Levothyrox: 500.000 Français ont abandonné la nouvelle formule….

Vendredi matin, le ministère de la Santé a annoncé qu’un demi-million de malades de la thyroïde se sont tournés vers des alternatives au Levothyrox.

L’association Vivre sans thyroïde estime qu’ils seraient 1 million.

Levothyrox: 500.000 Français ont abandonné la nouvelle formule

Levothyrox: 500.000 Français ont abandonné la nouvelle formule

Un demi-million de personnes souffrant d’hypothyroïdie en France auraient abandonné la nouvelle formule du Levothyrox, a indiqué vendredi le ministère de la Santé à l’AFP. Cette information intervient au lendemain d’une polémique opposant l’association Vivre sans thyroïde et le fabricant du Levothyrox, le laboratoire Merck. Jeudi, l’association a en effet déclaré que près d’un million de personnes, soit un tiers des patients, avaient arrêté de prendre le médicament, chiffre que le laboratoire Merck a jugé très largement surestimé.

Confusion dans les estimations

«L’Agence du médicament et la Direction générale de la Santé estiment, après analyse des bases de données de l’Assurance maladie, qu’environ 500.000 patients se sont tournés vers des alternatives à la nouvelle formule du Levothyrox», a affirmé le ministère. Jeudi, l’association Vivre sans thyroïde avait quant à elle déclaré dans un communiqué que près d’un million de patients avaient arrêté le Levothyrox. Une estimation provenant des mêmes bases de données que celles analysées par les autorités sanitaires.

«Contrairement à ce que répètent les autorités pour minimiser cette crise sanitaire, ce ne sont pas 0,75% des patients qui subissent des effets indésirables avec ce nouveau médicament, mais 1 million de malades qui ont arrêté ce médicament et basculé sur d’autres options thérapeutiques au 4ème trimestre 2017», indiquait jeudi l’association dans un communiqué, affirmant que le Levothyrox aurait perdu près d’un tiers du marché au quatrième trimestre 2017.

Merck dément

«Nous démentons. (…) Ces chiffres ne sont en aucun cas le reflet de la réalité», a répondu Merck dans un communiqué. «Les dernières données dont nous disposons font état, conformément à nos déclarations précédentes, d’une baisse comprise entre 10% et 12%, tant pour le nombre de boîtes vendues [d’après les données de l’Assurance maladie] que pour la part de marché patients sous Levothyrox», a affirmé le président biopharma de Merck France, Thierry Hulot.

La nouvelle formule du Levothyrox, lancée il y a environ un an environ, avait été réclamée par l’Agence du médicament au laboratoire allemand Merck en 2012 afin de rendre le comprimé plus stable dans le temps. Le changement de formule a consisté à remplacer l’excipient (le lactose) par du mannitol et de l’acide citrique. Le principe actif, l’hormone lévothyroxine, est resté inchangé.

5 alternatives disponibles…

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Source LE FIGARO.

 

Au CHU d’Amiens, une approche unique en France aide les autistes à passer des examens médicaux…

Un projet unique en France a vu le jour début 2018 au CHU d’Amiens.

Le centre de simulation en santé permet à des autistes de s’entraîner à passer des examens médicaux. Habituellement, ces patients doivent subir une anesthésie générale pour effectuer de simples consultations. 

Au CHU d’Amiens, une approche unique en France aide les autistes à passer des examens médicaux

A 23 ans, Marianne vit dans un foyer pour adultes autistes. Ce jour-là, elle apprend avec deux autres résidents à passer des examens médicaux simples. Prise de sang, auscultation, examen chez le dentiste : tout est plus compliqué pour ces patients atteints d’un trouble envahissant. « Ils n’ont pas le même mode de compréhension que nous, explique Julie Strozyckv, infirmière au Foyer. Quand on les emmène chez un spécialiste, ils ne savent pas pourquoi on va là-bas ou ce qu’on va leur faire. L’idéal c’est de rendre les gestes médicaux banals ».

L’inconnu, source d’angoisse absolue pour un autiste qui a besoin de rituels. Marianne accepte de mieux en mieux les visites à l’hôpital. Mais cela n’a pas toujours été le cas : « Quand elle a dû faire un prise de sang, avant d’apprendre à les faire, il fallait être à 8 pour tenir sa tête, ses épaules, son bassin, ses genoux, ses chevilles et le bras, se rappelle sa mère Nathalie Borek. C’est horrible de voir notre enfant se débattre et souffrir autant psychologiquement. Ça nous rend malade ». Refus total ou réactions hostiles, il faut parfois entre  2 et  3 ans pour qu’un autiste veuille bien faire  les examens routiniers. Souvent, le patient ne comprend pas la nécessité de l’examen, ni l’environnement dans lequel il est transporté.

On s’adapte à eux pour qu’ils s’adaptent à nous

Pour mieux prendre en charge ces patients atypiques, le centre de simulation en santé du CHU d’Amiens a décidé d’innover avec l’organisation de séances d’entraînement avant une vraie radio. Cette technique d’approche est unique en France. « Ils peuvent rentrer dans une salle de radiologie, rentrer au scanner, toucher ce qu’il y a autour d’eux, prendre leur temps et être rassurés par rapport à l’examen qui va suivre, raconte Christine Ammirati, chef de pôle SimUSsanté. On va prendre le temps, s’adapter à eux pour qu’eux aussi s’adaptent à nous ».

Dès l’arrivée dans la salle d’attente, les soignants doivent trouver des astuces pour rassurer les soignants. « Il s’agit d’arriver à créer un lien, ne pas brusquer et respecter une certaine distance » reconnaît Ingrid Vasselin, formatrice école de manipulateurs en radiologie. Avant cet entraînement, Marianne devait subir une anesthésie générale pour un simple scanner. Cette fois, deux séances de simulation ont suffi.

Source FR3.

AVC : une prise en charge de plus en plus rapide…

Le délai moyen de prise en charge d’une personne souffrant d’un AVC a raccourci de 12 minutes en 5 ans.

Mais bon nombre de patients arrivent encore trop tard à l’hôpital, en raison d’une méconnaissance des symptômes.

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont traités à l’hôpital plus rapidement et plus efficacement aujourd’hui qu’en 2011, selon une étude publiée le 6 mars par Santé publique France. «C’est encourageant», estime Yannick Béjot, chef du service de neurologie au CHU de Dijon. L’étude montre en effet que le délai d’attente avant la prise en charge en radiologie – étape indispensable avant de traiter l’AVC – est passé de 58 minutes en moyenne en 2011 à 46 minutes en 2016. Ce résultat est issu de l’analyse de plus de 80.000 cas survenus entre 2011 et 2016.

«C’est plutôt bien, car on partait de loin», se réjouit le neurologue. Il y a quelques années, le délai de prise en charge était tel qu’il avait conduit le gouvernement à mettre en place un plan national d’actions AVC en 2010. En cas d’AVC, la rapidité de prise en charge est en effet primordiale car le traitement qui permet de dissoudre les caillots obstruant les vaisseaux sanguins (la thrombolyse) doit être réalisé le plus vite possible. «Plus un AVC est géré rapidement, plus le traitement sera efficace et moins le patient aura de séquelles», explique le Pr Béjot. Mais des progrès restent encore à faire: «Idéalement, il faudrait que les patients soient pris en charge au plus tard dans les 30 minutes suivant leur arrivée à l’hôpital».

La télémédecine au secours des déserts médicaux

«Un obstacle majeur dans la prise en charge rapide des AVC, explique le Pr Yannick Béjot, est le manque de neurologues, en particulier dans les déserts médicaux, et de personnels formés à soigner cette pathologie». Des efforts ont pourtant été réalisés. La création d’Unités neuro-vasculaires (UNV), spécialisées dans la gestion des AVC, a ainsi permis de doubler le nombre de thrombolyses (traitements) réalisées entre 2011 et 2016. En cinq ans, 22 UNV ont été créées en France. «C’est bien, mais c’est encore largement insuffisant», déplore le médecin qui explique que «suivant les régions, cette couverture est inégale». Face à ce constat, la télémédecine est une alternative intéressante. En 2016, près d’un tiers des UNV était ainsi en contact permanent avec plus de 200 établissements de santé qui ne disposaient pas de service de neurologie.

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Source LE FIGARO.

 

Il existerait 5 formes de diabète et non pas 2…

Cette classification plus précise devrait permettre d’affiner les traitements des patients diabétiques.

Jusqu’à présent le diabète était divisé en deux grandes familles: diabète de type 1 et de type 2. Pourtant, il pourrait exister jusqu’à cinq formes de cette maladie, dans laquelle les patients présentent un excès chronique de sucre dans le sang.

Selon la classification actuelle, le diabète de type 1 touche environ 10 % des diabétiques: dès l’enfance, les patients ne produisent pas ou peu d’insuline, hormone qui permet de réguler le taux de sucre dans le sang. Dans le diabète de type 2, les cellules du corps deviennent plus résistantes à l’insuline, à cause de facteurs multiples dont un mauvais régime alimentaire et le manque d’activité physique. Mais n’est-ce pas une classification trop simpliste? Un malade atteint de diabète de type 2 est-il semblable à un autre? N’est-il pas possible de mettre en place une classification plus précise? C’est la question que s’est posée une équipe de chercheurs suédois. Selon leurs résultats publiés dans la revue Lancet Diabetes and Endocrinology, le 1er mars, il existerait en réalité cinq formes de diabète, et non deux.

«Médecine de précision»

Sur les 14 000 Suédois diabétiques, qui ont participé à l’étude, certains avaient un diabète de type 1 (sous-groupe 1), tel que défini actuellement: une maladie auto-immune, dans lesquelles les anticorps du patient s’attaquent à son propre pancréas, producteur d’insuline. Le patient, incapable de produire l’hormone, doit être traité par injections d’insuline (insulinothérapie).

Les autres malades, c’est-à-dire les diabétiques de type 2, ont été répartis par les médecins suédois en quatre nouvelles familles. Les patients déficients en insuline (sous-groupe 2) avaient les mêmes caractéristiques que les diabétiques de type 1, sans les anticorps spécifiques de la pathologie. Le sous-groupe 3 était constitué de patients résistants à l’insuline et qui étaient obèses. Dans les deux dernières catégories (4 et 5), les patients étaient aussi obèses mais sans résistance à l’insuline. Les patients étaient plus âgés dans le dernier sous-groupe.

Et à chaque forme, ses complications. Chez les patients déficients en insuline (sous-groupe 2), le risque d’avoir une rétinopathie (maladie de l’œil) liée au diabète était plus élevé que dans les autres sous-groupes. Ceux qui avaient un diabète résistant à l’insuline (sous-groupe 3) étaient également plus susceptibles de développer une atteinte rénale. «Attention, cela ne signifie pas que seuls les patients avec un diabète résistant à l’insuline risquent de développer des maladies rénales. On a l’impression, selon cette étude, qu’ils sont plus nombreux à souffrir de ces complications, et, surtout, qu’elles surviennent plus tôt», explique le Pr Fabrice Bonnet, endocrinologue au CHU de Rennes…

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Source LE FIGARO.

Un médicament efficace contre l’hépatite C vient d’être autorisé à la vente en pharmacie …

Efficace dans plus de 9 cas sur 10, le médicament Maviret devrait concerner environ 50.000 personnes en France.

À l’issue de négociations, son prix a été fixé à 28.000 euros par patient.

La vente du Maviret, un nouveau médicament antiviral contre l’hépatite C chronique a été officiellement autorisée jeudi en France, à l’hôpital mais aussi, pour la première fois, en pharmacie, ce qui devrait simplifier la prise en charge de la maladie. Ce médicament, développé et commercialisé par le laboratoire américain AbbVie, sera vendu à un prix public de 28.000 euros par patient, d’après une publication au Journal officiel datée du 8 mars.

Environ 50.000 personnes en France seraient concernées par cette innovation, et plus encore «si des actions de dépistage étaient mises en oeuvre», selon la Haute Autorité de Santé. En décembre dernier, celle-ci avait estimé que le service médical rendu par ce nouveau médicament est important. Et pour cause, trois comprimés quotidiens pendant 8 semaines seulement donnent une efficacité supérieure à 90% contre les six formes du virus de l’hépatite C. Les autres traitements nécessitent, eux, 4 semaines supplémentaires. Par contre, les patients souffrant de cirrhose décompensée ne pourront pas bénéficier du Maviret.

Le médicament, remboursé à 100%, est autorisé à l’hôpital, mais aussi en pharmacie de ville. Un changement considérable pour les malades car «une des causes de non-observance des patients est l’éloignement de l’hôpital, c’est pourquoi il est important que ces médicaments soient disponibles en officine de ville» a précisé le Dr. Marc Bourlière, hépatologue à Marseille, dans le communiqué du laboratoire AbbVie.

Des prix trop élevés

À partir de fin 2013, l’arrivée sur le marché de nouveaux médicaments indiqués pour soigner l’hépatite C chronique – le Sovaldi du laboratoire Gilead puis ses successeurs Harvoni et Epclusa — avait déclenché une vive polémique en raison de leurs coûts jugés exorbitants pour la sécurité sociale: plus de 40.000 euros par patient. À cause de ce prix élevé, le gouvernement français les avait d’abord réservés aux personnes les plus gravement atteintes, au grand dam de nombreuses associations de médecins et de patients….

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Source LE FIGARO.

Intégration et handicap – Autisme – Accessibilité…: les réponses de Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat.

Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, était l’invitée du Magazine de la santé lundi 5 mars 2018.

Intégration des élèves handicapés à l’école, lancement du quatrième Plan autisme, accessibilité… retrouvez toutes ses réponses en vidéos.

Intégration et handicap : les réponses de Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat

L’intégration des élèves handicapés à l’école

En 2012, Sophie Cluzel a organisé le premier « Grenelle de l’intégration des jeunes handicapés dans la société ». Aujourd’hui, elle travaille dans le gouvernement d’un président qui a annoncé ne plus vouloir de personnes vivant en situation de handicap sans solution…

Secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées depuis neuf mois, Sophie Cluzel fait le point sur l’accès à l’école des enfants en situation de handicap.

Enfants handicapés : une prise en charge inadaptée ?

De nombreux parents d’enfants handicapés estiment que la prise en charge en France est insuffisante ou inadaptée. Ils sont alors contraints de rechercher des solutions au-delà des frontières.

Formation du personnel médical, dépistage précoce des besoins des enfants… Sophie Cluzel évoque les pistes pour améliorer cette prise en charge.

Le lancement d’un quatrième Plan autisme

Sophie Cluzel dévoilera très prochainement le quatrième Plan autisme. Aujourd’hui, les structures pour accueillir les enfants ou les adultes autistes ne sont pas assez nombreuses. Et certains parents n’hésitent pas à se tourner vers des institutions étrangères pour accueillir leur enfant.

Comment éviter ces situations ? Quelles sont les pistes pour améliorer la prise en charge ? Les réponses en vidéo de Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées.

Accessibilité des personnes handicapées : où en est-on ?

Aujourd’hui, l’application de la loi sur l’accessibilité ne cesse de reculer et la France prend du retard par rapport à d’autres pays. Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, fait le point sur la situation.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source France TV.

Tribunal – Toulouse: Une locataire handicapée privée d’accès à sa terrasse gagne au tribunal…!

Tribunal – Une Toulousaine handicapée vient de faire condamner son bailleur. Depuis 2013, une marche de 30 cm l’empêchait d’accéder à sa terrasse…

Une locataire handicapée privée d’accès à sa terrasse gagne au tribunal

  • Privée d’accès à sa terrasse par une marche de 30 cm, une locataire handicapée, avait saisi la justice.
  • Le tribunal d’instance de Toulouse vient de se prononcer en sa faveur.
  • Il a condamné son bailleur à lui verser 2.000 euros pour la perte de jouissance de sa loggia.

Voilà quatre ans que Carina Lebbad, une quinquagénaire de Toulouse, se contente de regarder sa loggia depuis l’intérieur de son appartement neuf du quartier des Tibaous. Et pour cause, une marche d’une bonne trentaine de centimètres l’empêche d’y accéder.

Elle avait visité un appartement témoin du 1er étage avant de signer le bail, mais elle ignorait que le sien, encore en travaux au rez-de-chaussée, ne serait pas aux normes d’accessibilité.

L’obstacle ne s’est pas effacé par miracle mais elle vient d’obtenir réparation devant la justice. Le tribunal d’instance de Toulouse a en effet condamné son bailleur, Toulouse Métropole Habitat (TMH), à verser 2.000 euros d’indemnisation à la locataire pour perte de jouissance et 1.000 euros pour les frais de justice.

« C’est une bonne nouvelle, peut-être qu’ils vont arrêter de construire n’importe comment », réagit Odile Maurin, la présidente de l’association Handi-Social​, qui soutenait Carina Lebbad dans sa démarche. La militante, qui a connaissance d’autres cas similaires, espère que cette décision « fera jurisprudence » et appelle d’ailleurs les locataires handicapés qui connaissent des problèmes similaires, et dont le logement a été construit entre 2010 et 2016, à se manifester.

Le bailleur ne fera pas appel

Le bailleur, dont c’est la première condamnation de ce type, indique de son côté qu’il ne fera pas appel de la décision du tribunal. Car ce dernier a aussi « estimé que le bâtiment est conforme aux normes exigées au moment de sa construction ». Pour TMH, « cette condamnation repose uniquement sur la perte de jouissance d’une partie du logement ». Or, l’organisme a proposé à Carina Lebbad de la reloger ou d’aménager les lieux.

Mais elle a tenu bon pour le principe. Et désormais, elle attend une nouvelle proposition d’appartement.

Source 20 Minutes.

Les TROPHES SILVER ECO 2018….

J’ai besoin de VOUS ! Handicap Info a le plaisir de vous informer que notre partenaire, l’Association PÔLE Sap et son représentant Christophe AXEL, ont été NOMINES dans la catégorie AIDANTS pour La Dixième Edition des TROPHES SILVER ECO 2018.

Christophe s’investit depuis des années et a réussi à créer le premier SHOWROOM Aidants en France. 200 m2 à disposition des associations etc.

Le vote du public est IMPORTANT…!

Silver Eco - le Show SilverNight

Vous pouvez voter POUR TOUTE SON IMPLICATION. En cliquant sur « Sélectionner dans la liste ci-dessous » et en déroulant le menu, Merci de cliquer sur « SHOWROOM POLE SAP« .

Merci à toutes et à tous.

 

Sport et handicap : le massif du Vercors accueille le championnat de France de ski du 7 au 10 mars…

Alors que les Jeux paralympiques vont débuter en Corée du Sud, le massif du Vercors accueille le championnat de France de ski alpin et nordique « sport adapté » du 7 au 10 mars 2018.

Plus de 160 skieurs en situation de handicap vont concourir. Ils seront soutenus par plusieurs médaillés olympiques.

Sport et handicap : le massif du Vercors accueille le championnat de France de ski du 7 au 10 mars

L’événement s’inscrit dans le cadre de la célébration des 50 ans des Jeux olympiques de Grenoble. Du 7 au 10 mars 2018, le massif du Vercors va faire la part belle aux athlètes en situation de handicap. Skieurs alpins et nordiques vont s’affronter du côté de Lans-en-Vercors ou encore de Méaudre.

Pyeongchang – le Vercors, même combat au service de la promotion du « sport adapté ». Alors que les paralympiques se préparent en Corée du sud, le championnat de France de ski alpin et nordique réservé aux sportifs en situation de handicap va se tenir à partir de ce mercredi en Isère. La cérémonie d’ouverture est programmée ce 7 mars à 17h30 à Lans-en-Vercors.

Au total, 166 skieurs dont 117 en alpin et 49 en nordique, vont s’affronter. Ils seront encadrés par 80 accompagnateurs et une centaine de bénévoles. C’est Simon Fourcade qui sera leur parrain. Tout juste médaillés aux JO, Marie Dorin-Habert et Maurice Magnificat feront partie de l’équipe de supporters.

Voir le programme complet, cliquez ici.

Source FR3.

Des prothèses 3D pour les statues… et pour les vivants !…

Ce 6 mars, l’ONG Handicap International a équipé plusieurs statues de Paris de prothèses 3D, pour « interpeller le grand public » sur les quelques 100 millions de personnes ayant besoin d’appareils orthopédiques dans le monde.

Des prothèses 3D pour les statues... et pour les vivants

« Aucun corps dans le monde ne devrait attendre aussi longtemps avant d’être réparé »  : l’ONG Handicap International a équipé ce 6 mars au matin la reproduction de la Venus de Milo exposée dans une station de métro attenante au Musée du Louvre. D’autres œuvres ont également été appareillées dans les parcs de la capitale.

Objectif : mettre en lumière un projet pilote de prothèses imprimées en 3D développé en 2015 par l’organisation, destinée « à réduire le temps de fabrication et favoriser l’accessibilité pour les patients situés en zones de conflit ou dans des régions isolées« .

« Avant l’impression en 3D, il fallait faire un moule en plâtre du moignon, l’ajuster quatre ou cinq fois, mettre une résine autour, ce qui nécessitait des professionnels et un matériel important« , a détaillé à l’AFP le directeur d’Handicap International France, Xavier de Crest.

« Désormais un petit scanner (de la taille d’un smartphone) permet de prendre des mesures du moignon qui sont ensuite envoyées à un logiciel de modélisation puis à l’imprimante 3D. C’est un gain de temps et d’efficacité surtout lorsque nous sommes dans une zone de conflit comme en Syrie« , pointe-t-il. Le coût de ces prothèses est hélas plus élevé que les dispositifs conventionnels, un choix « assumé » par l’organisation humanitaire.

Durant la première phase du programme, qui s’est étalée sur neuf mois en 2015, 19 personnes ont été appareillées de prothèses imprimées en 3D au Togo, en Syrie et à Madagascar. « Aujourd’hui, nous souhaitons passer à la vitesse supérieure et nous étendre à davantage de pays et appareiller plus de personnes« , poursuit M. de Crest. Pour cette seconde étape, l’ONG entend appareiller plus de 100 amputés en Inde, et invite le public à contribuer financièrement au projet.

Source LE FIGARO.