UNE HONTE…. !!!! Les contribuables vont continuer à payer les obsèques des députés, mais un peu moins…

Cette allocation pour frais funéraires destinée aux députés, aux anciens élus et leur famille passe de 18.255 euros maximum à un forfait 2350 euros sous réserve de justificatifs.

Assemblée Nationale - Frais d'obsèques

EGALITE ????

« Décidément, les politiques en France sont pitoyables de médiocrité….!!!! « 

La Rédaction Handicap Info.

 

C’est un avantage parlementaire peu connu du grand public et parfois des députés et sénateurs eux-mêmes. Les règlements de l’Assemblée nationale et du Sénat prévoient «une allocation funéraire» pour les parlementaires qui viendraient à décéder pendant leur mandat mais aussi pour ceux qui ne sont plus en exercice, leur conjoint et les enfants encore à charge. En clair, l’argent public, donc les contribuables, finance les obsèques des députés et sénateurs.

Et les sommes en question ne sont pas anodines. Jusqu’à récemment, lorsqu’un ancien député décédait, son conjoint pouvait toucher jusqu’à trois mois de pension pour financer les frais d’obsèques. Soit environ 8400 euros puisqu’un député touche en moyenne 2800 euros de pension, rappelle l’ancien député René Dosière, spécialiste des questions de dépenses de l’État. Ce montant pouvait s’élever jusqu’à 18.255 euros pour les députés qui touchaient les pensions les plus élevées. Une coquette somme quand on connaît les tarifs du marché des obsèques appliqués en France (voir encadré en fin d’article). Par ailleurs, lorsque c’était le conjoint qui venait à décéder, ses ayants droit touchaient l’équivalent d’un mois de pension, nous explique encore René Dosière.

Un système «plus juste et connecté à la réalité»

En 2017, les «allocations pour frais funéraires» ont représenté un total de 573.000 euros. En 2016, cette somme était un peu plus basse: 538.693 euros ont été versés pour financer les obsèques de 77 personnes (députés, ex-députés et conjoints), selon le dernier rapport des comptes de l’Assemblée nationale. Soit 7000 euros par obsèques.

Pour faire des économies, le bureau de l’Assemblée a décidé de réduire le montant de cette allocation funéraire, versée par le Fonds de sécurité sociale de l’Assemblée. Avec les nouvelles règles adoptées mercredi sur proposition des questeurs, l’allocation forfaitaire est désormais fixée à 2350 euros. Mais ce montant peut toujours être supérieur sous réserve de présentation de factures. «C’est-à-dire qu’on vous rembourse le montant de votre facture», explique encore l’ex-député René Dosière, qui juge ce système «plus juste, plus économique et plus connecté à la réalité». Toutefois, selon les questeurs, si ces nouvelles règles s’étaient appliquées en 2016, l’économie aurait été de 382.000 euros.

Toutefois, l’ancien député déplore «des méthodes autoritaires»: «il y a eu un véritable manque de concertation et d’information autour du sujet». «J’ai été mis au courant par un journaliste et j’ai moi-mère prévenu l’Amicale des anciens députés, qui n’était pas au courant», explique-t-il au Figaro. Selon nos estimations, ces nouvelles modalités devraient concerner 1800 personnes (anciens députés et leur époux ou épouses). Cette mesure est en vigueur depuis le 15 mars et ne peut faire l’objet d’aucun recours.

967.000 euros de frais funéraires au Sénat en 2016

En réduisant l’enveloppe consacrée aux frais funéraires, les députés français, engagés dans un processus de réformes, se sont alignés sur ce qui se pratique au Parlement européen. En revanche, l’Assemblée ne touche pas au «capital décès», cette somme versée au conjoint lorsque l’élu décède au cours de son mandat. «Cette enveloppe correspond à une année d’indemnités», détaille René Dosière. «Et ce montant est triplé si le décès intervient dans certaines conditions. Par exemple, si l’élu perd la vie lors d’une mission ou d’un attentat». En 2016, deux députés sont décédés au cours de leur mandat.

Et le Sénat dans tout ça? Rien ne semble prévu du côté de la chambre haute. En 2016, 53 anciens sénateurs et conjoints de sénateurs, ainsi que quatre élus en exercice sont décédés. Selon le dernier rapport d’information sur les comptes du Sénat, ces frais funéraires ont représenté 967.000 euros. Soit 17.000 euros par obsèques en moyenne, d’après nos calculs. Une somme plus élevée que celle accordée aux députés (7000 euros).

Source LE FIGARO.

Journées de la schizophrénie : « On a l’impression qu’on lit dans vos pensées »…

Les 15e journées de la schizophrénie, du 17 au 24 mars, entendent plaider pour une meilleure intégration des personnes malades au sein de la société.

Schizoprénie

La schizophrénie touche plus de 600 000 personnes en France. Elle provoque des idées délirantes, des hallucinations et apparaît le plus souvent entre 15 et 25 ans. Les 15e journées de la schizophrénie débutent aujourd’hui. L’occasion de sensibiliser le grand public à cette maladie.
Stéphane Cognon est schizophrène depuis l’âge de 20 ans. Il a décidé de parler de sa maladie dans un livre, Je reviens d’un long voyage, aux éditions Frison-Roche.

« On s’isole, on dort très peu »

Stéphane Cognon parle d’une voix assurée de cette maladie qui a croisé son chemin, à la fin de son adolescence. Une crise fait alors basculer sa vie : « On a des hallucinations. On entend des voix. Ces voix sont en général négatives. Elles vous disent : « Va t’en ! Tu es mauvais ! » On a l’impression qu’on lit dans vos pensées. C’est-à-dire que tout est visible. Celui qui est en face de moi, qui me regarde, il sait ce que j’ai dans la tête. C’est très angoissant. »

Alors, très vite, la peur envahit la vie de Stéphane : « Il y a un repli sur soi, parce que tout fait peur, donc on s’isole, on dort très peu. » Ces bouffées délirantes l’obligent à être interné pendant trois mois. « Mes parents, quand ils apprennent ça, pleurent, se souvient-il. Et moi je ne peux pas ressentir leur émotion à ce moment là, car je suis totalement déconnecté de la vérité. »

Les médicaments le guérissent

Tous les schizophrènes ne sont pas égaux face à la maladie. Les médicaments guérissent environ un tiers des patients, ils sont inefficaces pour un autre tiers et donnent des résultats mitigés pour le dernier tiers. Stéphane a eu de la chance dans son malheur : « J’ai pris mes médicaments et petit à petit je me suis remis, mais ce fut long. »

Aujourd’hui, Stéphane l’affirme haut et fort : « Je suis guéri ! Depuis 25 ans, je n’ai plus aucun souci. Je prends un médicament tous les matins. Je n’ai pas d’effets secondaires. Je vois un psy qui vérifie si des symptômes ne réapparaissent pas.
Je n’ai pas peur de replonger. J’ai une vie stable. Mais je suis comme tout le monde, je ne suis pas à l’abri d’un choc émotionnel, d’une rupture ou d’un deuil. »

Avec une femme, trois enfants, un métier dans le BTP, Stéphane Cognon sait qu’il a gagné sur la maladie et s’il témoigne aujourd’hui, c’est pour changer le regard de la société sur les schizophrènes.

Source France TV.

Rennes. Face au handicap, elles font le premier pas…

Dans leur tour de France à la rencontre des entreprises qui placent le handicap au cœur de leur modèle, Lea et Laure, deux étudiantes, ont fait une escale au Coffee-shop Joyeux, rue Vasselot.

Rennes. Face au handicap, elles font le premier pas

Leur caméra au bout des doigts et leur micro en bandoulière, Laure d’Harcourt et Lea Hardouin, deux étudiantes parisiennes écument les routes de France à la rencontre des entreprises qui placent le handicap au cœur de leur modèle et en font une force ; de ces start-up qui innovent pour répondre aux besoins des personnes en situation de handicap et de ces entrepreneurs, eux-mêmes handicapés…

Croisées au Coffee-shop Joyeux, rue Vasselot, les jeunes femmes interrogent Cécile, une salariée de ce café un peu particulier : « On aimait l’idée du Café Joyeux, un café ordinaire, au cœur de la ville, et qui sait valoriser les compétences de ses salariés en situation de handicap et notamment leur joie de vivre. »

« Un enjeu du futur »

Lea et Laure sont partis de Paris en janvier pour six mois d’un tour de France, avec des détours par l’Angleterre, l’Allemagne, l’Équateur et la Colombie. Un projet né il y a quelques années : « On s’est rencontré dans une association en lien avec le handicap. Et on s’est dit que ce serait un enjeu du futur. Il touche aujourd’hui un Français sur six. » Ensemble elles cherchent des financements, « on a organisé des concerts, des collectes… » Les étudiantes trouvent un soutien avec l’Institut de France, la ville de Rueil-Malmaison (92), et un financement participatif. Cette aventure, Lea et Laure l’ont appelée Premier pas. Celui qu’elles font pour aller vers l’autre.

Et elles en ont croisé des belles initiatives comme cette entreprise de communication pour les personnes sourdes à Paris ou cette librairie nantaise : « La libraire est malvoyante. Et elle en a fait une force dans son métier », raconte Laure. « On aime quand ces entrepreneurs réussissent à allier des oxymores », sourit Lea.

De leurs rencontres, les jeunes femmes tirent des vidéos et articles qu’elles publient sur leur site. « On veut sensibiliser les gens au handicap. Nous interviendrons aussi dans des lycées en avril. Puis nous organiserons des soirées thématiques où nous ferons témoigner les entrepreneurs croisés sur notre chemin. »

« On apprend plus de tolérance »

Mais qu’est-ce qu’elles y gagnent ? « Ça complète nos stages, et on développe des compétences différentes comme la persévérance, l’efficacité… On a l’impression de faire fonctionner une mini-boîte. Et à voir tous ces entrepreneurs, on est convaincu que l’on peut entreprendre avec du sens. »

Une expérience si forte, ça change aussi le regard. « On apprend plus de tolérance », reconnaît Laure. « Et ça nourrit une réflexion sur la fragilité dans la société, ajoute Lea. Aujourd’hui, soit on l’exclut, soit on la met au centre. Mais la question qu’on devrait se poser, c’est qu’est-ce qu’elle peut nous apporter ? »Plus d’infos sur www.projetpremierpas.com

Source OUEST FRANCE.

L’eau en bouteille de nombreuses marques, dont Evian et Nestlé, contaminée par du plastique…

L’eau en bouteille de nombreuses grandes marques à travers le monde, dont Evian, Nestle Pure Life, San Pellegrino et Aqua est contaminée par de minuscules particules de plastique dont les dangers sur la santé sont méconnus, selon une étude menée par des scientifiques, a-t-on appris mercredi 14 mars.

L'eau en bouteille de nombreuses marques, dont Evian et Nestlé, contaminée par du plastique

Des chercheurs ont testé l’eau de plus de 250 bouteilles dans neuf pays (Brésil, Chine, Etats-Unis, Inde, Indonésie, Kenya, Liban, Mexique, Thaïlande), sous la conduite de Sherri Mason, professeure à l’université de l’Etat de New York à Fredonia, selon un résumé de l’étude publié mercredi sur la plateforme journalistique à but non lucratif Orb Media.
Du plastique a été trouvé dans 93% des échantillons d’eau en bouteille de plusieurs marques comme Evian, Nestle Pure Life, San Pellegrino, Aqua, Aquafina ou Dasani.

Il s’agissait notamment de polypropylène, de nylon et de polytéréphtalate d’éthylène (PET). En moyenne, les chercheurs ont trouvé dans chaque litre d’eau 10,4 particules d’une taille de l’ordre de 100 microns (0,10 millimètre). Les particules de plus petite taille étaient encore plus nombreuses: les auteurs de l’étude en ont trouvé 314,6 par litre d’eau en moyenne.
« Je pense que cela vient du processus de mise en bouteille. Je pense que la plupart du plastique vient de la bouteille elle-même, de son bouchon, du processus industriel d’embouteillage », a expliqué Sherri Mason à l’AFP.

Des risques méconnus

« De l’eau dans des bouteilles en verre contenait aussi des microplastiques », signale par ailleurs l’étude. L’étendue des risques que posent ces particules sur la santé humaine est méconnue. « Il y a un lien avec certains types de cancer, la diminution de la quantité de spermatozoïdes ou encore avec l’augmentation de certaines maladies comme le trouble du déficit de l’attention ou l’autisme », a déclaré la professeure Sherri Mason. Selon elle, il est établi que ces différentes affections ont un rapport avec la présence de produits chimiques de synthèse dans l’environnement. « Et nous savons que les plastiques apportent un moyen à ces substances d’entrer dans notre corps », a expliqué la chercheuse.
Une précédente étude publiée par Orb Media avait montré que des particules de plastique étaient également présentes dans l’eau du robinet, mais en moins grande quantité.

Des résultats « cohérents »

« L’eau du robinet, globalement, est beaucoup plus sûre que l’eau en bouteille », a affirmé Mme Mason. L’étude a été réalisée sur une durée de trois mois à l’aide d’une technique développée par l’Ecole de chimie de l’Université d’East Anglia (UEA), en Grande-Bretagne, qui permet de visionner les microparticules de plastique en employant un colorant luminescent. « Nous avons été sollicités pour contrôler les résultats et la méthodologie de façon indépendante, afin de nous assurer que l’étude est solide et crédible », a déclaré le chercheur de l’Ecole de chimie de l’UEA Andrew Mayes. Selon lui, « les résultats sont cohérents ».

Jacqueline Savitz, responsable pour l’Amérique du Nord de l’ONG Oceana qui lutte contre la pollution des océans, a estimé que cette étude apportait une raison de plus de limiter la production de bouteilles d’eau en plastique.
« Il est plus urgent que jamais aujourd’hui de faire en sorte que les bouteilles d’eau en plastique soient une chose du passé », a déclaré cette représentante de l’ONG, qui n’a pas participé à l’étude.

L’Australie sur le point d’éradiquer le cancer du col de l’utérus…

Une large campagne de vaccination contre le papillomavirus (HPV) donne des résultats très spectaculaires. En France, le taux de vaccination n’est que de 20%.

L’Australie sur le point d’éradiquer le cancer du col de l’utérus

Dans moins de vingt ans, l’Australie n’aura plus de nouveaux cas de cancer du col de l’utérus, se sont félicités des spécialistes du pays à la suite d’une étude épidémiologique pilote financée par le département de la Santé australien. Elle révèle que la proportion des femmes âgées de 18 à 24 ans porteuses des deux principaux types du virus responsables de la maladie a chuté de 23 % à 1 % entre 2005 et 2015! C’est le résultat d’une campagne de vaccination gratuite lancée depuis 2007 auprès des jeunes filles de 12-13 ans et depuis 2013 auprès des garçons dans les collèges.

«Même les populations non vaccinées ne sont plus infectées», souligne Jean Gondry, président de la Société française de colposcopie et de pathologie cervico-vaginale (SFCPCV) et chef de service du département de gynéco-obstétrique au CHU d’Amiens. Avec une couverture vaccinale qui atteint maintenant 80 % des Australiennes et 75 % des Australiens de 15 ans, la circulation du virus, et donc tout nouveau risque d’infection et de cancers du col de l’utérus, devrait cesser selon les modélisations épidémiologiques. De plus, un vaccin ciblant cinq autres types cancérigènes minoritaires du virus va compléter cette année la protection des nouvelles générations.

Les papillomavirus (HPV) viennent en tête des infections sexuellement transmissibles dans le monde.

Les papillomavirus (HPV) viennent en tête des infections sexuellement transmissibles dans le monde. Leur présence, très fréquente au début de la vie sexuelle, est le plus souvent asymptomatique et ne dure que quelques mois chez les jeunes femmes. Cependant, dans environ trois cas sur mille, une infection va s’installer durablement, surtout si elle bénéficie d’un terrain génétique favorable et de l’effet stimulant du tabagisme. Non dépistée, elle peut entraîner après plus de dix ans un cancer du col de l’utérus, de la vulve ou du vagin chez la femme, oropharyngé ou anal chez les deux sexes, et du pénis chez l’homme.

Le dépistage sur frottis de la muqueuse du col utérin des cellules anormales infectées, déterminant dans la chute du nombre de cancers du col de l’utérus observée depuis trente ans en Occident, demande un personnel qualifié et ne prévient que 75 % des cancers du col de l’utérus. En cas de diagnostic d’une lésion précancéreuse, «le seul traitement possible est de tenter de détruire toutes les cellules infectées, précise Jean Gondry, mais cette opération fragilise le col de l’utérus, ce qui augmente le risque de prématurité en cas de grossesse ultérieure». Enfin, l’annonce d’une infection génitale durable peut avoir de sérieuses répercussions sur la vie d’un couple……

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Source LE FIGARO.

 

Ehpad : un rapport parlementaire pointe une «profonde crise»…

Le rapport parlementaire de Monique Iborra (La République en marche) et Caroline Fiat (La France insoumise) fait le constat d’une «profonde crise» dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Les députées y préconisent notamment de doubler le taux d’encadrement de soignants.

Après avoir visité 19 établissements dans toute la France et effectué des déplacements aux Pays-Bas et au Danemark, Monique Iborra (LREM) et Caroline Fiat (FI) préconisent dans un rapport parlementaire des mesures immédiates pour répondre à la crise actuelle mais appellent aussi à repenser le «modèle même de l’Ehpad» et à réinventer «le financement et la gouvernance de la prise en charge des personnes âgées dépendantes». Leur rapport égrène 31 propositions avant la tenue d’un «grand débat national» et de grandes orientations promises pour fin mars par la ministre de la Santé. Présentation de trois mesures phare.

● Doubler le taux d’encadrement de soignants

Il faut porter le ratio de soignants à 60 employés pour 100 résidents d’ici quatre ans et en faire une norme minimale opposable, selon les députées.

Cette proposition équivaut à celle des professionnels des Ehpad en colère, qui plaident pour la mise en place d’un ratio d’un personnel pour une personne âgée en établissement (tout personnel confondu). Il correspond, selon le rapport, au temps moyen qu’il est nécessaire de consacrer au résident, soit au moins une heure et demie par jour pour la toilette, le repas, les temps consacrés aux nombreux transferts, à l’incontinence, aux chutes… Actuellement, le temps moyen consacré à ces tâches serait plutôt «inférieur à une heure par jour», avec 24,5 aides-soignants et 6 infirmiers pour 100 résidents. «Cette réforme coûterait 6 à 8 milliards. Aujourd’hui, ce n’est pas possible», pointe cependant Monique Iborra. Caroline Fiat dénonce pour sa part une «urgence sanitaire» et réclame le déblocage rapide de ces crédits.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

Les retraités, le personnel des EHPAD,… manifestent ce jeudi contre la hausse de la CSG…

À l’appel de neuf organisations nationales, les retraités défilent ce jeudi pour protester contre la hausse de la CSG.

Les personnels des Ehpad et services à domicile, qui ont appelé à la grève pour ce même jour, manifestent aussi dans plusieurs villes de France.

« Ni privilégiés ni assistés », les retraités manifestent jeudi

Toulouse, Vierzon, Lorient, Aurillac, Tulle, Brest: les personnes âgées sont partout dans les rues de l’Hexagone ce jeudi. Neuf syndicats et organisations nationales, dont la CGT, FO, la CFTC et Solidaires, ont appelé à manifester pour défendre le pouvoir d’achat des retraités. Après le rassemblement de septembre dernier, ils défilent à nouveau pour protester contre la hausse de la CSG sans compensation et la dévalorisation de leurs pensions. «La pension du retraité n’est pas une allocation sociale ni une variable d’ajustement mais un droit acquis par le travail», défend l’intersyndicale dans un appel publié en amont de cette journée de mobilisation.

Comme l’avait annoncé le gouvernement à l’automne, la CSG (contribution sociale généralisée) a augmenté de 1,7 point au 1er janvier. Or, pour les retraités, cette hausse n’est pas compensée et représente une perte pouvant aller jusqu’à plusieurs centaines d’euros par an pour certains. Une mesure qui pèse lourd sur leurs finances, déjà affectées par la Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA) de 0,3%, mise en place en 2013, ou encore la suppression de la «demi-part fiscale» des veufs et veuves en 2008.

Pour défendre sa réforme du système des retraites, Emmanuel Macron a demandé «un effort» aux retraités pour «les plus jeunes générations et pour récompenser le travail». Mais selon les plus âgés, ils apportent depuis longtemps déjà leur aide aux nouvelles générations, à leurs enfants et petits-enfants. «Le président de la République parle de solidarité intergénérationnelle, mais il ne s’agit pas de cela. La solidarité intergénérationnelle ce sont les actifs qui cotisent pour payer les pensions des retraités et acquérir des droits pour leur retraite. Là, il y a une perte réelle de pouvoir d’achat», a affirmé Jean-Claude Mailly, leader du syndicat Force Ouvrière ce jeudi sur le plateau de LCI. «Quand on touche 1200 euros par mois, la perte de 25 euros c’est beaucoup. C’est normal qu’ils soient en colère», a t-il poursuivi ajoutant que les retraités n’étaient pas des nantis.

Les personnels des établissements pour personnes âges également mobilisés

Les retraités ne sont pas seuls dans les rues ce jeudi. Également préoccupés par la situation des aînés, les salariés des établissements pour personnes âgées (Ehpad, USLD et hôpitaux gériatriques) sont mobilisés. L’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, SUD, UFAS, UNSA), avec le soutien de l’association des directeurs d’établissements (AD-PA), a en effet appelé à une nouvelle journée de grève et d’actions. Amélioration des conditions de travail et des salaires, hausse du financement, augmentation du nombre de soignants pour permettre d’accorder plus de temps à chaque patients: leurs revendications n’ont pas changé depuis la première manifestation organisée le 30 janvier dernier.

Les personnels demandent surtout que des mesures d’urgence soient prises pour faire face aux situations parfois dramatiques de certains établissements. «Les gouvernements n’ont pas pris la mesure de la population dans les EHPAD», déplorait ce matin Jean-Claude Mailly, qui suggérait également de redistribuer une partie de des recettes fiscales supplémentaires enregistrées en 2017 aux établissements. Ce constat est partagé par un rapport parlementaire présenté mercredi par Monique Iborra (LREM) et Caroline Fiat (LFI), faisant état d’une «maltraitance institutionnelle». Les députées préconisent notamment de multiplier par deux le ratio d’aides-soignants et de suspendre la réforme controversée du financement des Ehpad. Décidée par le gouvernement précédent, celle-ci prévoit de faire converger les dotations aux établissements publics et privés, ce qui risque d’entraîner des coupes dans les budgets et des réductions du personnel, déjà en sous-effectif.

Source LE FIGARO.

Hausse de la CSG : certains bénéficiaires de pensions d’invalidité affectés…

La hausse de la CSG affecte certains bénéficiaires de pensions d’invalidité, et des caisses d’assurance-maladie ont appliqué une retenue erronée à certains d’entre eux.

La hausse de CSG intervenue en début d’année affecte certains bénéficiaires de pensions d’invalidité, d’autant plus que des caisses d’assurance-maladie ont appliqué une retenue erronée à certains d’entre eux, une situation désormais « régularisée », selon la Cnam.

Marie-Noëlle, domiciliée dans l’Essonne, est salariée à mi-temps après avoir été victime d’un AVC. Dans une lettre au président Emmanuel Macron datée du 7 mars, transmise à la presse, elle souligne qu’outre les retraités, les invalides ont « subi une nette régression de leur pouvoir d’achat ». Dans son cas, la hausse de 1,7 point du taux de CSG s’est traduite par une diminution de 11 euros de sa pension d’invalidité, à 588 euros pour janvier.

Pas de « système de compensation pour les petites pensions ». Interrogée par l’AFP, Véronique Bustreel, de l’Association des Paralysés de France (APF), explique que l’impact de la hausse de CSG varie d’un pensionné d’invalidité à l’autre, en fonction de son revenu fiscal de référence, qui prend en compte tous les revenus du foyer et détermine le taux de CSG appliqué. Pour les personnes qui bénéficient d’une exonération ou d’un taux réduit, il n’y a aucun impact. Mais ceux qui paient un taux plein de CSG voient bien leur pension d’invalidité diminuer, « sans système de compensation pour les petites pensions », souligne Véronique Bustreel.

Source Europe 1.

Montbéliard : les limites de l’intégration scolaire des jeunes handicapés…

L’A.R.S, l’Agence Régionale de Santé, propose d’étendre l’inclusion scolaire à tous les enfants et adolescents présentant des troubles du développement ou souffrant de handicap.

Un objectif trop ambitieux selon certains spécialistes. 

Montbéliard : les limites de l’intégration scolaire des jeunes handicapés

L’I.M.E de l’Espèrel à Montbéliard, Institut Médico-Educatif, fait partie de la dizaine de structures du nord Franche Comté qui prend en charge des jeunes en situation de handicap ou atteints de troubles du développement. C’est aussi la mission des Adapeï ou d’associations comme Sésame Autisme. Cette année, la structure montbéliardaise s’occupe de 42 jeunes de 5 à 14 ans. Deux sur trois en moyenne sont déjà scolarisés en milieu scolaire ordinaire. Et les effets sont positifs. « Quand les enfants sont à nouveau dans une classe en scolarité partagée, ils ont un bénéfice immédiat et exprime une joie. Et c’est aussi positif pour les autres élèves du milieu ordinaire » explique Bernard Triponey, directeur de l’établissement.

Un accueil à l’école Victor Hugo de Montbéliard

Les enfants de l’Espèrel sont accueillis dans deux classes externalisées à l’école Victor Hugo à Montbéliard. L’une d’elle regroupe des enfants autistes souffrant de troubles envahissant du développement ce qui constitue une première dans le pays de Montbéliard. Ces enfants-là ne sont pas mélangés aux autres. Ils ne se voient qu’à la récréation et sur le temps activités périscolaires. Ils sont encadrés par des éducateurs, psychomotriciens ou encore orthophonistes. Nessim y est épanoui. « Ca se passe bien. Cela fait deux ans que je suis à Victor Hugo. J’aime bien ma classe. Je fais des activités, du sport, de la pâtisserie. En maths, j’ai un peu de difficultés mais mes résultats sont bons » indique ce jeune garçon de 11 ans.

L’objectif 100 % semble trop ambitieux

Placer 100% des enfants souffrant de troubles ou de handicap en milieu scolaire ordinaire ne semble pas être un objectif raisonnable selon certains spécialistes. Ce que propose l’A.R.S dans le cadre de son plan régional de santé est trop ambitieux. Ce plan ne peut pas s’appliquer à tous les jeunes. Tout simplement parce que certains handicaps sont trop lourds. Comment faire avec des enfants grabataires, des jeunes qui vivent avec des coques rigides ou cloués sur des lits ? « L’établissement d’accueil doit s’adapter aux enfants. Ceux que nous accueillons ici par exemple sont en trop grandes difficultés pour s’intégrer à un cadre scolaire normal » indique Laurent Laplace, éducateur à l’I.M.E de l’Espèrel.

Des expériences parfois douloureuses en milieu scolaire

90% des familles veulent que leurs enfants soient accueillis à l’école. Il y en a en revanche pour qui ça ne s’est pas bien passé. « Je préfère rester ici à l’I.M.E. J’ai des éducateurs qui sont gentils avec moi. Je ne me vois pas retourner à l’école » raconte un jeune garçon de 11 ans qui a vécu une expérience difficile en milieu scolaire. Tous les enfants ont le droit d’intégrer l’école de la république. Tout le monde est d’accord là-dessus mais l’expérience peut être douloureuse si le profil de l’enfant n’est pas adapté. C’est tous le danger de la proposition de l’ARS.

Source FRANCE BLEU.

MedDay: la start-up française en croisade contre la sclérose en plaques…

MedDay a créé le premier et seul traitement ciblant la forme la plus agressive de la sclérose en plaques dite progressive.

Dans les cinq ans, la potentielle licorne vise la commercialisation de son premier médicament en France et aux Etats-Unis. La start-up fait partie des cinq entreprises prometteuses distinguées par les Trophées des futures licornes, décernés par Challenges.

MedDay: la start-up française en croisade contre la sclérose en plaques

Médecin-chercheur à la Pitié Salpêtrière, Frédéric Sedel a quitté en 2011 le monde hospitalier pour apporter le plus rapidement possible des traitements aux malades. En cinq ans, un temps record pour l’industrie pharmaceutique, son obsession a donné naissance au médicament MD1003, premier et seul traitement ciblant la forme la plus agressive de la sclérose en plaques dite progressive.

 » On a vu non seulement une stabilisation, mais une amélioration chez des malades qui n’avaient cessé de s’aggraver « , souligne le neurologue. Un succès thérapeutique dû à l’approche radicalement neuve de MedDay : la biotech s’appuie sur le métabolisme – c’est-à-dire les réactions chimiques des neurones – pour traiter les maladies neurologiques.

Première solution prometteuse pour des malades très atteints, le MD 1003 a été autorisé en France fin 2016 dans le cadre d’une Autorisation temporaire d’utilisation (ATU), et 9 000 malades ont pu en bénéficier. Cette autorisation lui assure aussi, fait rare pour une biotech, un chiffre d’affaires.

L’ambitieux entrepreneur, soutenu par nombre de fonds de capital-risque spécialisés et Bpifrance, a bien d’autres projets. MedDay s’intéresse à l’encéphalopathie hépatique – des troubles neurologiques liés aux problèmes de foie, qui touchent un demi-million de personnes en France. A des stades plus précoces, l’entreprise travaille aussi sur la maladie d’Alzheimer et l’autisme. Dans les cinq ans, la potentielle licorne vise la commercialisation de son premier médicament en France et aux Etats-Unis.

Pour élargir encore son portefeuille, elle pourrait réaliser de petites acquisitions. L’entrée de nouveaux investisseurs,  » de préférence américains « , est aussi à l’horizon.  » Notre ambition est de créer une société intégrée, faisant de la recherche et générant en même temps des revenus « , résume Frédéric Sedel.

Source CHALLENGES.