Une famille débarquée d’un avion à cause de son fils autiste…

Accompagné de ses parents et de ses frères, le jeune homme de 17 ans a pris place à bord d’un avion à Dubaï.

Mais l’équipage lui a interdit de rester à bord, malgré les avis positifs des médecins.

Une famille débarquée d'un avion à cause de son fils autiste

Exclu d’un avion car autiste. Une bien triste mésaventure est arrivée mercredi matin à la famille Kumar. Après une année passée en Nouvelle-Zélande, la présentatrice d’Euronews, Isabelle Kumar, son compagnon et ses trois enfants, étaient de retour en France, à Lyon. Mais leur trajet comportait une escale à Dubaï, avant leur point de chute final dans le Rhône. Au départ de la plus grande ville des Émirats arabes unis, la famille a logiquement pénétré dans son avion. La journaliste demande alors que son fils soit placé à côté d’un siège vide, par précaution. Car Elias, 17 ans, est atteint d’autisme: dans des situations de stress comme l’avion, il peut facilement être victime de crises.

Mais la demande d’Isabelle Kumar est immédiatement refusée par le personnel de la compagnie Emirates. Pourtant, le certificat médical du jeune homme atteste que son état clinique est «compatible» avec les vols en avion. Les parents décident d’appeler le docteur du jeune homme mais l’équipage «n’a même pas voulu lui parler», témoigne la mère de famille sur Twitter. Après quelques négociations, le staff menace de faire intervenir la police. Les Kumar quittent donc l’appareil, et se retrouvent de nouveau à l’aéroport,

«De telles situations sont difficiles à évaluer»

«Ce que ces personnels ont fait n’est pas illégal, mais ce n’était franchement pas nécessaire. Emirates a décidé de nous virer sans montrer la moindre compassion», a déploré la journaliste. Finalement, le jeune Elias, très stressé par la situation, a été autorisé à prendre… un autre vol. Isabelle Kumar, son compagnon et ses trois enfants ont passé huit heures à l’aéroport. «Avoir un enfant handicapé est un défi permanent. Être traité avec un peu de respect aiderait, mais nous n’abandonnerons pas et continuerons à voyager en famille. J’y réfléchirai cependant à deux fois, avant de choisir la compagnie Emirates…», a-t-elle écrit. Après cet évènement, les Kumar se sont vu proposer un vol pour Genève, en Suisse. La nuit d’hôtel leur a été offerte, mais pas le transfert jusqu’à Lyon (646 euros). Ils sont arrivés dans le Rhône jeudi après-midi.

Source LE FIGARO.

Les intoxications au cannabis chez les enfants ont triplé en 4 ans…

Les ingestions accidentelles de résine de cannabis par de jeunes enfants sont en constante augmentation depuis 2014. Avec des conséquences parfois sévères.

Les intoxications au cannabis chez les enfants ont triplé en 4 ans

Rien n’échappe à la curiosité des enfants. Une sucrerie qui traîne sur la table du salon? Hop, dans la bouche. Il faut donc faire attention à tout ce qui se trouve à la portée de ces mains baladeuses… En particulier s’il s’agit de substances dangereuses, comme le cannabis. Les intoxications accidentelles d’enfants ne cessent d’augmenter, révèle une nouvelle étude de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), publiée au mois d’août 2018. Entre 2015 et septembre 2017, près de 200 cas ont été recensés par les centres d’addictovigilance. Un chiffre qui a presque triplé par rapport à la période 2010-2014.

Cinq fois plus de cas graves

Ces intoxications se font le plus souvent par l’ingestion de résine de cannabis (appelée aussi «haschich»). Elles ont lieu à la maison, dans un cadre familial, avec une recrudescence au cours de la période estivale et lors des fêtes de fin d’année, observe l’Agence du médicament. Les très jeunes enfants en sont les principales victimes. En 2014, 7 intoxications sur 10 concernaient des tout-petits d’un an et demi ou moins, constatait une étude menée par des médecins français, publiée en août 2017 dans la revue Pediatrics . C’est toujours le cas en 2017, souligne l’ANSM, le plus jeune patient étant âgé de seulement 7 mois.

Les principaux symptômes retrouvés sont la somnolence avec des phases d’agitation, des vomissements, la dilatation des pupilles, une faiblesse du tonus musculaire (hypotonie), et des battements du cœur rapides et irréguliers (tachycardie). Heureusement, l’agence n’a relevé aucun mort mais l’intoxication aiguë peut aboutir à un coma, une insuffisance respiratoire et des convulsions. Ces conséquences graves semblent de plus en plus récurrentes, selon l’ANSM. En effet, entre 2015 et 2017, les hospitalisations ont doublé par rapport à la période 2010-2017, et le nombre de cas graves avec mise en jeu du pronostic vital est cinq fois plus élevé. Une tendance qui existe depuis 2004, puisque 2 comas ont été observés entre 2004 et 2009 contre 29 entre 2010 et 2014, ajoute l’étude parue dans Pediatrics.

Des substances de plus en plus dangereuses

Cette gravité croissante s’expliquerait par un changement dans la production du cannabis. Celui-ci est de plus en plus concentré en THC (la substance psychoactive du cannabis). «Les formes hybrides de cannabis qui permettent une récolte plus abondante mais contiennent plus de THC ont remplacé les plants traditionnels», constatait l’étude de Pediatrics. La teneur moyenne en THC dans le haschich «a triplé en dix ans pour atteindre 23%», souligne l’ANSM.

La consommation et la détention de cannabis sont interdites en France, et y exposer son enfant peut être passible d’une peine de prison. Devant le moindre soupçon d’ingestion, il faut immédiatement appeler le Samu (le numéro 15).

Source LE FIGARO.

Des résidus de glyphosate toujours présents dans des couches pour bébé…

Du glyphosate dans des couches-culottes, du phénoxyéthanol dans certaines lingettes… la dernière enquête de 60 millions de consommateurs, publiée jeudi, passe au crible 155 produits d’hygiène pour bébés.

Elle montre qu’encore trop de résidus toxiques se retrouvent en contact avec la peau de bébé.

Un tiers des couches testées contiennent du glyphosate

Après avoir analysé en février 2017 la composition de plusieurs couches-culottes, 60 millions de consommateurs publie, jeudi 23 août, une nouvelle étude sur 155 produits d’hygiène destinés aux bébés.

Un tiers des couches-culottes testés concernées

Dès février 2017, le magazine révélait la présence dans certaines couches pour bébé de résidus de pesticides, dont le controversé glyphosate, considéré comme « cancérogène probable » par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer). Sur les douze marques de couches analysées dans cette nouvelle étude, un tiers d’entre elles contiennent encore des traces de résidus de glyphosate. Il s’agit des marques Love & Green, Lotus Baby, Pommette ou Lillydoo. A l’inverse, le magazine plébiscite par exemple les Protection Premium de la marque Joone. Ce sont aussi les plus chères du test, à 40 centimes la couche.

Trois marques de lingette épinglées

La plupart des fabricants de lingettes ont renoncé à plusieurs ingrédients controversés, dont le phénoxyéthanol. En 2012, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avait recommandé que cette substance, « un conservateur qui prévient les proliférations microbiennes », ne soit pas utilisée dans les produits cosmétiques destinés au siège des bébés. Mais trois des 44 produits testés par 60 millions de consommateurs en contiennent toujours, dont un de grande marque : les lingettes ultra-douces au lait de toilette de Mixa Bébé. L’autre défaut de ces lingettes c’est leurs ingrédients irritants et allergisants . A éviter, en raison de « la fréquence élevée d’utilisation » et de leur zone d’application, note le magazine.

Sept soins hydratants sont à proscrire

« Sur 47 soins hydratants sélectionnés, sept sont à proscrire du fait de leur composition » indique 60 millions de consommateurs car ils contiennent soit du phénoxyéthanol, soit « un nombre non négligeable d’allergènes« . C’est le cas notamment du lait de toilette très doux de Mixa, et la crème hydratante visage et corps Nivea Baby.

Attention aux parfums très irritants pour la peau de bébé

Que ce soit les lingettes ou les soins hydratants, 60 millions de consommateurs déplore la présence systématique de parfum. « Tous les laits de toilette incluent du parfum, même ceux bénéficiant d’un label bio », déplore l’étude. Ces molécules parfumantes sont classées dans une liste réglementaire des 26 substances parfumantes allergisantes.

Les produits nettoyants rinçables sont à surveiller

Les produits, rinçables à l’eau, contiennent moins de risques. 60 millions de consommateurs, souligne l’effort des fabricants pour limiter les « tensioactifs irritants« , capables d’éliminer la saleté et la dissoudre dans l’eau. Il faut cependant être vigilant sur la nature de ces agents lavants, qui peuvent s’avérer irritants pour la peau des bébés. Le magazine recommande d’éviter le sodium lauryl sulfate et l’ammonium lauryl sulfate.

Des polluants volatils irritant les poumons

La marque Mots d’enfants est également épinglée, pour la « présence de composés organiques volatils (ou COV) ». Ce polluant peut provoquer « des irritations de la peau, des muqueuses ou du système pulmonaire ». Même si les teneurs de substances indésirables restent très faibles, le risque sanitaire « ne peut être écarté », estime 60 millions de consommateurs.

Des étiquettes trop floues pour le consommateur

60 millions de consommateurs pointe aussi un problème d’étiquetage : « Les fabricants ne font toujours pas figurer la composition complète sur les emballages des couches-culottes, regrette le magazine. Cette information figure parfois sur les sites internet des marques. Ce qui est insuffisant. » 

Source FRANCE BLEU.

Un petit garçon autiste exclu du centre aéré de Saint-André…

Dans les centres de loisirs, les enfants en situation de handicap doivent faire l’objet d’une attention particulière.

Le jeune Marquettois Alexis a été exclu de son centre, à Saint-André, cet été. Un exemple que la prise en charge des enfants en situation de handicap reste délicate, rendant le dialogue difficile entre famille et centre aéré.

Alexis a été exclu pour la deuxième fois du centre aéré.

Alexis, 7 ans, souffre d’un trouble du spectre autistique. Depuis ses 3 ans, Alexis passe une partie de ses vacances scolaires au centre de loisirs de Saint-André. Et pour la seconde fois depuis son inscription, il en a été exclu. «  La première fois, on m’a dit   : Alexis est dangereux pour les autres.  » s’indigne la mère de famille. Une situation qui rappelle celle de Titouan, le jeune garçon autiste privé de centre aéré début août à Lille.

À Saint-André, l’association CAP, chargée des services périscolaires pour la petite enfance affirme que c’est la première fois qu’une telle procédure d’exclusion est mise en place. «  Alexis, on l’accueille depuis qu’il est tout petit. On a un accueil spécifique pour les enfants en situation de handicap. Là, on n’avait pas les personnes adéquates. C’est un échec qu’on a vis-à-vis de cet enfant  », se désole Marine Graceffa, directrice générale de CAP.

Depuis l’année dernière, l’association a augmenté son nombre d’animateurs mais ne propose cependant pas d’accompagnement spécialisé pour les enfants en situation de handicap. «  On est à un animateur pour huit enfants pour les moins de six ans. On ne peut pas faire du un pour un  », justifie Marine Graceffa.

Source LA VOIX DU NORD.

Colliers d’ambre : dangereux et inefficaces pour soulager les poussées dentaires…

Les prétendues vertus thérapeutiques de ces bijoux ne sont pas fondées. Pire : faire porter un collier d’ambre en permanence à un enfant lui fait courir un risque de strangulation ou d’étouffement.

Colliers d’ambre : dangereux et inefficaces pour soulager les poussées dentaires

Ils calmeraient les douleurs dentaires, faciliteraient l’endormissement, et renforceraient le système immunitaire… Depuis des générations, les vertus des colliers d’ambre se transmettent de bouche-à-oreille entre parents ou amis. Pas étonnant qu’aujourd’hui encore, cet accessoire séduise des parents souvent impuissants face aux souffrances de leur nourrisson qui commence à «faire ses dents». Après tout, pourquoi ne pas se laisser tenter par cette solution naturelle et alternative à bas coût? Mais à y regarder de plus près, les bénéfices pour le bébé semblent en réalité bien inférieurs aux risques.

Le mythe des colliers d’ambre est une tradition populaire ancienne. Jusqu’à la fin du 19e siècle, les poussées dentaires étaient considérées comme la cause de nombreux symptômes tels que la fièvre, la diarrhée ou encore les convulsions, dont l’issue pouvait être fatale. «À cette époque, les moyens limités de la médecine et une mortalité infantile élevée expliquaient le recours à des pratiques religieuses ou ésotériques, notamment le port de colliers de dentition», expliquaient des médecins du CHU de Toulouse et du CH de Montauban dans une étude publiée en 2012. Mais «les progrès de la science, de la médecine, de l’anatomie et de la pharmacopée n’ont cependant pas fait oublier un certain nombre de croyances et de craintes populaires encore bien ancrées chez les parents», constataient alors les médecins.

Source LE FIGARO.

Une start-up rennaise commercialise un logiciel thérapeutique pour les troubles de l’attention chez l’enfant…

La start-up rennaise Mensia à l’origine d’un dispositif médical unique pour traiter les troubles de l’attention chez l’enfant.

Il s’agit d’un logiciel thérapeutique que les enfants peuvent utiliser chez eux, à l’aide d’une tablette et d’un casque équipé d’électrodes.

L'enfant peut utiliser seul ce logiciel thérapeutique pour des séances d'une trentaine de minutes

Après cinq années de recherche et d’études cliniques, ce logiciel de jeux thérapeutique vient d’obtenir la certification « Dispositif Médical », ce qui permet à la société rennaise Mensia de le commercialiser. Ce logiciel est né grâce à une technologie unique au monde, mise au point par des chercheurs rennais de l’INRIA, l’institut public de recherche en informatique. Cette technologie permet d’analyser l’activité du cerveau, et de restituer cette activité en temps réel à son utilisateur. « Nous avons souhaité utiliser cette nouvelle technologie pour traiter les enfants qui ont des troubles de l’attention. Ces enfants ont habituellement des traitements par médicaments qui ont des effets secondaires assez importants, ce qui n’est pas le cas de notre logiciel baptisé Mensia Koala«  explique Laurent Bonnet de la start-up rennaise.

L’enfant dirige le jeu grâce à son activité cérébrale

Ce logiciel, installé sur tablette, est livré avec un casque équipé de huit électrodes que l’enfant doit enfiler. Ensuite, explique Agnès Dos Santos, ingénieur chez Mensia « c’est à l’enfant de jouer. Il peut utiliser deux jeux. Il n’y a ni souris, ni manette de jeu. L’enfant dirige le jeu avec son activité cérébrale, Et tout cela, il peut le faire de chez lui. » Lors de sa livraison, ses parents suivent une formation à l’utilisation de la mallette. Les séances peuvent ensuite être réalisées à la maison. Plus besoin de prendre des rendez-vous chez un spécialiste, ni de se déplacer. L’enfant peut pratiquer sa ré-éducation, quand il est disposé, quand il n’est pas fatigué. L’outil est également personnalisé en fonction du patient. Un protocole est alors établi. Cette mallette est vendue sur prescription médicale.

La société rennaise Mensia est née en 2012. Elle compte aujourd’hui sept salariés à Rennes et huit à Paris. Après ce logiciel pour les enfants atteints de troubles de l’attention, la société projette de développer un outil similaire pour les personnes qui souffrent de douleurs chroniques.

Source FRANCE BLEU.

Amputée, une fillette de 7 ans devient mannequin…

À seulement 7 ans, Daisy Demetree est un exemple de courage et de détermination.

Amputée des deux jambes, cette jeune Britannique vient d’accomplir son rêve : devenir l’égérie d’une grande marque de prêt-à-porter.

C’est une petite fille à l’énergie débordante qui incarne depuis quelques jours la collection enfant de la marque de vêtements River Island. L’image de cette petite blonde malicieuse s’affiche en grand dans tous les magasins de la marque. L’air de rien, ces photos marquent une avancée majeure en faveur de la diversité dans l’industrie de la mode. En effet, la jeune mannequin, Daisy Demetree, est amputée des deux jambes.

Maladie rare

Originaire de Birmingham, dans le nord de l’Angleterre, Daisy est née avec une maladie osseuse rare qui n’affecte qu’une naissance sur 40 000. Privée de péroné gauche et dotée d’un péroné droit trop court, l’enfant a dû être opérée à l’âge de 18 mois. Équipée de prothèses, elle a appris à marcher, courir, faire du vélo comme tous les autres enfants de son âge. Elle pratique même la gymnastique avec passion.

C’est son père, Alex qui, le premier, a suggéré à Daisy une carrière de mannequin après avoir vu à la télévision un reportage sur l’agence Zebedee Management, spécialisée dans les mannequins présentant des handicaps.

« Quand Daisy est rentrée de l’école, je lui ai proposé de contacter l’agence et elle a tout de suite dit oui, raconte Alex Demetree, au quotidien britannique The Independent. Je lui ai alors fait la promesse que je l’aiderais à devenir un grand mannequin et que son image apparaîtrait partout en grand sur les magasins C’est exactement ce que nous sommes en train de faire. »

Sur les podiums de la fashion week

La carrière de la fillette a débuté il y a seulement six mois après avoir signé avec l’agence Zebedee Management. Daisy a déjà participé à plusieurs campagnes de publicité pour vêtements pour enfants. Et elle a même défilé à la fashion week de Londres.

« Daisy est la preuve que peu importe ce que la vie nous donne, nous pouvons choisir d’en tirer le meilleur », estime Zoe Proctor, directeur de l’agence de mannequins.

En février, River Island avait célébré son trentième anniversaire en mettant en avant six enfants porteurs de handicaps.

Source OUEST FRANCE

Autisme – Jugon-Les-Lacs. Les Dulcitriplettes ont pris la route…

Les Dulcitriplettes Marylise Philippo, Solenn Poidvin et Christelle Meunier ont pris la route de leur périple lundi depuis la mairie de Dolo (Côtes-d’Armor). Durant cinq jours, les rouleuses seront les ambassadrices de l’autisme.

Un bel élan de solidarité pour Jules jeune autiste de la commune avec les Dulcitriplettes qui ont su rassembler. Dans la délégation qui les accompagne jusqu'à Granville des élus avec des vélos électriques de la station sports nature.

Ils étaient nombreux à se presser, lundi, autour d’un café caritatif, à 9 h, à la mairie de Dolo (Côtes-d’Armor).Dans une heure, les Dulcitriplettes Marylise Philippo, Solenn Poidvin et Christelle Meunier prendront la route. Durant cinq jours, les rouleuses seront les ambassadrices de l’autisme.

L’ambiance est joyeuse. Les Dulcitriplettes sont enthousiastes et pleines d’allant. Elles ont décidé d’allier sport, solidarité et convivialité. « Nous allons rouler dans la bonne humeur, sans nous prendre la tête. Nous serons suivies par deux camping-cars », a indiqué Christelle au micro.

Une autre image de l’autisme

Si Marylise est une habituée de l’asphalte avec déjà quelques périples cyclistes à son palmarès, elle connaît bien le milieu du handicap et a su motiver ces copines. Toutes les trois se sont entraînées avec d’autres cyclistes plus aguerris. Soutenues par la commune et la Station sports nature, elles ont gagné un challenge : rassembler autour de Jules et allier handicap et sport.

Applaudie et encouragée, la délégation composée de Michel, Brigitte, Stéphane, Vincent, Yohann, Guy, Roselyne, Gaëlle et Michèle s’est donc élancée pour une aventure inédite. Ewenn, 4 ans, et Noa, 7 ans ont enfourché leur vélo et avec leur maman Gaëlle, ils ont roulé jusqu’à Jugon. Sur le gilet de Noa, l’inscription « Les Dulcitriplettes, tous ensemble pour Jules. »

Première étape, Pleurtuit lundi soir puis, les Dulcitriplettes fileront déguisées sur la baie du Mont Saint-Michel et commenceront à aborder le Cotentin.Vendredi, Granville sera en vue. Le soir, les Dulcitriplettes seront au 3e Festilac. Elles ont promis de véhiculer une autre image de l’autisme et surtout l’espoir qu’un jour, enfin, il soit mieux compris et mieux accepté de tous.

Source OUEST FRANCE.

Langueux. Grâce au sport, il aide à lutter contre le handicap…

Il a couru le triathlon de Pléneuf avec Lyam, un petit garçon handicapé de 7 ans.

Débordant d’énergie, le coach sportif de Langueux (Côtes-d’Armor) David Le Mercier ne compte pas en rester là.

Après un triathlon avec Lyam et la Corrida de Langueux avec Liz, David Le Mercier envisage de courir le marathon de Paris ou un Ironman avec eux.

Il a pris le départ, début juillet, du triathlon de Pléneuf-Val-André avec Lyam, un petit garçon handicapé de 7 ans. Il avait également couru la Corrida de Langueux avec Liz, la sœur jumelle de Lyam, également handicapée de naissance. À 32 ans, David Le Mercier est un coach sportif plus que dynamique. « J’en rêvais depuis longtemps », explique-t-il.

Son entreprise de coaching est toute à son image : débordante d’énergie. Elle s’appelle Sapajou, comme le petit singe sud-américain, qui « résume bien le personnage », tant il est « dynamique et bouge tout le temps, un peu comme moi », s’amuse David Le Mercier.

Défis sportifs

« Dans mon entourage, je n’avais pas de personnes handicapées. Un jour, je suis tombé sur une compétition de tennis fauteuil avec Stéphane Houdet (ex-n° 1 mondial avec 22 titres en Grand Chelem, NDLR) et j’ai été impressionné. » Le Langueusien est alors « tombé amoureux » du handisport. Dans son ancien club de tennis, il a même monté une section de tennis fauteuil.

« J’ai une licence en Staps en entraînement et activités physiques adaptées et un diplôme en perfectionnement sportif mention handisport. » David Le Mercier a multiplié les expériences, en travaillant « un an pour la Fédération handisport et un an et demi à Kerpape, au centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle ».

« J’attache une importance à travailler avec les enfants handicapés mais surtout à les emmener sur des défis sportifs », confie-t-il. Il a rencontré les jumeaux grâce à leur maman et une publication sur Facebook. Avant de commencer ce travail avec eux, il faisait « du trail et du triathlon pour le plaisir ».

« Peu importe le handicap »

L’objectif de David Le Mercier n’était pas de faire un chrono défiant toute concurrence, mais plutôt de partager un moment avec Lyam. « Ça demande déjà beaucoup d’énergie en solo, mais là, il y avait en plus la pression de bien faire les choses. »

Il espère également de montrer que le sport, quand on est handicapé, c’est possible. « En discutant avec des parents par exemple, je me suis rendu compte que beaucoup de jeunes restaient chez eux. À 7 ans ou 23 ans, peu importe le handicap, il y a beaucoup de choses faites pour mettre ces jeunes dans le sport. »

Lorsqu’il raconte ses deux courses avec Liz et Lyam, des étoiles emplissent ses yeux. Tout comme ceux de la maman des jumeaux : « Je n’imaginais pas aller jusque-là, on a vécu des moments intenses et, pour ça, j’aimerais remercier David », souligne Katell.

Décomplexer le handicap

De nouveaux objectifs mobiliseront bientôt la petite troupe. « On va essayer d’aller sur de plus gros défis, peut-être le marathon de Paris en 2019 ou un Ironman en 2020. »

Leur prochain combat sera de trouver les financements pour un vélo adapté, qui coûte environ 4 000 €. Avec ce vélo, les séances d’entraînement pourront être multipliées pour les jumeaux, mais aussi pour d’autres enfants tentés par l’expérience.

« En travaillant avec des personnes handicapées, on commence par prendre une claque. Ensuite, on oublie le handicap. Ce n’est pas donné à tout le monde, tu as la fibre ou tu ne l’as pas. Il faut aussi avoir une bonne dose d’humour. Le film Intouchables résume bien le fait de passer au-dessus du handicap », conclut David.

Contact : tél. 06 50 61 03 73, davidlemercier@gmail.com

Source OUEST FRANCE.

Cyclisme : un centre forme de jeunes handicapés mentaux au vélo…

À l’INSEP (L’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) à Paris, des formateurs s’occupent de former de jeunes handicapés mentaux au cyclisme. Un sport adapté qui leur permet de sortir de leur isolement.

À l’INSEP de jeunes handicapés sont formés au sport adapté. Cette pratique a été créée pour les athlètes ayant un retard mental. Ils peuvent ainsi pratiquer leur passion presque comme des cyclistes du Tour de France. Une manière de les aider à se sociabiliser. À 16 ans, Léo Collet, handicapé mental, démarre sa première course au pôle France de cyclisme adapté. L’équipe de cyclisme, composé de quatre coureurs, est encore plus motivée après la victoire de la Coupe du monde de foot. Une victoire qui les encourage pour leur prochaine course.

Des consignes simplifiées

Le sport est dit adapté, car pour faciliter leur pratique, les consignes ont été simplifiées. Dans l’ensemble, tout est mis en place pour les aider à gérer leurs efforts et les conditions de la route : vent, montées, tournants ainsi que les concurrents. Pour Léo, la pratique du vélo lui a permis de sortir de son isolement, d’aller vers les autres.

www.insep.fr

Source France info.