Handicap : une appli pour localiser les obstacles de la rue…

Steetco est un GPS pour piéton collaboratif. On y trouve tous les obstacles et pièges qui peuvent gèner un fauteuil roulant ou une personne à mobilité réduite. L’application a été présentée et testée à Lons-Le-Saunier (Jura).

Streetco - Handicap : une appli pour localiser les obstacles de la rue

L’application « Streetco » est un GPS pour les personnes à mobilité réduite. Son co-fondateur est venu la présenter jeudi 26 avril, à Lons-le-Saunier.

L’opération a été menée avec la délégation APF France handicap du Jura. Une dizaine de personnes ont réalisé un parcours dans les rues de Lons-le-Saunier pour l’essayer. Une bouche d’égouts, un trottoir non aménagé, ce GPS pour piéton collaboratif signale les obstacles sur le trottoir mais aussi les lieux accessibles aux personnes à mobilité réduite.

C’est un ex-étudiant d’école de commerce qui a lancé l’application en septembre dernier. Arthur Alba et Cyril Koslowski ont mis en place Streetco. Toutes les difficultés que les piétons peuvent rencontrer y sont signalées : un escalier, une pente ou trottoir inadapté. Les travaux temporaires, les marchés ou les terrasses de café y sont également indiqués.

Il s’agit par ailleurs d’une plateforme collaborative. Chaque utilisateur peut signaler les obstacles qu’il rencontre sur son chemin. Le dispositif s’adresse aux personnes handicapées, en fauteuil roulant, mais aussi à tous ceux qui arpentent la ville avec des bagages volumineux.

De nombreuses zones du territoire français restent encore à cartographier.

Source France 3.

VIDÉO. Quand les “mémés” d’un Ehpad d’Audincourt s’éclatent dans un clip plein d’humour…

Un clip musical plein d’humour vient d’être diffusé sur les réseaux sociaux.

Il met en scène des résidentes d’un Ehpad du Pays de Montbéliard, dans des saynètes insolites et drôles ! Découvrez-le dans cet article. 

VIDÉO. Quand les “mémés” d'un Ehpad d'Audincourt s'éclatent dans un clip plein d'humour

Vous avez peut-être vu passer sur la toile un clip musical qui met en scène des personnes âgées en train de s’amuser comme des ados ? Une vidéo de 4 minutes 30 met en scène plusieurs « mémés » dans des situations insolites, de manière inspirée et très humoristique. Le but : prouver que même après 65 ans, on peut toujours s’éclater… Et le résultat est très réussi !

Une mémé qui fume, des grands-mères casquettes à l’envers, habillées en punk ou en train de faire une course de fauteuils dans les couloirs de leur maison de retraite… L’idée originale vient du service animation de l’Ehpad La Résidence du Parc à Audincourt, mais le scénario a été minutieusement choisi par les actrices. La vidéo a été réalisée avec l’aide d’un bénévole.

« Cela fait 2 ans qu’on travaille sur ce projet, pour le présenter lors de notre colloque qui a eu lieu lundi 23 avril, à Sochaux. Les résidentes ont choisi comme thématique « Passer de l’exclusion à l’inclusion ». Comme vous le voyez dans le clip, elles ont voulu vraiment montrer que ce n’est pas parce qu’on est âgé qu’on ne peut plus faire de belles choses, qu’on ne peut plus s’éclater » nous a expliqué Merat Naoual, responsable du pôle animation à la Résidence du Parc.

Source FR3.

 

Côtes-d’Armor. Handicap 22 dénonce un manque de moyens…

Quatorze associations accompagnant des personnes handicapées travaillent ensemble au sein de la plateforme Handicap 22 basée à Plérin (Côtes-d’Armor).

Mais les moyens manquent pour accueillir les 800 qui attendent toujours à la porte.

Handicap 22, qui rassemble quatorze associations costarmoricaines, dénonce une nouvelle fois le manque de moyens.

Créée il y a plusieurs années, la plateforme Handicap 22 s’ouvre à un plus grand nombre d’opérateurs et d’associations qui s’occupent de handicap. C’était l’un des thèmes évoqués, mardi soir à Plérin, au cours d’une assemblée générale extraordinaire de la plateforme, qui en profite pour faire évoluer sa gouvernance, « afin de répondre à la profonde transformation du paysage médico-social ».

Ces associations accompagnent ensemble les personnes handicapées dans les Côtes-d’Armor, à travers les pôles de services territoriaux de Saint-Brieuc, Guingamp, Loudéac, Lamballe, Dinan, Rostrenen et Lannion-Tréguier-Paimpol.

« On est aussi seuls qu’il y a 37 ans… »

Elles ne peuvent hélas répondre à toutes les demandes d’accueil dans les structures existantes : au moins 800 personnes handicapées (750 l’an dernier) sont sans solution dans le département.

« Certaines familles attendent pendant cinq ou six ans, avec parfois des effets dramatiques. C’est une course sans fin, explique Jean-Yves Herviou, président de Handicap 22. Quand un enfant naît handicapé, sa famille est seule. Ce n’est pas mieux aujourd’hui que quand mon fils est né, il y a 37 ans. »

« D’où l’importance de nous regrouper et de mutualiser nos moyens, grâce au travail effectué par la plateforme. » Chaque mois, dans un des territoires du département, des tables rondes sont organisées afin de trouver des solutions temporaires pour des personnes qui n’ont pas pu trouver de place dans un établissement.

Source OUEST FRANCE.

Emploi de personnes handicapées : pas d’obligation pour les petites entreprises…

L’obligation d’emploi de personnes handicapées à hauteur de 6% du total des effectifs ne sera pas étendue aux entreprises de moins de 20 salariés, a déclaré ce 26 avril la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées.

Emploi de personnes handicapées : pas d'obligation pour les petites entreprises

Interrogée sur RTL au sujet de la concertation menée pour réformer l’emploi des personnes handicapées, Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, a déclaré que « l’objectif n’est pas de charger les entreprises de moins de 20 salariées mais de les inciter à déclarer [les travailleurs handicapés qu’elles emploient, NDLR]« .

Depuis 1987 dans le secteur privé et 2005 dans le secteur public, la loi impose aux entreprises de plus de 20 salariés d’employer 6% de personnes handicapées, sous peine de pénalités financières.

La CPME s’était insurgée en mars contre les pistes d’un document de travail remis par le gouvernement aux partenaires sociaux où il était proposé d' »assujettir les entreprises de moins de 20 salariés » à cette obligation.

Une déclaration à l’occasion du « Duoday »

Les petites et moyennes entreprises « ne contribueront pas financièrement« , a poursuivi Mme Cluzel. « En revanche, je souhaiterais qu’elles déclarent les travailleurs handicapés qu’elles emploient ».

La concertation, lancée mi-février, vise à faciliter l’accès à l’emploi des personnes handicapées et simplifier les démarches pour les employeurs. Elle doit durer jusqu’à la fin du premier semestre.

5,7 millions de personnes en âge de travailler ont un handicap. Parmi elles, 2,7 millions bénéficient de la reconnaissance administrative d’un handicap, ce qui représente 6,6% de la population active. Malgré des lois successives, les personnes handicapées sont davantage touchées par le chômage et éprouvent de fortes difficultés d’insertion professionnelle.

« Il faut parler de la personne, pas de son handicap. Changer le regard pour donner envie aux chefs d’entreprise de regarder différemment la personne en situation de handicap« , a ajouté Sophie Cluzel, invitée à l’occasion du « Duoday ». Cette opération de communication doit permettre à des personnes handicapées de passer une journée en entreprise en duo avec un salarié volontaire.

Source FRANCE TV.

INDRE – Le Blanc accueille le premier stage pour parachutistes handicapés organisé par la fédération française…

Du 23 au 27 avril, l’aérodrome du Blanc accueille le premier stage organisé par la fédération française de parachutisme à destination des personnes handicapées. Une dizaine de sportifs venus de tout l’hexagone y participent.

Le Blanc accueille le premier stage pour parachutistes handicapés

C’est une première pour la fédération française de parachutisme : un stage de handifly, c’est-à-dire de parachutisme adapté aux personnes handicapées. Et pour cette première, c’est l’aérodrome du Blanc qui a été choisi. La vice-présidente de la fédération, Marie-Claude Feydeau, justifie ce choix en quelques mots : « C’est parce qu’on est bien ici ». On estime à environ 400 le nombre d’handicapés qui pratiquent le parachutisme en France, mais jusqu’ici, chacun pratiquait de son côté, en fonction des possibilités offertes par l’école la plus proche. Marie-Claire Feydeau raconte : « Depuis plusieurs années, la fédération réfléchit au handicap. J’ai souhaité structurer ce cadre handi, mettre en place une commission, m’entourer d’experts. Maintenant nous avons un savoir-faire. C’est un premier stage, mais n’en doutons pas, il y en aura désormais tous les ans ».

« Une énorme sensation de liberté »

Ancien champion paralympique de ski et d’escrime, Cyril Moré est novice dans la discipline. Mais il a « accroché » dès son premier saut. Pour lui, l’essentiel avant de se lancer est d’avoir confiance dans son binôme : « le moniteur a sa personne handi collée à lui. On fait corps pendant la chute. Au moment de l’atterrissage, on a tout un système qui permet de regrouper les jambes et de se poser en toute sécurité ». Claire Duverger a un peu plus d’expérience, elle a déjà participé au championnat de France. C’est avec des yeux pétillants qu’elle raconte ce que lui procure ces sauts en parachute : « ce sont des sensations assez magiques. Pour résumer, c’est une énorme sensation de liberté. Et par rapport aux valides qui pourraient penser que notre vie est monotone, quand on leur dit qu’on saute d’un avion, ça a un petit côté sympa, je l’avoue ». La jeune femme se prépare pour le challenge européen de Moscou au mois de juillet puis pour le championnat de France prévu à Vichy du 2 au 5 août.

Source FRANCE BLEU.

Dengue : l’OMS recommande de tester les patients avant de les vacciner…

En raison de la dangerosité du vaccin contre la dengue chez les personnes n’ayant jamais contracté la maladie, un groupe d’experts recommande son utilisation uniquement chez les personnes déjà infectées. Un test sanguin permettrait de les identifier.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) met un coup d’arrêt au vaccin contre la dengue de Sanofi. En raison de la dangerosité du Dengvaxia pour les enfants n’ayant jamais contracté la maladie, le Groupe consultatif stratégique d’experts de la vaccination (SAGE) recommande de vacciner uniquement les personnes ayant déjà été infectées par le virus. Un test sanguin avant l’injection devra être réalisé pour les identifier. «Sans ces tests, le vaccin ne peut plus être utilisé dans de grandes campagnes de vaccination», résume Henrik Salje, chercheur au sein de l’unité de Modélisation mathématique des maladies infectieuses à l’Institut Pasteur de Paris qui a participé à la réunion.

Ces recommandations font suite à l’arrêt brutal, en décembre dernier, de la première campagne de vaccination lancée aux Philippines. Alors que le vaccin avait été administré à plus d’un demi-million d’écoliers âgés de 9 ans ou plus, le laboratoire avait révélé que son vaccin augmente le risque de dengue sévère chez les enfants qui n’ont jamais été infectés. Les autorités philippines soupçonnent le vaccin d’être responsable de la mort de 3 enfants.

Ce risque d’exacerbation était redouté par les spécialistes de la dengue qui avaient alerté l’industriel pharmaceutique. C’est notamment sur cet argument que s’étaient appuyés des experts français réunis au sein Haut Conseil à la Santé Publique (HSCP) en 2016 pour déconseiller l’utilisation du vaccin à La Réunion et à Mayotte.

Il est en effet connu qu’après avoir été piqué et infecté une première fois par un moustique, une deuxième exposition au virus favorise la survenue de complications, et de décès. «Une infection par l’un des 4 sérotypes de la dengue procure une immunité à vie contre cette souche grâce à la production d’anticorps, explique Henrik Salje. Mais face à une autre souche, ces anticorps n’arrivent pas à bloquer l’infection. Au contraire, leur action faciliterait la multiplication du virus, ce qui induirait une forme sévère de la maladie.»…

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

 

La vaccination des nourrissons, un enjeu de santé publique….

Du 23 au 29 avril se tient la Semaine européenne de la vaccination (SEV). Cette année, l’accent est mis sur les vaccins obligatoires pour les nourrissons. Dans le département (Isère), une autre campagne a été lancée : l’information et la prévention du vaccin contre le Papilloma virus chez les jeunes filles.

la vaccination des nourrissons thème de la semaine européenne de la vaccination.

Grenoble, France

La 12e édition de la Semaine européenne de la vaccination a débuté ce lundi. Jusqu’au dimanche 28 avril, des événements sont organisés dans tout le département avec deux objectifs : rappeler que la vaccination est la meilleure protection contre certaines maladies et améliorer la couverture vaccinale en sensibilisant le public.  Invité de France Bleu Isère ce mercredi matin, Marc Maisonny, directeur délégué prévention et santé à l’ARS, a tenu à rappeler l’importance et le bien-fondé de ces vaccins.

11 vaccins obligatoires pour les nourrissons : il faut informer et convaincre

« L’objectif est que les nourrissons nés depuis le premier janvier soient tous vaccinés contre les 11 maladies.«  En effet, depuis le début de l’année, ce ne sont plus trois vaccins obligatoires chez les enfants mais bien 11. Une réforme menée par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et qui avait provoqué un tollé chez certains parents.

« Les maladies peuvent être responsables de complications très graves », répète Marc Maisonny. Egalement, ne pas se faire vacciner peut provoquer la réapparition de certaines maladies qui avaient disparues en France, comme la diphtérie. Le 15 avril dernier, la Direction générale de la santé a alerté sur la recrudescence de cas de rougeoles dans le pays. En cause, la baisse de la couverture vaccinale rougeole-oreillons-rubéole (ROR) à moins de 80% sur l’ensemble du territoire, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un taux de vaccination de 95%. « Il n’y a pas meilleur médicaments que les vaccins » martèle encore Marc Maisonny

« Moins d’une jeune fille de 11 à 14 ans sur cinq est vaccinée contre le VPH » en Isère

En Isère, seules 16% des jeunes filles sont vaccinées contre le Papilloma virus, responsable du développement des cancers du col de l’utérus, contre 19% pour la moyenne nationale, d’où le lancement d’une campagne d’information par le conseil départemental. Des taux beaucoup plus faibles que dans certains pays voisins et qui peuvent avoir de graves conséquences : l’apparition de lésions cancéreuses chez de jeunes patientes. Victime de sa mauvaise image, ce vaccin, qui doit être réalisé en trois injections et avant le début de la vie sexuelle, provoque beaucoup d’inquiétude. Pourtant, Marc Maisonny l’affirme, « l’expérience des pays européens nous permet d’avoir du recul sur une dizaine d’années », accordant une meilleure visibilité sur l’efficacité du vaccin et sur ses effets indésirables.

Chaque année, ce ne sont pas moins de 3.000 nouveaux cas qui sont découverts et le taux de mortalité est encore important. En 2017, 1.080 personnes sont mortes de ce cancer.

Source France Bleu.

Opération «DuoDay»: Une journée pour «offrir une visibilité positive» du handicap» au travail…

SOCIAL Emmanuel Macron et plusieurs membres du gouvernement se sont engagés à accueillir une personne. A la télévision, Les animateurs Cyril Hanouna, Marc-Olivier Fogiel ou encore Yves Calvi devraient ainsi avoir un binôme…

La troisième édition du DuoDay doit permettre à des personnes handicapées de faire une "immersion" dans l'emploi.

Accompagner un salarié, découvrir un métier, une entreprise : la troisième édition du « Duoday » doit permettre jeudi à des personnes handicapées de faire une « immersion » dans l’emploi, une initiative qui devrait aussi trouver un écho auprès de personnalités politiques ou des médias.

Le « DuoDay » consiste à accueillir le temps d’une journée une personne en situation de handicap en duo avec un collaborateur volontaire au sein d’une entreprise ou d’une administration.

L’opération, née en 2008 en Irlande et reprise dans d’autres pays européens, a eu lieu pour la première fois en France en 2016 sous l’impulsion d’un Esat (Etablissement et services d’aide par le travail) du Lot-et-Garonne.

Offrir une visibilité positive au handicap

De 80 duos formés dans 28 structures en 2016, l’initiative est passée à 179 duos dans 93 entreprises ou collectivités en 2017, et l’objectif est désormais de « la déployer à l’échelle nationale », selon la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel. Pour elle, « il s’agit d’offrir une visibilité positive au handicap, afin d’en finir avec le sentiment compassionnel, voire stigmatisant, qu’il inspire ».

Pour les entreprises participantes, l’objectif est de « comprendre le handicap et de sensibiliser les collaborateurs à son inclusion dans leur environnement de travail », précise-t-elle dans une lettre envoyée à la presse. Selon l’entourage de la secrétaire d’État, Emmanuel Macron et plusieurs membres du gouvernement, dont Sophie Cluzel, le premier ministre Édouard Philippe, ou encore la ministre de la Santé Agnès Buzyn, se sont engagés à accueillir une personne.

Hanouna, Fogiel et Calvi mobilisés

La télévision comptera aussi ses duos, les groupes Canal +, TF1 ou France Télévisions ayant annoncé leur participation, selon la même source. Les animateurs Cyril Hanouna, Marc-Olivier Fogiel ou encore Yves Calvi devraient ainsi avoir un binôme.

Malgré l’instauration d’une obligation d’emploi, en 1987 dans les entreprises privées puis en 2005 dans la fonction publique, les personnes handicapées éprouvent d’importantes difficultés d’insertion professionnelle. Avec 500.000 personnes inscrites à Pôle emploi, leur taux de chômage est de 19 %, deux fois supérieur à la moyenne nationale. La proportion de personnes exclues du marché du travail est également importante, le taux d’activité des personnes handicapées étant seulement de 43 %.

« Vis ma vie de personne handicapée », a lancé dans un communiqué l’Association pour la prise en compte du handicap dans les politiques publiques et privées (APHPP), invitant « les salariés, artisans, chefs d’entreprises, travailleurs indépendants, journalistes, sportifs, politiques… handicapés à partager eux aussi, le temps de cette journée, leur vie quotidienne et leur activité avec une personne valide ».

Source 20 Minutes.

Cancers : le « stade du diagnostic », un élément précieux…

Grâce à ce nouvel indicateur, on sait que 60 % des cancers du sein et environ 45 % des cancers colorectaux sont dépistés à un stade précoce.

Cancers : le « stade du diagnostic », un élément précieux

 

La moitié des personnes touchées par l’hypertension l’ignore…

Les hommes restent plus touchés que les femmes par cette maladie silencieuse.

Près d’un adulte sur trois souffre d’hypertension en France. Et la moitié l’ignore. C’est le résultat d’une étude publiée par Santé publique France, mardi 24 avril. L’agence déplore également que, lors de son enquête, seule «une personne traitée sur deux avait une pression artérielle contrôlée».

Pour arriver à ce résultat, l’agence sanitaire a mesuré la pression artérielle de 2.169 Français âgés de 18 à 74 ans entre 2014 et 2016. Les auteurs de l’étude notent que les hommes sont plus nombreux à être hypertendus: 37% contre 25% chez les femmes. Avec l’avancée en âge, le risque d’être hypertendu augmente. L’hypertension concerne seulement 6% des 18-34 ans contre 68% des 65-74 ans.

Par ailleurs, depuis 2006, «aucune diminution de l’hypertension artérielle n’a été observée en France», note Santé publique France, qui avait déjà réalisé une étude à cette époque. Et cela contrairement aux autres pays à revenus élevés. «Aucune amélioration du dépistage et de la prise en charge de l’hypertension n’a pu être mise en évidence. Chez les femmes, la prise en charge thérapeutique s’est même dégradée sur la période», déplore l’autorité sanitaire.

Contrôler sa tension artérielle

La pression artérielle résulte de la force exercée par le sang sur la paroi des artères. Elle est définie par deux valeurs: la pression mesurée lorsque le cœur se contracte pour expulser le sang hors de ses cavités (systolique), et celle évaluée lorsque le cœur se remplit (diastolique). Ces deux pressions ne doivent pas être supérieures ou égales à – respectivement – 140 mmHg et 90 mmHg.

La Société française de cardiologie recommande de faire contrôler sa tension par un médecin «au moins une fois par an à partir de 40 ans». Et pour cause: l’hypertension artérielle est «directement liée à 13% des décès annuels dans le monde», selon la Société savante, qui la qualifie de «véritable maladie chronique» devant «être prise très au sérieux». Il n’existe en effet pas de symptômes visibles de ce trouble.

Les auteurs de l’étude de Santé publique France tirent d’ailleurs la sonnette d’alarme: «Il est primordial de poursuivre les efforts de prévention en matière d’activité physique et de nutrition, principaux déterminants de l’hypertension». Le tabagisme, une alimentation déséquilibrée, une vie sédentaire, le surpoids et le stress sont des facteurs de risque d’hypertension. Mais d’autres facteurs peuvent être impliqués: l’hérédité, certains déséquilibres hormonaux, ou encore la prise de certains traitements.