippe est recommandée chaque année pour les personnes âgées de 65 ans et plus. Mais elle concerne aussi des personnes à risque de grippe sévère ou compliquée, comme les femmes enceintes, quel que soit le trimestre de la grossesse ou les personnes -y compris les enfants à partir de l’âge de 6 mois- atteintes de certaines pathologies.

Quant aux infirmiers, leur rôle est élargi depuis l’an dernier, avec la possibilité de vacciner sans ordonnance l’ensemble des personnes ayant reçu un bon de la Sécurité sociale, y compris les femmes enceintes et ceux se faisant vacciner pour la première fois.

Source FRANCE TV.

Les bisphénols ont tous une incidence sur l’activité hormonale…

Le bisphénol B, substance utilisée pour remplacer le bisphénol A, perturbe également le système endocrinien, selon une étude de l’Agence de sécurité sanitaire française publiée mercredi 16 octobre.

Explications avec Pierre Sauvet, médecin et directeur de l’Association santé environnement France.

Les bisphénols ont tous une incidence sur l’activité hormonale

Le bisphénol B pour remplacer le A ? Mieux vaut « éviter », affirme une étude de l’Agence de sécurité sanitaire française (Anses) publiée mercredi 16 octobre. Le bisphénol B, parfois substitué au A aux États-Unis, perturbe le système endocrinien. Cette molécule n’est pas « fabriquée (ni) utilisée comme substance chimique en Europe », précise l’agence sanitaire. Malgré cela, « on le retrouve dans des échantillons biologiques de populations européennes ».

Le bisphénol A a été classé en juillet 2017 au niveau européen comme perturbateur endocrinien pouvant avoir des effets graves sur la santé humaine. Il a ensuite été remplacé par le S. Les bisphénols sont des composés chimiques présents dans de nombreux produits de consommation courante : jouets, tickets de caisse, plastiques, peintures, vêtements, produits phytosanitaires…

La Croix : Que pensez-vous des résultats de cette étude de l’Anses ?

Pierre Sauvet : Je ne suis pas surpris, car tous les bisphénols ont une activité hormonale (œstrogénique). Seule différence : le A, utilisé depuis des dizaines d’années, a été plus étudié que les autres membres de cette « famille » de substances chimiques. Ils sont tous analysés par l’Anses et d’autres préconisations vont se décliner dans les années à venir pour le S ou le F. Il est fort probable que toutes ces variantes soient considérées comme des perturbateurs endocriniens. L’Anses avait d’ailleurs affirmé que les substituts du bisphénol A n’apportaient aucune garantie d’innocuité.

Une fois dans l’organisme, ces molécules malmènent le système endocrinien qui joue un rôle sur la régulation cardiaque, la fertilité et le comportement. Elles peuvent aussi augmenter le risque d’obésité ou de diabète ou avoir des incidences sur la survenue de certains cancers, comme le cancer du sein.

Existe-t-il d’autres substances chimiques qui posent les mêmes problèmes ?

P.S. : De nombreux autres éléments chimiques – biocide, conservateur, antioxydant –, peuvent interférer avec le système hormonal. On peut citer sans être exhaustif : les perfluorés dans les poêles antiadhésives, les retardateurs de flamme bromés dans les canapés ou les rideaux, les parabènes dans les cosmétiques ou le triclosan dans les dentifrices.

La dangerosité du bisphénol dépend de l’âge d’exposition, de sa durée et de la sensibilité de chacun. L’un des problèmes majeurs, c’est l’effet cocktail : le fait d’être exposé à plusieurs perturbateurs endocriniens serait plus dangereux que d’être exposé à une substance isolée.

Comment le consommateur peut-il se protéger ?

P.S. : Il est difficile de se protéger complètement de perturbateurs endocriniens car il y en a partout, dans l’air et dans l’alimentation. Prenons l’exemple des phtalates qui ont une action sur la fertilité : dès qu’un aliment a été en contact avec du plastique, il peut en contenir.

Cependant, des gestes simples permettent de réduire ces substances toxiques dans l’organisme : utiliser des bouteilles en verre, éviter les casseroles anti-adhésives, manger bio ou éplucher ses fruits et légumes, éviter les poissons en fin de chaîne alimentaire (espadon, thon…). Il faut aussi aérer régulièrement son logement pour se débarrasser des polluants dispersés dans l’air. Enfin, il faut bannir les parabènes pour les cosmétiques. Même s’il n’est pas prouvé que cela peut provoquer le cancer du sein, il est inutile d’utiliser un produit avec une action œstrogénique.

(1) Il a coécrit avec l’union régionale des Médecins libéraux de Provence-Alpes-Côte d’Azur un guide sur la contamination chimique et les perturbateurs endocriniens à l’usage des médecins.

Source LA CROIX.

 

Paris: Le resto qui emploie des personnes trisomiques lance son « aventure humaine » dans la capitale…

Après le succès de son ouverture à Nantes en 2016, Le Reflet vient d’ouvrir ses portes dans le Marais, rue de Braque (3e). Un restaurant qui emploie des personnes « extraordinaires ».

Le restaurant Le Reflet dans le Marais, rue de Braque (3e arrondissement)

Inès se souvient bien de ce jour-là. C’était le 21 mars dernier. A l’occasion de la journée mondiale de la trisomie 21, au siège du groupe Accor, le service du déjeuner est effectué par des personnes trisomiques. A table, Sébastien Bazin, le président du groupe hôtelier, Sophie Cluzel, la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, et Brigitte Macron. En salle, Inès, 21 ans, s’active, opère des allers-retours, sert les plats. Surtout, elle tombe nez à nez avec Flore Lelièvre, fondatrice du Reflet. Un restaurant « extraordinaire » qui a ouvert à Nantes en 2016. « Je lui ai dit que j’en avais marre de travailler dans l’hôtel où j’étais et que je voulais venir au Reflet », explique Inès. Le Reflet ?

« Une jolie réussite »

Ce restaurant qui sert des plats fait-maison et qui fonctionne au maximum en circuit court, est connu pour son équipe composée de 7 personnes porteuses d’une trisomie 21, qui travaillent en cuisine, en salle, à l’organisation et à la gestion du lieu, avec quatre encadrants. Un espace unique et en plein croissance. Après son ouverture à Nantes il y a trois ans, ce « nouveau lieu d’inclusion » vient en effet d’ouvrir ses portes en plein cœur du Marais, avec 38 couverts et Inès aux manettes, en salle. « Au début, j’étais stressée mais maintenant ça se passe très bien », sourit-elle.

« Cette ouverture parisienne est une jolie réussite », se félicite Flore Lelièvre. « A l’époque, des gens disaient à Flore qu’elle n’y arriverait jamais. Comme quoi il ne faut jamais écouter les gens », souffle-t-on dans ce nouvel établissement de la capitale.

Une aventure « humaine et sociale »

« A la base, cette aventure c’est mon projet de fin d’étude en architecture d’intérieur. Mon grand frère a une trisomie 21. Et quand on grandit avec un frère extraordinaire, on se rend compte qu’il y a encore beaucoup de choses à faire pour leur intégration professionnelle et sociale », explique-t-elle. Flore Lelièvre commence alors à désigner des éléments d’un restaurant adapté aux personnes en situation de handicap pour qu’elles puissent y travailler : Des tables, des assiettes ergonomiques, des moyens innovants pour la prise de commande. Mais le projet dépasse le stade de son diplôme et prend vie.

« J’ai présenté cette idée, qui était utopique pour certains : créer un lieu qui, de par son architecture et son design d’objets pourrait s’adapter à des personnes comme mon frère, pour qu’elles puissent travailler comme tout le monde ». Après des recherches de financements, appels aux dons, levées de fonds, des campagnes participatives et des quêtes de locaux, l’aventure devient « humaine et sociale » et des personnes « extraordinaires » décrochent au Reflet un emploi « ordinaire », en CDI avec un salaire « ordinaire ». Et de Nantes à Paris, la philosophie est la même : faire tomber les barrières, créer la rencontre entre ces personnes que l’on voit peu et le reste de la société, tout en « donnant envie à d’autres entreprises d’intégrer des personnes dites “différentes” », détaille Flore Lelièvre. Un leitmotiv qui a embarqué de nombreuses personnes.

Flore Lelièvre (à droite) et toute l'équipe du Reflet

Un restaurant qui « a du sens et qui va dans le bon sens »

« J’ai été touché par le projet car j’ai une petite sœur qui est atteinte du syndrome de Turner », explique Frédéric, directeur du Reflet Paris. Lui qui a eu de multiples expériences dans la restauration parisienne n’a pas hésité une seule seconde à s’engager dans ce restaurant qui « a du sens et qui va dans le bon sens ». Dans la cuisine, ouverte sur la salle, même son de cloche.

« Je ne connaissais rien au handicap mais à l’occasion d’un projet avec Flore, je suis tombé amoureux de l’équipe encadrante et des employés trisomiques », sourit Fabrice. « Quand on travaille ici, il faut apprendre à être soi-même, naturel, être calme et à l’écoute », ajoute-t-il. En cuisine, où les plats sont adaptés – pas de cuisson minute par exemple – « on s’encourage beaucoup », conclut Fabrice.

Car au-delà du projet social, Le Reflet est reconnu comme un restaurant de qualité. Le chef Ibrahima Sylla donne le ton du menu : des plats mijotés, gourmands et de saison, sur un fond de cuisine de marché avec des influences du monde. Dans les assiettes on retrouve des noix de Saint-Jacques grillées, une tombée de poireaux et palourdes, du poulet 100 jours rôti au jus, un écrasé de pommes de terre beurre noisette et ail des ours. « A partir du moment où on a envie, qu’on est à l’écoute, qu’on s’adapte, le tout avec un peu de bienveillance, on peut faire plein de choses », sourit Flore Lelièvre.

Source 20 MINUTES.

Situation pitoyable…!!!! – Un homme de 87 ans incapable de payer ses impôts faute d’accès à internet… !!!

Fritz Duperret, un retraité de 87 ans, n’a pas pu payer ses impôts à cause de la numérisation des procédures, rapporte Le Progrès.

La loi interdit en effet aux trésor public de prélever l'impôt par chèque.

Note de la Rédaction Handicap-info : « Depuis quand un texte de Loi oblige un citoyen lambda à posséder un ordinateur, une tablette numérique,…. Et si c’était le cas, tout le monde sait l’utiliser (personne âgée, maladie d’Alzheimer,… ????. Cette société est malade de sa bêtise et de son inhumanité ! »

Tout simplement ubuesque. Fritz Duperret, jurassien de 87 ans, est dans l’impossibilité de payer ses impôts à cause de la numérisation des procédures. Tout commence par une histoire de trésorerie. Au moment de payer ses impôts, le ressortissant suisse fait face à quelques problèmes de fonds: Le Trésor public ne peut donc pas prélever l’impôt sur son compte selon la procédure habituelle.

Normalement, dans ce genre de situation, le contribuable reçoit un courrier de la Direction générale des finances publiques, qui l’invite à se connecter sur «impot.gouv.fr» pour payer en ligne. Mais problème: le retraité n’a pas d’accès à internet. « Je dois payer en ligne, alors que je n’ai pas d’ordinateur, ni de smartphone », s’est-il offusqué auprès de nos confrères du Progrès. La seule solution qui s’offre à lui pour régulariser sa situation est de se rendre au centre des impôts de Dôle, à une trentaine de kilomètres de son domicile «Il y a un problème et ils me disent que pour le régler, il faut que j’aille à Dole. Or, je n’ai pas de permis, et je n’ai pas de voiture ! Donc je suis coincé pour une simple somme de 154 €» désespérait-t-il.

«Si la loi n’est pas bonne, il faut la changer !»

Fritz Duperret essaye alors de trouver une solution. Il envoie un courrier avec son relevé d’identité bancaire et un chèque, lui permettant de payer ses impôts. Mais ce courrier lui est retourné. La loi interdit en effet aux trésor public de prélever l’impôt par chèque, sauf pour les taxes d’habitation et taxes foncières «inférieures à 300 euros». Un dispositif qui met en difficulté de nombreux retraités isolés, même si les impôts rappellent que «les personnes qui rencontrent des difficultés, peuvent se rendre dans un centre des finances publiques où, accompagnées d’un agent, elles auront accès à un ordinateur en libre-service».

Dans son malheur, Fritz Duperret a la chance d’avoir le soutien de son maire, Michel Ganet. Ce dernier ne trouve «pas normal qu’une personne âgée (…) ne puisse pas payer par chèque et qu’elle soit obligée de faire 35 km pour aller à Dole». «Si la loi n’est pas bonne, il faut la changer !» revendique-t-il. C’est finalement lui qui apportera le chèque à Dôle, à ses frais. Le maire souhaite aussi écrire un courrier au député de la 3eme circonscription pour l’alerter sur cette situation de fracture numérique.

Source LE FIGARO.

 

Comment les animaux arrivent à modifier notre cerveau…

Caresser un animal de compagnie, en prendre soin sur le long terme, lui parler, et partager des moments de joie permet d’améliorer notre santé mentale.

Les animaux savent créer un lien unique avec leurs propriétaires, qui a un effet direct sur leur cerveau.

Comment les animaux arrivent à modifier notre cerveau ?

La zoothérapie, ou médiation animale, est une thérapie employée pour soulager l’anxiété des enfants ou des adultes. La présence d’un animal, qui peut être un chien, un chat, un cheval, une chèvre, un hamster, un lama, un lapin ou un âne, aide à s’apaiser, contrôler ses émotions, et à prendre confiance en soi. Les moments de joie partagés avec les animaux ont donc un impact significatif et à long terme sur notre santé physique, mais aussi sur notre cerveau. Comment ?

L’effet des caresses

Caresser un animal chaud et doux a un effet émotionnel positif chez l’être humain. Cette sensation déclenche la libération d’ocytocine dans notre cerveau, et nous rend plus heureux, expliquent les chercheurs interrogés par Thrive Global. Assurez-vous toutefois que l’animal est amical, et qu’il apprécie les caresses.

Un contact prolongé

Si une caresse de temps en temps nous fait du bien, les bienfaits d’une relation homme-animal se construisent grâce à un contact régulier. Les animaux de compagnie ont montré leur capacité à répondre à leurs propriétaires de manière intuitive et unique, créant ainsi un lien très spécial et particulièrement satisfaisant.

Parler à l’animal

Si le contact social entre êtres humains est bon pour la santé mentale, le même type de contact avec les animaux, malgré l’absence de réponse verbale, contribue également à créer un sentiment d’appartenance. Cet échange améliore la santé mentale en nous offrant une autre façon de partager nos émotions.

Les responsabilités

Les câlins et les discussions avec nos animaux de compagnie ne sont pas les seuls facteurs à influencer notre cerveau et à nous rendre heureux. Les tâches de soin quotidiennes, comme le fait de promener son chien, de brosser son chat, ou encore de donner de la nourriture à un moment donné, nous aident à nous donner un but en dehors des fluctuations du travail. L’animal a toujours besoin de nous, de notre présence et de notre attention. Il nous aide ainsi à nous stabiliser et à apprendre le sens des responsabilités.

Source SANTE MAGAZINE.

Quels sont les symptômes de la maladie de Parkinson ?…

La maladie de Parkinson se caractérise par des difficultés de mouvements dues à un déficit en dopamine cérébrale.

Contrairement à une idée reçue, le tremblement n’est pas un symptôme systématique.

Quels sont les premiers signes d’alerte ?

Quels symptômes cliniques permettent de poser le diagnostic ?

Quels sont les symptômes de la maladie de Parkinson ?

La maladie de Parkinson débute en moyenne vers l’âge de 65-70 ans. Mais dans 10 % des cas, les premiers symptômes apparaissent chez des personnes de moins de 45 ans. Ces signes, variables d’un patient à l’autre, s’installent progressivement.

Un tremblement au repos

Symptôme emblématique de la maladie de Parkinson, le tremblement n’est pourtant pas systématique.

« Tout tremblement n’est pas synonyme de Parkinson. On le confond parfois avec le tremblement essentiel, deux fois plus fréquent. Dans la maladie de Parkinson, un tiers des patients ne vont jamais trembler. Ce symptôme révèle la maladie dans environ un tiers des cas », explique le Pr Philippe Damier, neurologue au CHU de Nantes et président du conseil scientifique de l’association France Parkinson.

Le tremblement parkinsonien ne touche, en général, qu’un seul côté du corps, le plus souvent le bras. Il se manifeste au repos et se calme dès que la personne fait un mouvement.

Des gestes maladroits

Autre signe révélateur : la maladresse gestuelle. En clair, la personne a du mal à effectuer des gestes aussi simples que boutonner une veste, battre des œufs, se brosser les dents ou se peigner. « Cette maladresse est plus nette lorsqu’elle atteint la main dominante, c’est-à-dire la main de l’écriture », remarque le Pr Damier. Typiquement, l’écriture devient plus petite.

Des raideurs douloureuses

Avant de consulter un neurologue pour mettre un nom sur leurs symptômes, il n’est pas rare que les patients passent par un cabinet de rhumatologie. L’enraidissement des épaules ou des hanches, les tendinites et les douleurs articulaires apparaissent fréquemment en début de maladie de Parkinson.

Une humeur modifiée

La maladie de Parkinson se caractérise par un déficit en dopamine, un neurotransmetteur essentiel aux connexions cérébrales. Conséquence, les patients semblent parfois dépressifs. « Il n’est pas rare qu’ils soient traités comme tels, en l’absence de signes moteurs manifestes. Mais dès que la maladie de Parkinson est diagnostiquée et traitée, ces symptômes de dépression s’améliorent le plus souvent », assure le Pr Damier.

Des troubles du sommeil

Autre signe d’alerte : les rêves agités. Ils surviennent dans la phase de sommeil paradoxal pendant laquelle, en principe, les muscles sont paralysés. Ce dysfonctionnement cérébral peut être un signe avant-coureur de maladie de Parkinson, survenant jusqu’à plus de 20 ans avant que la maladie se déclare.

Un diagnostic basé sur les signes cliniques

« Dans 80 % des cas, l’examen clinique effectué par un neurologue ou un gériatre suffit à poser le diagnostic de maladie de Parkinson », estime le Pr Damier. L’IRM du cerveau n’est utile que chez des personnes de moins de 40 ans. Un examen scintigraphique (qui permet de voir les terminaisons des cellules à dopamine) n’est indiqué qu’en cas de doute sur le diagnostic.

Source SANTE MAGAZINE.

Etats-Unis. Les grands laboratoires en procès pour la crise des opiacés…

Un procès retentissant s’ouvre ce lundi à Cleveland avec plusieurs géants pharmaceutiques sur le banc des prévenus : ils sont accusés d’avoir attisé la crise des opiacés et ses dizaines de morts par overdose chaque jour aux Etats-Unis.

Etats-Unis. Les grands laboratoires en procès pour la crise des opiacés...

Des milliards de dollars sont en jeu: un procès retentissant va s’ouvrir lundi à Cleveland avec plusieurs géants pharmaceutiques sur le banc des prévenus, accusés d’avoir attisé la crise des opiacés et ses dizaines de morts par overdose chaque jour aux Etats-Unis.

Après l’échec vendredi d’une tentative de conciliation de dernière minute entre les grands distributeurs et les plaignants, ce procès pourrait être le plus dramatique et coûteux qu’ait connu le pays depuis celui contre les compagnies de tabac dans les années 1990. A l’époque, il avait été prouvé que les géants du secteur avaient cyniquement dissimulé les dangers de la cigarette pour faire davantage de profits.

De la même manière, la plainte dans ce premier procès fédéral relatif à la crise des opiacés affirme que producteurs et distributeurs étaient tout à fait conscients des dangers que représentaient leurs antidouleurs, notamment le fentanyl, cinquante fois plus puissants que l’héroïne et donc puissamment addictifs, avec lesquels ils ont inondé le marché ces 15 dernières années. Ignorant les signaux d’alarme, ils en ont tiré des profits faramineux.

2300 plaignants

La procès devant un tribunal fédéral de Cleveland, dans l’Etat de l’Ohio (nord), rassemble 2 300 plaignants, des Etats, des comtés, des municipalités ainsi que des tribus indiennes. En face, quelques-uns des géants mondiaux de la distribution de médicaments: Cardinal Health, Amerisource Bergen et McKesson Corp, le fabricant israélien de médicaments génériques Teva, la chaîne de pharmacies Walgreen Boots Alliance, ainsi qu’un petit distributeur de l’Ohio, Henry Schein.

Le laboratoire Johnson & Johnson a de son côté négocié un accord amiable de 20,4 millions de dollars avec deux comtés de l’Ohio qui font partie des 2 300 plaignants. En août, la firme avait déjà reçu l’ordre de payer 572 millions de dollars à l’Oklahoma pour compenser les dépenses que cet Etat du centre du pays a dû engager pour faire face à la crise des opiacés.

Le juge fédéral Dan Polster a fait pression pendant des mois pour qu’un accord amiable soit trouvé, espérant pouvoir éviter le long et douloureux procès qui s’ouvre lundi. Mais les parties n’ont pas pu parvenir à un accord, sur une base proposée de 48 milliards de dollars, dont 18 milliards en liquide, après une dernière rencontre vendredi entre les représentants des six entreprises accusées et les avocats des plaignants.

Bébés nés accros

Quatre Etats étaient favorables à l’accord de règlement proposé. Mais d’autres, ainsi que de nombreux petits plaignants, n’étaient pas satisfaits du montant total ni de la partie distribuée en cash notamment.

Les quatre Etats voulaient ainsi que l’argent leur soit versé dans leur budget général, qu’il pourraient ensuite utiliser comme bon leur semble. Mais les autres Etats et les municipalités veulent que les fonds leur soient versés pour permettre de traiter directement les conséquences de la crise: pour financer des systèmes de santé et de sécurité sociale surchargés, permettre à des familles endettées en raison de l’addiction de certains de leurs membres de se remettre à flot, de soigner des bébés nés déjà accros aux antidouleurs…

« Tous les experts ayant étudié ce problème estiment que notre pays sera confronté aux retombées de ce type de drogues pendant des années », a souligné la semaine passée le procureur général de l’Ohio, Dave Yost. « Tout l’argent récupéré doit être utilisé pour régler ce problème et ne doit pas être utilisé à autre chose ».

400 000 décès

Le montant de l’accord n’aurait représenté qu’une partie du coût réel de cette épidémie des opiacés, qui a provoqué la mort de 400 000 personnes entre 1999 et 2018 et fait encore plus de 130 morts par jour. Une étude publiée la semaine passée a estimé que la crise avait coûté au moins 631 milliards de dollars entre 2015 et 2018. Pour cette année seulement, des montants de 172 à 214 milliards de dollars sont évoqués.

Cependant, les communautés subissent souvent une intense pression financière et ne veulent pas passer des années à se battre devant les tribunaux: cela donne aux laboratoires et distributeurs un premier élément sur lequel s’appuyer.

Source OUEST FRANCE.