Maladie de Parkinson : « on espère des résultats dans les années à venir »…

Une conférence sur la maladie de Parkinson était organisée à Nancy.

Malades, aidants et professionnels de santé étaient conviés.L’occasion de faire le point sur les avancées médicales et les espoirs en matière de traitement.

Maladie de Parkinson

Elle touche 6.000 personnes en Meurthe et Moselle, 200.000 en France, et continue de progresser. La maladie de Parkinson était au cœur d’un colloque à destination des malades, des aidants et des professionnels de santé, ce jeudi, à l’hôtel de ville de Nancy. Au programme : témoignages, conseils en matière de nutrition ou de sommeil et point sur la recherche et les dernières avancées médicales.

A l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement curatif pour cette maladie neuro-dégénérative, mais ses principaux symptômes, les tremblements notamment, peuvent être atténués. « Il faut, le plus rapidement possible, chercher à faire de l’exercice physique pour entretenir toutes ses capacités, garder ses forces, sa marche, son équilibre », recommande Chantal Descharmes, kinésithérapeute au centre médical de Bainville-sur-Madon. Elle s’y occupe de « Parkinsoniens » : « On leur apprend des stratégies motrices qui permettent de gérer les troubles comme le freezing, un phénomène où les pieds sont comme collés au sol, ou la festination, le fait de marcher très vite à petit pas », explique t-elle.

Dans le public, Jean-Pierre 60 ans, récemment diagnostiqué. « Je me sentais faible, je n’avais plus le moral, j’ai été voir un neurologue qui m’a fait plein de tests et c’est là que je m’en suis aperçu« , se souvient-il. Mais le retraité ne veut pas se laisser abattre : « Je me suis mis à la marche nordique, je vais chez un orthophoniste, un kinésithérapeute et je fais plein de choses que je ne faisais plus avant. Question moral ,c’est important aussi. »

L’espoir d’un vaccin

Jean-Pierre le dit, il a peu de chances de bénéficier d’un remède miracle. Mais la recherche avance. « On espère des résultats pour les années à venir. Il y a de la recherche pour des traitements symptomatiques, notamment de la dopamine à libération prolongée, sur des traitements curateurs ou ralentisseurs de la maladie mais aussi _pour des vaccins_« , énumère Solène Frismand, neurologue au CHU de Nancy. Les chercheurs travaillent notamment sur un vaccin contre les protéines alpha-synucléine, des protéines toxiques pour le cerveau. « Dans la maladie de Parkinson, ces protéines sont en quantité trop importante et viennent détruire les neurones qui fabriquent la dopamine« ., explique le médecin.

Chaque année 25.000 nouveaux malades sont diagnostiqués en France.  A Nancy, des cafés « jeunes parkinsoniens » seront organisés à partir du mois de juin. Des réunions à destination des malades qui sont encore dans la vie active. 17% des nouveaux malades sont âgés de moins de 65 ans.

Source France Bleu.

Etats-Unis Il se lève de son fauteuil roulant, le jour de son mariage…

Devant les 200 invités en larmes, Chris Norton, paralysé depuis 2010, a tenu la promesse faite à sa future épouse: se lever et marcher à son bras, lors de leur mariage, près de Palm Beach.

Chris Norton a ému les Etats-Unis, le 21 avril dernier. Paralysé depuis 2010, suite à une chute sur un terrain de football américain, le jeune homme de 26 ans s’est soudainement levé de son fauteuil roulant lors de son mariage, juste après avoir échangé ses voeux et les alliances avec sa promise, Emily.

Devant l’assistance émue aux larmes, Chris a même marché, à petits pas, au bras de son épouse, sous les vivats de la foule, relate le magazine People.

Mais ce moment exceptionnel ne tient pas du hasard: Chris Norton s’est battu pour parvenir à se tenir debout. Le 16 octobre 2010, juste après l’accident, les médecins n’étaient pourtant guère optimistes. La moelle épinière est atteinte. Chris n’avait que très peu de chances de pouvoir un jour bouger à nouveau ses membres situés au-dessous de son cou.

Selon le corps médical, ses espoirs de rééducation n’étaient que de… 3%! Le jeune homme pouvait abandonner définitivement l’espoir de pouvoir remarcher un jour. Mais non, il s’est accroché. Il a suivi une rééducation intensive et, premier miracle, Chris a pu se servir d’une chaise roulante.

Quelques mois plus tard, il rencontre sa future épouse sur un site spécialisé. «J’attendais cette fille qui me ferait me sentir vivant, et cette personne avec qui passer le reste de ma vie. Et c’est là qu’est arrivée Emily», explique Chris à People.

Il se fixe alors un premier objectif: se lever de son fauteuil roulant lors de sa remise de diplômes, programmée deux ans plus tard. Et y parvient, à force d’un travail acharné, soutenu par Emily.

Il promet alors à sa future épouse de marcher à ses côtés, le jour de leur mariage. Chris a tenu parole.

Source LE MATIN.

Levothyrox : une association met en cause des nanoparticules de métal, Merck dément…

L’Association française des malades de la thyroïde a demandé mercredi à la justice de se pencher sur la présence de nanoparticules de métal dans la nouvelle formule controversée du Levothyrox. Le laboratoire Merck dément.

Levothyrox : une association met en cause des nanoparticules de métal, Merck dément

Présentes dans la nouvelle formule controversée du Levothyrox alors qu’elles n’existaient pas dans l’ancienne, des nanoparticules de métal suscitent des interrogations au sein de l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT). Cette dernière demande à la justice, ce mercredi, d’examiner le rôle de ces nanoparticules dans les effets secondaires dénoncés par certains patients. Le résultat des analyses va être transmis à la juge d’instruction de Marseille qui enquête sur des faits de tromperie aggravée, blessure involontaire et mise en danger  d’autrui.

Plusieurs dizaines de comprimés analysés

« On met en évidence des nanoparticules avec des alliages fer-chrome, chrome-nickel, fer-chrome-silicium, ferrochrome-aluminium, alors que dans l’ancienne formule il y avait seulement quelques débris d’acier », a en effet expliqué Jacques Guillet, un médecin qui a mené des analyses au profit de l’AFMT. Ce spécialiste de médecine nucléaire a précisé avoir passé sous son microscope et à la spectrométrie « plusieurs dizaines de comprimés » de  Levothyrox nouvelle formule et ancienne formule (aujourd’hui appelée  Euthyrox).

Une « contre-vérité qui ne fait qu’inquiéter les patients »

Le laboratoire Merck a dans la foulée démenti « formellement la présence de nanoparticules » ou de n’importe quel « débris d’acier » dans le médicament Levothyrox. Sur franceinfo, le laboratoire a condamné « avec la plus grande fermeté ce type de contre-vérité et d’effet d’annonce qui ne font qu’inquiéter les patients sans l’étayer d’une quelconque preuve scientifique ».

Pour des raisons toujours inconnues, le changement de  formule en 2017 du Levothyrox, traitement contre l’hypothyroïdie, a provoqué une vague d’effets secondaires (fatigue, maux de tête, insomnie, vertiges, douleurs articulaires et musculaires et chute de cheveux). Selon les autorités sanitaires, un demi-million de malades en France, sur quelque trois millions, avaient abandonné ce médicament fin 2017. Environ 1.200 d’entre eux ont porté plainte contre le fabricant.

 

Levothyrox : une association met en cause des nanoparticules de métal, Merck dément

Source France Bleu

VIDÉO – Un robot dans une maison de retraite de Bourges pour apaiser les angoisses des résidents…

La maison de retraite Bellevue, à Bourges (Cher), vient de faire l’acquisition de Paro. Ce robot en forme de phoque est un concentré de technologie.

Il permet d’apaiser les angoisses de résidents atteints de la maladie d’Alzheimer ou de démence.

VIDÉO - Un robot dans une maison de retraite de Bourges pour apaiser les angoisses des résidents

Une nouvelle recrue à la maison de retraite Bellevue de Bourges (Cher) : un robot ! Un phoque high-tech, arrivé au début de l’année 2018, vient compléter la panoplie de soins de l’établissement. C’est une première en Berry. L’Ehpad Bellevue est l’un des plus grands de France et accueille plus de 600 résidents. Le robot est accessible à ceux qui sont atteints de démence, de la maladie   d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée.

14 capteurs dans un phoque articulé

Le robot, de fabrication japonaise, s’appelle Paro et ressemble à une grosse peluche de phoque blanc. Mais il est aussi bourré de technologie, avec 14 capteurs. Il peut bouger ses nageoires, sa tête, sa queue. Il ouvre ses yeux, répond aux caresses et réagit à la voix.

Les aides soignantes, qui ont été formées, utilisent le robot pour calmer les angoisses de certains résidents. L’effet est immédiat sur une dame atteinte de démence, dont les yeux s’écarquillent quand ils croisent ceux du robot. Elle se met à lui parler d’elle et de sa famille, l’embrasse. D’autres résidents ont retrouvé la parole au contact de Paro, ou sèchent leurs larmes quand ils le prennent dans leurs bras.

Bien plus qu’un gadget, Paro complète l’offre de soin et représente « une offre non-médicamenteuse », saluent les aides-soignantes.

Le robot Paro représente un investissement de 6500€ HT. Il a été financé grâce au don d’une association, l’ANS GMF. Les agents en réclament déjà un deuxième. Un nouveau dossier de financement est en préparation.

 

Source France Bleu.

VIDÉO. Elle crée une chaîne YouTube qui atteint plus de 850 000 abonnés et affronte son handicap…

C’est une youtubeuse bien connue de la sphère française. Elsa veut se servir de son handicap comme d’une motivation pour se surpasser.

« Ça a été très dur pour moi de partager cette partie de moi parce que je ne voulais pas que les gens la voient. « . Cette difficulté, Elsa a finalement réussi à la dépasser. À 26 ans, la jeune femme est à la tête de la chaîne YouTube Elsa Makeup, qui compte près de 854 000 abonnés. Et au début, elle voulait mettre de côté son handicap et exister autrement. « Je voulais juste être Elsa et pas ‘Elsa avec son fauteuil et tous ses bagages’« , confie-t-elle.

Finalement, la jeune femme se livre à ses abonnés et n’hésite pas à se servir de sa plateforme pour faire passer des messages. « Si ma voix peut servir, alors je le ferai volontiers parce qu’il y a tellement de choses qui ont besoin d’être changées aujourd’hui, même en 2018.« , estime-t-elle.

Une jeune femme déterminée

Celle qui a perdu sa mobilité très jeune n’est pas en manque de conseils pour les personnes qui, comme elle, sont atteintes d’un handicap. Aménager son espace différemment, s’y adapter et s’entourer des bonnes personnes sont, pour Elsa, les clés d’une vie sereine.

Et la jeune femme refuse de se laisser abattre : « Ce n’est pas pour autant que la vie n’est pas belle, elle peut l’être, il faut juste se donner les moyens. »

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source France TV.

Les troubles mentaux touchent les enfants de plus en plus tôt…

Les troubles du comportement, l’anxiété et la dépression arrivent en tête du podium des maladies les plus fréquentes chez les moins de 15 ans dans le monde.

Les troubles mentaux touchent les enfants de plus en plus tôt

Anxiété, dépression, troubles du comportement… en quelques années, les troubles mentaux ont pris la première place sur le podium des maladies qui impactent la santé de nos enfants. Pour parvenir à cette conclusion, le Pr Bruno Falissard, pédopsychiatre et directeur du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations, a comparé les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui évalue le nombre d’années en bonne santé perdues en raison d’une pathologie, entre 2000 et 2015.

«Globalement, les enfants entre 5 et 15 ans vont de mieux en mieux. Mais comme cette amélioration est moins nette pour la santé mentale, la part relative des troubles mentaux augmente», plus particulièrement dans les pays occidentaux, souligne l’auteur de l’étude publiée sur le site de la revue Child and Adolescent Psychiatry and Mental Health . Cette dernière a également permis de classer chaque trouble mental en fonction de la souffrance ressentie par les enfants. Résultat: les troubles du comportement, les troubles anxieux, les troubles dépressifs majeurs et le syndrome d’autisme-Asperger arrivent en tête du podium des maladies les plus fréquentes chez les enfants dans le monde.

Les automutilations ont explosé: en vingt ans, cette pratique a augmenté de plus de 300% chez les jeunes

«Cette étude nous démontre que les troubles du comportement représentent une part importante de la souffrance de l’enfant. Or ces enfants impulsifs ou encore qui ne savent pas gérer leurs émotions et ne peuvent pas se contrôler subissent souvent la double peine. Ils vont mal et le plus souvent on les voit comme des enfants mal élevés et non pas comme des enfants en souffrance», souligne le Pr  Bruno Falissard.

Des patients de plus en plus jeunes

Il faut dire que, d’une façon plus générale, il est difficile pour les adultes d’imaginer qu’un enfant puisse souffrir psychiquement. Or l’enfance n’est pas un âge heureux pour tous. «Il y a vingt-cinq ans, la dépression concernait quasi exclusivement les adolescents. Or elle apparaît désormais plus fréquemment chez des enfants avant l’âge de 10 ans. Il y a quelques années, pour qu’un enfant jeune fasse une dépression, il fallait une série d’événements « déclenchants ». Ce n’est plus le cas», explique le Pr Marie-Rose Moro, chef de service à la maison des adolescents de Cochin à Paris. Et les actes suicidaires chez les moins de 11 ans sont de plus en plus nombreux.

D’autres troubles, longtemps cantonnés aux affres de l’adolescence, touchent désormais des populations de plus en plus jeunes. C’est le cas par exemple de l’anorexie mentale. Cette dernière, qui frappait plutôt les jeunes filles de milieux aisés après la puberté, concerne de plus en plus de jeunes filles prépubères mais aussi des garçons et de tous les milieux sociaux.

«Un état de mal-être»…

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Source LE FIGARO.

 

Hope, le robot ami des enfants hospitalisés au CHU de Rouen…

Il s’appelle Hope et c’est le nouveau compagnon des enfants hospitalisés au CHU de Rouen en cancérologie pédiatrique.

Hope est un robot humanoïde, il joue et il parle pour distraire les enfants pendant les soins. Il a beaucoup de succès auprès des petits patients et de leurs parents.

Madison, 13 ans, trouve le temps moins long à l'hôpital grâce à Hope

Du haut de son 1.40m, avec ses couleurs pop, la nouvelle recrue du service de cancérologie pédiatrique, au CHU de Rouen, ne passe pas inaperçue. Ce robot humanoïde, équipé d’une tablette avec neuf mini jeux, bouge et parle. Pour encourager les enfants, ses yeux se transforment même en cœur ! Pour Nathalie, maman de Thibault, 9 ans, Hope est un compagnon de jeu formidable: « Il est quasiment à la hauteur des enfants, il a les bras qui bougent, il parle: il y a vraiment un échange entre les enfants et Hope. » Le robot séduit aussi les adolescents comme Madison, 13 ans. Hope lui fait passer le temps, qu’elle trouve trop long à l’hôpital.

Hope est là pour distraire l’enfant au moment des soins. Il diminue son stress, parfois même il lui fait oublier la douleur. Laura, infirmière puéricultrice, explique: « On peut parfois faire une prise de sang ou poser une perfusion sans que l’enfant ne se rende compte ».

« On voit le sourire sur nos enfants. Et un sourire, ça n’a pas de prix » Nathalie, maman de Thibault hospitalisé au CHU de Rouen

Depuis son arrivée fin janvier, le robot humanoïde est devenue la coqueluche du service de cancérologie pédiatrique. Certains enfants qui viennent en consultation arrivent même en avance pour jouer avec Hope. C’est une société rouennaise, Event Bots, qui a conçu et fabriqué Hope. Son PDG, Guillaume De La Rue, réfléchit à de nouvelles interactions, grâce notamment à un système de badge personnalisé qui permettra par exemple au robot d’interpeller directement l’enfant par son prénom.

A l’origine de ce beau projet, il y a l’association Vie et Espoir, qui depuis plus de 30 ans vient distraire les enfants hospitalisés. Hope sera bientôt rejointe par une petite sœur: un nouveau robot, baptisé Life, arrivera en septembre prochain. Life et Hope – Vie et Espoir – deux biens jolis noms pour des robots au contact d’enfants malades du cancer.

Source France Bleu.

Cher : prévoir la dépendance pour la retarder le plus possible…

La dépendance liée au vieillissement n’est pas une fatalité. Pour le prouver, un dispositif particulièrement novateur vient de se mettre en place dans le Cher (depuis le 16 avril).

Prévoir la dépendance pour la retarder le plus possible

Une infirmière peut se rendre chez vous pour évaluer votre risque de dépendance à quatre ans, et une équipe médicale vous proposera un projet personnalisé de prévention. Le but, c’est de favoriser le maintien à domicile et de rester évidemment le plus longtemps possible en bonne santé chez vous. Il suffit de changer parfois quelques petites choses très simples dans votre vie. Les personnes de plus de 60 ans seront ciblées prioritairement.

Cette infirmière vous propose un questionnaire et des tests destinés à évaluer votre risque de devenir dépendant. Il y a des signes qui ne trompent pas, explique le docteur, Vianney Bréard, médecin coordinateur du dispositif : « On évalue tout le système pour que la personne soit prise en charge dans sa globalité : elle-même et son environnement. Il faut changer de paradigme. La vieillesse n’est pas forcément un naufrage, n’en déplaise au général de Gaule. »

On peut agir contre la dépendance car certains certains critères sont réversibles. L’idée, c’est de définir le risque de fragilité qui va conduire à cette dépendance. On estime que 40 % des plus de 60 ans, présentent ces critères que nous décrit le docteur Bréard :  » Il y a la perte de poids involontaire, 4 à 5 kilos sur un an ; la sensation suggestive d’être épuisé ; la baisse de force musculaire que l’on mesure avec un dynamomètre à la main dominante ; le ralentissement de la vitesse de marche et la sédentarité. «   Si une personne réunit trois de ces cinq critères, elle est particulièrement exposée à devenir dépendante dans les 4 ans qui suivent. Il faut donc intervenir. Cela peut passer par la modification de certains médicaments, par plus de marche, ou de vie sociale, revoir les repas.

Des actions sont définies pour changer le cours des choses, en associant évidemment le médecin traitant qui reste la clef de voûte du dispositif : « Le problème, dans des départements comme les nôtres, c’est que de plus en plus de personnes âgées n’ont plus de médecin référent ! Evidemment, rien ne peut se faire sans lui, car le protocole sera mis en place avec lui et son patient. » Le but est de proposer un projet personnalisé de prévention à 15.000 personnes dans le département. La dépendance et sa prévention sont un enjeu majeur de société. L’équipe mobile gérontologique territoriale du Cher est joignable au 02 48 48 47 51 ou emgt18@ch-bourges.fr.

Source France Bleu.

Amandine élève Nola, futur chien guide d’aveugle…

Depuis le mois d’octobre, Amandine Pascal, étudiante en école de commerce, a pris sous son aile Nola, futur chien guide d’aveugle. Elle l’éduque jusqu’à sa première année.

« Quand on est étudiant, on n’a pas beaucoup d’argent à donner pour aider les autres, affirme Amandine, étudiante en école de commerce à Boulogne-Billancourt. Le bénévolat est un bon moyen de rendre service à son échelle. » Son engagement : élever Nola, un labrador futur chien guide d’aveugle. Elle doit familiariser le chiot avec l’environnement extérieur en l’emmenant partout.

La jeune femme de 20 ans est accompagnée par l’École des chiens guides de Paris dans ce projet. C’est la seconde fois qu’Amandine s’engage pour la cause animale. « En 2016, j’ai été bénévole dans un refuge pour animaux orphelins ou sauvages, en Afrique du Sud. »

La mascotte de l’école

Avant d’accueillir la chienne, Amandine a du convaincre son entourage. « Ma famille n’était pas forcément emballée, la condition était que je m’en occupe toute seule, explique la jeune femme. Il me fallait aussi l’accord pour l’emmener en cours. » Son école de commerce, l’ESSCA, accepte tout de suite son projet. Tous les jours, Amandine emmène donc Nola à l’école. « Elle a toujours été très sage en cours, précise-t-elle. C’est devenu la mascotte de l’école. »

Restaurants, transports en commun, écoles… La loi stipule que les chiens guides d’aveugle ont accès aux lieux ouverts au public. Cependant, certains établissements s’opposent à la présence d’un chiot. « Ils nous font parfois remarquer qu’on n’est pas aveugle. On est obligé de rappeler les droits et de préciser qu’un refus entraîne une amende. » Amende qui peut monter jusqu’à 450 €. « En un an, on ne m’a refusé qu’une seule fois l’accès à un établissement, raconte Amandine. Mais je n’ai pas porté plainte. »

Aucun frais

Tout le monde peut choisir d’élever un chien guide. Seules conditions : ne pas habiter à un étage élevé dans un immeuble sans ascenseur car « on doit porter le chiot jusqu’à ses 5 mois pour préserver ses hanches », et être disponible pour l’emmener partout. L’École des chiens guides prend en charge tous les frais.

La personne volontaire doit aussi s’engager à suivre des leçons de dressage. Toutes les trois semaines, Amandine et son labrador assistent à des cours pour éduquer le chiot. « Il faut lui apprendre à s’asseoir devant le passage piéton, à reconnaître les bornes pour les tickets de métro… »

Une séparation en douceur

Après plusieurs mois passés aux côtés d’Amandine, Nola partira rejoindre l’école des chiens guides. Elle y passera environ six mois et sera remise gratuitement à une personne déficiente visuelle. « On sait dès le départ qu’on est là pour l’éduquer au début de sa vie, mais ça n’empêche pas de s’y attacher énormément. » Une séparation qui se fait petit à petit. « Au début, Nola est séparée de moi pendant quelques jours, explique la jeune femme. Puis elle part une semaine pour l’habituer à vivre avec d’autres personnes. »

Des familles relais sont également mandatées pour garder le chiot au moins une semaine. « Je suis en stage donc c’est une famille qui accueille Nola. » Elle ignore si elle récupérera le labrador à son retour ou s’il partira directement à l’école. Nola rentrera seulement les premiers week-ends chez Amandine.

Six mois après que Nola aura rejoint son maître aveugle, ce dernier recevra les coordonnées d’Amandine et pourra choisir de la contacter ou non pour qu’elle revoie le labrador. « Ce temps permet au chien et à l’aveugle de créer un vrai lien qui ne soit pas parasité par la famille d’accueil. » Quand Nola sera à la retraite, l’aveugle pourra faire le choix de la garder ou de le laisser à l’adoption. Amandine pourra alors le récupérer, si elle le souhaite.

Source OUEST FRANCE.

JO de Paris-2024 : occasion en or d’améliorer l’accessibilité des transports…

Les personnes handicapées fondent de grands espoirs sur les jeux Olympiques de Paris en 2024 pour favoriser une meilleure accessibilité des transports et notamment du métro, qui leur est largement fermé avec ses volées de marches et rares ascenseurs.

JO de Paris-2024 : occasion en or d'améliorer l'accessibilité des transports

« Les JO sont une opportunité de progresser qui ne va pas se représenter de si tôt », a souligné auprès de l’AFP Nicolas Mérille, un représentant de APF France handicap et du Collectif pour une France accessible, avant la journée mondiale de l’accessibilité du 30 avril.

Des aménagements sont d’ores et déjà prévus pour faciliter les déplacements des personnes en fauteuil roulant, âgées ou avec des poussettes : les futures lignes de métro du Grand Paris Express – attendues à partir de 2024 – doivent être complétement accessibles, souligne Laurent Probst, directeur général de IDF Mobilités.

Mais « aucun projet de mise en accessibilité des stations du réseau de métro historique n’est prévu », regrettaient le président de l’APF Alain Rochon et la présidente du comité paralympique (CPSF), Emmanuelle Assmann, dans une lettre au Premier ministre Edouard Philippe en octobre. « Compte tenu de l’ancienneté du réseau, les travaux sont en effet jugés trop complexes, trop chers et non prioritaires ».

Seules les neuf stations de la ligne 14, la plus récente, sont accessibles, soit 3 % des stations de métro.

La capitale française pâlit de la comparaison avec Londres, où le maire Sadiq Khan a annoncé fin 2016 un investissement de 200 millions de livres, pour porter de 26 % à 40 % en 2022 la proportion de stations accessibles.

Outre-Manche, « il a fallu la conjonction de deux facteurs : la mobilisation des associations, qui ont organisé des manifestations, et le coup de booster d’être ville organisatrice des JO en 2012 », souligne M. Mérille.

Moins dense que celui de Paris, le métro londonien est aussi beaucoup plus étendu jusqu’à la grande banlieue, et comporte un nombre important de stations aériennes, plus faciles à aménager.

Normes de sécurité…

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Source LE POINT.