« On est handicapés mais on a le droit à la parole » : à Paris, un grand débat pour jouer pleinement son rôle de « citoyen »…

À Paris, des associations ont guidé la concertation, destinée à une centaine de personnes en situation de handicap mental, désireuses d’apporter leur part au grand débat national.

"On est handicapés mais on a le droit à la parole"

« Je trouve que M. le président a eu une super idée parce que ça permet à tout le monde de s’exprimer », s’exclame Samuel, 37 ans. Comme une centaine de personnes en situation de handicap mental, il a pu participer lundi 25 février au grand débat national, à Paris, grâce à l’association L’Arche à Paris, en partenariat avec le cercle Vulnérabilités et société.

« On est handicapés mais on a le droit à la parole comme tous les citoyens », poursuit Samuel qui lit les journaux et écoute la radio, dans une salle du 15e arrondissement où les débatteurs présentent une déficience intellectuelle, un autisme léger ou un problème d’autonomie. Ils votent. Certains utilisent les transports en commun, d’autres travaillent. Ils ont un handicap, mais se sentent pleinement citoyens, prêts à discuter et confronter leurs opinions.

Un grand débat à Paris, le 25 février 2019, destiné aux personnes en situation de handicap.

L’écologie et la citoyenneté en débat

Un groupe se forme autour d’Anne Chabert d’Hières, l’animatrice, qui lance la discussion à partir du mot « citoyenneté ». Ça veut dire « voter », lance une participante. Que faut-il pour qu’une société soit plus solidaire ? Le public est invité à choisir une photo, une image. Certains savent développer leur réflexion, d’autres moins. « Sur les photos, on a vu des gens qui dansent ensemble et qui ont servi à dire que c’est le respect mutuel, avec des bleus, des verts, des jaunes, des rouges qui s’entendent ensemble », explique Anne Chabert d’Hières.

Un peu plus loin, un autre groupe travaille sur l’écologie et s’apprête à dessiner « une montagne de décharge ». Hélène, 33 ans, vit dans un foyer spécialisé. Et c’est un thème qui lui tient très à cœur : « J’éteins la lumière en partant de la maison. Je trie et j’estime que plus on fait des petits pas, plus la planète va guérir. »

Au bout d’une heure chaque groupe expose ses propositions au micro. « Instaurer un vote pour dire son mécontentement », préconise l’un. « Il faut peut-être essayer de moins consommer d’ordinateurs, de télés parce que la planète en souffre beaucoup« , dit un autre.

Personne n’est resté passif, se félicite Anne Delaval directrice de L’Arche à Paris. « C’était un retour direct sur leur apport en tant que personne, dans la relation avec les autres et dans leur place dans la société », constate-t-elle. Toutes ces propositions seront synthétisées et mises en ligne sur le site du grand débat national.

Source FRANCE TV.

Glyphosate. Bientôt une étude « indépendante » pour « trancher » la controverse sur l’herbicide…

L’agence de sécurité sanitaire a annoncé ce lundi 25 février qu’elle lancerait prochainement une étude « indépendante » sur la dangerosité du glyphosate.

La cancérogénicité du glyphosate fait encore débat. L'étude lancée par l'Anses devrait en venir à bout (photo d'illustration)

Une étude « indépendante » qui aura pour but de « trancher » la controverse sur la dangerosité de l’herbicide controversé glyphosate, et notamment son caractère cancérogène, va être lancée prochainement, a-t-on appris ce lundi 25 février auprès de l’Anses.

« Nous établissons le cahier des charges d’une étude indépendante pour essayer de trancher cette controverse sur les dangers du glyphosate et en particulier sa cancérogénicité », a déclaré Françoise Weber, directrice générale déléguée de l’autorité sanitaire, en charge des produits réglementés, lors d’une conférence de presse au Salon de l’agriculture à Paris.

Une enquête souhaitée par les ministres de l’Agriculture, de la Santé et de l’Environnement

« Dès lors que nous aurons terminé le cahier des charges – dans les semaines qui viennent, nous sommes au bout de ce processus —, il sera transmis aux ministres », a-t-elle précisé. L’Anses a été saisie par les ministres de l’Agriculture, de la Santé et de l’Environnement.

Lors de la clôture des États généraux de l’Alimentation, le Premier ministre Édouard Philippe avait annoncé « une expertise collective » qui devait être lancée par l’Inserm dès 2018. « L’Anses élaborera le cahier des charges des études complémentaires à mener sur la dangerosité du glyphosate », avait précisé le chef du gouvernement.

« Ce n’est pas forcément nous qui la ferons », a indiqué Françoise Weber à propos de l’étude proprement dite, évoquant « un consortium d’institutions de chercheurs pour la mener », avant d’ajouter que l’Anses suivra la mise en place de ladite étude.

Source OUEST FRANCE.

Hémophilie mineure : des cours en ligne pour mieux gérer la maladie…

Pour la seconde fois, l’Association française des hémophiles lance un « HEMOmooc » pour apprendre les bons réflexes aux malades et aux soignants.

Au programme : échanges, vidéos, Facebook lives, quiz et QCM.

Au total, plus de 7.000 personnes pourraient bénéficier d’HEMOmooc

Comment faire comprendre sa pathologie au corps médical quand on la connaît soi-même très peu ? Pour beaucoup d’hémophiles dits mineurs, qui représentent près de 54% de l’ensemble des hémophiles de France, cette situation est une réalité. Ceux-ci n’ont en effet pas le sentiment d’être vraiment malades, et ne consultent que très rarement, selon l’Association française des hémophiles (AFH). Pour pallier cette situation, l’AFH a donc créé un programme de cours destinés aux malades et aux professionnels de santé non spécialisés. Le mooc – de l’anglais massive open online courses (cours en ligne gratuits) – comprend six modules sur six semaines. Disponible sur ordinateurs, tablettes et smartphones, il est ouvert jusqu’au 10 mars.

Plus de 7.000 personnes concernées

On parle d’hémophilie mineure quand la personne malade possède assez de facteurs de coagulation pour guérir de blessures bénignes. Un traitement n’est nécessaire que lorsque la personne s’est blessée, ou quand elle subit une opération. A l’inverse, les hémophiles sévères connaissent des saignements spontanés dans leurs muscles ou dans leurs articulations.

« En France, 4.200 personnes sont répertoriées comme hémophiles mineures » indique l’AFH. Toutefois, ce chiffre ne prend pas en compte les femmes conductrices à taux bas – les filles ou les sœurs d’hémophile, par exemple – qui seraient environ 3.000. On considère en effet que ces femmes souffrent d’une forme mineure d’hémophilie, même si, en théorie, la maladie ne touche que les garçons. Au total donc, plus de 7.000 personnes pourraient bénéficier d’HEMOmooc.

Une heure de connexion par semaine

Pour suivre le programme, une heure de connexion par semaine est nécessaire. Le premier module explique les grands principes de l’hémophilie mineure. Le deuxième se focalise sur les saignements et les traitements adéquats. Le troisième se penche sur les bons réflexes à adopter en cas d’accident. Le quatrième est destiné aux soignants peu familiers de la pathologie. Le cinquième est plus interactif, avec des Facebook lives et des témoignages. Le sixième, enfin, fait un point sur les activités physiques que peuvent se permettre de pratiquer les hémophiles mineurs.

Source FRANCE INFO.

« Il est très rare qu’une personne comme moi prenne la parole » : un grand débat avec des handicapés mentaux à Paris…

L’association L’Arche à Paris organise ce lundi soir une réunion sur les thèmes de l’écologie et de la citoyenneté.

Afin d'échanger avec les personnes déficientes mentales, des modes de communication alternatifs\" seront utilisés, comme l'image, la photo, le geste..."

Des personnes avec un handicap mental participent lundi 25 février à une réunion dans le cadre du grand débat national à Paris. Organisée par l’association L’Arche à Paris, elle aura pour thèmes principaux l’écologie et la citoyenneté.

« Ce n’est pas parce qu’on a besoin d’aide qu’on ne peut pas être responsable et du coup être acteur et défendre ses idées », a expliqué sur franceinfo Anne Chabert, chef de mision « inclusion » au sein de l’association. « On peut les cantonner à une place d’objet de soins. Ce sont des citoyens qui ont autre chose à dire que simplement, j’ai besoin. » 

Modes de communication alternatifs

« Il est très rare qu’une personne comme moi prenne la parole », a estimé sur franceinfo Hélène Agenet, personne déficiente intellectuelle qui s’exprimera au cours de la réunion. Cette femme vit dans un foyer spécialisé de L’Arche à Paris. Elle se dit très sensible à l’écologie, « un sujet extrêmement important et qui moi me tient à cœur énormément ». « Ma proposition est que chacun fasse un geste pour la planète, poursuit-elle. Une proposition toute bête, toute petite, jeter les mégots dans les poubelles. Respectez la planète parce qu’elle est en train de souffrir. Elle ne sait plus où elle en est. Elle souffre (…) Les gens au lieu de respecter la planète, ils la détruisent ». 

Afin d’échanger, « on va utiliser plein de modes de communication alternatifs, explique Anne Chabert. « Les images, les photos, les gestes, les sons pour aller au-delà des seuls mots qui font que quelquefois certains sont complètement out. Je l’ai beaucoup pratiqué dans d’autres conversations. On n’a pas d’obligation de résultat. Une conversation c’est toujours chacun qui la construit, donc on va voir ce soir. »

Source FRANCE INFO.

Comment assurer l’avenir financier de son enfant handicapé ?…

Vous vous inquiétez de savoir comment votre enfant dépendant survivra quand vous ne serez plus là ?

De nombreux outils juridiques adaptés existent. Choisissez celui qui correspond le mieux à votre structure familiale. 

Comment assurer l’avenir financier de son enfant handicapé ?...

Si vous êtes parent d’un enfant handicapé ou devenu dépendant à la suite d’une maladie ou d’un accident grave, vous craignez sans doute pour son avenir, lorsque vous ne serez plus à ses côtés. Pourtant, il existe plusieurs outils juridiques pour assurer l’avenir d’un proche dépendant. Mais ils doivent être utilisés avec précaution car, selon le cadre familial, ils n’auront pas la même portée.

En effet, si vous avez eu plusieurs enfants, la loi française vous interdit de déshériter certains d’entre eux, même si c’est pour avantager leur frère ou sœur handicapé. A votre décès, votre enfant handicapé récupérera donc sa part réservataire et, a maxima, l’intégralité de votre quotité disponible. Cette dernière correspond à un tiers de votre héritage si vous avez deux enfants et à un quart si vous avez trois enfants ou plus.

Si légalement vous ne pouvez pas priver certains de vos enfants de leurs droits sur votre succession, ils peuvent accepter de toucher moins que leur part réservataire. Cet acte généreux a pour but d’assurer l’avenir de leur frère ou sœur plus fragile, vos enfants lésés pourront concrétiser leur décision en signant une renonciation à l’action anticipée en réduction (RAAR).

« Il s’agit d’un acte authentique par lequel l’hériter lésé indique qu’il n’attaquera pas son frère ou sa sœur avantagé, à travers une action en réduction, pour récupérer l’intégralité de sa part d’héritage », précise Jean-Charles Veyrac, notaire délégué à la communication de la chambre des notaires de Loire-Atlantique. Cet acte devra réunir les enfants lésés et les parents et être signé devant deux notaires. Il sera accompagné d’un testament qui précise que vous léguez davantage à votre enfant handicapé qu’à ses frères et sœurs.

La solution des legs graduels ou résiduels

Vous pouvez aussi, toujours par le biais d’un testament, faire profiter votre enfant handicapé d’un legs « graduel » ou « résiduel ». Vous pourrez ainsi lui transmettre des biens, en indiquant à qui ils reviendront après la disparition de votre enfant. Avec un legs graduel, le premier héritier a l’obligation de transmettre au second bénéficiaire le patrimoine en l’état, il n’a donc pas le droit de le vendre. Un legs résiduel prévoit qu’il dispose des biens transmis comme bon lui semble, le second héritier récupérant ce qu’il reste du patrimoine. « Cette forme de legs avec charges permet de mettre en place une transmission en deux temps », précise Arlette Darmon, présidente du groupe Monassier.

Avantage de cet outil juridique : vous assurez des revenus complémentaires à votre enfant dépendant jusqu’à son décès, et faites en sorte que ses frères et sœurs profitent ensuite de votre patrimoine. En outre, il a aussi un atout fiscal, puisque la seconde transmission est taxée selon le barème direct. Ainsi, vos autres enfants, qui récupèrent le patrimoine de leur frère ou sœur handicapé décédé, régleront des droits de succession comme si les biens provenaient de vous, donc avec des abattements bien plus favorables.

Cerise sur le gâteau : les droits de donation réglés la première fois viennent en déduction de ceux dus sur les mêmes biens lors de la seconde transmission.

Source LE MONDE.

Scewo, le fauteuil roulant nouvelle génération qui monte les escaliers…

Scewo est un fauteuil roulant électrique innovant, développé par des étudiants suisses et imaginé pour faciliter les déplacements des personnes à mobilité réduite grâce à des technologies dernière génération, à l’instar de ce qui se fait sur les gyropodes.

Scewo le fauteuil roulant qui monte les escaliers

L’intérêt principal de ce fauteuil roulant est de combiner l’agilité et le confort de deux grandes roues pour rouler sur terrain plat, avec la robustesse de chenilles pour franchir des obstacles et monter les escaliers. Ce fonctionnement est possible grâce à 5 modes pilotés via un joystick :

Mode conduite
L’assise auto-équilibrée, comme un Segway, permet de faciliter les manœuvres sur place et d’avoir une conduite dynamique même sur des obstacles comme les trottoirs.

Mode escalade
Les chenilles en caoutchouc permettent de monter et de descendre les escaliers en toute sécurité. Les transferts sur l’escalier et retour à plat sont automatisés.

Mode arrêt
C’est le mode stationnaire qui est utilisé pour pour positionner Scewo en dessous d’une table et pour rester immobile. Il est également possible d’aller en avant et en arrière pendant ce mode.

Mode élévateur
Les chenilles et les petites roues à l’arrière peuvent être abaissées ensemble pour relever le siège. Cela permet à l’utilisateur d’atteindre des objets situés plus haut par exemple.

Mode tout terrain
C’est le mode qui permet de rouler sur des surfaces glissantes comme la neige, les graviers ou des pentes raides. Les chenilles peuvent être abaissées au sol pour une traction accrue.

Le poids du fauteuil est de 95 kg et la batterie a une autonomie d’environ 4 heures soit 15 / 20 kilomètres. Les concepteurs ont même pensé à intégrer un port USB et à développer une application Android !

Le fauteuil roulant Scewo est encore à l’état de prototype mais il devrait être commercialisé dès la fin de l’année. C’est pourquoi les jeunes concepteurs ont lancé une campagne de financement participatif pour accélérer le développement via la plateforme Patreon : www.patreon.com/scewo.

Source SCEWO.

10 choses à savoir avant de prendre de la cortisone !

Couramment prescrite pour ses propriétés anti-inflammatoires, la cortisone suscite encore beaucoup de questions.

Quels sont ses effets secondaires chez l’enfant et l’adulte?

Faut-il manger sans sel ?

Quel est le meilleur moment pour prendre le traitement corticoïde ?

On fait le point avec une spécialiste.

10 choses à savoir avant de prendre de la cortisone

nti-inflammatoire, la cortisone est généralement prescrite pour soulager des douleurs articulaires, soigner un problème ORL ou une bronchite chronique.


Il vaut mieux prendre son traitement corticoïde le matin

La cortisone est une version synthétique du cortisol, une hormone issue des glandes surrénales dont le rôle est, entre autres, de libérer l’énergie dans l’organisme. Le pic naturel de cortisol se situe vers 8 heures du matin. « En prenant son traitement en début de journée, on se rapproche de la physiologie humaine », dit le Pr Laurence Fardet, créatrice de cortisone-info.fr, un site d’information grand public indépendant de l’industrie pharmaceutique.


Un régime sans sel n’est pas nécessaire

« Aucune étude ne démontre la nécessité d’un régime sans sel. Lors d’un traitement par corticoïdes, il y a très peu de rétention hydro-sodée », assure le Pr Fardet qui conseille des apports “raisonnables” en sel, aux alentours de 6 grammes par jour.


La cortisone fait gonfler, mais c’est réversible

Au-delà de trois mois de traitement, les deux tiers des patients observent certaines modifications morphologiques. « Le tissu adipeux des jambes et des bras tend à se réduire, tandis que celui des seins, du ventre et du visage augmente », observe le Pr Fardet. De fait, la cortisone modifie la distribution des graisses dans l’organisme, en particulier chez les femmes et les personnes en surpoids. Tout va rentrer dans l’ordre à l’arrêt du traitement.


Il y a des effets sur l’humeur

En début de traitement, certains peuvent devenir irritables ou dépressifs, d’autres versent plutôt dans l’euphorie. Ces troubles de l’humeur sont fréquents puisqu’un patient sur deux est concerné. « Dans 5 à 10 % des cas, ces troubles peuvent être graves » indique le Pr Fardet qui conseille de vite consulter son médecin afin qu’il diminue, si possible, la dose de médicament.


Mieux vaut limiter le sucre

La cortisone modifie le taux de glucose dans le sang, au point qu’un traitement supérieur à trois mois double le risque de diabète. Les personnes en surpoids sont les plus exposées. « Il faut éviter de trop manger et faire attention aux sucres rapides comme le pain blanc, les pâtes, le riz ou les gâteaux », conseille le Pr Fardet.


Elle fragilise os et tendons

Prendre un corticoïde pendant plus de trois mois augmente le risque de fracture et d’ostéoporose. Premier conseil : pratiquer une activité physique en évitant de solliciter les tendons car eux aussi sont fragilisés par la corticothérapie, à plus forte raison si le traitement est associé à des antibiotiques de la famille des fluoroquinolones. Il est aussi conseillé de consommer deux à trois laitages par jour pour leur apport en calcium.


Chez l’enfant, la cortisone ralentit la croissance

C’est vrai mais cet effet indésirable n’est associé qu’aux traitements prolongés et reçus par voie systémique (pas en crème ou en spray). « 15 jours de cortisone pour un asthme ne pose aucun problème », dit le Pr Fardet. « Nous faisons très attention avec la cortisone chez les enfants et, lorsqu’elle est prescrite, c’est pour de bonnes raisons. Il ne faut pas interrompre le traitement sans avis médical », souligne-t-elle.


Il faut être attentif au risque d’infection

La cortisone agit comme anti-inflammatoire et immunosuppresseur. Elle est d’ailleurs prescrite dans certaines maladies auto-immunes pour calmer les emballements des cellules immunitaires. Le Pr Fardet conseille aux patients sous cortisone de consulter au moindre symptôme (fièvre, douleur…) et de se faire vacciner contre la grippe et le pneumocoque, des infections potentiellement graves chez ces patients.


Cortisone et stérilet : prudence

Un des effets contraceptifs du stérilet au cuivre est dû à la légère inflammation qu’il provoque au niveau de l’utérus. La cortisone étant un anti-inflammatoire, il est légitime de s’interroger sur le risque de grossesse. « A priori, il n’y a pas de risque que leur contraception par stérilet soit moins efficace, avertit le Pr Fardet. Mais si certaines préfèrent changer de contraception, je ne leur déconseille pas. »


Il faut l’arrêter très progressivement

Au-delà d’un mois de traitement, il est recommandé de diminuer les doses par palier, avant de stopper, pour permettre aux glandes surrénales, qui ont réduit leur activité, de prendre le relais. À l’arrêt du traitement, elles ont parfois du mal à “redémarrer”. Le risque pour le patient est de se retrouver en insuffisance surrénalienne, un état qui peut mettre sa vie en danger. D’où la recommandation de ne jamais arrêter brutalement une corticothérapie.

A noter : Les dermocorticoïdes, des crèmes à base de cortisone à appliquer sur la peau par exemple en cas d’eczéma, ont moins d’effets indésirables que les traitements oraux.

Source Santé Magazine.

La dépression souriante, le masque du bonheur qui cache un profond mal-être…

Des personnes déprimées, auxquelles leurs activités ne procurent plus de plaisir, parviennent à cacher leur état en affichant un sourire de façade.

Ce « masque du bonheur » dissimule un désespoir intérieur bien réel, difficile à détecter, à accepter et à traiter.

L’expression « dépression souriante » – qui définit le fait d’avoir l’air heureux tout en souffrant intérieurement de symptômes dépressifs – est de plus en plus répandue. Le nombre d’articles consacrés à ce sujet augmente dans la littérature populaire, et les requêtes Google qui lui sont consacrées ont considérablement crû cette année. On est toutefois en droit de se demander si la « dépression souriante » est réellement un état pathologique.

Bien que cette expression ne figure pas dans le lexique des termes techniques utilisés par les psychologues, il correspond certainement à une réalité. Il est possible d’être déprimé et de réussir à en masquer les symptômes. L’appellation technique la plus proche pour décrire cette condition est « dépression atypique ».

Dans les faits, une proportion importante de personnes déprimées, auxquelles leurs activités ne procurent plus de plaisir, parviennent à cacher leur état en souriant. Or ces personnes pourraient être particulièrement vulnérables aux tentations suicidaires.

Il peut s’avérer très difficile de repérer les personnes souffrant de dépression souriante. Elles semblent en effet n’avoir aucune raison d’être tristes – elles ont un emploi, un appartement, voire peut-être des enfants ou un partenaire. Elles sourient quand vous les saluez et peuvent converser agréablement. Bref, face au monde extérieur, elles revêtent un masque et mènent une vie apparemment normale et active.

Un désespoir intérieur bien réel

À l’intérieur, cependant, ces personnes se sentent désespérées et déprimées. Elles pensent même parfois à mettre un terme à tout cela.

Paradoxalement, la force dont elles font preuve pour continuer à mener leur vie quotidienne peut les rendre particulièrement vulnérables à ces projets de suicide. En cela, la « dépression souriante » contraste avec d’autres formes de dépression, dans lesquelles les gens peuvent avoir des idées suicidaires mais manquer d’énergie pour les mettre en œuvre.

Malgré le masque de bonheur qu’elles portent vis-à-vis du monde extérieur, les personnes souffrant de « dépression souriante » sont parfois véritablement, et bénéfiquement, touchées par les événements positifs qui leur arrivent. Ceux-ci sont capables d’améliorer leur moral.

Ainsi, le fait de recevoir un SMS d’une personne dont ils attendaient des nouvelles ou d’être félicitées dans le cadre de leur travail peut les aider à se sentir mieux pendant quelques instants. Avant de se sentir de nouveau déprimées…

Parmi les autres symptômes de cette affection, mentionnons la suralimentation, les sensations de lourdeur dans les bras et les jambes, ainsi que le fait d’être aisément blessé par la critique ou par le rejet.

Les personnes souffrant de « dépression souriante » sont également plus susceptibles de se sentir déprimées le soir et d’avoir besoin de davantage d’heures de sommeil. Dans le cas des autres formes de dépression, l’humeur peut être plus mauvaise le matin, et le besoin d’heures de sommeil moindre que d’habitude.

Cette forme de dépression « souriante » semble plus fréquente chez les personnes ayant certains tempéraments. Elle est en particulier liée au fait d’être plus enclin à anticiper l’échec, à éprouver des difficultés à surmonter les situations embarrassantes ou humiliantes, et à avoir tendance à ruminer ou à trop se focaliser sur les situations négatives qui se sont produites.

Le magazine Women’s Health a saisi l’essence même de la « dépression souriante » – la façade – lorsqu’il a demandé à des femmes de partager sur Instagram les photos qu’elles avaient diffusées sur leurs médias sociaux, en indiquant ce qu’elles avaient réellement ressenti au moment où elles avaient initialement pris ces images. Leurs messages (en anglais) sont souvent à l’opposé de ce qu’exprime l’image…

Cercle vicieux

Il est difficile de déterminer exactement ce qui cause la « dépression souriante ». La dépression peut découler d’un certain nombre de facteurs, comme les problèmes professionnels, la rupture d’une relation ou le sentiment que la vie n’a pas de sens ni de but.

La dépression est une affection très courante : une personne sur dix environ en est affectée. Parmi elles, 15 % à 40 % souffrent d’une forme atypique de dépression assimilable à une « dépression souriante ». Une telle dépression commence souvent tôt dans la vie et peut durer longtemps.

Si vous souffrez de « dépression souriante », il est donc particulièrement important d’obtenir de l’aide. Malheureusement, les personnes qui en sont affectées ne le font généralement pas, en premier lieu parce qu’elles ne réalisent pas qu’elles ont un problème – c’est en particulier le cas si elles parviennent à accomplir leurs tâches et à poursuivre leur routine quotidienne comme avant. En outre, ces personnes peuvent aussi se sentir coupables et rationaliser le fait qu’elles n’ont aucune raison d’être tristes.

Conséquence : elles ne parlent pas de leurs problèmes, et finissent par avoir honte de leurs sentiments.

Comment briser ce cercle vicieux ? Le point de départ est de prendre conscience que cette affection existe réellement et qu’elle est grave. Ce n’est que lorsque nous cesserons de rationaliser nos problèmes parce que nous considérons qu’ils ne sont pas suffisamment graves que nous pourrons commencer à améliorer la situation.

Pour certains, cette compréhension peut suffire à changer les choses, car elle vont alors rechercher de l’aide, ce qui va briser les chaînes de la dépression qui les entravaient jusqu’alors.

Trouver un sens à sa vie

Il a également été démontré que la méditation et l’activité physique peuvent être source d’énormes bienfaits en termes de santé mentale. Une étude réalisée par l’Université Rutgers, aux États-Unis, a montré que les personnes pratiquant la méditation et l’exercice physique deux fois par semaine ont vu leur niveau de dépression baisser de près de 40 %, et ce, au bout de huit semaines seulement.

La thérapie cognitivo-comportementale, qui consiste à apprendre à modifier ses schémas de pensée et son comportement, est une autre option a envisager pour les personnes affectées par cette maladie.

Enfin, trouver un sens à sa vie s’avère de la plus haute importance. Le neurologue autrichien Viktor Frankl a écrit que la pierre angulaire d’une bonne santé mentale est d’avoir un but dans la vie. Selon lui, nous ne devrions pas viser un « état sans tension », dénué de responsabilité et de défi, mais plutôt nous efforcer d’atteindre un objectif.

Trouver un but permet de détourner l’attention de soi-même, en la déplaçant sur quelque chose d’autre. Trouvez-vous donc un objectif valable et essayez de progresser vers lui régulièrement, même si ce n’est que pas à pas, chaque jour, car cette attitude peut avoir un impact positif.

Ce but peut aussi consister à prendre soin de quelqu’un d’autre. Lorsque nous cessons d’être sous les feux de la rampe et que nous pensons aux besoins et aux désirs d’autrui, nous sentons que notre vie a de l’importance. Il est possible d’y parvenir en faisant du bénévolat, en s’occupant d’un membre de notre famille, voire, pourquoi pas, d’un animal.

Sentir que notre vie compte, qu’elle a de l’importance, c’est au final ce qui lui donne un but et un sens. Ce qui peut faire une différence significative pour notre santé mentale et notre bien-être.

Source OUEST FRANCE.

Le Parlement unanime pour renforcer la lutte contre les cancers pédiatriques…

Le texte prévoit notamment d’injecter des fonds supplémentaires dans la recherche et d’assouplir les conditions d’accès au congé de présence parental.

Chaque année en France, environ 2.500 enfants et adolescents se voient diagnostiquer un cancer

l y a heureusement des causes capables de réunir tous les parlementaires : la loi pour une meilleure prise en charge des cancers pédiatriques a été votée à l’unanimité par le Sénat cette semaine après l’Assemblée Nationale en novembre. Le texte, qui confie à l’Institut national du cancer (INCa) l’élaboration d’une stratégie sur dix ans, prévoit de « dédier des crédits publics » à la recherche et de mieux accompagner les familles.

Des congés pour les parents selon la gravité de la maladie

Un de ses éléments majeurs consiste à assouplir les conditions d’accès au congé de présence parental, jusque-là limité à 310 jours sur une période maximale de trois ans. Désormais, ce congé pourra être allongé « en cas de rechute » ou « lorsque la gravité de la pathologie de l’enfant […] nécessite toujours une présence soutenue et des soins contraignants« . Ce vote « est important, même si c’est un petit pas« , a réagi la rapporteure de la commission des Affaires sociales, Jocelyne Guidez.

La future loi prévoit également une extension du « droit à l’oubli » à l’ensemble des personnes traitées pour un cancer. L’ouverture d’une négociation entre pouvoirs publics, secteurs de l’assurance et de la banque et représentants de patients est prévue au plus tard six mois après la promulgation de la loi. L’enjeu de cette négociation est considérable : sur les près de 2.500 enfants et adolescents auxquels on diagnostique un cancer chaque année, près de 80% seront guéris.

Près de 80% de guérison

Le texte voté se penche aussi sur la qualité de cette prise en charge. En particulier pour réduire au maximum la douleur des enfants pendant ces soins souvent longs et difficile. Les parlementaires demandent un rapport pour dresser « un état des lieux de la formation spécifique, initiale et continue, des professionnels de santé qui interviennent en oncologie pédiatrique ainsi que des centres dédiés à la douleur dans notre pays . »

La question des moyens n’est pas éludée. La future « stratégie décennale de lutte contre le cancer » qui sera établie par décret définira « les axes de la recherche en cancérologie et l’affectation des moyens correspondants et précise(ra) notamment la part des crédits publics affectés à la recherche en cancérologie pédiatrique ».

Dans une tribune publiée l’année dernière, le collectif Grandir Sans Cancer, constitué courant 2017 par des médecins, des chercheurs et des associations de familles, appelait à une mobilisation du gouvernement pour qu’il « favorise l’émergence et le développement de programmes de recherche fondamentale […] visant à définir les spécificités (…) des cancers pédiatriques« . Il appelait à la création d’un fonds annuel « d’environ 20 millions d’euros par an ». L’impact de cette loi dépendra donc de l’importance des crédits qui seront réellements accordés.

Source France Info.

VIVEZ MIEUX ! Profitez de la Vie ! Les Règles d’OR pour les Seniors !!!!

RÈGLES POUR LES ANNÉES D’OR, celles des SENIORS !                        Rédaction HANDICAP INFO

RÈGLES POUR LES ANNÉES D'OR, celles des SENIORS !

 

 Pour ceux d’entre nous qui ont atteint les années d’or, voici une belle collection de matière à réflexion.

 20 règles à appliquer :

 1. Il est temps d’utiliser l’argent que vous avez économisé. L’utiliser et en profiter.
Ne le gardez pas pour ceux qui ne peuvent avoir aucune notion des sacrifices que vous avez faits pour l’obtenir.
Profitez donc de l’instant présent.
2. Arrêtez de vous inquiéter
au sujet de la situation de vos enfants et petits-enfants.
Vous avez pris soin d’eux pendant de nombreuses années, vous leur avez donné une éducation, ils sont maintenant responsables d’eux-mêmes.
3. Maintenir une vie saine avec un exercice modéré ,
bien manger, marcher, respecter votre sommeil, puisqu’il devient plus difficile de rester en parfaite santé. Restez informé sans excès.
 4. Toujours acheter les meilleurs et les plus beaux éléments pour vous.
Le principal objectif est de profiter de la vie.
5. Ne pas insister sur les petites choses.
Vous avez déjà surmonté bien des choses dans votre vie, aujourd’hui l’important, c’est le présent.
Ne laissez pas l’avenir vous effrayer.
6. Indépendamment de l’âge, toujours garder l’amour vivant.
L’amour de tout, de votre famille, de votre environnement, de votre pays.
7. Soyez fiers, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Ne cessez pas vos sorties. Soignez votre corps, vous vous sentirez mieux et plus forts.
8. Ne perdez pas de vue les tendances de la mode pour votre âge, mais gardez votre sens du style.
Vous avez développé votre propre sens de ce qui semble bon pour vous : gardez cette trajectoire et soyez en fier.
Gardez votre personnalité.
 9. Lire les journaux, regarder les nouvelles.
Écoutez, lisez, assurez-vous que vous avez une messagerie active et essayez d’utiliser certains de ces réseaux sociaux.
Vous serez surpris par de nouvelles rencontres.
10. Respectez les jeunes générations et leurs opinions.
Donnez des conseils, non des critiques et essayez de leur rappeler la sagesse d’hier qui s’applique encore aujourd’hui.
 11. Ne jamais utiliser les mots: « de mon temps ». Votre temps c’est maintenant.
Vous avez été plus jeune, mais vous existez toujours maintenant, amusez-vous et profitez de la vie.
12. Embrassez votre âge d’or.
Passez votre temps avec des gens positifs, joyeux, ils vont déteindre sur vous et vos jours sembleront beaucoup plus agréables.
13. Ne pas céder à la tentation de vivre avec vos enfants ou petits-enfants
Ils doivent vivre leur vie et vous avez besoin de vivre la vôtre.
14. N’abandonnez pas vos loisirs.
Si vous n’en avez pas, organisez-vous des loisirs.
Trouvez quelque chose que vous aimez et passez du bon temps, amusez-vous.
15. Même si cela ne vous enchante pas toujours, acceptez les invitations :
Baptêmes, fêtes, anniversaires, mariages, conférences. Allez-y !
La chose importante est de quitter la maison de temps en temps.
16. Parler moins et écouter davantage.
Ne racontez pas d’histoires longues sauf si on vous le demande.
Prenez la parole sur un ton courtois et essayez d’être positifs.
17. Si vous avez été offensé par d’autres, pardonnez-leur.
Quelqu’un a dit : « Garder une dent contre l’autre, c’est comme prendre du poison ».
 18. Si vous avez une forte conviction, conservez la.
Ne perdez pas votre temps à essayer de convaincre les autres.
Vivez en étant fidèle à vos croyances et à vos choix.
 19. Rire. Rire beaucoup. Rire de tout.
Persuadez-vous que vous êtes parmi les plus chanceux. Vous avez réussi à avoir une vie, une longue vie.
20. N’ayez aucune attention de ce que les autres disent.
Soyez fier d’être vous-même, fier de ce que vous avez accompli.
Il y a encore beaucoup de bonheur à prendre, alors, prenez le !

ET N’OUBLIEZ PAS :      La vie est trop courte pour boire du vin bon marché !

Ce n’est que du bon sens !!!!