Un jeune adulte handicapé agressé par quatre jeunes filles mineures en gare de Grasse…

Quatre jeunes filles âgées de 15 à 17 ans s’en sont pris à un jeune homme déficient mental âgé de 31 ans en gare de Grasse. Les faits se sont produits dans la nuit de lundi à mardi.

Elles ont violenté le garçon, ont filmé l’agression et ont tenté de lui dérober sa sacoche et son téléphone portable.

Quatre jeunes filles mineures seront prochainement convoquées devant la justice après une agression en gare de Grasse

Il est 00H40 quand mardi au sein de la gare SNCF de Grasse, quatre jeunes filles mineures violentent un homme seul, âgé de 31 ans. Il est déficient mental et placé sous curatelle renforcée. Deux sœurs tentent de lui voler sa sacoche, une autre projette le jeune homme au sol et le ceinture. Elles le rouent de coups de pieds, qu’il reçoit au visage et aux mains et lui prennent son téléphone portable. Le jeune homme souffre de blessures superficielles à la main et à la tête. 

Une des jeunes filles filme l’agression

Pendant que le jeune homme est roué de coups, une des jeunes filles filme avec son téléphone portable. C’est ce qu’on appelle le « happy slapping » ou vidéoagression, une pratique consistant à filmer l’agression physique d’une personne. Depuis 2006, ce phénomène a pris de l’ampleur en France.

Quatre jeunes filles de 15 à 17 ans arrêtées

Les policiers nationaux et municipaux alertés au moment des faits, grâce à la vidéosurveillance de la gare, se rendent sur place et réussissent à interpeller les agresseuses.

Deux d’entre-elles ont 15 ans, l’une a 16 ans et l’autre 17 ans. Elles sont domiciliées à Grasse, Cannes, et l’une d’elles est placée en foyer à Cagnes-sur-Mer. Certaines sont déjà suivies par la protection judiciaire de la jeunesse. Après leur garde à vue, elles ont été remises en liberté et seront convoquées le 8 mars devant la Protection judiciaire de la jeunesse, elles ont rendez-vous le 8 avril devant le juge pour d’éventuelles mise sen examen.

La sacoche et le téléphone portable de la victime lui ont été restitués. Le téléphone portable de celle qui a filmé l’agression a été saisi et les images récupérées.

Source FRANCE BLEU.

Un Pontoisien en fauteuil roulant se voit refuser l’accès au bus, il porte plainte…

En un an et demi, c’est la troisième fois que Soumaila Traoré bloque un bus dont l’accès lui a été refusé, alors que les véhicules sont censés être accessibles aux personnes à mobilité réduite.

 Paris Saint-Lazare, dans la nuit de samedi à dimanche. Soumaila Traoré s’est vu refuser l’accès au bus en direction de Cergy à cause de son fauteuil roulant.

Les policiers lui ont donné gain de cause. Dans la nuit de samedi à dimanche, alors que Soumaila Traoré, un habitant de Pontoise, attend à Paris Saint-Lazare son Noctilien en direction de Cergy-le-Haut, le chauffeur lui refuse l’accès au bus, pourtant adapté à la prise en charge des personnes à mobilité réduite (PMR). Il vient de déposer plainte pour « discrimination par personne morale à raison d’un handicap ».

Ce soir-là, le quadragénaire, qui a perdu ses membres dans un accident à l’âge de 2 ans, a empêché le car de repartir. Voulant monter dans le bus, il avait informé le conducteur de sa présence, tandis que les autres passagers montaient à bord, mais n’a obtenu aucune réponse. Le chauffeur lui aurait expliqué que la palette ne fonctionnait pas et qu’il n’y avait plus de place.

« Alors que les gens continuaient à monter, il restait au moins 10 places libres à ce moment-là, souligne-t-il. En plus le bus était neuf ! »

« Des jeunes ont pris ma défense »

Le prochain véhicule étant annoncé une heure plus tard, Soumaila s’est planté devant. Le conducteur fini par appeler des collègues en renfort.« Ils ont essayé de m’intimider, raconte le Pontoisien. Des jeunes ont quand même pris ma défense. »

Pourtant, la situation reste bloquée plus d’une demi-heure. Après quoi, sur appel du conducteur, les policiers débarquent.« Ils m’ont défendu et le chauffeur m’a fait monter avec la palette », poursuit Soumaila, qui se dit très « choqué ».

Une enquête interne à la SNCF

Ce type de mésaventure, il l’a déjà subie en juillet 2018 à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), puis au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) en mars 2019. « Ça arrive souvent, assure-t-il. Il faut sanctionner les compagnies qui laissent faire ça et mieux former les personnels. »

De son côté, la SNCF indique qu’une enquête interne est en cours pour « prendre les mesures nécessaires afin que cela ne se reproduise pas ».

Source LE PARISIEN.

Sophie Vouzelaud, sourde et ancienne dauphine de Miss France, se dit victime de discrimination par un agent SNCF…

La mannequin, actrice et écrivaine, sourde de naissance, et élue première dauphine de Miss France en 2007, accuse un agent SNCF de l’avoir « discriminée en raison d’un handicap ».

Sophie Vouzelaud (à gauche) à côté de Rachel Legrain (à droite) Miss France 2007, sur la scène de l'élection.

Lors du concours Miss France en 2007, Sophie Vouzelaud avait créé l’événement en devenant la première miss atteinte de surdité.

Devenue égérie Dior, actrice, autrice, elle n’aurait pourtant pas été épargnée par un comportement discriminatoire de la part d’un agent SNCF.

Dans une publication sur le réseau social Instagram, la mannequin fait part « de mon dégoût, de ma haine, de ma colère ». Elle y raconte sa mésaventure, après avoir embarqué seule dans un train intercités qu’elle fréquente régulièrement.

« Comme si j’étais anormale »

Sur son billet n’apparaissait non pas son prénom, mais celui de son mari, qui a réservé en ligne pour elle « vu qu’il n’y a plus de guichet dans ma petite gare de campagne ».

Une « erreur », qu’elle aurait eu bien des difficultés à expliquer au contrôleur. Elle aurait ainsi signalé sa surdité et présenté sa carte à l’agent, « qui n’en a cure » et « refuse que j’aie un interprète ».

« Il devient menaçant, poursuit-elle, il reste devant moi, il me parle près du visage, comme si j’étais anormale » Des passants ont tenté de prendre la défense de la jeune femme. Mais rien n’y a fait puisque l’ancienne miss a reçu une amende de 275 euros.

Très remontée, la reine de beauté interpelle la SNCF sur le réseau social. « J’ai compris que mon billet n’avait pas le bon prénom, mais je ne peux pas tolérer d’avoir été traitée comme je l’ai été ce matin, je n’avais aucune intention de nuire ou de frauder. »

Source OUEST FRANCE.

Trop de gares impraticables pour les fauteuils roulants en Alsace ?…

Peut-on encore habiter en campagne et prendre le train quand on est en fauteuil roulant ?

Une habitante d’ERSTEIN (Bas-Rhin), travaillant quelques jours par semaine à Strasbourg, pose la question.

Elle ne peut pas monter dans les trains dans sa gare, faute d’assistance de la SNCF.

Trop de gares impraticables pour les fauteuils roulants en Alsace ?

« J’ai découvert qu’il n’y avait pas d’assistance pour les personnes à mobilité réduite dans aucune des gares entre Sélestat et Strasbourg », lance, quelque peu désabusée, Elise Muths. Cette habitante d’Erstein, installée depuis quelques mois dans la commune du Bas-Rhin, est en fauteuil roulant depuis plusieurs semaines, en raison d’une maladie rare atteignant ses muscles et ses articulations. Elle qui travaille plusieurs jours par semaine à Strasbourg est dans une situation difficile : elle ne peut pas monter dans les trains en gare d’Erstein.

La gare accessible… mais pas tous les trains

Sollicitée, la SNCF assure que la gare d’Erstein est accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR). « Oui, la gare est accessible en fauteuil », confirme Elise Muths, « mais le problème c’est vraiment de réussir à entrer dans e train ».

Or, le service d’assistance aux PMR, réservable 48h à l’avance, n’est pas disponible dans la gare d’Erstein. Ni d’ailleurs, dans les gares entre Sélestat et Strasbourg. Un énorme problème pour la jeune femme, qui doit pourtant s’y rendre pour y travailler, plusieurs jours par semaine.

Elise Muths, illustratrice et graphiste habitant à Erstein, ne peut pas aller travailler à Strasbourg sans assistance de la SNCF. - Radio France

Choisir entre vivre en ville… et rester chez soi ?

C’est une question qu’Elise Muths refuse de se poser. Après avoir vécu à Strasbourg, elle a fait le choix, avec son mari, de s’installer à Erstein, une gare bien desservie par le train. La jeune graphiste s’interroge sur la possibilité de concilier sa nécessité de déplacement et ses contraintes, sans devoir passer par la case télétravail.

Sollicitée, la SNCF lui a promis des réponses rapides. La mairie d’Erstein, également, a promis de se pencher sur la question. « Je ne suis pas la seule à être en fauteuil, ce serait bien d’avoir des solutions », ajoute Elise Muths. « Je me dis, mince, on est en 2019. Si on veut prendre le train en fauteuil roulant c’est presque décourageant de faire autant de démarches. J’ai envoyé des lettres, lancé des appels. C’est fatigant », conclut-elle.

Source FRANCE BLEU.

Handicap : une fête pour remercier les donateurs qui ont permis à Marvin d’acheter une voiture adaptée …

Marvin et sa famille organisent une fête ce dimanche 22 septembre à Requeil (Sarthe) pour remercier les centaines de donateurs, sans qui le jeune homme, atteint de myopathie, n’aurait pu s’acheter un véhicule adapté.

Coût de la voiture : 84 000 euros.

Handicap : une fête pour remercier les donateurs qui ont permis à Marvin d'acheter une voiture adaptée

Pendant deux ans, Marvin, sa famille et ses amis ont organisé des collectes de fonds pour lui acheter un véhicule adapté. Tous s’étaient fédérés autour de l’association « Pour l’indépendance de Marvin », présidée par sa mère, Séverine. Marvin, 23 ans, est atteint de myopathie. Une maladie neuromusculaire qui affaiblit ses muscles et l’oblige à se déplacer en fauteuil roulant. A la suite de l’achat, « c’était obligé qu’on organise une fête pour remercier les personnes qui ont donné », explique sa mère. En tout, 190 personnes sont conviées, ce dimanche, à Requeil (Sarthe) pour célébrer l’autonomie de Marvin, acquise grâce à elles.

Le jeune homme a passé son permis il y a trois ans, à Niort, dans un véhicule adapté à son handicap. Il fallait cinquante heures de conduite minimum et il n’a pas fait plus. Depuis, il avait hâte de conduire son propre bolide.

Une voiture adaptée à 84 000 euros

Adapter un véhicule à un fauteuil roulant et à une personne avec des grandes faiblesses musculaires, ça coûte cher. La famille avait fait un devis, il y a deux ans : 110 000 euros tout compris. Le prix est très élevé, car une seule société adapte les véhicules en France pour son handicap et elle est à Bordeaux. Il a fallu faire venir des mécaniciens à Requeil pour faire des essais avec différents fauteuils. Finalement, le prix a été rabaissé à 84 000 euros, car la famille a trouvé un véhicule d’occasion déjà presque adapté à Marvin.

Il dirige avec le joystick à gauche. Son comodo est à droite. - Radio France
Il dirige avec le joystick à gauche. Son comodo est à droite. © Radio France – Clémentine Sabrié

Depuis deux mois,  Marvin conduit son van. Il entre par l’arrière, à l’aide d’une rampe. Il vient clipser son fauteuil au poste de commande pour être sûr qu’il ne bouge pas dans les virages. Près de sa main gauche un joystick. « Je pousse le joystick pour accélérer, je le tire pour freiner et je bascule de chaque côté pour tourner », montre-t-il. A côté de sa main droite, un boîtier avec des boutons. « J’ai toutes les commandes : le clignotant, le plein phare, les essuie-glaces, le lave-glace, les warnings. » Il peut également transporter trois passager

Un vent de liberté pour lui et sa famille

Il a déjà fait plus de 3.000 kilomètres avec. Très à l’aise au volant de son bolide, il es allé en excursion jusqu’à Nantes et Angers. Il part bientôt en vacances avec ses amis en Bretagne. « Aller où on veut sans avoir à demander à quelqu’un, c’est indescriptible la liberté que ça donne », sourit-il.  Maintenant, il peut sortir avec ses amis ou aller se balader sans demander à sa mère ou son beau-père de le conduire. Ce véhicule va aussi lui permettre de chercher du travail. « Habiter en pleine campagne, c’est pas évident de  se déplacer quand on n’a pas de moyen de locomotion », rappelle le jeune homme. Il aimerait travailler dans « tout ce qui est dépannage informatique ». Il a appris en démontant et remontant ordinateurs, smartphones et tablettes.

Ça change tout pour lui, mais pour sa famille aussi. La première fois qu’elle l’a vu partir dans sa voiture, tout seul, sa mère a eu « la boule au ventre ». Puis, Séverine a vu qu’il se débrouillait très bien. « C’est un gros vide, on va dire, au début, puis c’est que du bonheur à la fin, une grosse fierté. » Difficile de voir son fils prendre de prendre de l’indépendance, alors qu’elle s’est occupée de lui, à plein temps, pendant 23 ans.

Sa mère, la cheffe d’orchestre de cette collecte

Marvin sait qu’il doit la réussite des collectes de fonds à sa mère, Séverine, qui a tout organisé. Vente de pots de confiture, de compotes, de jus de pomme, de roses à la Saint-Valentin, de petits objets sur les marchés de Noël, organisation de karaoké, de soirées dansantes. L’association a œuvré sans répit pour lui acheter sa voiture. 

Séverine travaille de nuit, comme préparatrice de commandes. Ces deux dernières années, le jour, elle fabriquait les objets à vendre. « Sur les pots de confiture, on doit pas être loin des 10.000 euros je pense. On a fait presque 2.000 pots. Le jus de pomme, on en a vendu pas loin de 1.000 litres. Les roses ont en a vendu à peu près 2.000 aussi. » Ils ont également récupéré 100 tonnes de papier qu’ils se sont fait racheter. Un travail titanesque qui a porté ses fruits. Les deux cagnottes ont permis de récolter 2.000, puis 500 euros. Le reste vient de la mutuelle, de l’assurance, de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), du fonds de compensation et de la commune de Requeil.

Source FRANCE BLEU.

Toulouse : Pour faciliter la vie des malvoyants, les cartes de transport désormais en braille…

A partir du lundi 16 septembre, les personnes malvoyantes et aveugles pourront avoir leur carte Pastel de Tisséo en braille. Une première en France.

La carte Pastel en braille sera disponible le 16 septembre à l'agence Tisséo des Arènes.

Pas facile de retrouver au milieu des différentes cartes de fidélité, celle qui permet de prendre les transports en commun. Particulièrement quand on est aveugle ou malvoyant. A partir de lundi, les Toulousains souffrant d’un handicap visuel pourront demander à disposer d’une carte Pastel en braille.

« Cette initiative, on la doit à trois de nos agents qui côtoient régulièrement des usagers déficients visuels. Ils se sont dit que ce serait bien de pouvoir distinguer la carte Tisséo et aussi connaître la fin de la date de validité. Nous avons alors cherché une solution technologique simple à base d’autocollant que l’on pouvait apposer sur la carte pastel », indique Laurent Lieutaud, le directeur clientèle de Tisséo.

Le réseau recense 444 usagers déficients visuels, ainsi que 148 personnes détentrices d’une carte d’accompagnant.

Un moyen d’améliorer l’accessibilité, bien vu par l’antenne toulousaine de l’Union nationale des aveugles et déficients visuels. « Nous ne l’avons pas encore testé mais cela permet de les identifier et d’être dans une démarche d’autonomisation et d’inclusion », relève la responsable de l’Unadev de la Ville rose, Laurence Condamines-Damilano.

Source 20 MINUTES.

SNCF – Occitanie : un nouveau service gratuit pour l’accès des handicapés aux trains régionaux…

La SNCF et la Région Occitanie proposent un nouveau service de réservation dédié à la prise en charge des personnes à mobilité réduite.

Gratuit, il existe dans 48 gares pour des voyages sur des trains TER liO, uniquement en Occitanie.

SNCF - Occitanie : un nouveau service gratuit pour l'accès des handicapés aux trains régionaux. illustration / © Maxppp Sébastien Jzarry

La SNCF et la Région Occitanie se sont associées pour mettre en place un nouveau service de réservation dédié à la prise en charge des personnes à mobilité réduite.

Ce service gratuit, baptisé « Accès Train liO » fonctionne depuis le 2 septembre 2019.

Il est l’équivalent, en région, du service « accès plus » déjà en service pour les trains vers une autre région ou une destination à l’étranger (TGV, INTERCITÉS).

Qui peut en bénéficier ?

Ce service concerne l’ensemble des personnes à mobilité réduite :

  • Utilisateur de fauteuil roulant (électrique et manuel)
  • Mal voyant
  • Mal entendant
  • Handicap cognitif

Il n’est pas réservé aux seuls détenteurs de carte d’invalidité.

Quelqu’un qui souffre d’un problème de mobilité temporaire, qui a une jambe dans le plâtre par exemple, y a droit également, précise Patrice Aiello, responsable de la communication SNCF en Languedoc-Roussillon.

Accès Trains liO est donc également accessible, si besoin, aux seniors, comme aux personnes avec enfant en poussette.

Ce nouveau service SNCF de réservation pour la prise en charge des personnes à mobilité réduite a été mis en place dans chaque ville signalée sur cette carte. / © SNCF
Ce nouveau service SNCF de réservation pour la prise en charge des personnes à mobilité réduite a été mis en place dans chaque ville signalée sur cette carte. / © SNCF

48 gares concernées

Ce service est proposé dans 42 gares et 6 haltes ferroviaires de la région, uniquement pour des voyages sur des trains TER liO.

La  réservation doit être passée au plus tard 48h avant le voyage.
Et le jour J, il faut se présenter une demie heure avant le départ du train, à un point de rendez-vous dans la gare.

Source FR3.

Handicapée, à bord de son fauteuil roulant électrique, une femme se voit refuser l’accès à un bus…

La scène s’est passée le 10 août dernier sur le réseau de transports du pays de Montbéliard.

La femme Virginie Rollet a déposé plainte pour nouvelle discrimination dans sa vie quotidienne.

Handicapée, à bord de son fauteuil roulant électrique, une femme se voit refuser l'accès à un bus. Virginie Rollet a bord de son fauteuil électrique / © Maxime Meuneveaux - France Télévisions

Virgine Rollet prend régulièrement le bus à bord de son fauteuil roulant électrique. Ce jour là, un chauffeur du réseau Evolity du pays de Montbéliard refuse de la laisser embarquer à bord. Au motif qu’elle conduisait selon lui une voiturette. Virginie Rollet aidée de son compagnon a du négocier pendant 20 minutes avec le chauffeur qui a contacté son dépôt et a fini par la laisser monter avec son engin . Ce genre d’incident était déjà arrivé à Virgine Rollet qui est diabétique. Parfois elle attendait le bus suivant qui lui voulait bien la prendre à bord.

Excédée, la femme a porté plainte à la gendarmerie. « Quand j’essuie de grand refus, que je suis rejetée par la société, on ressent un sentiment de honte, et ça fait mal moralement » explique madame Rollet. Son compagnon ajoute : « On se battra pour elle et pour les autres. Tout le monde doit être à égalité ».

La direction de la société de transport Moventis n’était pas au courant de l’incident, ni de la plainte. Elle a promis un rappel au règlement de tous les chauffeurs. Ils sont 150.
Depuis le 23 avril, la nouvelle flotte de bus articulés du réseau Evolity peut en effet prendre en charge sans difficulté toutes les personnes à mobilité réduite dans le pays de Montbéliard.

Source FR3.

Les travaux en gare de Belfort vont faciliter l’accès aux trains pour les personnes handicapées…

Les travaux de la gare de Belfort vont se poursuivre jusqu’en septembre 2020. Ils visent à faciliter l’accès aux quais et aux trains pour les personnes handicapées.

Le trafic ne sera pas impacté.

Les travaux en gare de Belfort vont faciliter l'accès aux trains pour les personnes handicapées

Belfort, France

C’est encore le cas jusqu’à la fin des travaux : pour prendre le train, une personne handicapée doit prévenir le service d’escale en amont de son voyage, pour indiquer quel train elle souhaite prendre. Le jour du départ un agent, l’accompagne pour lui faire traverser le quai sur un petit passage à niveau, puis il faut une rampe pour monter dans le train. Les travaux consistent donc à rehausser les quais et à installer des ascenseurs.

12 entreprises travaillent sur le chantier

L’entreprise Colas est en charge de la rénovation des quais. En un mois, les ouvriers ont presque terminé la pose de la bordure du quai n°1. Les finitions doivent être effectuées d’ici le mois de septembre, le délai est serré : « On a pas le droit à l’erreur, le moindre écart sur les fournitures peut bloquer l’avancement« , explique Yannick Lazarus, chef de secteur de l’entreprise.  Il reconnait également que la circulation des engin de chantier est difficile, l’espace étant exiguë.

Yannick Lazarus espère tenir les délais pour permettre aux voyageurs d'utiliser le quai dès septembre 2019 - Radio France

Cet automne, son entreprise débutera la rénovation du quai n°2, puis le quai n°3 au printemps prochain. Ils disposent à chaque fois de deux mois pour mettre la plate-forme au niveau du train. « En volume d’activité c’est la plus grosse affaire que l’on a récupéré cette année« , reconnaît Yannick Lazarus.

Une meilleure accessibilité pour les malvoyants

Pour les malvoyants, des lignes de guidage existent dans le hall de gare mais elles s’arrêtent en arrivant sur le quai. Christelle Ehret, pilote d’opération de la SNCF Réseau, indique qu’il est prévu d’en apposer dans l’ensemble de la gare. Des dalles podotactiles, reconnaissables quand on pose le pied dessus, permettront de signaler le bord de la plateforme et les numéros de quais seront écrit en braille.

Source FRANCE BLEU.

“Abandonnés” sur l’aire de Nivelles: un chauffeur Flixbus oublie une mère handicapée et ses enfants…

Le voyage en Flixbus d’une mère de famille, qui souffre d’un handicap physique, et de ses deux enfants a tourné au calvaire lorsque le chauffeur est reparti sans eux après une pause déjeuner à Nivelles.

La femme a livré le récit de ce trajet pour Le Parisien.

“Abandonnés” sur l’aire de Nivelles: un chauffeur Flixbus oublie une mère handicapée et ses enfants

Une halte à Nivelles s’est transformée en véritable galère pour cette famille parisienne. Comme elle le raconte au quotidien Le Parisien, Ayse, accompagnée de ses deux jumeaux de 13 ans, sont partis mercredi dernier à bord d’un Flixbus d’Orly pour aller à Nimègue, aux Pays-Bas, où sa sœur habite. Neuf heures de trajet sont au programme. Au bout de quatre, à 12h30, le bus s’arrête sur l’aire de Nivelles. Les passagers sont “obligés” de descendre, s’étonne Ayse, qui a l’habitude de rester à bord des cars pour déjeuner.

“Une ou deux minutes de retard”

C’est effectivement plus pratique pour cette femme de 47 ans, handicapée physique après avoir subi il y a trois ans une entorse de la cheville “qui n’a jamais guéri”. Depuis, elle ne travaille plus et se déplace en béquilles. Sauf pendant ce voyage, car “faire de la marche n’était pas prévu”. Avant de quitter le car, Ayse demande au chauffeur le temps de la pause: “40 minutes” rétorque-t-il.

35 minutes plus tard, Ayse commence à regagner le parking. Par précaution, elle autorise ses deux enfants à aller plus vite qu’elle afin de s’assurer qu’il n’y aura pas de mésaventure. Malheureusement, le bus n’est plus là quand les jumeaux arrivent. “On avait à tout casser une ou deux minutes de retard”, regrette-t-elle.

Le début de la galère pour la mère de famille. Elle réserve un taxi pour rejoindre la gare de Nivelles, puis emprunte un premier train vers Bruxelles, puis un second vers Boxmeer, où sa sœur viendra récupérer toute la petite famille. Avant cela, la femme habitant aux Pays-Bas est allée à Nimègue pour récupérer les bagages des Français restés dans le bus… mais aussi pour avoir des explications.

Pas de “faute” selon Flixbus

Selon elle, le chauffeur était “pleinement conscient” que des passagers manquaient à l’appel en repartant de l’aire de Nivelles. “Je lui ai demandé où était ma sœur, il a répondu : ‘Je ne suis pas une nounou et je ne suis pas responsable’. Il n’en avait rien à fiche et il a dit que ce n’était pas ses affaires”, raconte-t-elle à Le Parisien.

Ayse attend de Flixbus des “excuses”. “Je leur demande de prendre en considération qu’ils transportent des humains, pas du bétail. Et qu’on ne soit pas considéré comme des chiens abandonnés”, s’emporte-t-elle. La Parisienne réclame également un remboursement de son itinéraire bis.

Contactée par le média, la compagnie concède que l’incident est “regrettable” mais n’envisage pas de remboursement car aucune “faute” n’a été constatée. Le bus “s’est arrêté exactement 46 minutes”, sur l’aire, soit “de 12h30 à 13h16″, selon le relevé du capteur GPS. “Dix ou vingt minutes de retard, j’aurais pu comprendre et j’aurais dit que c’était de ma faute”, souffle Ayse, qui affirme avoir “essayé d’expliquer” son handicap au chauffeur. Ses difficultés à se déplacer sont forcément visibles, précise-t-elle.

Sans avoir eu gain de cause, la famille s’apprête à reprendre un Flixbus pour le trajet retour ce mercredi soir, à son grand regret: “Mes enfants ne veulent plus prendre le bus mais je n’ai pas le choix, car je ne peux pas conduire”. En espérant que les trois personnes ne tombent pas sur le même chauffeur…

Source 7 sur 7.