Porto-Vecchio : un fauteuil roulant novateur pour franchir les obstacles, changer de posture…

Le projet de fauteuil roulant Phoenix promet aux personnes handicapées plus d’autonomie.

Il a été présenté au comité de sélection et de suivi de projets de l’incubateur de start-ups Inizià, à Ajaccio.

Le projet de fauteuil roulant Phoenix promet aux personnes en situation de handicap moteur de se tenir en position verticale. Ses chenilles le rendent plus mobile que les fauteuils traditionnels. / © Phoenix Projet de fauteuil roulant électrique innovant

 

Depuis 14 ans, chaque jour, Vincent Paolantonacci accompagne et assiste son fils Hugo, dans ses moindres gestes.

Monter un trottoir, franchir une marche, attraper un objet dans un placard en hauteur… Autant de mouvements anodins qui rythment le quotidien, et qui représentent pourtant des obstacles insurmontables pour les personnes handicapées moteur comme Hugo.

Certaines villes ne sont pas adaptées

« Il y a deux millions cinq cent mille personnes qui sont en fauteuil roulant aujourd’hui et ces personnes, on ne les voit quasiment jamais si les villes ne sont pas adaptées. Ce sont des personnes qui sont quasiment assignées à domicile », explique Vincent Paolantonacci.

Il y 4 ans, Vincent s’est fixé un objectif : offrir aux personnes handicapées moteur un luxe inestimable : l’autonomie.

« J’aimerais bien aller chez des amis, prendre des apéros, descendre tout en bas au cinéma », explique Hugo, son fils.

Vincent Paolantonacci a donc imaginé un fauteuil roulant électrique innovant : Phoenix. Son châssis repose sur quatre chenilles qui remplacent les roues d’un fauteuil traditionnel. Elles ont la capacité de s’incliner et de changer de positions pour franchir des obstacles en hauteur.

Des chenilles à la place des roues

« Le siège qui est dessus est un siège qui est modulable, qui permet à la personne de s’incliner, de se surélever pour voir un petit peu en hauteur, ou encore de se mettre en position verticale pour avoir une meilleure interaction avec les gens. Se sentir comme tout le monde. Mais aussi qu’il y ait un rôle pour la santé. Car se mettre en position verticale ça permet d’améliorer sa circulation sanguine, la respiration et de détendre les muscles de la personne, qui reste généralement tout le temps assise dans son fauteuil », explique Vincent Paolantonacci.

Une école d’ingénieurs de Toulouse a déjà réalisé un prototype. Reste aujourd’hui à le développer à échelle réelle. Et à trouver les 800 000 à 1 million d’euros nécessaires au financement. Idéalement, Vincent Paolantonacci aimerait commercialiser le fauteuil Phoenix entre 12 et 15.000€ pièce.

Emmanuel Pierre, président de l’incubateur Inizià, explique ce qui l’a séduit dans le projet Phoenix :

Source FR3.

Vingt ans qu’à Nanterre, ils peuvent jouer au foot fauteuil…

Le club local a organisé un week-end de Championnat de France à l’occasion de son vingtième anniversaire.

Nanterre, gymnase Chenevreux, samedi 26 janvier 2019. Thierry Vasram, joueur de foot fauteuil, avec Mary Delaunay, présidente du club Nanterre foot fauteuil.

La compétition de football en fauteuil roulant organisée à Nanterre ce week-end fut aussi l’occasion de rendre hommage à Thierry Vasram, l’un des inventeurs de la discipline en France. Cet homme de 44 ans était un peu la star de ce week-end organisé par Nanterre foot fauteuil, qui fêtait aussi les vingt ans du club.

Lourdement handicapé dans ses mouvements, Thierry Vasram est coincé dans un fauteuil depuis toujours. « J’ai manqué d’oxygène à la naissance et j’ai une infirmité moteur cérébrale, explique-t-il en articulant difficilement. Le quadragénaire est parfaitement clairvoyant mais il est privé de sa liberté de mouvement et l’expression verbale lui demande d’importants efforts. « Quand j’étais petit, je voulais être footballeur, raconte-t-il en souriant. Avec les copains, on a commencé à jouer avec le fauteuil. »

Scolarisé ensuite à Vaucresson, au lycée spécialisé dans l’accueil des élèves handicapés, Thierry a participé, avec d’autres camarades, à la création du club de Nanterre. Désormais trop atteint par des douleurs au dos, il ne participe plus aux compétitions nationales mais, samedi soir, Thierry Vasram a participé à un match de gala. Il aime « gagner les matchs, l’esprit de compétition » et le foot fauteuil, c’est aussi un moyen de « voir du monde ».

« Ça permet de garder un peu de physique »

Deux heures par semaine, les neuf licenciés du club s’entraînent pour être prêts à disputer les matchs du championnat qui s’étalent sur cinq week-ends dans la saison.

« Mais c’est dur, on fait jusqu’à huit heures de bus. Pour les joueurs, ce n’est pas facile », souligne Mary Delaunay, la toute jeune présidente du club. A 22 ans, maintenant qu’elle a son diplôme de Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) et avant d’entamer une formation de kinésithérapeute, la jeune femme s’investit « à fond » dans le club, entre autres pour trouver le financement des fauteuils adaptés à la discipline, qui valent 15 000 €.

Vingt ans qu’à Nanterre, ils peuvent jouer au foot fauteuil

Bruno Corgne, 52 ans, parmi les historiques de l’association. LP/V.M

Parmi les historiques de l’association, il y a aussi Bruno Corgne, 52 ans. Les muscles bloqués par l’arthrogrypose dont il souffre depuis la naissance, lui aussi a trouvé des satisfactions dans le foot fauteuil. « Ça permet de garder un peu de physique, ça oblige à faire des mouvements, à faire marcher le cerveau et entretenir la volonté. Et on rencontre des gens ». « Bruno s’investit au-delà des matchs, souligne Mary Delaunay, en faisant de l’information dans les écoles. »

Source LE PARISIEN.

Le défi d’un Troyen, conjuguer sport et handicap…

Jean-Baptiste François-Jubert est un passionné d’athlétisme. Le Troyen de 35 ans est à mobilité réduite, mais jure que le sport et le handicap sont compatibles.

Jean-Baptiste François-Jubert au dernier marathon de Troyes en 2018 / © Usac athlétisme photos

« Poursuivre un rêve, le toucher du doigt, l’effleurer, s’en approcher à nouveau, se battre, tomber, se relever, ne jamais renoncer malgré les doutes, les déceptions et une remise en question »

énonce Jean-Baptiste François-Jubert, avec aplomb.

À la suite d’un accident en saut en longueur, en 2008, il souffre d’une fracture au bas de la colonne vertébrale qui touche ses lombaires. Si sa lésion est désormais consolidée, ses vertèbres se soudent et l’empêchent de faire des courses ordinaires. On le dit souvent, un malheur peut en attirer un autre. En juillet 2018, le Troyen est de nouveau victime d’un accident. Cette fois-ci, il chute sur son lieu de travail et s’en sort avec une entorse cervicale et un traumatisme crânien. Depuis, il souffre de la maladie de Scheuermann, une pathologie qui fragilise ses os

Cela ne l’empêche pas de s’engager au sein de la section handisport athlétisme de l’AV3S dans l’Aube, sensibilisé au sport pour tous. « J’ai choisi ce club parce qu’il a créé une branche handisport et s’y implique beaucoup depuis septembre dernier. Je peux également compter sur mon épouse et mon coach qui sont également énormément impliqués », témoigne-t-il avec émotion. Effectivement, le club est rattaché à la Fédération française handisport et travaille en collaboration avec le comité départemental handisport de l’Aube (CDH10), dont Jean-Baptiste François-Jubert est membre du bureau.

Un élan de solidarité pour nourrir un rêve

Passionné par la course à pied, je me dois, pour réaliser mon rêve, de travailler davantage dans cette discipline en fauteuil que je découvre depuis septembre. Cependant, pour pouvoir encore progresser, je dois investir dans du matériel de compétition sur-mesure

dit-il avec ardeur. Pour l’instant, il se débrouille avec un fauteuil que lui prête le CDH10. Ce qui ne l’empêche pas de s’entraîner assidûment, comme il le montre sur sa page Facebook

https://www.facebook.com/jeanbaptiste.francoisjubert.5/videos/1350659331742781/?t=0

Une passion si prenante que Jean-Baptiste cumule les objectifs. « Je me prépare pour la course de l’intégration ouverte aux valides et non-valides des Noës-près-Troyes du 16 mars, au semi-marathon de Troyes du 12 mai. Je souhaite surtout sortir du département et me mesurer aux autres marathoniens. À ceux du lac du Der en juin, au Run in Reims en octobre, et pourquoi pas, en 2020 ou 2021, au marathon de Paris. C’est mon objectif ultime », énumère-t-il avec engouement.

Une détermination que constate Cédric Martin, son coach sportif et référent de la section handisport, à chaque entraînement :

Jean-Baptiste est un athlète déterminé, courageux et très joyeux. C’est un véritable rayon de soleil, il apporte beaucoup de motivation à son coéquipier [lui aussi sportif à mobilité réduite, NDLR]. Je le soutiens en tant qu’entraîneur et suis persuadé qu’il réussira à atteindre ses objectifs.

Pour se rapprocher de son rêve, il a besoin de matériel mais cela coûte cher. Sans compter les frais de logistique et de déplacement… De quoi décourager les personnes vulnérables, qui subissent à la fois leur maladie et une forme de discrimination, regrette-t-il.

Afin de financer son équipement et ses autres frais, il fait appel à la générosité des donateurs qui pourront lui permettre de réaliser son rêve : « J’ouvre une cagnotte de 4.000 € et me fixe comme objectif de l’atteindre dans les 90 jours. » Aujourd’hui, elle s’élève à 230 € auxquels vont se rajouter 400 € de promesse de ses gérants-employeurs Memphis Saint-Parres-aux-Tertres, comme en témoigne sa publication Facebook du vendredi 1er février.

JB Athlète Handisport du 10

vendredi dernier

Merci a tous mes contacts de partager cette cagnotte qui a pour objectif de m’aider a financer un fauteuil d’athlétisme sur mesure afin de pouvoir réaliser plusieurs défis sportifs dont le semi de Troyes, le marathon du lac du der et run in Reims pour 2019.

Le but est aussi de montrer que d’être handicapé ne se voit pas forcement et que l’on peut continuer à se faire plaisir dans le sport.
Athlétic Villacerf trois Seine Comité handisport de l’Aube – CDH10 Marathon du Lac du Der Ville de Troyes Run In Reims Comité d’athlétisme de l’aube

Les personnes à mobilité réduite n’ont pas forcément les moyens d’acquérir du matériel et il est anormal selon lui, de n’obtenir aucune aide. Outre récolter des dons, Jean-Baptiste souhaite pousser un cri d’espoir, « telle l’adrénaline que l’on peut avoir lorsque l’on s’approche de la ligne d’arrivée. »

En savoir plus sur Jean-Baptiste François-Jubert :

Né à Beaune, en Côte-d’Or en 1983, il découvre la ville de Troyes à 2 ans, à la suite de la séparation de ses parents. Cette ville, il la chérit, tout autant que son épouse et ses 4 enfants, âgés de 10, 8, 5 et 2 ans. Il y a notamment fait ses armes en cuisine, restauration et hôtellerie au Centre de formation et d’apprentissage (CFA) de Pont-Sainte-Marie et a poursuivi par une mention complémentaire traiteur au CFA de Châlons-en-Champagne dès ses 19 ans.

D’ailleurs, si son nom ou son visage ne vous sont pas inconnus, c’est que vous l’avez déjà croisé au Memphis de Saint-Parres-aux-Tertres, un restaurant à thème venu tout droit des États-Unis, où il officie comme directeur.

Source FR3.

Un fauteuil roulant révolutionnaire made in Alsace…

Il franchit tous les trottoirs, et permet à son occupant d’atteindre les étagères sans effort. Le Magix, fauteuil roulant révolutionnaire, est fabriqué à Betschdorf par une entreprise familiale, et s’apprête à conquérir l’Europe et les Etats-Unis.

Un fauteuil roulant révolutionnaire made in Alsace © France 3 Alsace - S. Pfeiffer

Equipé de 6 roues « tout chemin », le Magix passe (presque) partout… les champs de neige, le sable, les trottoirs… Relativement étroit, il est aussi très maniable en appartement, et sa fonction « lift » permet de soulever l’assise très aisément. Ce fauteuil roulant multifonctions a été conçu il y a une dizaine d’années par un menuisier, qui le produit depuis 2017 dans son entreprise de Betschdorf, où toute sa famille est investie.

« Ce fauteuil a vraiment été fait avec du cœur. »

Avec son nouveau Magix, Sonja Rupp, qu’une maladie condamne à vivre en fauteuil roulant depuis plus de 40 ans, retrouve une autonomie oubliée depuis longtemps : « Il atteint chaque recoin, si on sait le manier. Et je peux élever le siège. » Poignées de porte, lavabo, bureau, tout est à nouveau accessible. « Appuyer moi-même sur le bouton de la machine à café, ça n’a l’air de rien, mais c’est grandiose. »  Désormais, elle ouvre elle-même ses placards, et n’a plus besoin de devoir compter sur la bonne volonté des autres pour grignoter un morceau de chocolat. Rehausser l’assise lui permet aussi d’être au niveau de ses interlocuteurs lorsqu’ils sont debout, et de ne plus recevoir de coups de sac à main dans le visage quand elle fait la queue au  supermarché.

« C’est génial pour nous. »

Le Magix est aussi parfait à l’extérieur, se faufile partout et se rit des obstacles et des bords de trottoir. Pourtant, c’est presque par hasard que ce fauteuil roulant révolutionnaire a été mis au point par un ancien menuisier de Climbach. Voici une dizaine d’année, Michel Ohruh en avait assez de voir sa fille Mégane, elle-même en situation de handicap, freinée par la neige. « On allait tous les ans en vacances de ski, et on était complètement bloqués, se souvient Mégane. Je ne pouvais pas me déplacer, ni en fauteuil manuel, ni en électrique. Et c’est comme ça que papa a eu l’idée du fauteuil. » Dans son atelier, le menuisier a commencé par bricoler un engin à 6 roues, à l’usage exclusif de sa fille.  Mais en constatant que sa création permettait aussi de franchir aisément des obstacles, il l’a amélioré pour le rendre capable de monter et descendre les trottoirs, afin de le commercialiser.

Un parcours sans fautes

Pour se lancer, il fallait des soutiens. « Or, si vous dites : je suis un menuisier qui veut fabriquer un fauteuil roulant, la banque ne suit pas », explique Michel. La notoriété lui est venue grâce au concours Lépine, remporté en 2010. Ensuite, les événements se sont enchaînés. Les premiers Magix ont été assemblés dès 2013 dans l’entreprise adaptée de l’Association des Paralysés de France, à Illkirch (67). L’année suivante, 13 fauteuils avaient trouvé acquéreur. Puis Michel a racheté des locaux industriels à Betschdorf, et créé sa propre entreprise adaptée, New Live. En 2017, 200 Magix ont été vendus. Fin 2018, c’en sont près de 800. « C’était beaucoup de travail, beaucoup de tests, beaucoup d’argent, mais maintenant, on a le résultat », se réjouit Michel Ohruh.

Une entreprise adaptée qui pourrait rapidement s’agrandir

Toutes les personnes qui travaillent dans l’entreprise adaptée New Live ont la reconnaissance de travailleur handicapé. « C’est dans la philosophie de l’entreprise, en cohérence avec le produit », estime Renaud Huber, le chef d’atelier. Ici, une demi-douzaine de salariés plient la tôle, soudent, percent, assemblent… Presque tout est fait sur place, avec 90% de matériaux français et, si possible, alsaciens. Chaque fauteuil est personnalisable : roues gonflables ou increvables, repose-pieds électrique, couleur et design. La largeur de l’assise est réglable, pour s’adapter à un enfant qui grandit. Quelques dizaines de Magix ont déjà été vendus à l’étranger, et la partie export devrait se développer très rapidement, particulièrement vers l’Europe et les Etats-Unis.

Une famille totalement investie

Aux côtés des employés, toute la famille de Michel Hohruh est engagée dans l’entreprise. Sa femme Sandra est directrice commerciale. Son fils Mickaël, ingénieur, développe le produit pour l’export. La fille de sa femme, Célia, prépare en alternance un master en commerce international, et envisage elle aussi son avenir dans l’entreprise familiale, car « c’est une entreprise qui a du potentiel. » Mégane, elle, travaille dans l’atelier. Et la benjamine, Manon, 7 ans, aime par-dessus tout s’installer dans un Magix pour en démontrer toutes les fonctionnalités.

Pas de magasin sur place

Pour l’instant, l’entreprise New Live n’a pas de boutique à Betschdorf. La vente se fait via des revendeurs de matériel médical qui présentent le produit aux clients. Puis, selon la région, c’est l’un des deux commerciaux, basés à Paris et Bordeaux, qui prend le relai, et vient au domicile de l’éventuel acheteur, pour lui présenter le Magix. Quel que soit le domicile du client, New Live s’engage à fournir les pièces de rechange en 24h au maximum, via un transporteur.

Source FR3.

Rennes. Handicapé, Nicolas lance un coup de gueule contre la SNCF…

« Pitoyable et inhumain contrôleur !…. » Rédaction Handicap Info

Nicolas Pousset, originaire de la région rennaise, a fait les frais d’un contrôle zélé dans un TGV entre Bordeaux et Rennes.

Il est voyageur handicapé et sa carte a expiré à cause d’un délai de renouvellement, par la Maison des personnes handicapées (MDPH), trop long. Il doit payer une place plein tarif pour son auxiliaire de vie : 126 € au lieu de 3 €.

Nicolas Pousset, 35 ans, souffre d’une maladie génétique évolutive. Sa carte d’invalidité n’est plus valable et il a dû payer le billet de son auxiliaire de vie 126 €, au lieu de 3 €, dans le TGV.

« Je ne fraude pas ! » Nicolas Pousset, 35 ans, qui habite près de Rennes, ne décolère pas. Souffrant d’une maladie génétique évolutive, il est contraint d’être en fauteuil roulant électrique et a besoin d’une assistance respiratoire. Sur sa carte d’invalidité, délivrée par la Maison des personnes handicapées d’Ille-et-Vilaine, il est écrit noir sur blanc « besoin d’accompagnement ». Il doit avoir près de lui un auxiliaire de vie 24 heures/24.

La semaine dernière, le jeune homme, passionné de musique, décide d’assister au concert des Restos du cœur, à Bordeaux. C’est lors du retour en train que les faits se sont produits.

126 € au lieu de 3

Ce grand voyageur prend place dans le TGV avec son accompagnatrice, comme à l’accoutumée, lorsqu’il est contrôlé. Sa carte d’invalidité a expiré le 31 octobre 2018. « Le contrôleur n’a pas fait preuve de bienveillance  » , regrette Nicolas, qui prend la décision d’enregistrer la conversation qu’il diffuse dans une vidéo sur Twitter.

Le contrôleur exige que Nicolas achète un billet plein tarif pour son auxiliaire de vie. La facture s’élève à 126 €… Au lieu de 3 €.

Dans la vidéo, on entend le contrôleur lui expliquer « qu’il ne fait qu’appliquer le règlement  » , refusant de tenir compte de la situation de handicap bien visible. Il ajoute « qu’il fallait faire la demande à temps  » . Nicolas Pousset explique qu’il a pourtant fait sa demande en juin. « Je pensais que ce délai serait suffisant. »

« Délais à rallonge »

Carole Guéchi, directrice de l’accessibilité du groupe SNCF, répond dans un tweet que le contrôleur « a bien fait son travail. Tout autre voyageur dans une situation comparable aurait pris une amende  ». Dans un autre tweet, elle déclare que « le problème vient de la MDPH et de ses délais à rallonge ».

« Je suis révolté, insiste Nicolas Pousset. Je n’ai jamais été confronté à pareille situation. Les autres contrôleurs voient bien que je suis lourdement handicapé et ne me réclament jamais ma carte. L’un d’entre eux, que j’ai l’habitude de croiser lors de mes voyages, m’a d’ailleurs apporté son soutien public sur les réseaux sociaux. »

Pas de souci avec la carte Korrigo

Quelques semaines auparavant, Nicolas Pousset a fait renouveler sa carte de transport Korrigo, à Rennes, en présentant sa carte, pour le moment périmée, sans que cela ne pose le moindre problème.   De retour chez lui, le jeune homme tente de contester sur la page dédiée mais, dans la mesure où il n’a pas écopé d’une « amende », il n’arrive pas à engager cette procédure.

Le contrôleur lui avait conseillé d’expliquer sa situation dans un courrier. « Il ne se rend pas compte des démarches que l’on peut faire et du temps que cela prend. » Finalement, au bout de quelques échanges et de longues journées de bataille, Nicolas Pousset sera remboursé par la SNCF.

Source OUEST FRANCE.

 

Excellent ! De faux PV contre les voitures garées sur les trottoirs à Besançon…!

Un Bisontin en fauteuil vient de fonder Trottoirs libres en début d’année.

Objectif de l’association, qui a imprimé 800 faux PV à l’intention des voitures garées sur les trottoirs, sensibiliser sur les difficultés croissantes qu’il y a à se déplacer en ville.

Pour se faire entendre de la part des indélicats, l'association a imprimé 800 faux PV, distribués gracieusement sur les pare-brises.

Besançon, France

De faux PV contre les voitures mal garées. C’est l’initiative insolite et plutôt originale d’un habitant de Besançon qui vient de fonder en début d’année l’association Trottoirs Libres.

Un drame pour une minute d’arrêt « – Yves Ketterer, de Trottoirs libres

Depuis 10 ans qu’il se déplace en fauteuil en raison de sa maladie, Yves Ketterer a interpellé les élus bisontins à de multiples reprises sur les difficultés qu’il y a à se déplacer en ville sur les trottoirs : _ »_Tout le monde trouve normal de se garer sur les trottoirs. Mais si un enfant échappe à ses parents, en trottinette ou en vélo, et qu’il est obligé de contourner la voiture, il va aller sur la chaussée ou la voie de tram. Et ça peut déboucher sur un drame pour une minute d’arrêt. »

800 faux PV imprimés pour sensibiliser les automobilistes

Les voitures, les panneaux d’affichage, les poubelles aussi les jours de sortie, les obstacles sont multiples et se déplacer devient un véritable parcours du combattant pour les personnes en fauteuil tout comme les mamans avec leur poussette. Pour se faire entendre de la part des indélicats, l’association a imprimé 800 faux PV, distribués gracieusement sur les pare-brises : « Je préfère appeler ça des PV pédagogiques », précise Yves Ketterer. C’esr un fac similé sur lequel on coche l’infraction. »

135 euros, c'est le montant de l'amende pour un véhicule stationné sur un trottoir. - Radio France

135 euros d’amende pour un véhicule sur un trottoir

Mais côté pédagogie il y a encore du chemin à faire, comme l’illustre parfaitement ce plaquiste qui a installé sa camionnette au bas d’un l’immeuble, juste devant le panneau interdiction de stationner. La réaction à la lecture du faux PV est immédiate : « Oui mais moi, il faut bien que je travaille ! » Pour un véhicule stationné sur un trottoir, le montant de l’amende est de 135 euros. Sauf que tous ne sont pas verbalisés, loin de là, ce que dénonce aussi l’association. Les représentants de Trottoirs libres doivent rencontrer ce mercredi des élus bisontins.

Source FRANCE BLEU.

Lille : un père de famille veut acheter une place de spectacle pour sa fille handicapée, on lui impose la plus chère…

Un habitant de Lille qui souhaitait assister à un spectacle avec sa fille en fauteuil roulant n’a pas pu l’acheter au meilleur tarif.

Contrairement à ce que prévoit la loi.

Emmanuel Delbergue et sa fille Fanny voulaient assister ensemble à un spectacle

Son histoire (révélée par La Voix du Nord), Emmanuel Delbergue, père de famille lillois, a voulu la raconter publiquement, pour faire « bouger les choses ». Début janvier, il appelle Divan production pour réserver deux places, dont une dite « PMR » (Personne à Mobilité Réduite), pour le spectacle « D’pendanse » au théâtre Sébastopol.

Dans ces cas-là, il faut appeler le producteur et non la salle de spectacle. Le théâtre Sébastopol n’est donc pas concerné par ce qui va se passer ensuite. C’est bien Divan production qui va refuser la demande d’Emmanuel Delbergue : une place pour personne handicapé au tarif le moins cher. « C’est la loi, indique le père de famille. Dans cette salle, il n’ y a pas d’ascenseur pour accéder aux places balcon, qui sont moins chères. Le producteur doit donc nous vendre les places situées en bas au tarif le moins cher. »

Refus de Didier Vanhecke, le directeur de Divan Production. Dans le cas de ce spectacle, les places les moins chères sont à 28€, les plus chères (en bas), 38€. En clair, si Emmanuel Delbergue accepte de payer le prix fort, il n’y a aucun souci….

« C’est discriminant et illégal »

Au téléphone, le ton monte entre les deux parties. « Le directeur m’a dit que je faisais perdre du temps à son employé et que j’étais un «casse-couilles». » Alors que la loi impose de trouver une solution pour ce type de demande. « C’est à lui d’ajuster le prix pour qu’on puisse assister au spectacle. Je n’ai jamais eu ce problème avant, au Zénith, dans plein de salles… »

Emmanuel Delbergue décide alors de porter plainte pour « discrimination » et « injure » : « Ce n’est pas parce qu’on est en situation de handicap qu’on doit payer obligatoirement le prix fort, c’est discriminant et illégal ».

Il poste son histoire sur sa page Facebook. Les réactions de soutien ne tardent pas. « Ça a pris de l’ampleur. Le cabinet de Martine Aubry nous a appelés. Le Théâtre Sebastopol a appelé, ils vont nous inviter à un prochain spectacle. J’ai l’impression que ça a fait avancer sur le problème. J’ai reçu plein de témoignages de gens qui ont malheureusement vécu la même chose. »

Le directeur de Divan productions, lui, se retranche derrière l’absence d’ascenseur et de structure adaptée au Sébasto, salle construite en 1923. « La question de la mise aux normes des vieux Théâtres inadaptés pour l’accueil des personnes en fauteuils roulants ou à mobilité réduite est un vrai problème auquel les collectivités doivent trouver des solutions, explique Didier Vanhecke sur Facebook (message supprimé depuis). La mise en conformité ne peut venir des sociétés de productions artistiques, qui ne sont que locataire des lieux de spectacles. »

En attendant, Emmanuel Delbergue et Fanny ne peuvent toujours pas assister au spectacle qu’ils souhaitaient voir ensemble.

Source FR3.

Tétraplégique après un match de foot, Titouan Drui n’a « pas digéré à 100 % »…

Atteint de tétraplégie à la suite d’une célébration pendant un match de foot, Titouan Drui fait face depuis cinq ans à sa nouvelle vie.

Combatif et volontaire, cet habitant de Richeling fait aussi état lucidement de son calvaire quotidien.

Tétraplégique après un match de foot, Titouan Drui n’a "pas digéré à 100 %"

Lundi, il a célébré ses 25 ans. Et il y a bientôt cinq ans, il a célébré autre chose. Un but, tout bête, mais qui comptait. « On avait pris 6 – 1 au match aller, contre Lucy. Alors là, avec ce premier but, on a exulté », se souvient Titouan Drui, l’ancien latéral droit de l’US Holving. Dans l’euphorie, bras dessus-dessous avec le buteur à qui il a délivré la passe décisive, il chute. « Trois ou quatre autres coéquipiers me tombent dessus. » C’est la dernière fois où Titouan a marché.

Paralysie, ambulance, hôpital, coma, diagnostic définitif. Tétraplégie.

Le fameux temps qui passe et guérit ou apporte la sagesse, c’est bien, mais c’est surtout dans les films. Titouan reconnaît sans fard son état d’esprit actuel : « Je ne dis pas que je suis encore dans la période noire. Simplement, je n’ai pas encore digéré le truc à 100 % ». Lui qui était champion de Moselle 2014 de futsal et champion académique 2013 de badminton a compris que ses rêves sportifs sont loin, vraisemblablement de façon définitive.

Mais dans sa maison de Richeling, près de Sarreguemines, il passe beaucoup de temps « sur internet. Je fais des recherches sur la domotique ». Ce qui a trait à l’électricité le passionne, lui qui voulait et veut en faire son métier : « J’aimerais être consultant puis faire de la mise en relation de clients. Et embaucher un ou deux gars en montant ma micro-entreprise ».

Histoire d’avoir une vie plus classique. Et histoire d’« avoir d’autres revenus que les allocations ». Parce que tant que la Civi (lire ci-dessous) n’a pas reconnu son accident, l’achat du matériel hors de prix est un fantasme. « Mon père et d’autres personnes ont réussi à faire d’une ancienne grange mon appartement ; mais sans le soutien financier des gens ou d’entreprises qui ont fait cadeau de certains matériels, ça aurait été impossible. »

L’élan de solidarité à son égard ne se discute pas mais il s’en excuse presque : « Je n’aime pas l’idée, c’est comme faire l’aumône, mais on n’a tellement pas le choix », soupire-t-il d’une voix cassée, restant d’une trachéotomie.

« De pote à p*** »

Le soutien des inconnus est un bien sans nom. Autant que celui de ses amis. Enfin, ses amis… Ceux qui sont restés. « J’ai découvert qu’entre p*** et pote, il n’y a qu’une lettre de différence. Certains m’ont carrément tourné le dos du jour au lendemain. D’autres se manifestent en klaxonnant dans la rue ou en mettant un truc sur mon Facebook. Autant ne rien faire… »

Et puis il y a les fidèles, ceux partis aux six coins de l’Hexagone mais qui viennent le voir à chacun de leur retour.

Mais son salut, c’est avant tout la présence de Corinne et Damien, ses parents, et de son frère Roman. « Je suis avec lui de 9 h à minuit », confie sa maman, battante comme son fils, mais à qui l’évocation de l’accident rend les yeux humides. Parce que cinq ans après, personne ne s’est habitué au drame. Le courage n’étouffe pas la lucidité.

Et Titouan ne peut s’empêcher de se souvenir : « Je ne devais même pas jouer ce match : je m’étais fait une entorse une semaine avant. Mais sinon on aurait eu trop peu de remplaçants et on avait un affront à laver. Et voilà… On m’a pris les plus belles années de ma vie… »

Se battre aussi pour les indemnisations

L’autre combat de la famille Drui se fait sur le terrain judiciaire. « J’ai déposé une plainte après l’accident. Mais quand on lit le PV, personne ne semble impliqué. C’est presque comme si Titouan s’était fait ça en tombant tout seul », s’étouffe Corinne, la maman.

L’indemnisation devient un combat car pour Titouan, chaque déplacement ou acte de vie normal, au-delà de ce qu’il a de compliqué physiquement, est un gouffre financier. Les démarches sont d’autant plus gênantes que pas un des membres de la famille n’est attaché à l’argent, mais rendre la vie de Titouan un peu moins pénible passera nécessairement par les indemnisations. Si elles arrivent.

« On a perdu en première instance. » Alors a commencé un parcours du combattant pour recueillir les témoignages de spectateurs, d’arbitres, de joueurs de Lucy et de Holving. Des procédures, des avocats, de la paperasse. Simplement pour prouver à la Civi (commission d’indemnisation des victimes d’infractions) la réalité des faits. « On a fait appel et on a eu gain de cause, mais la Civi fait à son tour appel. » Statu quo. Mais finalement, la commission a désigné un expert pour aller examiner le cas du jeune homme. « Qu’ils fassent cette démarche est un premier pas », se réjouit la mère.

Pour autant, même quand un drame est évident, le faire reconnaître par les instances compétentes relève très souvent de la double peine. C’est le cas pour la famille de Richeling.

Source EST REPUBLICAIN.

L’association Handi’chiens, pour améliorer le quotidien des personnes handicapées ou dépendantes…

L’association Handi’chiens souffle cette année ses 30 bougies.

Elle éduque et donne gratuitement des chiens d’assistance à des personnes en fauteuil roulant ou souffrant de troubles du comportement, mais aussi à des établissements pour personnes âgées ou dépendantes.

Chiens d'assistance

Un chien peut permettre à une personne en situation de handicap de vivre mieux, avec plus d’autonomie et de contact avec d’autres. Dans ce but, l’association Handi’chiens éduque depuis 30 ans des chiens, particulièrement des labradors ou des goldens, pour les remettre gracieusement à des personnes dont ils améliorent le quotidien. »Je peux le solliciter dix fois de suite, il est toujours prêt à m’aider. »

 

 

Après près de deux ans de formation, un handi’chien sait répondre à plus de 50 commandes, ouvrir une porte, ramasser un objet tombé, et rendre maints services. Il est aussi un vecteur de sociabilité : « Quand je fais des courses avec mon fauteuil, les gens auraient tendance à m’éviter, explique Frédéric. Mais le chien permet de créer le contact, et les gens oublient mon handicap. »  De la même manière, un handi’chien peut être un compagnon extraordinaire pour un enfant autiste, car il l’aide à se faire des copains. D’autres chiens font le bonheur de personnes âgées dépendantes en Ehpad, car ils se laissent câliner, les stimulent et les apaisent. D’autres encore sont spécialement formés pour accompagner une personne souffrant d’épilepsie.

« Notre but est qu’il fasse le bonheur d’une personne et l’aide dans son handicap »

Sélectionné dans un élevage, le chiot de 2 mois est pris en charge durant 16 mois par une famille d’accueil. Dans ce premier foyer, il va apprendre la propreté, et intégrer les principales commandes. La famille l’emmène aussi dans les magasins, chez le médecin, dans les transports en commun… des lieux qu’il sera amené à fréquenter par la suite, tout comme les chiens-guides pour personnes aveugles. Ce travail des familles est bénévole. « Le but est se mettre à place de la personne handicapée, explique Camille Marchal, famille d’accueil près de Kunheim. On éduque un chien sans penser à nous, mais à la personne qui va le recevoir ». Et il faut aussi accepter la tristesse de la séparation, lorsque le chien sera remis à son maître définitif.

Après ces 16 mois, le jeune chien va passer 6 mois dans l’un des quatre centres d’éducation de l’association Handi’chiens : à Lyon, en Bretagne, en Normandie ou en Val de Loire. C’est là qu’il va peaufiner son savoir-faire, avant de trouver son véritable maître. Les chiens destinés à des établissements comme les Ehpad passent aussi quelques mois à Kunheim, dans la maison de retraite La Roselière, pour parfaire leur éducation et vérifier qu’ils sont bien adaptés à vivre proche de personnes âgées ou dépendantes.

Durant ces trente années, l’association Handi’chiens a déjà remis gratuitement plus de 2000 chiens. Le coût pour un animal éduqué s’élève à 15 000 euros, que l’association finance par des dons, des subventions et la vente de produits dérivés. Elle veille aussi au bien-être des chiens remis, et cherche des familles relai pour accueillir un chien vieillissant que son maître handicapé ne peut plus garder. De même, l’antenne alsacienne de Handi’chiens, à la Roselière de Kunheim, recherche des familles acceptant d’accueillir les chiens qui sont là-bas en formation pour quelques mois.

Source FR3.

Bourges : des bus inaccessibles aux personnes handicapées…

Difficile à Bourges d’emprunter un bus quand on voyage en fauteuil roulant. Une personne à mobilité réduite a pu s’en rendre compte.

Le dispositif d'accès pour les personnes à mobilité réduite laisse à désirer dans les bus à Bourges

A Bourges, l’agglomération investit 3 millions d’euros (sur trois ans) pour mettre aux normes 300 quais de bus et permettre une meilleure accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. La loi l’impose… mais les autobus posent encore problème. Pour preuve, la mésaventure survenue, il y a quelques semaines à un homme en fauteuil roulant, qui a dû finalement renoncer à son voyage.

Régis Alignier a tenté de prendre le bus avec son fauteuil roulant à Bourges. Sans succès. - Radio France

Régis souhaitait aller faire ses courses. Un premier autobus s’arrête. Problème : la rampe d’accès qui permet d’embarquer le fauteuil roulant ne veut pas se déployer :  » On a donc attendu le suivant, explique Régis, mais il ne s’est même pas arrêté, quand il a vu mon fauteuil. »  Un troisième autobus arrive. Tout fonctionne bien : la rampe sort, Régis embarque sur son fauteuil, mais avant de démarrer, impossible de rentrer cette fichue rampe. Tous les passagers doivent donc descendre et un bus de dépannage est envoyé, mais là encore, la rampe ne fonctionne pas :  » On a préféré laisser tomber » lâche, Régis, résigné.

Régis Alignier, a donc préféré aller faire ses courses en voiture avec une connaissance. Mais il est tout de même allé chez Agglobus pour faire part de ces incidents à répétition :  » Je voulais simplement leur expliquer la situation et leur faire comprendre qu’on voulait pouvoir se déplacer comme tout le monde. »  Le transporteur s’est excusé. Depuis, Régis n’a pas réessayé de prendre le bus. La société Stibus qui gère le réseau de transport affirme que les rampes sont vérifiées deux fois par an. Malheureusement, aucun test n’est effectué au quotidien lorsque le chauffeur démarre son bus. Explication avancée : ce test est impossible car il n’y a pas de quai surélevé au dépôt, permettant de déployer la rampe d’accès pour vérifier son état de fonctionnement.  Pour les personnes handicapées, cette réponse est loin d’être satisfaisante. Certes, une navette réservée à leur transport est possible sur simple appel téléphonique, mais il faut la réserver à l’avance. Cela n’est pas forcément très pratique.

Source FRANCE BLEU.