Vacances : valides ou handicapés …tout le monde y a droit, un Lyonnais a la solution…

C’est parce qu’il en a eu assez des mauvaises expériences qu’un Lyonnais de 20 ans a l’idée de créer un site internet, MobeeTravel.

Objectif : permettre aux personnes à mobilité réduite de partir en vacances.

Vacances : valides ou handicapés …tout le monde y a droit, un Lyonnais a la solution.© Arnaud Jacques

Partir en vacances lorsque l’on est en fauteuil roulant n’est pas toujours aisé. Il faut trouver les structures qui facilitent l’accessibilité. Très souvent, pour les vacanciers en situation de handicap, la recherche se révèle être compliquée et assez couteuse.
Lucas, un Lyonnais de 20 ans, a vécu ce type d’expérience avec un membre de sa famille en fauteuil roulant.
« C’était en 2015, en Bretagne, se souvient-il. Nous avions loué un appartement en ligne pour y séjourner les deux premières semaines de juillet. Mais une fois sur place, c’était difficile de faire rentrer le fauteuil roulant de mon beau-père. Et puis dans l’appartement, il y avait une baignoire au lieu d’une douche. A contrecœur, les vacances estivales sont écourtées ». Plus qu’écoutées, car aussitôt arrivés, aussitôt repartis.

Pas question que cette mésaventure se renouvelle, se promet-il. Lucas a alors 17 ans. Il regarde ce qui est proposé et découvrent des prix qu’il estime exorbitants. « Certaines agences affichent des formules allant jusqu’à 6 000 euros. C’est deux fois plus qu’un séjour classique. Or, les personnes handicapées n’ont pas forcément deux fois plus de moyens. C’est même souvent l’inverse. Le problème financier est aussi au cœur du handicap. 80% des personnes handicapées partent peu en vacances à cause de cela »
Partant du constat que beaucoup vivent ou ont vécu le même type d’expérience que sa famille, Lucas se fixe pour objectif de proposer une solution adaptée pour permettre aux personnes à mobilité réduite de partir facilement et sans payer plus que la moyenne. « C’est la déception qui m’a poussé à aller au bout de mon idée. Je voulais aussi briser le monopole détenu par une poignée d’agences », explique-t-il. C’est ainsi que MobeeTravel est né.

Une solution sur mesure

Il existe plusieurs entreprises spécialisées dans l’offre de séjour aux personnes en situation de handicap.  Le marché du tourisme adapté était de 10 milliards d’euros en 2012, selon la commission européenne.
MobeeTravel se distingue en s’adressant à toutes les personnes à mobilité réduite, aussi bien les personnes en situation de handicap, qu’en surcharge pondérale ainsi qu’aux personnes âgées.
La plateforme propose des séjours personnalisés et a signé de nombreux partenariats avec les hôtels et autres structures. 6 000 nuitées ont été vendues en deux ans.

Une histoire qui a commencé en 2016

Lucas crée Handivoyage en décembre 2016. Le site s’inspire de AirBnB et propose un accompagnement global pendant le séjour. Ainsi l’offre comprend le transport adapté, les soins si besoin, le matériel médical ou encore des activités adaptées sur place.
Encore faut-il trouver des partenaires. Lucas part sur le terrain, visite des logements. Le projet prend forme et se développe grâce une levée de fonds des Business Angels du Beaujolais et l’aide de l’Adapei. Pour avoir une meilleur rayonnement à l’international Handivoyage change de nom est devient, en janvier 2019, MobeeTravel.

MobeeTravel, une entreprise qui grandit

Lorsque Lucas crée son site internet. Il est encore étudiant. Il est en licence de gestion à l’Institut des administrations et des entreprises de Lyon. Il répond à un appel d’offre d’une assurance sur la thématique du handicap et remporte les 30 000 euros. Une somme qui lui permet de financer le site internet.
Pour mener à bien son entreprise, il poursuit ses études en dispense d’assiduité. Il a obtenu sa licence et poursuivra son cursus à HEC Paris. Après avoir seul pendant deux ans, il embauche son premier salarié en février 2018
Aujourd’hui, l’équipe est composée de huit collaborateurs, dont la moyenne d’âge est de 23 ans.
A sa création, le chiffre d’affaires était de 25 000 euros. Il est multiplié par dix l’année suivante (250 000 euros) puis par deux cette année.
L’objectif affiché d’ici à 5 ans, avec le développement à l’international, est de 50 millions d’euros.

www.mobeetravel.com

Source FR3.

 

Morbihan, les bains de mer accompagnés pour les personnes handicapées…

Seules quelques plages dans le Morbihan offrent une possibilité de baignade pour les personnes à mobilité réduite.

Il y a Ploemeur, près de Lorient.

Depuis le 1er juillet, la plage de Conleau, à Vannes et depuis 2003, Carnac, ville pionnière dans le département.

Morbihan, les bains de mer accompagnés pour les personnes handicapées. Le service fonctionne tous les jours depuis le 5 juillet - Radio France

A Carnac, sur la grande plage, il y a deux personnes pour aider à descendre et remonter la plage et pour la mise à l’eau. Il y a des sanitaires adaptés aux personnes handicapées. Et tout le matériel : notamment les « Tiralo », ces fauteuils avec lesquels on peut rouler sur le sable et rentrer dans l’eau.

Monique, en vacances à Carnac, encadrée des 2 aides, Agathe et Kerra

Les personnes qui souhaitent bénéficier de ce service n’ont pas à réserver. Elles se présentent à la plage, au poste de secours. Il y a des places de parking réservées et une signalétique adaptée.

Les fauteuils Tiralo et Hippocampe sur la plage de Carnac - Radio France

Les chiffres de fréquentation traduisent bien le besoin : en 2006, 26 personnes se sont baignées grâce à ce service à Carnac. En 2018 elles étaient 465 pour les 2 mois de juillet et août. Jusqu’à 25 personnes par jour peuvent se présenter et demander à bénéficier d’une aide à la baignade.

Vannes s’y est mise également depuis le début de cet été. Un tapis d’une quinzaine de mètres a été installé sur la plage de Conleau.

A Vannes, sur la plage de Conleau, un service d'aide à la baignade est également proposé depuis début juillet - Radio France

La ville a obtenu le label « Handiplage ». Pour Carnac, c’est le label « Tourisme et handicap ».

Le tapis fait 15 mètres de long - Radio France

La plage de Conleau, tout comme Carnac, offre également des sanitaires adaptés.

Source FRANCE BLEU.

La gare « Luxembourg » du RER B désormais accessible aux personnes en situation de handicap…

La station « Luxembourg » du RER B est désormais entièrement accessible aux voyageurs en situation de handicap.

Une étape pour la RATP, la Région et Île de France Mobilité qui ont pour ambition d’adapter 60% du réseau ferré d’ici 2024.

Avec en ligne de mire, les Jeux Olympiques.

 Inauguration des nouvelles installations de la gare Luxembourg du RER B.

Acoustique retravaillée, points d’attente spécifiques, nouvelles bornes de contact sur les quais : les représentants de la Région Île-de-France, de la RATP et d’Île-de-France Mobilité ont inauguré ce mardi 9 juillet les nouvelles installations de la gare Luxembourg sur la ligne du RER B. Des installations étudiées en collaboration avec des associations pour permettre aux voyageurs en situation de handicap de voyager sereinement, une étape avant la mise en accessibilité de la dernière station du RER B, « La Croix de Berny » en 2021. Sur les 16 millions d’euros de travaux, six ont été consacrés à l’accessibilité.

Objectif 2024

L’objectif affiché est d’adapter 60% du réseau ferré d’ici 2024. Aujourd’hui, ce pourcentage est de 39% soit 365 gares sur 933.

« Si d’autres ont envie d’aller plus vite, moi je dis banco ! » – Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France

Île-de-France Mobilité, Région et RATP investissent 1,4 milliards d’euros, « du jamais vu » d’après la présidente de Région : « Mais ça ne suffit pas. Pour rendre le métro totalement accessible, il faudrait un investissement de 5 milliards d’euros pour creuser des trous dans Paris. Donc si des ministres du gouvernement veulent aller plus vite, ou des candidats à la mairie de Paris par exemple, qu’ils cofinancent avec nous. »

Car c’est là que demeure le bémol : le métro. Sur les 303 stations, seules neuf sont aujourd’hui accessibles. « Mais toutes les extensions actuelles et à venir sont ou seront accessibles. »

Une étude lancée sur la ligne 6

La prochaine étape concerne désormais la ligne 6 du métro parisien. Pour Catherine Guillouard, PDG de la RATP, cette ligne présente plusieurs avantages : « La ligne est aérienne, elle présente moins de contraintes techniques et a l’avantage de croiser la ligne 14, déjà entièrement adaptée et qui va être prolongée. Elle dessert les principaux points d’intérêts pour les touristes. On va pouvoir faire Paris-Orly de manière totalement accessible. Et on pourra aller jusqu’au grand stade Saint-Denis. » et d’ajouter :

« On veut une Île de France accessible pour les JO et notamment les jeux paralympiques. » – Catherine Guillouard, PDG de la RATP.

L’accessibilité dans les transports francilien en chiffres

  • Aujourd’hui 39% du réseau ferré (métro, train, RER et tramway) est accessible, soit 365 gares et stations sur 933.
  • 100% des tramways et des bus parisiens sont accessibles ainsi que l’intégralité de la ligne 14 du métro et du RER A.
  • Toutes les nouvelles stations des lignes 4, 11, 12, 14, 15, 16, 17 et 18 sont ou seront accessibles.
  • Les lignes 1, 2, 9, 10, 11 et 14 du métro, les RER A et B sont labellisés « S3A » pour l’accueil des voyageurs en situation de handi
  • Source FRANCE BLEU.

Handicapés : le casse-tête de l’accès au métro parisien…

Fin mai, le gouvernement a lancé une grande consultation sur le sujet du handicap en France.

Si certains progrès ont été faits sur la question de l’adaptation des transports en commun, l’accessibilité du métro à Paris pose encore problème.

Une grande partie du métro parisien reste inaccessible aux personnes en situation de handicap.

A Paris, il est facile de se déplacer en utilisant les transports en communs. Bus, métro, tramway… L’offre ne manque pas. Des possibilités de déplacements dont les personnes en situation de handicap ne peuvent pas toutes bénéficier. Depuis quelques années, le réseau de bus parisien a été rendu accessible aux personnes à mobilité réduite. « La situation est très satisfaisante depuis presque 10 ans maintenant », se félicite Nicolas Merille, l’un des responsables de l’association APF France Handicap, contacté par le JDD. Du côté du métro, le constat est toutefois un peu différent.

En septembre dernier, APF France Handicap avait mené une action pour interpeller les usagers et l’Etat. Les membres de l’association avaient détourné le plan du métro parisien pour ne laisser voir que les lignes accessibles aux personnes handicapées.

Le métro parisien dévoile aujourd’hui son vrai visage : seules 9 stations sur 303 sont accessibles aux personnes en situation de handicap, aux touristes avec des valises, aux parents avec une poussette…
Retour sur une action d’APF France handicap pour construire enfin une #FranceAccessible

Encore aujourd’hui, une seule des 16 lignes est accessible : la 14. Dans chaque station, des ascenseurs font la liaison entre la voie publique et la salle d’échange, puis entre la salle d’échange et le quai.

Le « système D »

Jean-Michel Secondy, représentant de APF France Handicap à Paris, se déplace en fauteuil roulant et utilise régulièrement la ligne 14. « Nous avons un suivi concernant l’entretien des ascenseurs entre le quai et la salle d’échange, témoigne-t-il. Le problème est que nous n’en avons pas concernant l’ascenseur qui circule entre la voierie et la salle d’échange. »

Un manque d’information qui oblige parfois à renoncer au métro et penser au « système D » : « Je prends un bus, un taxi ou bien mon véhicule. Sachant que j’ai la chance d’avoir un véhicule personnel. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde. »

A Paris, 3% du réseau adapté

D’autres villes mondiales sont, elles, beaucoup plus avancées en termes d’accessibilité dans le métro. A Barcelone, 82% du réseau est équipé pour les personnes handicapées. A Tokyo, 88%.

Selon Laurent Probst, le directeur général de Ile-de-France Mobilités joint par le JDD, les problèmes rencontrés pour améliorer la situation viennent de l’architecture de la capitale française : « Le métro parisien a été construit il y a plus de 100 ans, avec des stations implantées sous des immeubles et un peu n’importe où, ce qui rend l’installation d’ascenseurs impossible. »

Le problème est que parce qu’on est handicapé, on doit prendre plus de temps que les autres

Les associations elles, demandent que des efforts soient faits. « Nous ne demandons pas 100% d’accessibilité dans le métro parisien. Nous savons que c’est impossible. Mais il y a certains cas où il est vraiment possible d’évoluer », déclare Nicolas Merille d’APF France Handicap.

Le recours au bus, fausse bonne solution?

Les responsables d’Ile-de-France Mobilités assurent qu’ils « ne jettent pas l’éponge ». Selon Laurent Probst, la RATP étudie actuellement les possibilités d’aménagement. En 2016, l’organisme a lancé un grand plan d’investissement d’1,5 milliard d’euros. Celui-ci ne concerne pas le métro parisien, mais les gares RATP et SNCF de banlieue.

« Dans Paris aujourd’hui, tous les bus sont accessibles ainsi que leurs arrêts. Nous voulons qu’une personne puisse se déplacer où elle veut, c’est pour cela que nous avons fait un effort sur les banlieues », justifie le dirigeant.

Jean-Michel Secondy n’est pas du même avis et dénonce l’incivilité de certaines personnes lorsqu’il emprunte un bus : « Quelques fois il faut un peu élever la voix, face à des personnes qui ont des poussettes par exemple. La bataille entre le fauteuil et les valises… », explique-t-il.

Emprunter ce moyen de transport à la place du métro implique également une perte de temps, plus ou moins conséquente selon les trajets : « Le problème est que parce qu’on est une personne en situation de handicap, on doit prendre plus de temps que les autres. »

Les normes de sécurité critiquées

Malgré les bonnes volontés, IDF Mobilités tout comme APF France Handicap sont confrontés à un même problème. Selon la réglementation française, il est impossible qu’une station de métro non accessible aux handicapés se trouve entre deux stations adaptées. « C’est une question de sécurité. Si un feu se déclare entre les deux stations adaptées, une personne handicapée ne pourra pas sortir », explique Nicolas Merille.

Sur cette question, IDF Mobilités a entrepris un « dialogue avec le gouvernement pour faire évoluer la réglementation ». Nicolas Merille, lui, ne comprend pas la mise en place de cette norme : « Au nom du dogme de la sécurité, on prive les handicapés de l’accès à certains endroits. »

Source JDD.

Jura : un prêtre malvoyant ne peut pas acheter son billet de train sur une borne, il écope d’une amende de 100 euros…

Tous les guichets étaient fermés lorsque le prêtre est entré dans la gare.

Le prêtre malvoyant n'a pas pu utiliser les bornes de la SNCF

La SNCF a verbalisé mercredi 29 mai à Dôle dans le Jura un prêtre malvoyant alors que celui-ci était dans l’impossibilité d’utiliser les bornes pour prendre son ticket de train, rapporte France Bleu Besançon.

Les guichets de la gare étaient fermés et le père Lucien Converset, 82 ans, n’était pas en mesure d’utiliser l’automate censé délivrer les tickets. Il a reçu une amende de 100 euros, pour un voyage qui coûte normalement 3,50 euros. Le prêtre n’a pas payé l’amende.

L’amende finalement annulée

« Il est un citoyen scrupuleux et il a recherché le contrôleur qui lui dit : ‘Je ne vends plus de billets, je dois vous mettre une amende’, » a raconté Antoinette Gillet, une de ses amies élue de la Région.

Lucien Converset et Antoinette Gillet ont écrit à la SNCF. Ils ont obtenu l’annulation de l’amende, mais ne sont pas totalement satisfaits. Ils demandent le maintien des guichets en gare, « pour que tous les voyageurs puissent prendre le train ». Le prêtre s’était justement rendu à Dôle pour défendre la gare et l’ouverture des guichets.

Toulouse: La SNCF condamnée pour avoir fait voyager Kévin, un jeune handicapé, dans des conditions indignes…

Kévin Fermine, un jeune handicapé , a obtenu la condamnation de la SNCF par la Cour d’appel de Toulouse. Le tribunal a reconnu « une atteinte à sa dignité ».

Kevine Fermine a attaqué la SNCF devant le tribunal de grande instance de Toulouse sur la question de l'accessibilité.

Il paye ses billets comme les autres voyageurs, au même prix, et s’estime en droit de voyager en train « comme n’importe quel citoyen ». Mais plusieurs fois, sur des trajets Toulouse-Paris, Kévin Fermine s’est uriné dessus, faute de pouvoir accéder aux toilettes de sa rame avec son fauteuil roulant.

Cette « atteinte à la dignité » du jeune homme de 27 ans, touché par le syndrome de Little (une dégénérescence neurologique), vient d’être reconnue par la justice. Ce jeudi, la cour d’appel de Toulouse a condamné la SNCF à payer 5.000 euros de dommages et intérêts à l’étudiant toulousain. Ce dernier avait attaqué l’opérateur dès 2016 pour « discrimination » mais il avait été débouté en première instance.

« Une victoire symbolique »

« Je suis satisfait car la justice a reconnu qu’il n’était pas possible en 2019 de faire voyager les gens dans ces conditions », a réagi à l’issue de du délibéré le militant pour les droits des personnes handicapées qui a aussi obtenu le versement de 2.000 euros pour les frais de justice. « C’est une victoire symbolique, a-t-il ajouté, un pas avant, qui peut inciter les autres personnes en situation de handicap à faire valeur leurs droits ».

Dans ce dossier, la SNCF s’est toujours défendue en plaidant que la loi avait prolongé jusqu’en 2024 le délai pour rendre accessibles toutes ses installations.

Cette décision « implique que la SNCF va devoir faire beaucoup plus vite » pour se mettre en conformité et « ouvre la voie à d’autres procédures », estimé Pascal Nakache, l’avocat de Kévin Fermine.

Source 230 MINUTES.

Handicap et services publics dégradés…

Vie quotidienne. « La généralisation d’Internet et le manque d’accueil pénalisent les personnes handicapées. »

La Poste doit accepter des envois en braille à titre gratuit.

La Poste doit accepter des envois en braille à titre gratuit !

Paul Jauffrit (Vendée) :

Je voudrais vous faire part de quelques mésaventures qui me sont arrivées récemment dans deux services publics, sans gravité je le précise, mais emblématiques d’une certaine dégradation de l’accueil.

La SNCF : Voulant prendre le train pour Nantes avec mon épouse, avec un billet carte senior et un billet guide gratuit, l’employé me précise que « tout a changé pour les TER et que le guide gratuit n’existe plus ». Malgré mon étonnement et mon insistance, il ne trouva pas le moyen d’établir le billet gratuit et nous fait alors un seul billet avec carte senior. […]

La Poste : Il nous est arrivé plusieurs fois à mon épouse et à moi-même d’être reçus avec étonnement et une certaine méfiance pour des envois braille en cécogramme, alors que cela est codifié par La Poste depuis des années.

Il ne s’agit pas d’être crispés et revendicatifs sur nos droits et nos acquis, mais si nous, handicapés, sommes concernés au premier chef, beaucoup d’autres personnes peuvent être gênées, voire perturbées par ce qu’il faut bien appeler une certaine dégradation des services publics. Or, dans l’actualité récente, on nous sensibilise à la sauvegarde de ces mêmes services publics si indispensables.

Mon témoignage se veut une alerte, non seulement pour la Vendée, mais pour toute la France où cette situation tend à se généraliser. […] »

Source OUEST FRANCE.

L’association Escal recrute des dizaines d’animateurs pour ses séjours adaptés cet été…

L’association Escal recherche encore une cinquantaine d’accompagnants pour ses séjours cet été.

Cette structure montée il y a huit ans par des éducateurs à Sorbiers propose des voyages et des loisirs adaptés pour les adultes souffrant de handicap mental. 

L'association Escal, propose des séjours adaptés pour adultes souffrant d'un handicap mental.

Sorbiers, France

Les premiers séjours d’été adaptés organisés par l’association Escal sont prévus en juin, mais l’association basée à Sorbiers (Loire) n’a pas encore bouclé son recrutement pour accompagner et encadrer ses bénéficiaires, des adultes souffrant d’un handicap mental.

« On a encore besoin d’une quarantaine d’animateurs, de huit responsables de séjours qui doivent être diplômés de l’éducation spécialisée ou infirmiers, et également de veilleurs de nuit », détaille Yannick Rochette, le directeur d’Escal. Cet ancien éducateur a monté l’association Escal en 2011 avec une autre ancienne éducatrice, Anne-Sophie Teyssier qui dirige aujourd’hui la structure avec lui.

Animateurs, responsables de séjours et veilleurs de nuit

Le duo a chaque année des difficultés à recruter du personnel pour l’été. « Ce qui nous pose un peu problème c’est que c’est des contrats courts, on dépend de la convention collective de l’animation, on sait que l’animation c’est pas forcément bien rémunéré », explique Anne-Sophie Teyssier. « Après c’est surtout pour se faire une expérience… c’est quand-même des choses à vivre en séjour, c’est riche, c’est de belles rencontres », ajoute la directrice d’Escal, chargée plus précisément du recrutement. D’ailleurs, les débutants sont acceptés par l’association : « sur chaque séjour on a ce qu’on appelle un apprenant. On a tous commencé à un moment ou un autre donc on donne cette chance-là aussi ».

L’association organise des séjours dans toute la France, et même à l’étranger (au Portugal, notamment) pour le public qui dispose d’une bonne autonomie. Pour les personnes les moins autonomes, les séjours sont organisés dans la région, à Saint-Pierre-de-Boeuf par exemple. Encore faut-il trouver des hébergements adaptés au public handicapé mental. L’association en recherche en permanence.

Pour postuler, vous pouvez contacter l’association Escal par mail, recrutement@escal-va.fr ou par téléphone, 04 27 77 57 99. La campagne de recrutement est ouverte jusqu’à la fin du mois de juin. 

Source FRANCE BLEU.

Un étudiant handicapé poursuit la SNCF pour discrimination devant la Cour d’appel de Toulouse…

La Cour d’appel de Toulouse examinait ce mercredi la plainte pour discrimination contre la SNCF de Kévin Fermine, un étudiant toulousain en fauteuil roulant.

En première instance, il avait été débouté et condamné à rembourser les frais de justice de la SNCF.

Kevin Fermine a tenu une conférence de presse devant la Cour d'appel de Toulouse, en compagnie de son conseil, Me Nakache / © France 3 Occitanie

L’étudiant toulousain Kévin Fermine, handicapé en fauteuil roulant, aimerait bien avoir accès aux toilettes lorsqu’il voyage en train.

Ce qui n’est pas pour lui possible.

Se considérant discriminé, il avait donc poursuivi la SNCF en justice au mois de juin dernier.

Mais Kevin Fermine avait été débouté et condamné à payer les frais de justice de l’entreprise ferroviaire.

Le tribunal de grande instance avait en effet estimé que la loi Handicap fixant l’échéance de mise aux normes d’accueil des personnes handicapées en 2024, la SNCF n’était pas (encore…) coupable.

Pour l’avocat de Kévin Fermine, « cela revient à interdire les voyageurs en fauteuil roulant des trains».

Me Pascal Nakache estime que  l’entreprise ferroviaire a une responsabilité contractuelle dans la vente de ses billets aux voyageurs.

« Il est inadmissible qu’une personne qui paie n’ait pas accès au bar ou au WC. La SNCF doit garantir l’ensemble des prestations à tous dans des conditions normales », a-t-il plaidé.  »

« Il est insuportable que les obligations de mise en accessibilité, qui sont prévues par d’inombrables textes sur le plan internatioinal comme sur le plan national, soit systématiquement reportées à coups de prorogations sine die », a ajouté l’avocat.

Il a demandé des dommages et intérêts pour son client « puisque la SNCF ne lui permet pas de voyager dans des conditions de dignité ».

La Cour a mis son arrêt en délibéré au 13 juin.

Source FR3.

Rennes : Gérard, handicapé, verbalisé pour stationnement gênant…sur une place pour handicapés…!

Un habitant de Mordelles en situation de handicap a été verbalisé à Rennes alors qu’il se trouvait sur une place réservée aux handicapés.

Il lui est reproché de s’être stationné en dehors de l’emplacement…sauf que l’emplacement n’est pas signalisé.

Sur son pare-brise Gérard a trouvé ce papier lui indiquant qu'il était mal garé.

Une amende pour stationnement gênant qui passe mal. Un habitant de Mordelles (Ille-et-Vilaine) a été verbalisé samedi 30 mars à Rennes. Gerard est en invalidité à cause de problèmes aux os.

Une amende de 35 euros

Samedi matin, le temps d’accompagner son ami au travail, il se gare sur l’emplacement réservé aux handicapés devant la mairie de Rennes. Une heure plus tard, de retour à son véhicule il constate alors un papier déposé sur son pare-brise. 

« On m’a verbalisé avec une étiquette hors emplacement, une demande de mise en fourrière et une phrase écrite à la main qui me demandait de stationner devant le panneau. J’ai vu l’agent qui m’a dit que je ne laissais pas assez de place à côté de ma voiture. Il a aussi affirmé que je devais m’estimer heureux parce qu’il aurait pu me mettre une amende de 135 euros au lieu de 35 euros, » confie Gérard.

Aucun marquage au sol

Blessé et en colère, Gerard rentre chez lui. Il va payer son amende mais il ne veut pas en rester là et demande un rendez-vous avec la maire. D’après la police municipale, le quinquagénaire était stationné hors emplacement. Un cliché le prouverait. Seul souci, il n’y a aucun marquage au sol pour délimiter cette place, aucun logo non plus, seulement un panneau mal centré et même un arbre qui gêne l’ouverture de la porte passager.

Gildas Piquet, le directeur de la voirie à la mairie de Rennes reconnait que l’emplacement n’est pas aux normes mais il ajoute : « la mise en conformité n’est obligatoire qu’à l’occasion de travaux de réaménagement. Il est possible que cet emplacement existant depuis plusieurs années n’ait pas été mis en conformité avec les normes récentes. »

La place de stationnement incriminée. - Aucun(e)

La ville va se pencher sur le problème

Le directeur de la voirie promet de se pencher très vite sur la situation de Gérard et sur les possibilités d’aménagement de la place de parking. La ville rappelle par ailleurs qu’elle respecte la législation avec plus 2% des places de stationnement accessibles aux handicapés.

Source FRANCE BLEU.