Bar-le-Duc: Many, handichien pour Capucine…

Capucine, âgée de 9 ans, souffre d’un handicap : elle a reçu Many, un golden retriever, éduqué pour l’aider.

L’association Handi’chiens s’est occupé de l’éducation de l’animal.

Many, handichien, est le nouveau compagnon de Capucine.

« Sa vie a changé depuis l’arrivée de Many ! », raconte la maman de Capucine. La petite fille de 9 ans est atteinte du syndrome de West, une forme d’épilepsie rare chez le nourrisson qui entraîne un retard moteur et mental. Cela faisait 4 ans et demi qu’elle était en attente d’un handichien pour lui servir de compagnon.

Many a maintenant 2 ans et a suivi le protocole très rigoureux d’handichiens. Soigneusement sélectionné parmi des chiots golden retriever, il a été placé à l’âge de huit semaines en décembre 2016 chez Alain et Jacqueline Beguinet, une famille d’accueil bénévole de l’association, à Bar-le-Duc.

Il y a grandi jusqu’en juin 2018, commençant à apprendre quelques ordres simples parmi les 52 qu’il doit assimiler. Puis il est parti pour six mois à « l’école » dans le centre handichiens de Saint-Brendan en Bretagne avec les quatre autres chiens de sa « promotion » : Muffin est maintenant en EPHAD, Mango et Mila sont chiens d’assistance et Nano chien d’éveil comme lui.

« Wondermany »

Many a rejoint la petite Capucine après un stage d’une semaine avec la famille dans un gîte où ils ont appris à vivre ensemble. Il s’est aussitôt attaché à elle et elle l’appelle « Wondermany ».

Le budget de sa formation se chiffre à 15 000 € pris en charge par l’association ou quelquefois par des sponsors. En 9 ans, Handi’chiens Meuse et Haute-Marne, animé par Denyse Husson, a « remis » 17 chiens.

Alain et Jacqueline Beguinet sont déjà “repartis” avec Olive, un nouvel handichien à élever pendant 18 mois.

Handi’chiens Meuse et Haute-Marne, Denyse Husson, 06 70 97 41 84. Page Facebook : le syndrome de West le combat de Capucine

15 000

C’est le « prix de revient » en euros d’un handichien.

Source EST TREPUBLICAIN.

Né sans avant-bras droit, il fabrique ses prothèses avec des Lego…

Handicapé de naissance, David Aguilar se fabrique des prothèses de bras depuis qu’il a 9 ans. Cet Espagnol aujourd’hui âgé de 19 ans utilise un matériau improbable : des pièces de Lego ® !

Étudiant en bio-ingénierie, il espère un jour créer une gamme de prothèses à des tarifs abordables.

David Aguilar est né sans avant-bras droit à cause d’une maladie génétique rare. Alors pour se sentir « normal », cet Espagnol originaire d’Andorre, aujourd’hui âgé de 19 ans, a commencé à fabriquer des prothèses. Dès l’âge de 9 ans, il met au point son premier bras artificiel avec son jeu préféré : des pièces de Lego ®.

« Quand j’étais petit, j’étais nerveux en présence des autres enfants, parce que j’étais différent, mais cela ne m’a pas empêché de continuer à croire en mes rêves, explique-t-il à l’agence de presse Reuters. Je voulais me voir dans le miroir comme je vois les autres, avec deux mains », ajoute-t-il.

Des prothèses à l’image d’Iron Man

À 18 ans, il parvient à créer un premier modèle robotique, doté d’un petit moteur électrique, qui permet d’attraper des objets. Depuis, le jeune homme a mis au point d’autres prototypes. Chaque nouvelle version est plus ingénieuse que la précédente et fait gagner en dextérité.

Ses derniers modèles sont marqués d’un code, MK, suivi d’un numéro. C’est une référence à Iron Man : le jeune homme trouve que ses prothèses colorées ressemblent à l’armure du superhéros de l’univers Marvel.

Ses derniers modèles sont robotiques et permettent d’attraper des objets. (Photo : Albert Gea / Reuters)

Grâce à cette invention, David Aguilar a obtenu une bourse pour étudier la bio ingénierie à l’Université internationale de Catalogne, à Barcelone. Le jeune homme conserve précieusement ses quatre derniers modèles dans sa chambre d’étudiant, située dans une résidence universitaire en périphérie de la ville.

À l’avenir, il rêve de concevoir une gamme de bras robotiques abordable pour les personnes atteintes d’agénésie (absence de formation d’un membre), comme lui. « J’aimerais essayer de leur faire une prothèse, même gratuitement, pour qu’ils se sentent normaux », conclut-il.

Source OUEST FRANCE.

 

Dijon : un repas à l’aveugle au resto U Mansart pour sensibiliser au handicap. Vidéo…

Huit étudiants accompagnés de deux animateurs déficients visuels ont participé à un repas à l’aveugle au restaurant universitaire Mansart.

Une première organisée par le CROUS de Bourgogne-Franche-Comté.

Des étudiants prennent un repas à l’aveugle au resto U Mansart, à Dijon, pour comprendre ce que ressentent les personnes ayant un handicap visuel. / © Rodolphe Augier

Un repas pris à l’aveugle pour sensibiliser les étudiants au handicap, c’était l’objectif de cette expérience qui a eu lieu vendredi 8 février 2019.

Huit étudiants se sont inscrits. Une fois leurs yeux cachés par un masque ou des lunettes spéciales reproduisant des troubles de la vision, ils ont été guidés dans la salle de restauration. Le repas, à la charge des participants, était facturé 3,25 euros.

Au menu, il y avait une salade d’endives aux noix, un pavé de saumon accompagné de blé aux champignons et de purée de carottes, et une tarte normande pour le dessert.

Des aliments appétissants, mais quand on est privé de la vue, le repas demande plus d’attention que d’habitude.
« On en a plein les mains. On ne sait pas si notre assiette est finie ou pas. On essaie de tâter et pour se servir un verre d’eau, c’est assez compliqué », dit l’une des participantes.

https://www.facebook.com/france3bourgogne/videos/1877085749066494/?t=0

Sortir de sa zone de confort pour comprendre ce que ressent l’autre 

« On les sort de leur zone de confort le temps d’un repas en les privant de la vue, qui représente 80% de notre interaction avec le monde », explique un représentant de l’AHSCUB (association handisport et culture de l’université de Bourgogne), qui participe à l’expérience.

Cette première, jugée enrichissante par tous les participants, devrait être renouvelée dans un resto U de Besançon au printemps.

Sur les 32 000 étudiants de l’université de Bourgogne, environ 600 étudiants sont en situation de handicap identifié. Parmi eux 7% présentent des troubles visuels.

Source FR3.

Porto-Vecchio : un fauteuil roulant novateur pour franchir les obstacles, changer de posture…

Le projet de fauteuil roulant Phoenix promet aux personnes handicapées plus d’autonomie.

Il a été présenté au comité de sélection et de suivi de projets de l’incubateur de start-ups Inizià, à Ajaccio.

Le projet de fauteuil roulant Phoenix promet aux personnes en situation de handicap moteur de se tenir en position verticale. Ses chenilles le rendent plus mobile que les fauteuils traditionnels. / © Phoenix Projet de fauteuil roulant électrique innovant

 

Depuis 14 ans, chaque jour, Vincent Paolantonacci accompagne et assiste son fils Hugo, dans ses moindres gestes.

Monter un trottoir, franchir une marche, attraper un objet dans un placard en hauteur… Autant de mouvements anodins qui rythment le quotidien, et qui représentent pourtant des obstacles insurmontables pour les personnes handicapées moteur comme Hugo.

Certaines villes ne sont pas adaptées

« Il y a deux millions cinq cent mille personnes qui sont en fauteuil roulant aujourd’hui et ces personnes, on ne les voit quasiment jamais si les villes ne sont pas adaptées. Ce sont des personnes qui sont quasiment assignées à domicile », explique Vincent Paolantonacci.

Il y 4 ans, Vincent s’est fixé un objectif : offrir aux personnes handicapées moteur un luxe inestimable : l’autonomie.

« J’aimerais bien aller chez des amis, prendre des apéros, descendre tout en bas au cinéma », explique Hugo, son fils.

Vincent Paolantonacci a donc imaginé un fauteuil roulant électrique innovant : Phoenix. Son châssis repose sur quatre chenilles qui remplacent les roues d’un fauteuil traditionnel. Elles ont la capacité de s’incliner et de changer de positions pour franchir des obstacles en hauteur.

Des chenilles à la place des roues

« Le siège qui est dessus est un siège qui est modulable, qui permet à la personne de s’incliner, de se surélever pour voir un petit peu en hauteur, ou encore de se mettre en position verticale pour avoir une meilleure interaction avec les gens. Se sentir comme tout le monde. Mais aussi qu’il y ait un rôle pour la santé. Car se mettre en position verticale ça permet d’améliorer sa circulation sanguine, la respiration et de détendre les muscles de la personne, qui reste généralement tout le temps assise dans son fauteuil », explique Vincent Paolantonacci.

Une école d’ingénieurs de Toulouse a déjà réalisé un prototype. Reste aujourd’hui à le développer à échelle réelle. Et à trouver les 800 000 à 1 million d’euros nécessaires au financement. Idéalement, Vincent Paolantonacci aimerait commercialiser le fauteuil Phoenix entre 12 et 15.000€ pièce.

Emmanuel Pierre, président de l’incubateur Inizià, explique ce qui l’a séduit dans le projet Phoenix :

Source FR3.

Vingt ans qu’à Nanterre, ils peuvent jouer au foot fauteuil…

Le club local a organisé un week-end de Championnat de France à l’occasion de son vingtième anniversaire.

Nanterre, gymnase Chenevreux, samedi 26 janvier 2019. Thierry Vasram, joueur de foot fauteuil, avec Mary Delaunay, présidente du club Nanterre foot fauteuil.

La compétition de football en fauteuil roulant organisée à Nanterre ce week-end fut aussi l’occasion de rendre hommage à Thierry Vasram, l’un des inventeurs de la discipline en France. Cet homme de 44 ans était un peu la star de ce week-end organisé par Nanterre foot fauteuil, qui fêtait aussi les vingt ans du club.

Lourdement handicapé dans ses mouvements, Thierry Vasram est coincé dans un fauteuil depuis toujours. « J’ai manqué d’oxygène à la naissance et j’ai une infirmité moteur cérébrale, explique-t-il en articulant difficilement. Le quadragénaire est parfaitement clairvoyant mais il est privé de sa liberté de mouvement et l’expression verbale lui demande d’importants efforts. « Quand j’étais petit, je voulais être footballeur, raconte-t-il en souriant. Avec les copains, on a commencé à jouer avec le fauteuil. »

Scolarisé ensuite à Vaucresson, au lycée spécialisé dans l’accueil des élèves handicapés, Thierry a participé, avec d’autres camarades, à la création du club de Nanterre. Désormais trop atteint par des douleurs au dos, il ne participe plus aux compétitions nationales mais, samedi soir, Thierry Vasram a participé à un match de gala. Il aime « gagner les matchs, l’esprit de compétition » et le foot fauteuil, c’est aussi un moyen de « voir du monde ».

« Ça permet de garder un peu de physique »

Deux heures par semaine, les neuf licenciés du club s’entraînent pour être prêts à disputer les matchs du championnat qui s’étalent sur cinq week-ends dans la saison.

« Mais c’est dur, on fait jusqu’à huit heures de bus. Pour les joueurs, ce n’est pas facile », souligne Mary Delaunay, la toute jeune présidente du club. A 22 ans, maintenant qu’elle a son diplôme de Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) et avant d’entamer une formation de kinésithérapeute, la jeune femme s’investit « à fond » dans le club, entre autres pour trouver le financement des fauteuils adaptés à la discipline, qui valent 15 000 €.

Vingt ans qu’à Nanterre, ils peuvent jouer au foot fauteuil

Bruno Corgne, 52 ans, parmi les historiques de l’association. LP/V.M

Parmi les historiques de l’association, il y a aussi Bruno Corgne, 52 ans. Les muscles bloqués par l’arthrogrypose dont il souffre depuis la naissance, lui aussi a trouvé des satisfactions dans le foot fauteuil. « Ça permet de garder un peu de physique, ça oblige à faire des mouvements, à faire marcher le cerveau et entretenir la volonté. Et on rencontre des gens ». « Bruno s’investit au-delà des matchs, souligne Mary Delaunay, en faisant de l’information dans les écoles. »

Source LE PARISIEN.

De nouveaux émojis dans les téléphones pour parler des règles et du handicap…

De nouveaux pictogrammes seront bientôt disponibles sur smartphones, notamment une goutte de sang symbolisant les menstruations, ou encore des symboles du handicap.

Objectif : rappeler que ces sujets ne doivent pas être tabous.

De nouveaux émojis dans les téléphones pour parler des règles et du handicap.

 

Une goutte de sang qui peut représenter les règles… Le pictogramme sera bientôt sur les smartphones, s’est réjouie l’ONG Plan International, après la publication de la nouvelle liste d’émojis disponibles comprenant aussi de nombreux pictogrammes représentant le handicap.

« Si enthousiaste à l’idée d’avoir un émoji règles sur nos claviers dans le monde entier en mars 2019 », a salué mercredi sur Twitter l’ONG, à l’origine d’une campagne pour lever les tabous entourant les menstruations.

Plan International avait lancé un concours au printemps 2017 pour désigner le pictogramme représentant au mieux les menstruations, parmi une serviette hygiénique tachée, des petites gouttes de sang, un utérus etc. Les 50 000 participants avaient opté pour une culotte et deux gouttes de sang, choix qui n’a pas été retenu par Unicode, qui décide des émojis figurant dans nos téléphones.

L’idée était de rappeler que « ce n’est pas un sujet qui doit être caché », expliquait alors l’ONG qui a pour mission de développer l’accès aux toilettes séparées dans les écoles et à des produits d’hygiène non polluants dans les régions les plus pauvres.

Chaise roulante, putois et gilet orange

Unicode s’est au final contenté d’inclure une goutte de sang rouge dans sa liste, sans préciser s’il s’agissait bien de représenter les menstruations.

La liste publiée mardi comprend 59 nouveaux pictogrammes, 230 en prenant en compte les différentes couleurs de peau. Parmi ces nouveaux emojis, figurent des chaises roulantes, des chiens d’aveugles, des bras mécaniques, des prothèses auditives et des personnes marchant avec une canne, signe que le handicap est mieux représenté.

Les gourmets pourront bientôt traduire leurs envies de gaufres, de beurre et d’huitres en emojis. Les amoureux des animaux pourront se réjouir de l’arrivée de nouvelles espèces, comme le flamand rose, l’orang-outan ou le putois.

À noter enfin, l’inclusion d’un gilet de sécurité orange, « porté sur les chantiers », présentant de fortes ressemblances avec les Gilets jaunes, occupant le devant de l’actualité en France depuis plusieurs semaines.

Source OUEST FRANCE.

Nice : l’athlète handisport Jean-Baptiste Alaize accuse un agent de sécurité de l’aéroport de l’avoir « humilié »…

L’athlète handisport Jean-Baptiste Alaize, amputé d’une jambe, a été contraint mardi matin de se déshabiller devant un agent de sécurité de l’aéroport de Nice.

Le sportif drômois et son avocat envisagent de porter plainte.

Nice : l'athlète handisport Jean-Baptiste Alaize accuse un agent de sécurité de l'aéroport de l'avoir "humilié".

La scène a eu lieu dans la matinée du mardi 5 février, à l’aéroport de Nice (Alpes-Maritimes). Un agent de sécurité a voulu contrôler la prothèse de jambe de Jean-Baptiste Alaize, spécialiste du saut en longueur. Il a demandé à l’athlète handisport de se déshabiller, rapporte France Bleu Drôme Ardèche, jeudi. Le sportif drômois, amputé d’une jambe, et son avocat envisagent de porter plainte. Une scène vécue comme une humiliation par l’athlète handisport qui a tenu à le faire savoir très vite sur son fil Twitter.

Son attachée de presse fait aussi part de son indignation sur le réseau social. Florence de Silva explique sur Twitter que « le portique sonne comme toujours à cause de sa prothèse. [Jean-Baptiste Alaize] explique pourquoi et la montre à l’agent de sécurité qui le fait aller dans une cabine et lui demande de se déshabiller ! »

Florence de Silva poursuit son explication dans un second tweet : « Jean-Baptiste Alaize, très choqué, accepte de se déshabiller, et s’en suit une altercation. L’agent de sécurité appelle la police qui, elle, s’est excusée. Lui, rien ! Pas un mot après cette humiliation gratuite ! Jamais dans aucun aéroport du monde on ne lui a demandé ça ! » poursuit-elle, accompagnant son tweet par le hashtag #discrimination. Jean-Baptiste Alaize, qui « trouve ça très pervers », a confié à France Bleu Drôme Ardèche que « même aux États-Unis ou à Dubaï, on ne [lui] a jamais infligé ce type de contrôle ».

L’aéroport de Nice a présenté ses excuses, sur Twitter, « pour cette mauvaise expérience. Sachez que nous sommes très sensibles au bien-être de tous nos passagers », a-t-il répondu. Jean-Baptiste Alaize espère que cette mésaventure pourra faire ouvrir les yeux des Français sur le handicap et les humiliations quotidiennes qu’on inflige aux personnes handicapées. Un film est en préparation sur la vie sur l’athlète, qui regarde un peu plus loin, vers les mondiaux d’athlétisme et les Jeux paralympiques de Tokyo.

Source FRANCE INFO.

Trop de précarité : Betty, AESH accompagnante d’élèves handicapés interpelle le président…

Les AESH, accompagnants d’élèves en situation de handicap sont 4000 en Bretagne.

Le rythme de travail souvent à temps partiel, les CDD renouvelables et le salaire indécent, Betty en a marre. 

Betty AESH depuis 2008 ne peut pas vivre correctement, elle touche un salaire de 725 euros. / © France 3 Bretagne

La Bretagne compte 4000 AESH, des accompagnants d’élèves en situation de handicap. Ces professionnels travaillent le plus souvent à temps partiel et pour des salaires très faibles. La précarité est renforcée par la signature de CDD renouvelables.

« C’est quoi le projet ? »

Mercredi 6 février à Rennes, ils manifestaient pour réclamer un meilleur traitement. Parmi eux, Betty, AESH depuis 2008 et qui ne parvient plus à vivre décemment et s’interroge sur les objectifs du gouvernement. « C’est complètement indécent d’avoir fait toute une campagne électorale en disant j’adore les handicapés, je vais m’en occuper correctement. Les personnes qui s’occupent d’eux, je vais leur donner les moyens de faire leur travail. Et puis on nous enlève 8 euros sur un salaire de 733 euros par mois. C’est extrêmement violent. »

« Est-ce que vous pensez que je mets du chauffage, chez moi ? » « Moi il faut que je crois en quelque chose ». 

Source FR3.

Des petits Vendéens handicapés font le buzz en invitant Maître Gims à leur rendre visite…

Les enfants handicapés de l’institut d’éducation motrice de La Roche-sur-Yon ont tourné un clip sur la chanson « La même » de leur idole Gims, et lui demandent de venir le regarder avec eux. Va-t-il répondre ?

En tout cas, l’invitation fait le buzz sur les réseaux sociaux.

Des petits Vendéens handicapés font le buzz en invitant Maître Gims à leur rendre visite. Martin avec les lunettes de soleil à la façon de son idole.

La Roche-sur-Yon, France

Plus de 7.000 partages en deux semaines, et ça continue de grimper. Martin, sept ans, et ses camarades de l’Institut d’éducation motrice (IEM) de La Roche-sur-Yon ont tourné avec leurs éducateurs un clip où ils reprennent la chanson « La même » de Gims et Vianney. Et ils ont lancé une invitation au chanteur, pour qu’il vienne le regarder avec eux.

Ils ont bien sûr les lunettes de soleil de Maître Gims, ils utilisent une carotte ou un ustensile de cuisine pour micro, et ils ont le sourire jusqu’aux oreilles. » – Florence

Le petit Vendéen est né grand prématuré, il a un handicap moteur et intellectuel. Il est aussi… fan du chanteur : « Si j’allume la radio et qu’il y a La même ou Sapé comme jamais qui passe, ça le met dans un état ! Il est expressif, il fait des mouvements avec ses bras. Il adore vraiment cette chanson », sourit Florence, sa mère.

Source FRANCE BLEU.

Élèves handicapés : les accompagnants en grève pour « la reconnaissance d’un vrai métier »…

Des syndicats de l’Éducation national appellent à la grève, ce jour, pour réclamer une hausse des salaires et un véritable statut en faveur des personnels s’occupant des élèves en situation de handicap.

Élèves handicapés : les accompagnants en grève pour "la reconnaissance d'un vrai métier"

Les auxiliaires de vie scolaire (AVS) et accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), en grève mercredi 6 février, réclament de meilleurs salaires et un vrai statut pérenne. Pour une partie d’entre eux, les conditions de travail sont précaires. Et les familles le ressentent.

340 000 élèves handicapés scolarisés

« Sans exagérer, c’est un parcours du combattant, un combat quotidien pour avoir un accompagnement », explique Myriam en évoquant la scolarisation de son fils Yannis, 7 ans, handicapé moteur. Scolarisé depuis trois ans, il a déjà changé trois fois d’accompagnant. Sa mère a vécu une mauvaise expérience l’an dernier avec la jeune femme choisie pour l’aider, « inscrite à Pôle emploi, et là par hasard ». « Elle n’avait aucune conscience, aucune connaissance du handicap. Elle était immature, avec un langage inadapté et passait ses journées sur le portable », explique Myriam. Mais la mère de famille souligne aussi que cette situation reste minoritaire. La majorité des accompagnants fait bien son travail, dit-elle.

Du personnel parfois soumis au temps partiel

« Si parfois des accompagnements dysfonctionnent, c’est que ces personnes ont elles-mêmes un lourd fardeau à porter parce qu’elles ne s’en sortent pas », avance Virginie Cassand, accompagnante d’élèves handicapés à Paris. C’est une illustration, dit-elle de la conséquence de la précarité dans laquelle se trouvent encore certains collègues : salaire bas, temps partiel subi, formation minimale.

Je fais 41 heures et je gagne 1 300 euros. Donc, imaginez pour des personnes qui travaillent 24 heures et qui ont à peu près 700 euros.Virgine Cassandà franceinfo

Selon Virginie Cassand, l’instabilité se ressent dans l’implication professionnelle : « Quand on est soi-même fragile, c’est difficile de s’investir dans l’accompagnement d’un enfant. Quand on gagne 700 euros, qu’on ne sait pas si on va être renouvelé, on ne va pas rester dans le métier si on n’est pas solide. »

Une « reconnaissance » attendue

Il semble difficile dans ces conditions d’attirer, de retenir les personnels, même les plus motivés, d’où leur demande en faveur d’un vrai statut. « C’est un vrai métier et il faut qu’on en vive décemment. C’est un métier dont on ne plus se passer parce que de plus en plus d’enfants pourront aller à l’école, estime Virginie Cassand. Ce n’est pas un métier tampon, bouche-trou. On s’investit, donc ça veut dire qu’on aime ce qu’on fait. Il faut que l’État le valorise, le reconnaisse. »

Le gouvernement assure que la professionnalisation est aussi son objectif. Depuis la dernière rentrée, il y a davantage d’accompagnants embauchés en CDD qu’en contrat aidé. L’exécutif fait aussi la promesse que tous les recrutements se feront en contrat pérenne dès la rentrée 2019, avec 60 heures de formation annuelle.