AAH en couple : vers une loi pour ne plus prendre en compte les revenus du conjoint ?…

La députée Marie-George Buffet (Parti communiste français) a déposé, début décembre, une proposition de loi visant à supprimer la prise en compte des revenus du conjoint pour le calcul de l’allocation adulte handicapé. L’ancienne ministre de la Jeunesse et des sports du gouvernement Jospin (1997-2002) a détaillé son projet pour Faire-face.fr. 

 Marie-George Buffet

Faire Face : Pourquoi la prise en compte des revenus du conjoint pour le calcul de l’AAH est-elle inacceptable ? Après tout, c’est le cas pour le RSA.

Marie-George Buffet : L’AAH est une allocation d’autonomie. Elle a pour but de donner à son bénéficiaire les moyens de son autonomie financière, même si son montant reste aujourd’hui insuffisant. Elle est attachée la personne et ne saurait donc lui être retirée si elle se met en couple.

Prendre en compte les ressources du compagnon ou du conjoint pour déterminer le droit à l’AAH, c’est rendre la personne dépendante. C’est contraire au principe même de cette allocation. Il faut changer la loi. C’est une question de dignité pour les allocataires. Le RSA, lui, doit, normalement, permettre de faire face à une situation provisoire. C’est ce qui le rend fondamentalement différent de l’AAH.

« Chacun cotise selon ses moyens, chacun reçoit selon ses besoins. »

FF : Le gouvernement avance une autre justification à la prise en compte des ressources du conjoint : « La solidarité nationale complète la solidarité familiale, elle ne doit pas s’y substituer. »

M-G. B : C’est la solidarité familiale qui complète la solidarité nationale, pas le contraire, comme l’avance le gouvernement. Les citoyens français cotisent tout au long de leur vie pour bénéficier des prestations sociales dont ils pourraient avoir besoin, un jour.

La Sécurité sociale est fondée sur le principe : « Chacun cotise selon ses moyens, chacun reçoit selon ses besoins. » La pension d’un retraité ne dépend pas des ressources de son conjoint. Il n’y a aucune raison que ce ne soit pas la même chose pour l’AAH, même si cette allocation est financée par l’État et non par la Sécurité sociale.

« Le gouvernement reprend d’une main ce qu’il donne de l’autre. »

FF : Le gouvernement va geler le plafond de ressources ouvrant droit à l’AAH, pour les couples. Autrement dit, tous ne bénéficieront pas intégralement de la revalorisation annoncée de cette allocation (860 le 1er novembre 2018 puis 900 € un an plus tard). Comment analysez-vous cette décision ?

M-G. B : Le gouvernement reprend d’une main ce qu’il donne de l’autre. Ce gel est dicté par la recherche d’économies. Mais il reflète une incompréhension complète de ce qu’est l’AAH, une allocation d’autonomie.

FF : Comment jugez-vous le début du quinquennat pour la politique du handicap, priorité affichée du président de la République ?

M-G. B : L’accessibilité constitue une question-clé pour les citoyens en situation de handicap. Mais elle reste ignorée. Les moyens nécessaires pour rendre la France accessible ne sont pas mobilisés.

Nous débattons actuellement à l’Assemblée nationale du projet de loi relatif à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Les Jeux de Paris-Saint Denis sont une opportunité à saisir pour faire avancer l’accessibilité. Je demanderai au gouvernement de prévoir les financements nécessaires.

FF : Quel est l’avenir de votre proposition de loi ?

M-G. B : Pour qu’une proposition de loi puisse avoir une chance de passer, il faut qu’elle soit portée par différents groupes politiques à l’Assemblée nationale. Je vais leur demander de s’y associer. Il existe une grande disparité au sein du groupe La République en marche. Je n’exclus donc pas que certains députés du groupe majoritaire puissent soutenir ma proposition de loi. Les chances de succès sont minces mais pas nulles. Propos recueillis par Franck Seuret.

Source FAIRE FACE.

 

L’allocation adultes handicapés financée aux dépens des jeunes sourds ?…

Ecœurée. Hélène Sester, prof de maths à l’Institut national des jeunes sourds (INJS) de Paris, membre de l’intersyndicale du personnel et des parents d’élèves, a découvert lors du conseil d’administration de l’INJS que la direction générale de la cohésion sociale exigeait des économies qui serviront à financer la revalorisation de l’allocation adultes handicapés (AAH).

jeunes sourds

«C’est d’un tel cynisme… Piocher dans les budgets dédiés à l’éducation de jeunes en situation de handicap pour augmenter l’aide aux adultes…» Interrogé, le cabinet de la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, dément. «La baisse de 13 % s’inscrit dans un plan d’économie drastique général. Il s’agit seulement d’économies structurelles, qui ne touchent pas à la qualité du service rendu par les instituts, et qui n’ont évidemment aucun rapport avec la revalorisation de l’AAH. Ils font partie de la même ligne budgétaire mais l’un ne sert pas à financer l’autre.»

Au-delà de cette question, les équipes s’inquiètent de l’avenir de ces cinq instituts nationaux (quatre pour jeunes sourds et un pour aveugles, l’INJA), directement sous la tutelle du ministère des Affaires sociales. Les autres établissements spécialisés pour ces publics (environ 200) sont gérés par des associations de parents et pilotés à l’échelle régionale par les agences régionales de santé.

Pour l’intersyndicale, cette coupe dans le budget est «le premier pas vers un désengagement de l’Etat. Nos instituts sont malmenés depuis quelque temps». L’année dernière, le projet avait été mis sur la table de transférer leur financement aux agences régionales de santé. Colère des équipes et des parents d’élèves. «Pourquoi casser quelque chose qui fonctionne ? Pour faire des économies sur le dos des enfants ?» questionne, amère, Laura Catry, mère d’un enfant malentendant scolarisé à l’INJS de Paris et membre du conseil d’administration.

Les quatre INJS et l’INJA de Paris, qui accueillent en tout un millier d’élèves, frôlent les 100 % de réussite aux examens nationaux (brevet, bac, CAP…). Idem pour les unités délocalisées dans les établissements ordinaires où sont scolarisés 6 000 enfants.

Source LIBERATION.

Des livres pour les enfants malvoyants fabriqués à Limoges…

La maison d’édition associative « Mes mains en or », implantée dans le quartier de Beaubreuil à Limoges, a conçu une vingtaine d’ouvrages en braille ou en relief, pour les enfants aveugles ou déficients visuels.

Des livres pour les enfants malvoyants - maison d'édition associative "Mes mains en or"

C’est une histoire toute simple : celle d’une maman dont la petite fille, Domitille, devient aveugle à l’âge de 17 mois.
Une maman qui ne trouve pas d’histoires pour enfants adaptées au handicap de sa fille.

Une niche commerciale

En France, on estime à 5000 le nombre d’enfants et de jeunes de moins de 20 ans aveugles ou malvoyants…
Un public trop peu nombreux pour intéresser vraiment les éditeurs jeunesse.

Alors, en 2010, la maman de Domitille crée à Limoges une maison d’édition spécialisée dans cette niche commerciale, joliment baptisée « Mes Mains en or ».

En plein développementDepuis, la petite maison d’édition a connu une belle trajectoire.
Elle a conçu une vingtaine d’albums tactilo-visuels, dont plusieurs ont reçu des prix littéraires.
L’association emploie aujourd’hui trois salariées, mais elle fonctionne surtout grâce au travail précieux d’une vingtaine de bénévoles.

Ces ouvrages à la confection très minutieuse sont longs et coûteux à fabriquer.
Entre 6 à 8 heures de travail manuel sont nécessaires sur chaque ouvrage.
Le prix de revient d’un livre tactilo-visuel est de 100€, vendu entre 40 et 65€.

Aujourd’hui, l’association se lance dans le numérique. Elle est en train de développer une application pour tablettes accessible aux enfants déficients visuel dès l’âge de 4 ans.

Source FR3.

 

Repas de Noël : quels aliments ne sont pas des cadeaux pour votre santé ?….

Difficile de préparer le menu du réveillon sans inclure des produits qui contiennent des substances nocives. Comment minimiser les risques ?

Repas de Noël, protégez votre santé !

Pesticides, additifs, perturbateurs endocriniens, gras, sel… Vous essayez de faire attention au contenu de votre assiette toute l’année ? Il n’y a pas de raisons que cela change pour les fêtes de fin d’année. En s’appuyant sur les publications scientifiques les plus récentes, notamment Le Nouveau guide des additifs paru en mars 2017, franceinfo dresse la liste – non exhaustive – des produits qu’il faudrait éviter de consommer pendant les fêtes si vous souhaitez appliquer le principe de précaution.

La consommation occasionnelle de ces produits ne présente pas de risques directs pour votre santé, mais de nombreuses alternatives existent pour la plupart d’entre eux. Nous en avons identifié un certain nombre avec l’aide de l’association Générations cobayes, un mouvement de jeunes consommateurs.

Des biscuits apéritifs trop gras et trop salés

Du gras et du sel. Avec une telle composition, les biscuits apéritifs et les chips figurent en pole position des aliments que vous devriez éviter de consommer lors de votre réveillon. Concernant le sel, les autorités sanitaires recommandent de ne pas dépasser une dose quotidienne de 5 g, soit l’équivalent d’un sachet de 100 g de biscuits apéritifs ou de chips. Au-delà, des risques d’insuffisance cardiaque peuvent apparaître, comme le rappelle une étude (en anglais) menée par des chercheurs finlandais du National Institute for Health and Welfare d’Helsinki et publiée à l’occasion du congrès 2017 de la Société Européenne de Cardiologie…..

Quelle alternative ? Privilégiez les recettes « maison » et les légumes de saison (de préférence bio), comme les carottes, les choux-fleurs et les radis accompagnés de houmous ou de tzatziki.

Du foie gras et de la charcuterie aux nitrites

Pour donner une couleur rose appétissante à la charcuterie, et pour lutter contre le botulisme lié à une mauvaise convervation de la viande, les industriels utilisent un additif alimentaire : les nitrites, épinglés notamment par « Cash Investigation » en septembre 2016. Le nitrite de sodium (E250) et le nitrate de potassium (E252) sont tous les deux classés « cancérigènes probables » chez l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer….

Quelle alternative ? Pour le foie gras, privilégiez le « fait maison » à partir d’une volaille de préférence labellisée. Ainsi, le cahier des charges du Label rouge (PDF) pour le foie gras cru interdit l’usage d’additifs comme les émulsifiants, les stabilisants, les gélifiants pendant l’alimentation de l’animal, contrairement aux produits courants. Si vous faites vous-même votre foie gras, vous vous assurez d’une meilleure qualité de la viande et d’un ajout moindre d’additifs, à l’opposé d’un foie gras déjà préparé, acheté en grande surface.

Pour limiter les risques, vous pouvez aussi opter pour des substituts végétaux. Le plus célèbre d’entre eux porte le nom de « faux gras ». « Le goût est un peu différent, mais bien frais en toast avec de la confiture de figue, on a déjà trompé des invités », confie Sandrine Gras, directrice en charge de la communication de Générations cobayes. Pour ce qui est de la charcuterie, certaines marques commercialisent désormais des produits étiquetés « sans nitrite » (bio ou non). Générations cobayes recommande également d’acheter ses produits chez un charcutier et non sous vide dans une grande surface : le nombre de convervateurs utilisés sera réduit.

Du saumon fumé au mercure

C’est un incontournable des repas de fin d’année. Dans le cas du saumon fumé, un certain nombre d’études ont démontré que les saumons bio ou labelisés présentent des taux de métaux lourds et de polluants supérieurs aux saumons conventionnels. Sur 23 saumons fumés testés en novembre par l’UFC-Que Choisir, les quatre qui contiennent les niveaux les plus élevés de dioxines, de PCB, d’arsenic et de mercure sont les trois saumons fumés bio et le saumon Label rouge….

Quelle alternative ? Privilégiez un saumon sauvage à un saumon d’élevage. Selon Sandrine Gras, « il se reconnaît facilement à une couleur beaucoup plus soutenue que le rose pâle habituel qu’on retrouve en supermarché ; sa chair est également moins grasse (les nervures blanches sont moins épaisses) et sa texture est plus ferme ».

Des volailles aux antibiotiques

Le chapon est la volaille vers laquelle se tourne beaucoup de consommateurs. Sachez néanmoins qu’il est deux fois plus gras que la pintade et quatre fois plus qu’un filet de dinde rôti. Le mensuel Santé Magazine rappelle également que le gibier, comme le chevreuil, la biche ou le sanglier, ne totalise que très peu de lipides.

Par ailleurs, le chapon peut aussi contenir des antibiotiques, utilisés pendant l’élevage des volailles, qu’il s’agisse d’élevage intensif ou biologique. La réglementation pour l’élevage bio (PDF) prévoit que ces médicaments « peuvent être utilisés si nécessaires, et dans des conditions strictes », sans précision de quantités. Comme l’explique Europe1.fr, l’utilisation massive d’antibiotiques dans les élevages entraîne une résistance de certaines bactéries, dont certaines frappent les humains….

Quelle alternative ? Le mieux est de vous rendre chez votre boucher, qui pourra vous renseigner sur l’origine de l’animal et son alimentation. « Une bonne viande, c’est d’abord des animaux de qualité élevés lentement, mis en pâture à l’herbe plutôt que nourris au soja ou au maïs OGM », prévenait Pierre Bouchez, éleveur installé dans le Pas-de-Calais, dans L’Express. A noter qu’il sera difficile d’éviter les antibiotiques, même si la filière labellisée de la volaille de chair (dont fait partie le chapon) en « utilise peu », relève l’Inra.

Pour accompagner votre viande, privilégiez les légumes de saisons, de préférences bio pour ceux qui sont les plus contaminés par les pesticides. « Ce sont généralement ceux dont la peau n’est pas épaisse et qui sont plus exposés aux pulvérisations de pesticides en raison de leur mode de culture », explique Sandrine Gras.

Du champagne et du vin aux pesticides

Les instances européennes ont récemment décidé de prolonger de cinq ans la commercialisation du glyphosate au sein de l’Union européenne. En France, ce sont près de 8 000 tonnes de ce puissant herbicide qui sont achetées chaque années. Et lorsque l’on se penche sur les ventes par départements, ce sont ceux réputés pour leurs vins (Gironde) ou leurs champagnes (Aube) qui sont en tête des plus gros consommateurs. Le glyphosate n’est pas la seule substance que l’on peut trouver dans nos bouteilles : « un cocktail de 10, 11, 12 pesticides, dont certains interdits en France », est contenu dans une bouteille selon Antonin Iommi-Amunategui, auteur d’un Manuel pour s’initier au vin naturel, dans une tribune sur L’Obs….

Quelle alternative ? Le bio est encore peu répandu dans la production de champagne. En 2016, seuls 12 vignerons étaient certifiés dans la région, explique L’Union ardennais. Certaines marques préparent des cuvées certifiées « zéro résidu de pesticides » pour les années à venir. Autre alternative, les vins en biodynamie, ou vins naturels. « Exempts de pesticides, d’arômes artificiels et de sulfites, il arrive que le goût d’une même bouteille change avec le temps, l’humidité de l’air, la température… Mais ça ne veut pas dire que le vin est devenu mauvais, son goût est simplement différent », précise Sandrine Gras.

Des desserts bourrés d’additifs

La traditionnelle bûche fait figure d’incontournable à Noël. Au-delà des problématiques liées à la surconsommation de sucre, la composition de ce type de dessert englobe des produits sujets à vigilance. S’il n’est pas bio, le sucre de canne utilisé contiendra par exemple un certains nombre de pesticides. Quant aux œufs utilisés dans la confection des gâteaux industriels, ils proviennent majoritairement d’élevages en batterie, dans lesquels les poules sont nourries avec des céréales contaminées par différents polluants, à l’inverse des œufs bio….

Quelle alternative ? « Privilégiez la bûche à base de sorbets, en évitant les crèmes glacées dans lesquelles on retrouve des produits laitiers, conclut Sandrine Gras. En plus c’est plus léger, ça passe beaucoup mieux à la fin du repas ! »

Plus d’information, cliquez ici.

Source France TV.

Don du sang : « en 45 minutes, vous sauvez trois vies »… ! Donnez votre sang maintenant, c’est urgent !

À l’approche des fêtes de fin d’année, les réserves de sang sont très faibles. L’Etablissement Français du Sang (EFS) lance un appel aux dons.

Donnez votre sang maintenant, c’est urgent !

Chaque jour, 10.000 dons du sang sont nécessaires pour répondre aux besoins des malades. Mais comme à chaque fin d’année, les donneurs se font plus rares à cause des congés et des épidémies saisonnières, comme la grippe. Les stocks sont au plus bas. La situation est préoccupante pour l’Etablissement Français du Sang. Les explications du Dr Michèle Villemur, responsable du pôle Est de l’Ile-de-France à l’Etablissement Français du Sang (EFS).

  • Pourquoi la situation est-elle très tendue en ce moment ?

Dr M. Villemur : « Souvent à la fin de l’année, on assiste à une baisse des dons. C’est la période des vacances, des fêtes. Il y a les épidémies de grippe, de gastro… Il y a des problèmes de circulation avec la neige. Par exemple, dans l’Est, il y a beaucoup de neige en ce moment. On sait qu’on va avoir une baisse des dons. Aujourd’hui, on n’a que 75.000 poches en stock. C’est insuffisant pour être serein dans l’avenir. Il faudrait qu’on arrive à avoir 100.000 poches début janvier. On sait qu’en janvier, l’activité hospitalière va reprendre très fortement et on va devoir faire face à des besoins imprévus. »

Dr M. Villemur : « Il faut être en bonne santé, avoir 18 ans et  jusqu’à 70 ans. Le don dure 45 minutes. Tout le monde cherche des idées de cadeaux en ce moment. En 45 minutes, vous sauvez trois vies. »

  • Dans quelles situations des patients ont-ils besoin d’une transfusion ?

Dr M. Villemur : « Il y a les accidents, les maladies graves, les leucémies, les cancers… Par exemple, au moment d’un accouchement, une maman peut avoir besoin de sang. On est capable aujourd’hui de répondre à ces demandes mais il faut qu’on se mobilise ces jours-ci pour reconstituer le stock, le renouveler. Les produits sanguins ont une durée de vie limitée : 5 jours pour les plaquettes, 42 jours pour les globules rouges… Et surtout, on n’a pas d’usine pour les fabriquer. On attend juste la générosité des personnes en bonne santé. »

  • Faut-il rémunérer les donneurs pour éviter les pénuries ?

Dr M. Villemur : « La France a un système qui est basé sur le bénévolat. Et justement, beaucoup de pays nous envient ce système. Ce n’est pas parce que vous avez un système avec des rémunérations ou des compensations que vous avez des stocks plus importants. Ça ne sera pas forcément la solution. En France, on se bat pour des dons éthiques. »

Vous trouverez le point de collecte de dons du sang le plus proche de chez vous sur le site de l’EFS.

Source France TV.

Handicapés, ils appellent les conducteurs à la prudence…

Pour Anne-Laure, Thibaud et Maxime, tout a basculé après des accidents de la route. Handicapés, ils réapprennent à vivre autrement. Un long chemin, où rien n’est plus comme avant.

Ce fut le premier jour du reste de leur vie. Une vie ordinaire jusqu’à ces accidents de moto ou de voiture. Où Anne-Laure Allain-Palero, Thibaud Allusse et Maxime Lainé ont été grièvement blessés.

Des souffrances dans leur chair, des séquelles pour toute une vie. Un coup terrible pour le mental, aussi.

À l’approche des fêtes, ils appellent les automobilistes à la prudence. Pas de SMS au volant. Surtout, pas d’alcool, pas de stupéfiant avant de prendre la route. Gare à la fatigue aussi. « Ne bousillez pas votre vie à cause d’un moment de folie », supplie Maxime, 32 ans. Un message que transmet toujours la Prévention routière.

« Le fauteuil, c’est la partie visible »

Une chute de moto en mars 2016, une paraplégie haute. Anne-Laure Allain-Palero, 27 ans, se déplace désormais en fauteuil roulant. « Le fauteuil, c’est la partie visible de l’iceberg », explique la jeune femme de Chantepie qui était assistante vétérinaire. Parce qu’il y a « les souffrances ». La douleur physique « au quotidien », d’abord, et « la souffrance psychologique » qui mine la tête. « Votre corps devient votre boulet ; c’est difficile à encaisser. »

Et les gestes les plus banals du quotidien qui deviennent de « toute petites victoires » ou d’immenses moments de « bonheur ». Blessé dans une collision entre une moto et une voiture en août, Thibaud Allusse, 34 ans, vient juste de rentrer chez lui, à Pacé : « J’ai pu accompagner ma petite fille à l’école vendredi, elle était folle de joie. »

Anne-Laure Allain-Palero n’oubliera jamais la première fois où elle est sortie de sa chambre d’hôpital, en fauteuil, pour « voir le soleil ». Neuf ans après son accident de voiture, Maxime Lainé, un Dinannais de 32 ans, se « bat toujours » avec son corps pour « pouvoir courir » à nouveau.

Jusqu’à l’accident, Maxime Lainé était responsable d’un magasin d’électroménager. « J’ai perdu mon travail. » Anne-Laure Allain-Palero avait un « projet de vie à San Francisco » avec l’homme qu’elle venait d’épouser, deux mois plus tôt. Et qui avait décroché un travail aux États-Unis. « Tous nos projets d’avant l’accident sont morts. »

« Imaginer une reconversion »

Thibaud Allusse, lui, était chauffeur-livreur. Avant. Après ses « quatre opérations » aux bras, aux poignets et au bassin « cassés », il ne sait pas s’il pourra, un jour, reprendre le volant de son camion. « Il faudra peut-être imaginer une reconversion », appréhende-t-il.

« On vit au jour le jour. » Des « victimes » qui n’en peuvent plus de toutes les longues démarches, auprès des compagnies d’assurances, en particulier. Et côté finances, ce n’est pas plus simple. « Je touche 900 €, ça paie juste notre loyer », explique Thibaud Allusse, père de deux gamines.

« J’ai divisé mes revenus par deux, poursuit Anne-Laure Allain-Palero. Et mes charges ont été multipliées par deux ou trois. » Bien sûr, les assurances « vont me verser une indemnisation », note-t-elle. C’est « l’équivalent de quinze ans de Smic », convient la jeune femme.

Une somme qui n’a pas beaucoup de sens quand, à 27 ans, « on se dit qu’on risque de passer le restant de ses jours en fauteuil ». À cause d’un accident de la route.

Source ETUDIANT/ OUEST FRANCE.

Noël approche – Offrez aux enfants handicapés une fête de Noël qui leur soit accessible…

Il suffirait de pas grand-chose pour modifier radicalement le Noël d’un enfant handicapé.

Noël - accessibilité enfants handicapés

Aucun doute, Noël approche.

L’excitation, la joie et l’allégresse qui débordent des rues commerçantes pour envahir nos foyers sont indéniablement contagieuses.

Cette gaieté est particulièrement magique pour les enfants qui, contrairement aux plus cyniques parmi nous, se réjouissent encore de la visite du père Noël et imaginent les elfes en train de mettre la dernière main aux cadeaux qui se retrouveront bientôt au pied de nos sapins.

Aujourd’hui, j’aimerais toutefois attirer votre attention sur la façon dont les enfants handicapés vivent Noël et sur le fait qu’ils risquent fort de passer à côté d’expériences qui, pour moi, constituent un rite de passage de l’enfance.

L’une de ces enfants s’appelle Emily, et c’est ma fille.

Emily a 11 ans. Elle souffre de spina bifida et se déplace en fauteuil roulant. Comme la plupart des filles de son âge, elle adore Noël. La magie du 25 décembre et les manifestations qui l’entourent sont évidemment spéciales pour notre famille, mais rien ne vaut l’excitation que nous lisons dans ses yeux.

Le plus triste, ce sont tous ces lieux et manifestations créés spécialement à l’occasion de Noël pour les enfants de son âge, auxquels elle ne peut accéder en fauteuil roulant.

Voilà bien longtemps que nous avons renoncé à rendre visite au père Noël dans sa grotte. Non seulement Saint Nicolas et ses elfes nous ont dit qu’il n’y avait pas d’accès handicapé, mais en plus nous avons appris qu’il n’existait aucun endroit où Emily pouvait se reposer en cas de besoin.

Quand elle était plus petite, nous avons découvert que de nombreux magasins de jouets, aux somptueuses décorations de Noël, étaient inaccessibles aux fauteuils roulants. La déception sur son visage a constitué pour notre famille une expérience aussi déchirante que prévisible.

Si les foires hivernales sont plus accueillantes en termes d’accessibilité, une fois à l’intérieur, il y a de grandes chances qu’aucun manège ne puisse recevoir d’enfants handicapés. Là encore, Emily passe à côté de la fête. Et nous restons impuissants face à la déception de notre fille.

Cette année, c’est la même chose.

L’an dernier, notre centre commercial local a accueilli une boule de neige géante dans laquelle les enfants pouvaient entrer et s’amuser. C’était compter sans un obstacle de taille: le fauteuil roulant d’Emily ne pouvait monter les marches menant à l’attraction elle-même.

Et ne parlons pas de l’affligeante étude récemment menée par Scope, organisation caritative pour les personnes invalides, selon laquelle 43% des enfants handicapés se voient dans l’incapacité d’accéder à une manifestation festive. Sachant qu’il existe 900 000 familles de personnes handicapées au Royaume-Uni, on a une idée du nombre d’enfants potentiellement exclus de l’allégresse ambiante.

C’est un crève-cœur de voir que son enfant se sent exclu et ne peut participer aux mêmes activités que les autres. Ce genre d’exclusion, qui aboutit déjà à l’isolement en temps normal, est nettement plus cruel à Noël.

L’enquête de Scope indique également que deux parents sur cinq (38%) déclarent que leur enfant handicapé a « rarement », voire « jamais », l’occasion de tisser des liens et de se mêler à des enfants valides. Je n’en suis malheureusement pas surpris.

J’écris cet article dans l’espoir d’attirer l’attention sur ce que vivent les enfants handicapés et leur famille, notamment au moment des fêtes de Noël. J’espère que les organisateurs d’événementiels, les propriétaires de magasins et tous ceux qui sont en première ligne en matière de réjouissances destinées aux enfants prendront le temps de lire ceci.

Pensez aux enfants qui n’ont pas la possibilité de s’amuser avec les autres.

Pensez à la façon dont vous pouvez les aider.

Il suffirait de pas grand-chose pour modifier radicalement le Noël d’un enfant handicapé.

Nous vous souhaitons à tous joyeux Noël et bonne année!

Source Huffington post.

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INQUIETANT ! Des traces de métaux retrouvées chez toutes les femmes enceintes…

L’étude de Santé Publique France montre que consommer du tabac, des poissons et autres produits de la mer est une source d’exposition commune à plusieurs métaux.

Des traces de métaux retrouvées chez toutes les femmes enceintes

Mercure, arsenic, plomb… Ces , soupçonnés d’avoir des répercussions sur le fœtus et le développement futur de l’enfant, sont omniprésents dans notre environnement. Une étude de Santé Publique France publiée ce mardi révèle qu’à l’exception de l’uranium, les 12 substances étudiées (antimoine, arsenic, cadmium, césium, chrome, cobalt, étain, mercure, nickel, plomb, uranium et vanadium) sont retrouvées chez près de la totalité des femmes enceintes.

«C’est une première photographie de l’imprégnation des femmes enceintes françaises par ces polluants environnementaux, signale au Figaro Clémentine Dereumeaux, chargée d’études scientifiques chez Santé Publique France. Maintenant l’objectif est de suivre l’évolution de ces expositions et de comprendre les modes d’imprégnation pour les limiter.» Ces résultats sont la suite des travaux présentés en mars dernier concernant l’exposition des femmes enceintes aux polluants, dont le bisphénol A et les pesticides.

À nouveau, l’agence sanitaire a analysé des échantillons d’urines, de sang de cordon ombilical et de cheveux de 4145 femmes ayant accouché en 2011. Toutes participent à la cohorte Elfe, la première étude française consacrée au suivi de 18.000 d’enfants de la naissance à l’âge adulte.

Pour les substances les plus connues, que sont le mercure et le plomb, l’étude annonce une bonne nouvelle: les niveaux d’imprégnations tendent à baisser par rapport aux années précédentes. «Cela est lié notamment à l’interdiction de l’essence plombée» souligne Clémentine Dereumeaux. Reste qu’il est impossible d’échapper à ces substances toxiques. L’étude montre ainsi qu’une dizaine de femmes, dont la majorité consommait deux fois plus de poissons que les autres, affichaient des taux de mercure plus élevés que la valeur de référence fixée à 2,5 µg par gramme de cheveux. Pour le plomb, une soixantaine de femmes avaient des concentrations supérieures au seuil de 25 µg/l de sang de cordon, dont 15 à plus de 50 µg/l car elles utilisaient des plats en céramique artisanale ou utilisaient des cosmétiques contenant ce métal lourd. Cependant, dépasser la valeur seuil ne signifie pas qu’il existe systématiquement un effet défavorable pour la santé, insiste Santé Publique France dans son rapport.

Ces travaux révèlent, par ailleurs, que les Françaises sont plus exposées à l’arsenic et au mercure que les Américaines, en raison d’une consommation plus importante de poissons et fruits de mer dans l’Hexagone. La concentration moyenne d’arsenic dans les urines est de 11 µg/g, soit un taux 5 fois inférieur à la valeur seuil.

Évaluer l’impact de ces polluants

L’étude montre également que la consommation de tabac, d’eau en bouteille ou de robinet, ou encore de thé expose à d’autres métaux comme le nickel, le cadmium ou le cobalt. Les modes de vies jouent également un rôle. Certaines sources sont par ailleurs communes à plusieurs polluants.

En revanche, pour l’uranium, le chrome et le césium, les chercheurs n’ont pas pu déterminer les sources d’imprégnation. Mais ces travaux n’ont pas évalué les expositions liées à l’activité professionnelle ou le lieu de résidence. «Connaître ces modes d’exposition permettra d’établir des stratégies de prévention afin de diminuer ces expositions chez les femmes enceintes. Pour interpréter d’un point de vue sanitaire les niveaux d’imprégnation nous avons aussi besoin de plus de connaissances scientifiques», explique la chercheuse. Les données collectées jusqu’en 2031 par la cohorte Elfe seront une mine d’or pour ces recherches. Elles devraient permettre notamment d’évaluer l’impact de ces métaux sur le développement des enfants.

Source LE FIGARO.

Rennes. Dans ce coffee-shop, tous les salariés sont handicapés….

Demain mercredi ouvrira, rue Vasselot à Rennes, un coffee-shop original. Vous pourrez y déguster de très bons cafés et viennoiseries, mais surtout découvrir un service joyeux assuré par des gens différents!

Tous les employés (ées) sont handicapés (ées) et sont particulièrement heureux de vous accueillir.

coffee-shop, tous les salariés sont handicapés

« Ils ont vraiment hâte de vivre cette ouverture. Pour eux, c’est le début d’une aventure qui s’annonce fantastique », assure Yann Bucaille Lanrezac. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais c’est notamment grâce à lui et à sa fondation, Émeraude solidaire, que va ouvrir, mercredi, au 14, rue Vasselot, dans le centre-ville, un coffee-shop baptisé Le Joyeux.

« Il s’agit d’abord d’un établissement où vous pourrez boire un excellent café et déguster de très bonnes pâtisseries. Mais surtout, vous serez accueillis par des gens un peu différent, pour qui ce coffee-shop représente beaucoup. »

Une belle histoire

Il y a Vianney, Fabian, Brandon, Mathilde, Lucie, Cécile, Thérèse et Eliza. Ils sont un peu différents, car ils sont handicapés. Certains sont trisomiques, d’autres autistes. « Pour eux, c’est l’occasion de travailler dans un commerce comme un autre, au coeur du centre et non pas dans une structure spécialisée éloignée de tout. » Mine de rien, ça change tout.

« Le but est aussi d’abolir ses différences et de ne plus en tenir compte. Que tout le monde passe un bon moment dans un cadre agréable. » Les clients ne seront d’ailleurs pas déçus sur ce dernier point. La décoration est chaleureuse et originale. À l’image, par exemple, de ces petites tasses anglaises transformées en lampes…

Mais comment est venue cette idée? Retour quelques années en arrière. Yann Bucaille Lanrezac est un patron qui a fondé une entreprise spécialisée dans l’énergie solaire. Ses affaires tournent bien et comme il le dit, « j’ai été gâté par la vie ».

Mais c’est aussi un homme qui veut agir pour les autres. Il acquiert, en 2012, un beau catamaran de 18 m dont le port d’attache est Dinard.

« Un jour Théo m’a demandé… »

« Avec des amis, on proposait à des personnes handicapées de larguer leurs différences et de passer des journées en mer. On en a fait déjà près de 400. » Sa seule satisfaction, les sourires.

Puis en 2014, d’un retour d’une sortie en mer, il tombe sur Théo, un jeune de 20 ans souffrant de troubles autistiques. « Il m’a demandé si je pouvais lui trouver du travail. Je lui ai répondu que malheureusement non et il s’est mis en colère. Il m’a dit que ce n’était pas juste et que ce n’est parce qu’il était handicapé qu’il ne pouvait pas être utile. »

Un épisode qui le marque. « Je me suis alors demandé pourquoi ne pas créer une petite entreprise. Puis, ça a fait tilt ! Pourquoi pas quelque chose au coeur de la ville. » Le coffee-shop est né et va devenir réalité grâce à la fondation et un investissement financier non négligeable. « C’est à eux maintenant de jouer et de montrer ce qu’ils ont dans le ventre et dans le coeur. » Et surtout d’être « joyeux ».

L’établissement ouvrira ses portes mercredi, à partir de 9 h. Alors si vous avez envie d’un café et d’une sacrée dose de sourires…

Source OUEST FRANCE.

C’EST GRATUIT !!! L’application Lpliz fait ouvrir les yeux sur le handicap invisible…

LPLIZ : La plateforme « d’entraide et de bienveillance » aide les personnes dont la différence est invisible…

Application Lpliz vient en aide aux personnes dont le handicap est invisible.

Quand Léna chausse ses skis, son handicap ne se voit pas. Pourtant, cette adolescente de 15 ans a besoin d’aide. Pour porter ses planches, attraper les perches des remontées mécaniques et se relever après une chute. Afin d’aider Léna à dévaler les pentes sans difficulté, son père Daniel Tinmazian a imaginé une plateforme « d’entraide et de bienveillance ». Sa start-up Lpliz a pour objectif de faire ouvrir les yeux sur le handicap invisible.

« Quand je disais aux pisteurs qu’il fallait l’aider, on me répondait : “Mais lâchez votre fille”, se rappelle-t-il. Avoir un handicap qui ne se voit pas, c’est faire face aux réflexions. Et ce qui est valable pour le ski, l’est à l’école, à la danse, au travail, dans le bus. » Le 8 décembre, après avoir levé près de 15.000 euros grâce au financement participatif, Daniel Tinmazian a lancé l’application Lpliz.

Bientôt un label

Sur cette plateforme, la personne handicapée précise l’activité qu’elle pratique et les aides dont elle pourrait avoir besoin. « Les gens aux alentours reçoivent une notification qui signale sa présence, détaille-t-il. Ils seront sensibilisés et ainsi plus attentifs. » Et peut-être davantage enclins à aider.

Gratuite, l’application disponible sur Google Play compte déjà une centaine d’utilisateurs. Mais Daniel Tinmazian envisage déjà son intégration à des établissements qui deviendront « labellisés » : « Pour des stations, des parcs d’attractions, des hôtels, ce sera l’assurance que le personnel est bienveillant et informé », espère-t-il.

Source 20 Minutes.