Dépendance : quelles maladies causent la perte d’autonomie ?…

Certaines maladies peuvent limiter l’autonomie des séniors qui ont alors plus souvent besoin d’être assistés pour leurs activités quotidiennes.

Quelles sont ces pathologies à l’origine de la dépendance des personnes âgées ?

Dépendance : quelles maladies causent la perte d'autonomie ?

Les causes de la dépendance sont diverses et multiples. Avec l’âge, il est normal de perdre de la force musculaire, de moins bien voir ou entendre, de marcher avec plus de difficultés, etc. Petit à petit, ceci rend plus compliquées certaines tâches de la vie courante : courses, ménage, préparation des repas… Et à cela s’ajoute le risque de chutes qui augmente en vieillissant.

Les pathologies qui augmentent le risque de dépendance

Parmi les causes de la dépendance, ce sont souvent des problèmes de santé liés à la vieillesse. Certaines maladies vont gêner le patient pour accomplir ses activités de tous les jours sans l’aide d’un tiers. Il s’agit notamment :

Faire face à la dépendance

Lorsque la personne âgée dépendante souhaite rester à son domicile, une aide devient indispensable. Il est parfois nécessaire de repenser le logement, de le réaménager (douche à l’italienne, WC surélevés, sols antidérapants…), voire de déménager dans un lieu plus fonctionnel, par exemple en plain-pied.

Les enfants sont souvent sollicités pour aider leurs parents physiquement ou matériellement. Les frais liés à la dépendance sont élevés, qu’il s’agisse des aides ménagères, des frais de maisons de retraite, ou des travaux réalisés dans le logement. Il existe des assurances « dépendance » qui prennent en charge une partie de ces coûts, à condition d’y avoir souscrit. Les personnes âgées ont également la possibilité de percevoir une aide financière du département : l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA). Pour les travaux d’aménagement du logement, des aides sont possibles auprès de l’Anah (Agence nationale de l’habitat).

Des mutuelles santé pour les plus de 60 ans

Comme après 60 ans, certaines maladies sont plus à craindre, il est conseillé de souscrire une mutuelle senior qui cible et renforce les garanties concernant les maladies potentielles tout en éliminant celles qui deviennent superflues. Certaines mutuelles couvriront mieux les prothèses auditives, la lunetterie, les soins dentaires…

Néanmoins, les mutuelles proposées, si elles sont effectives dès la souscription, sont généralement d’un coût relativement élevées. Afin de comparer avec justesse les tarifs proposés par les divers organismes d’assurance, il est évidemment conseillé de faire établir des devis, de faire appel à des sites de comparaison de mutuelles en ligne ou encore de solliciter un courtier. À vos calculettes !

Source FUTURA SCIENCES.

Un Pontoisien en fauteuil roulant se voit refuser l’accès au bus, il porte plainte…

En un an et demi, c’est la troisième fois que Soumaila Traoré bloque un bus dont l’accès lui a été refusé, alors que les véhicules sont censés être accessibles aux personnes à mobilité réduite.

 Paris Saint-Lazare, dans la nuit de samedi à dimanche. Soumaila Traoré s’est vu refuser l’accès au bus en direction de Cergy à cause de son fauteuil roulant.

Les policiers lui ont donné gain de cause. Dans la nuit de samedi à dimanche, alors que Soumaila Traoré, un habitant de Pontoise, attend à Paris Saint-Lazare son Noctilien en direction de Cergy-le-Haut, le chauffeur lui refuse l’accès au bus, pourtant adapté à la prise en charge des personnes à mobilité réduite (PMR). Il vient de déposer plainte pour « discrimination par personne morale à raison d’un handicap ».

Ce soir-là, le quadragénaire, qui a perdu ses membres dans un accident à l’âge de 2 ans, a empêché le car de repartir. Voulant monter dans le bus, il avait informé le conducteur de sa présence, tandis que les autres passagers montaient à bord, mais n’a obtenu aucune réponse. Le chauffeur lui aurait expliqué que la palette ne fonctionnait pas et qu’il n’y avait plus de place.

« Alors que les gens continuaient à monter, il restait au moins 10 places libres à ce moment-là, souligne-t-il. En plus le bus était neuf ! »

« Des jeunes ont pris ma défense »

Le prochain véhicule étant annoncé une heure plus tard, Soumaila s’est planté devant. Le conducteur fini par appeler des collègues en renfort.« Ils ont essayé de m’intimider, raconte le Pontoisien. Des jeunes ont quand même pris ma défense. »

Pourtant, la situation reste bloquée plus d’une demi-heure. Après quoi, sur appel du conducteur, les policiers débarquent.« Ils m’ont défendu et le chauffeur m’a fait monter avec la palette », poursuit Soumaila, qui se dit très « choqué ».

Une enquête interne à la SNCF

Ce type de mésaventure, il l’a déjà subie en juillet 2018 à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), puis au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) en mars 2019. « Ça arrive souvent, assure-t-il. Il faut sanctionner les compagnies qui laissent faire ça et mieux former les personnels. »

De son côté, la SNCF indique qu’une enquête interne est en cours pour « prendre les mesures nécessaires afin que cela ne se reproduise pas ».

Source LE PARISIEN.

Mobalib, un réseau d’entraide pour handicapés, créé en Gironde…

Cela pourrait faciliter la vie de 125 000 handicapés en Gironde. La start-up Mobalib a créé une application permettant l’accès à un réseau social d’entraides pour les personnes en situation de handicap mais aussi les aidants.

Un partenariat a été signé avec le département pour la développer.

Jonathan Dupire, un des trois cofondateurs de Mobilib, est handicapé moteur et a pu constater les besoins d'échanger et de partager des solutions.

Trois ans auront été nécessaires à l’élaboration de cette application par les trois cofondateurs Marina Désiré, Jessica Amrane et Jonathan Dupire, lui même dans un fauteuil roulant à cause d’un handicap moteur.

On s’est rendu compte que les personnes concernées par un handicap pouvaient souffrir d’un isolement et donc pour rompre avec l’isolement, on a créé un outil numérique accessible et adapté à tous les types de handicaps pour que les personnes handicapées puissent s’entraider.

Une convention de soutien du département de la Gironde a été scellée à l’occasion des journées portes ouvertes des maisons de la solidarité.
Pour se familiariser avec l’outil numérique, il y a également un site internet (Mobalib) qui donne toute la visibilité sur la prise en compte du handicap, comme le recueil des besoins au quotidien pour accéder aux services.

© capture Mobilib
© capture Mobilib

Selon Jessica Amrane-Delafosse, co-fondatrice de Mobalib, l’enjeu est de:

Faire émerger une communauté d’entraide sur les territoires entre les personnes handicapées et les aidants parce qu’on est fort d’un savoir et d’expériences de vie qu’on peut partager. Et on peut aider ses pairs en ce sens.

Regardez le reportage de Jean-Claude Lacoste et Sébastien Delalot.

Changer la vision sur le handicap
Faire bouger les handicapés

Mais le trio n’en est pas à leur premier coup d’essai. Leur entreprise est le fruit de rencontres.
Jonathan Dupire est né avec un handicap moteur. Pourtant, il s’installera à Bordeaux et suivra des études supérieures en Droit public, avec l’objectif de pouvoir passer les concours de la fonction publique territoriale.

Malgré sa soif d’apprendre, son envie d’indépendance, Jonathan est confronté au quotidien à des difficultés de déplacement et d’accès. Il fonde alors Globe Roller, appuyé par Jessica Amrane, son auxiliaire de vie. C’est alors un guide touristique,  papier, départemental, destiné aux personnes handicapées moteur, répertoriant tous les restaurants et lieux touristiques accessibles.
Un projet qui s’arrête pourtant en 2008 pour des raisons essentiellement économiques mais qui reprendra grâce à une autre rencontre…Avec Marina Désiré, elle aussi étudiante à Bordeaux, mais elle en gestion d’entreprise. Ils repensent alors le guide en version numérique en élargissant l’offre avec d’autres secteurs que le tourisme… D’où l’idée de Mobalib.

Des idées qui permettrait de faire changer la vision sur le handicap et les personnes concernées leur donnant un accès direct à l’information, la consommation, les solutions aux problèmes et attentes du quotidien et ainsi permettre à ces personnes d’espérer plus que le minimum (se soigner, se nourrir, se laver) et pouvoir aspirer à une personnalisation de leurs mouvements, leurs loisirs…

Une application pour l’heure girondine mais qui pourrait intéresser 23 millions de personnes en France soit
12 millions de personnes en situation de handicap et 11 millions de proches aidants.

En savoir plus sur le site Mobalib

Source FR3.

PHOTOS : le ras-le-bol face aux voitures garées sur le trottoir à Besançon…

Une opération de sensibilisation avait lieu ce mardi, rue du Lycée, à la sortie du collège Victor-Hugo, dans le centre-ville de Besançon.

L’association « Trottoirs libres ! » dénonce l’habitude qu’ont pris bon nombre d’automobilistes : celle de se garer sur les trottoirs.

Opération sensibilisation ce mardi soir rue du Lycée, à la sortie du collège Victor-Hugo, dans le centre-ville de Besançon.

Ils en ont ras le bol des voitures garées sur les trottoirs, en centre-ville de Besançon.

Etre piéton à Besançon, ou personne à mobilité réduite, est un parcours du combattant dans le centre-ville de Besançon. - Radio France

Les membres de l’association Trottoirs Libres! ont mené une action ce mardi, dès 16h30, dans la rue du collège Victor-Hugo, la rue du Lycée.

Ils en ont ras le bol des voitures garées sur les trottoirs, en centre-ville de Besançon. - Radio France

Ils ont notamment distribué des faux PV pour sensibiliser les conducteurs, armés de pancartes du type « Une école n’est pas un drive » ou « 2 minutes sur le trottoir c’est déjà trop! » Le stationnement gênant sur le trottoir est passible d’une amende 135 euros.

L'association "Trottoirs libres!" distribue de faux PV. - Radio France

Certains militants de cette association sont en fauteuil roulant, mais d’autres sont valides, car le stationnement gênant est l’affaire de tous disent-ils : piétons, personnes en fauteuil roulant, parents avec des poussettes, personnes âgées se déplaçant avec difficulté.Pour l'association, l'accessibilité concerne tout le monde. - Radio France

Mardi 12, Trottoirs Libres! était aux abords d’un établissement scolaire pour une action pédagogique « Une école n’est pas un drive!  » . Parents, prenez soin de la sécurité des élèves, ne vous arrêtez jamais sur les trottoirs et passages piétons pour déposer ou récupérer vos enfants !

Source FRANCE BLEU.

Des logements adaptés au handicap moteur, connectés et assistés près de Montpellier…

Des logements connectés pour handicapés moteurs : c’est un projet d’habitat innovant porté par le GIHP pour normaliser la vie quotidienne des bénéficiaires.

Exemple à Castelnau-le-Lez, près de Montpellier.

Thomas Incorvaia, l'un des dix bénéficiaires de la nouvelle unité de logements et de services à Castelnau-le-Lez, près de Montpellier. Ces logements connectés et sécurisés facilitent la vie quotidienne des personnes en situation de handicap moteur. / © FTV

Le groupement pour l’insertion des handicapés physiques (GIHP) a imaginé un projet innovant d’habitat pour les handicapés moteurs: une unité de logements et de services.

Cette ULS a pour objectif de favoriser « une vie normale » pour les bénéficiaires. En Languedoc, la  première unité a ouvert ses portes à Castelnau-le-Lez en avril dernier.

Elle a boulversé la vie quotidienne de Thomas Incorvaia depuis quelques mois. Handicapé moteur dépendant, ce jeune homme loge désormais dans l’un de ces appartements adaptés dans une nouvelle résidence à Castelnau-le-Lez, près de Montpellier.

« La force c’est de me sentir libre, autonome, de faire ce que je veux, où je veux, quand je veux…C’est un nouveau pas vers l’avenir pour moi ! affirme ce bénéficiaire de l’unité de logements et de services. »

Son appartement est équipé en domotique, ce qui lui facilite la vie de tous les jours.
Seul dans 50 m2, depuis son fauteuil roulant, il contrôle les diverses fonctionnalités de son logement grâce à une télécommande connectée.

En cas de nécessité, il peut faire appel à un service d’auxiliaires de vie intégré à la résidence et présent 24h sur 24. 

maginé par des personnes en situation de handicap, cette unité de logements et de services vise à rendre la vie plus facile et confortable.

« Quand vous êtes chez vous que vous avez pas suffisamment d’aide à domicile, si vous voulez sortir et qu’il faut mettre une veste, la personne ne peut pas le faire. Ici, elle appelle le service et on lui enfile sa veste explique Jocelyne Roche vice-présidente GIHP. »

Construit par l’association « un toit pour tous » en partenariat avec le département de l’Hérault, l’écrin des Meulières compte 10 appartements adaptés.

Source FR3.

Trop de gares impraticables pour les fauteuils roulants en Alsace ?…

Peut-on encore habiter en campagne et prendre le train quand on est en fauteuil roulant ?

Une habitante d’ERSTEIN (Bas-Rhin), travaillant quelques jours par semaine à Strasbourg, pose la question.

Elle ne peut pas monter dans les trains dans sa gare, faute d’assistance de la SNCF.

Trop de gares impraticables pour les fauteuils roulants en Alsace ?

« J’ai découvert qu’il n’y avait pas d’assistance pour les personnes à mobilité réduite dans aucune des gares entre Sélestat et Strasbourg », lance, quelque peu désabusée, Elise Muths. Cette habitante d’Erstein, installée depuis quelques mois dans la commune du Bas-Rhin, est en fauteuil roulant depuis plusieurs semaines, en raison d’une maladie rare atteignant ses muscles et ses articulations. Elle qui travaille plusieurs jours par semaine à Strasbourg est dans une situation difficile : elle ne peut pas monter dans les trains en gare d’Erstein.

La gare accessible… mais pas tous les trains

Sollicitée, la SNCF assure que la gare d’Erstein est accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR). « Oui, la gare est accessible en fauteuil », confirme Elise Muths, « mais le problème c’est vraiment de réussir à entrer dans e train ».

Or, le service d’assistance aux PMR, réservable 48h à l’avance, n’est pas disponible dans la gare d’Erstein. Ni d’ailleurs, dans les gares entre Sélestat et Strasbourg. Un énorme problème pour la jeune femme, qui doit pourtant s’y rendre pour y travailler, plusieurs jours par semaine.

Elise Muths, illustratrice et graphiste habitant à Erstein, ne peut pas aller travailler à Strasbourg sans assistance de la SNCF. - Radio France

Choisir entre vivre en ville… et rester chez soi ?

C’est une question qu’Elise Muths refuse de se poser. Après avoir vécu à Strasbourg, elle a fait le choix, avec son mari, de s’installer à Erstein, une gare bien desservie par le train. La jeune graphiste s’interroge sur la possibilité de concilier sa nécessité de déplacement et ses contraintes, sans devoir passer par la case télétravail.

Sollicitée, la SNCF lui a promis des réponses rapides. La mairie d’Erstein, également, a promis de se pencher sur la question. « Je ne suis pas la seule à être en fauteuil, ce serait bien d’avoir des solutions », ajoute Elise Muths. « Je me dis, mince, on est en 2019. Si on veut prendre le train en fauteuil roulant c’est presque décourageant de faire autant de démarches. J’ai envoyé des lettres, lancé des appels. C’est fatigant », conclut-elle.

Source FRANCE BLEU.

BESANCON – Sans aide pour le coucher, il dort sur son fauteuil roulant…!!!

L’infirmière qui s’occupait de Christophe Chastagnol, tétraplégique, depuis trois ans, a décidé de ne plus venir aussi tard le soir pour lui donner ses soins et le coucher.

Sans solution à l’heure actuelle, il doit compter sur le soutien temporaire d’une amie pour pouvoir aller au lit.

Sans aide pour le coucher, il dort sur son fauteuil roulant

Christophe Chastagnol est devenu tétraplégique suite à un grave accident de moto en 1994. Il vit avec ses parents à Besançon et occupe une aile aménagée de la maison. Il reçoit des soins infirmiers le matin et le soir. Il n’avait jamais rencontré de soucis jusqu’à présent, à part aux urgences de l’hôpital Minjoz au mois de juin 2018 , problème sur lequel la direction de l’établissement de soins s’était justifiée. La professionnelle qui s’occupait de lui pour le coucher a commencé à donner des signes de lassitude fin juillet.

« Elle parlait régulièrement de ses problèmes personnels avec notre fils », explique Bernard, le père. « Elle lui avait expliqué qu’elle ne pouvait plus venir aussi tard, à 20 h 30. Elle nous avait proposé une intervention plus tôt, entre 18 h 30 et 19 h. Pour nous, sa mère et moi, comme pour Christophe, c’était impensable. Il aurait fallu qu’il renonce à une partie de sa vie sociale et familiale. Nous avons refusé en lui demandant de nous trouver un remplaçant qui accepte de venir à ces horaires avant de nous quitter. »

Aucun infirmier ne veut ou ne peut venir les soirs au-delà de 20 h

Cela n’a apparemment pas été possible. Elle a envoyé un courrier en recommandé le 1er  août, puis un second qu’elle a remis en main propre à Christophe le 12 septembre, en compagnie d’une tierce personne inconnue, alors que ses parents étaient en vacances. « Il a fallu la prier de venir jusqu’à fin septembre », précise le père. « Elle a cessé les visites le 29, comme spécifié sur son deuxième courrier. Mon fils a dû dormir une nuit sur son fauteuil roulant. »

Christophe a perdu le moral pendant ces tristes événements. Aucun infirmier ne veut ou ne peut venir les soirs au-delà de 20 h. Les multiples démarches parentales auprès de l’organisme chargé de les mettre en relation avec des cabinets infirmiers n’ont pas abouti, malgré les réponses encourageantes d’un médecin-conseil qui promettait de faire le nécessaire dans les plus brefs délais. Mais Bernard Chastagnol n’est pas homme à abandonner la bataille.

« Une des amies de Christophe a la gentillesse de l’aider », poursuit-il. « C’est temporaire. J’ai écrit à l’ordre des infirmiers et au procureur de Besançon. Cette situation est ubuesque. J’attends à présent des actions concrètes. »

Source EST REPUBLICAIN.

Toulouse : Ils risquent la prison et une forte amende, des handicapés mettent en scène « l’enterrement » de leurs droits…

Des militants handicapés, convoqués en justice pour avoir pénétré sur les pistes de l’aéroport Toulouse-Blagnac, ont célébré symboliquement l’enterrement de leurs droits.

Odile Maurin, présidente de Handi-social et activiste de la mobilité.

Le 24 mars 2020, ils seront jugés devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour l’ensemble de leur oeuvre. 14 militants « activistes » de l’association Handi-Social qui milite pour le droit à l’accessibilité des personnes handicapées sont convoqués ce jour-là pour avoir, entre autres, bloqué un TGV, ou encore pénétré avec une facilité déconcertante sur les pistes de l’aéroport Toulouse-Blagnac le 14 décembre 2018. « Nous encourons jusqu’à cinq ans de prison et 18.000 euros d’amende uniquement pour avoir voulu défendre nos droits », assure Kevin Fermine, jeune étudiant en fauteuil qui a participé à l’épisode de l’aéroport.

Alors, ce mercredi, qui est aussi le jour de la Freedom Drive​ à Bruxelles, une journée européenne pour l’accessibilité, les « prévenus » toulousains ont organisé, avec leur cercueil en carton et des boulets en plastique aux poignets et chevilles, « l’enterrement de [leurs] droits » devant la station de métro Capitole.

Le cercueil où gisent les droits des personnes handicapées imaginé par les militants toulousains d'Handi-Social.

« Ces actions ont été menées contre la loi Elan, qui divise par cinq la construction de logements adaptés », rappelle Odile Maurin, la présidente de Handi-Social, elle aussi en fauteuil. « On peut bien me mettre en prison, j’ai passé dix ans enfermée chez moi avant de militer », ajoute-t-elle.

Source 20 MINUTES.

 

Handicap. Des mesures pour faire baisser le prix des fauteuils roulants… Des mesures pour les autistes…

Le budget de la Sécu 2020, présenté ce lundi, comprend des mesures destinées à faire baisser le prix des fauteuils roulants pour les personnes handicapées, notamment en permettant le remboursement par l’assurance maladie d’équipements d’occasion.

Handicap. Des mesures pour faire baisser le prix des fauteuils roulants

Présenté ce lundi, le budget de la Sécu 2020 inclut des mesures visant à faire baisser le prix des fauteuils roulants. Il s’agit de « proposer une offre de fauteuils roulants diversifiée et des prix plus attractifs », a précisé dans un communiqué le cabinet de la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel.

Pour ce faire, le gouvernement va introduire une nouvelle procédure de « référencement sélectif » des fauteuils éligibles à un remboursement par la Sécurité sociale, ce qui devrait conduire à une « mise en concurrence » des fabricants et donc à des prix plus bas.

Une filière de fauteuils d’occasion

Par ailleurs, les pouvoirs publics entendent « favoriser la réutilisation » de fauteuils roulants de seconde main, en autorisant leur prise en charge par l’assurance maladie et en « développant une filière », ce qui « permettra également de réduire l’impact environnemental » de ces équipements.

Réagissant à ces annonces, l’association APF France Handicap a indiqué que les personnes concernées « attendent des actes forts sur les prix des fauteuils roulants », remboursés par la Sécu moins de 600 € alors qu’ils peuvent coûter plus de 3 000 €.

L’idée d’une « mise en concurrence » des fabricants ne doit pas conduire à un « choix limité » de fauteuils, a mis en garde Malika Boubekeur, de l’APF, d’autant que les personnes atteintes d’un handicap moteur ont besoin d’un fauteuil adapté à leurs besoins spécifiques.

Besoin de garanties de sécurité

Par ailleurs, la création d’une filière de fauteuils d’occasion doit s’accompagner de garanties de sécurité, y compris en termes de « traçabilité des pièces détachées » et de « conditions de réparations », a-t-elle ajouté.

« Il ne faudrait pas non plus que la personne handicapée se retrouve contrainte de prendre un fauteuil d’occasion pour des raisons financières, alors que ce ne serait pas son choix premier », a-t-elle encore commenté.

Selon elle, si on « privilégie l’achat d’aides techniques d’occasion, au détriment d’achats neufs », on court le « risque de déstabiliser l’ensemble de la filière ».

Des mesures pour les autistes

Ce budget 2020 de la Sécu comprend une autre mesure à destination des personnes handicapées : elle s’adresse plus précisément aux quelque 550 adultes, atteints d’autisme ou d’un autre type de handicap, contraints chaque année de « s’exiler » dans un établissement spécialisé en Belgique, faute de place en France.

Pour « mettre fin » à ces « séparations subies », le gouvernement va débloquer 90 millions d’euros sur trois ans (dont 20 millions en 2020) pour développer des solutions d’accueil supplémentaires, principalement dans les régions les plus touchées par ces situations « d’exil » : l’Ile-de-France, les Hauts-de-France et le Grand-Est.

Source OUEST FRANCE

Handicap : Des fauteuils bientôt contrôlés par la pensée grâce à des chercheurs…

Ce nouveau système fonctionne grâce à quelques électrodes et un patch placé au niveau de la nuque.

Les personnes en situation de handicap pourraient contrôler leur fauteuil par la pensée (illustration).

L’électroencéphalographe (EEG) est une technologie qui existe depuis quelque temps mais qui, de par son ergonomie, est difficile à mettre en place. Ce dispositif permettant une connexion entre l’homme et la machine était jusque-là trop volumineux.

Mais un système mis au point par des chercheurs du Georgia Institute of Technology, de l’Université de Kent et de l’Université d’État de Wichita pourrait permettre de rendre cette technologie plus accessible, notamment pour les personnes souffrant d’un handicap, rapporte Presse-Citron ce mardi.

Un dispositif plus ergonomique et discret

Avec seulement quelques électrodes et un patch au niveau de la nuque, ce nouveau procédé permettrait de contrôler des machines par la pensée. Cela pourrait s’appliquer notamment pour les fauteuils des personnes handicapées mais aussi des robots ou encore des ordinateurs. Ces EEG d’un genre nouveau seront « ergonomiques et portables, destinés à une large gamme d’appareils d’assistance », assure Woon-Hong Yeo, professeur adjoint à la faculté de génie mécanique de Georgia Tech.

Loin de l’ancien casque volumineux, ce dispositif sera beaucoup plus discret. En effet, un bandeau permettant de maintenir les électrodes et d’autres capteurs sera bien visible mais l’ensemble sera nettement plus compact et pratique que les anciens EEG. En revanche, les informations étant transmises via Bluetooth à un ordinateur, il n’est pas possible de positionner cet appareil à plus de 15 mètres de l’objet à contrôler.

Source 20 MINUTES.