Peut-on refuser l’installation du compteur Linky chez soi ?…

Le compteur électrique communicant, qu’Enedis doit installer dans 35 millions de foyers d’ici 2021, suscite les craintes de certains usagers.

Dans les collectifs d’opposants qui se sont formés circulent des courriers destinés à refuser sa pose.

compteur électrique Linky

D’ici 2021, les 35 millions de compteurs électriques sous la responsabilité d’Enedis (ex-ERDF) seront remplacés. Tous ? Pas forcément. C’est l’objectif de l’entreprise, mais certains usagers s’opposent à la pose du boîtier vert, dont la principale nouveauté est d’être « communicant » : par le biais d’un courant circulant sur les lignes électriques, il peut récolter et transmettre des informations beaucoup plus précises sur la consommation des usagers à Enedis. De quoi permettre, notamment, un relevé des compteurs à distance et une tarification basée sur la consommation réelle, et non plus estimée.

Cette nouveauté technologique charrie, pour certains, son lot d’inquiétudes : qu’il fasse exploser la facture d’électricité, que le rayonnement produit par le courant transmis par Linky ait des effets néfastes sur la santé, ou encore que le compteur serve à recueillir des informations sur le mode de vie des ménages et à les vendre. Des craintes notamment appuyées par la mise en demeure adressée, mardi 27 mars, par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) à Direct Energie au sujet de consentement des clients au recueil de leurs données.

Sur les réseaux sociaux, les comités anti-Linky se sont multipliés, dans lesquels les internautes se partagent des arguments contre le compteur, mais aussi des conseils pour permettre de refuser son installation, pourtant présentée comme obligatoire par le gestionnaire du réseau. Alors qui faut-il croire ? Est-il réellement impossible de dire non au compteur Linky ? Franceinfo fait le point.

Pour Enedis, le compteur est obligatoire

A la recherche d’une réponse sur la légalité ou non de son opposition au compteur Linky, l’usager peut se tourner directement vers le site d’Enedis. Et celle-ci est clairement exprimée : « Oui », la pose du compteur Linky est obligatoire.

« Il n’y a pas de procédure de refus. Le compteur fait partie du réseau électrique, il n’appartient pas au client ».Bernard Lassus, directeur du programme Linkyà franceinfo…

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Source France Info.

Bourges : les quais de bus progressivement accessibles aux personnes en fauteuil roulant…

A Bourges, la communauté d’agglomération va mettre les bouchées doubles dans les trois ans à venir pour adapter les arrêts de bus aux personnes handicapées.

300 arrêts de bus vont être aménagés pour un budget de trois millions d’euros. 

Bourges : les quais de bus progressivement accessibles aux personnes en fauteuil roulant

C’est une obligation légale, mais adapter un arrêt de bus exige parfois de gros aménagements pour respecter les  normes :  » Nous devons aménager des bordures un peu plus hautes (21 cm) pour que le bus puisse accoster . Ces bordures doivent être obliques et ensuite vous avez des zones de retournement qui sont nécessaires pour que la personne en fauteuil puisse manoeuvrer facilement. «  explique Céline Thomas, du service voirie de la ville de Bourges .

Chaque arrêt de bus est un cas particulier

Le trottoir doit faire au moins 1,40 m de large. Des normes qui obligent parfois à déplacer l’arrêt de bus de quelques mètres tout en veillant à ce qu’il ne tombe pas sur une porte de garage ou une entrée de propriété. Chaque arrêt de bus est finalement un cas particulier. Une centaine seront aménagés cette année. L’agglomération en compte 610 dont 30 % sont déjà accessibles aux personnes à mobilité réduite. « On n’a pas attendu cette obligation légale pour songer à ces aménagements, précise _Pascal Blanc_, président de Bourges Plus. A chaque fois que l’on rénovait une rue, on incluait la mise aux normes handicapés de l’arrêt de bus et on a veillé à ce que chaque commune de l’agglomération, y compris les plus petites, offre au moins un arrêt adapté. » Mais l’ensemble des quais ne pourra pas être traité d’ici 2020.

Il faut également que les bus soient équipés de passerelles rétractables pour faire rouler le fauteuil. Ce n’est pas encore le cas de tous les véhicules.  » C’est environ la moitié des bus aujourd’hui, soit une trentaine. D’ici 2020, tout le parc devrait être équipé et sera ainsi accessible. » détaille Pascal Mauduit,  de la société de transport Agglobus.  De quoi faciliter la vie de nombreuses personnes à mobilité réduite qui aujourd’hui se voient parfois refuser l’accès au réseau d’autobus de Bourges.

Source France Bleu.

« Le regard des gens a changé » : un an après, la jeune femme trisomique qui a présenté la météo sur France 2 se confie…

Il y a un an, Mélanie Ségard, une jeune femme trisomique de 21 ans, relevait le défi de présenter la météo de France 2, devant plus de cinq millions de téléspectateurs.

Mélanie Ségard, atteinte de trisomie 21, présente la météo sur France 2.

Le 14 mars 2017, Mélanie Ségard réalisait son rêve : présenter la météo sur France 2. Devant leur télé, pas moins de 5,3 millions de téléspectateurs avaient pu voir cette jeune femme de 21 ans, atteinte de trisomie 21, jouer les miss météo au côté d’Anaïs Baydemir.

Un an plus tard, à l’occasion de la journée mondiale de la trisomie, mercredi 21 mars, Mélanie Ségard a participé à une nouvelle vidéo, cette fois produite par l’Unapei, fédération d’associations qui accompagne les personnes souffrant de handicap mental. Elle y accueille l’animatrice Eglantine Eméyé, elle-même mère d’un enfant polyhandicapé, présenter la « météo du handicap ». Une météo plutôt maussade qui vise à faire prendre conscience que beaucoup reste à faire pour améliorer la qualité de vie des personnes handicapées.

Mais c’est bien un message d’optimisme que continue à transmettre Mélanie, qui se départit rarement de son sourire. Un an après, elle garde un souvenir enchanté de sa prestation très médiatisée sur France 2. « C’était pour montrer aux gens que même avec un handicap on peut faire plein de choses », raconte-t-elle, interrogée par franceinfo.

Depuis son passage à la télévision, Mélanie a considérablement pris confiance en elle. « Elle est plus sûre d’elle, ça l’a aidée à grandir et à mûrir », observe sa mère, Patricia. La jeune femme remarque aussi que « le regard des gens a changé », témoigne-t-elle.

« Avant, les gens me regardaient de la tête aux pieds ça me gênait, maintenant ils me regardent mieux.Mélanie Ségard », à France Info.

Si elle n’a pas (encore ?) accompli son autre grand rêve, devenir maquilleuse pour les grandes stars de cinéma, Mélanie « continue à faire son petit chemin tranquillement », explique sa maman. Chaque matin, après avoir jeté un œil à sa station météo, elle se rend seule à son travail, en tram et en bus, dans un établissement médico-social spécialisé à Meudon (Hauts-de-Seine), où elle effectue des tâches de routage et de conditionnement. « Il y a beaucoup de travail à faire mais j’y arrive très bien », affirme-t-elle.

A l’avenir, Mélanie aimerait pouvoir découvrir le monde et « aller au Brésil ou au Mexique ». Pour le moment, l’organisation d’un tel voyage n’a pas été possible mais la jeune femme a déjà prouvé qu’elle pouvait réaliser ses rêves, même ceux qui semblent impossibles.

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Source France Info0

Sclérose en plaques: des chercheurs lyonnais affichent des résultats encourageants…

La biotech suisse GeNeuro et le laboratoire Servier, ont annoncé, ce lundi 26 mars, que leur étude menée dans le traitement de la sclérose en plaques présentait des « résultats positifs » à 12 mois.

Les chercheurs lyonnais ont innové en travaillant sur les causes de la maladie et non ses conséquences.

Sclérose en plaques: des chercheurs lyonnais affichent des résultats encourageants

La sclérose en plaque (SEP) est une maladie « auto-immune ». C’est-à-dire que ce sont les propres défenses immunitaires du malade qui se dérèglent et vont s’attaquer à la myéline, qui entoure nos fibres nerveuses et nos neurones. Ces attaques provoquent des lésions quasi irréversibles

Aujourd’hui, presque tous les traitements visent à freiner le développement de la maladie : grâce à des immuno-modulateurs, le système immunitaire est calmé, on l’empêche d’attaquer les neurones et de provoquer ces lésion. Des traitements qui agissent sur les conséquences de la maladie et non sur les causes.
Les chercheurs de la faculté de médecine de Lyon, qui travaillent en étroite collaboration avec GeNeuro, ont ainsi identifié une protéine toxique fabriquée par les propres cellules des malades et qui serait à l’origine du dérèglement initial qui provoque la SEP.

Ainsi, le traitement qui a été testé cible justement cette toxine, et la bloque. Des effets positifs ont notamment été observés sur le cerveau, plus particulièrement sur les volumes du cortex et du thalamus, mettant en évidence « une réduction relative de la perte de volume de 31% et 72% respectivement, entre la dose la plus élevée (de 18 mg/kg, ndlr) et le groupe témoin ».
De plus, le nombre de lésions cérébrales « d’un volume supérieur ou égal à 14mm3 est réduit de 63% (…) à la fin de l’étude dans le groupe recevant 18mg/kg comparé au groupe témoin ».

Les données à six mois de cette étude avaient déjà présenté des résultats « encourageants ». GeNeuro, basée à Genève, a pour mission de développer des traitements contre les troubles neurologiques et les maladies auto-immunes.

Des résultats très encourageants mais qui nécessitent d’être confirmés par une étude à l’échelle mondiale sur des milliers de patients pour vérifier son efficacité à long terme.

Source FR3.

Val-de-Marne : ils redonnent vie aux vieux fauteuils roulants…

EcoReso Autonomie collecte du matériel pour seniors usagé afin de le recycler et le revendre à des tarifs accessibles.

La société installée à Rungis ouvre ses portes au public ce mardi.

EcoReso Autonomie collecte du matériel pour seniors usagé afin de le recycler et le revendre à des tarifs accessibles. La société installée à Rungis ouvre ses portes au public ce mardi.

Il est 10 heures. Ce mardi, le grand fourgon blanc d’EcoReso Autonomie s’engouffre dans l’étroite allée du siège de l’APF 94 (association des Paralysés de France) à Créteil. Thierry Wu démarre sa tournée.

Cette recyclerie d’un nouveau genre collecte du matériel pour seniors usagé. Ce mardi, la société installée à Rungis, ouvre ses portes au public*. Là, vieux fauteuils, barres de lit, rampes, déambulateurs… sont stockés, nettoyés puis remis en condition. L’objectif : les revendre à des tarifs accessibles, à l’heure où l’espérance de vie s’allonge, les besoins augmentent mais le coût reste prohibitif. Un fauteuil électrique peut s’envoler à 10 000 euros et plus. La recyclerie dispose même d’un centre d’essai pour fauteuil. Les bénéficiaires peuvent aussi se faire conseiller par des ergothérapeutes. Ce concept, lancé dans le cadre d’un appel à projets national, a reçu le soutien du Département.

A l’APF, les locaux débordent. Jean-Marc Alric, un bénévole qui s’occupe d’accessibilité, ouvre les portes d’un chalet en bois. Du matériel monte presque jusqu’au plafond. A l’extérieur aussi, un dépôt s’accumule. Dans le patio, une dizaine de fauteuils attendent une seconde vie. A l’un, il manque un repose-pieds, un autre n’a plus de batterie. Des bénévoles viennent déposer deux autres fauteuils, acheminés depuis Bonneuil. «Des gens nous téléphonent et ne savent pas quoi en faire, raconte Jean-Marc Alric. Ce projet de recyclage est super. Certains équipements, tiens, comme ce lit qui a très peu servi, c’est bête que ça parte à la benne. »

Source LE PARISIEN.

Handicapés, ils font des sacs en voiles recyclées…

À Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), des handicapés ont créé leur propre marque : « 15 marins ».

Presque 400 sacs faits de vieilles voiles sont vendus par an. Ils ouvrent un magasin en centre-ville.

Des sacs fabriqués à partir de vieilles voiles. Oui, l’idée n’est plus nouvelle. Mais à Saint-Nazaire, c’est tout de même l’histoire d’un beau succès. Et elle fait la fierté de ceux qui en sont à l’origine : un groupe de handicapés et de déficients intellectuels, salariés d’un établissement d’aide par le travail, l’Esat Marie-Moreau.

Désormais, ils franchissent une autre étape : un magasin va être ouvert en centre-ville, pour commercialiser les produits. Jusque-là, les produits étaient vendus sur internet et chez Artisans du monde. Et avant Noël au sein d’une boutique éphémère.

D’ailleurs, tout l’établissement participe à cette aventure de quelques semaines chaque année. « Les salariés ont de très bons retours des clients, assure Didier Chapeau, le directeur de l’Esat. Cette activité leur apporte beaucoup et contribue au développement de l’estime de soi. Un objectif important pour nous ! »

La marque « 15 marins », créée en 2010, est parrainée par Damien Seguin, skipper handicapé et champion olympique. L’année dernière, 380 sacs ont été commercialisés par ces différents moyens. « On s’était lancés dans cette activité après des baisses de contrats dans le textile, dans un contexte de crise économique », rappelle Dominique Chapeau.

L’association Marie-Moreau emploie 90 handicapés psychiques et déficients intellectuels dans deux établissements. Ils travaillent en sous-traitance pour de grands donneurs d’ordres comme les chantiers STX ou 3M montage, et parfois même directement sur site. Des heures d’espaces verts et de nettoyage sont aussi assurées.

Des modèles uniques

Conception, fabrication, commercialisation… Les modèles de sacs ont été créés et dessinés par les encadrants. Ensuite, les salariés font tout à la main et à la machine. « Chaque modèle est unique. » Ils utilisent de vieilles voiles données par des particuliers ou des clubs. « Des voiles de bateaux, un peu de planches à voile ou quelques drapeaux… On a un stock mais on est toujours preneurs de dons ! »

Au final, les trois modèles principaux sont vendus de 45 à 60 €. Dans les cartons à présent : des vareuses pour le centre de formation Skol ar mor, à Mesquer.

Le futur magasin commercialisera ces produits et d’autres fabriqués par des centres d’aide par le travail un peu partout en France, ou encore des objets du réseau Artisans du monde, installé à proximité. « C’était le principe de notre boutique éphémère. L’idée est de pérenniser le concept, le rendre viable sur le plan économique, indique le responsable. On espère atteindre 150 000 € de chiffre d’affaires. »

Un local, racheté par l’agence d’urbanisme de la collectivité, est actuellement en travaux rue de la République, entre la gare et le centre de Saint-Nazaire. La structure juridique sera une « entreprise d’insertion », financée en partie par l’État, comme une soixantaine de structures similaires dans le département. « Nous venons de déposer le dossier. Le magasin tournera avec deux encadrants que nous allons recruter et trois salariés en insertion. C’est l’idée que chacun puisse apporter une richesse dans l’économie et la vie locale. »

Source OUEST FRANCE.

Les élèves sensibilisés au handicap visuel…

Les CM de l’école Georges-Brassens ont testé le quotidien d’une personne non-voyante.

Ils ont reçu pour l’occasion, l’association Valentin Haüy et les 3e du Lycée Pétré, lundi.

Dans le cadre de la Semaine du livre jeunesse, les élèves de la classe d’Anne-Lise Moncomble ont étudié en cours, l’histoire autobiographique de l’Américaine Helen Keller, devenue sourde et aveugle à l’âge de 2 ans. « En parallèle, les enfants préparent une mise en scène théâtrale sur le sujet qu’ils vont présenter au théâtre Milandy en avril, lors de la Semaine du livre jeunesse, du 9 au 15 avril, à Luçon », explique l’enseignante.

Partenaire du lycée Pétré sur des opérations de sensibilisation aux handicaps, l’école primaire a accueilli des élèves 3e, lundi après-midi. Afin de concrétiser les notions sur ce handicap, les élèves ont ainsi testé, en équipes, quatre ateliers : le goût les yeux bandés, le déplacement à l’aide d’une canne, le toucher avec des jeux et le braille. Des membres de l’association nationale Valentin Haüy, au service des aveugles et malvoyants, ont été invités à animer et témoigner.

« On est perdu ! »

Sabine Godard est aveugle de naissance. Musicienne de métier, elle oeuvre dans l’association Valentin Haüy en intervenant régulièrement dans les écoles afin de mieux faire comprendre les aménagements nécessaires à sa cécité. Elle a animé, ici, l’atelier braille expliquant ses principes et amenant les enfants à dessiner et à écrire avec ce langage.

Joël Caillet, lui, est devenu aveugle à cause d’un glaucome, à l’âge de 50 ans. « Même si la maladie a mis du temps à s’installer définitivement, après une vingtaine opérations, j’ai eu du mal à accepter la situation et j’ai dû réapprendre à vivre…, confie ce non-voyant depuis vingt ans. J’ai eu plusieurs chiens d’aveugle. Ils offrent une aide précieuse. Aujourd’hui, je n’en ai plus, mais ils me manquent… Avec mon chien, je parcourrais la commune où j’habite dans tous les sens. Mais j’ai 70 ans, je me déplace moins, et ma femme m’aide… ». Il a montré aux jeunes le maniement d’une canne blanche.

Le ressenti des élèves est unanime : « On est perdu ! Ça fait bizarre. On est comme dans un rêve… », s’exclament quelques enfants. Quant aux plus grands : « Je verrai les aveugles différemment… On comprend mieux ce qu’ils vivent au quotidien… »

Association Valentin Haüy de La Roche-sur-Yon : 02 51 37 22 22 – comite.vendee@avh.asso.fr

Source OUEST FRANCE.

Paris : JOYEUX, le coffee – shop qui n’emploie que des handicapés mentaux…

Un Coffee Shop vient d’ouvrir, à Paris, quartier de l’Opéra. Un bistrot un peu particulier : il n’emploie que des personnes handicapées mentales.

Une manière, de leur redonner confiance en elles et de changer le regard sur le handicap mental. Son nom ? « Joyeux ».

 Café Joyeux rue Saint Augustin à Paris

C’est une première à Paris, un coffee-shop, exclusivement tenu par des personnes handicapées mentales. L’objectif : donner confiance en elles à ces personnes et changer le regard sur le handicap mental. Ici, les 23 employés souffrent tous d’un handicap mental : trisomie, autisme, déficiences cognitives… Et si le nom choisi pour l’établissement est Joyeux, c’est que tout ici, inspire la joie, d’après les managers. Il est vrai que les employés, qu’ils soient en cuisine ou au service des clients, travaillent dans la bonne humeur. Trouver un travail, en CDI est chose rare, pour eux, quand on sait que 90% des personnes souffrant d’un handicap mental sont sans emploi.

Le café Joyeux de Paris est le deuxième du genre. Le premier établissement a ouvert ses portes, il y a trois mois à Rennes, en Ille et Vilaine et face au succès, Joyeux a décidé de décliner le modèle à Paris. D’ailleurs, depuis une semaine qu’il a ouvert ses portes, le bistrot ne désemplit pas.

Engagé dans ses recrutements, Joyeux reverse 100% de ses dividendes à des actions caritatives, via la fondation Emeraude Solidaire, son seul actionnaire.

Source FRANCE BLEU.

Le Département des Landes imagine un lieu central dédié à l’autisme …

A l’occasion de la première journée consacrée au budget 2018, ce lundi, l’exécutif a présenté « Chacun sa vie, chacun sa réussite ».

Une initiative pour accompagner les jeunes porteurs du trouble du spectre de l’autisme et leur famille.

Le Département des Landes imagine un lieu central dédié à l'autisme

Tout part d’un constat simple, la prise en charge des adolescents autistes et de leurs familles n’est pas à la hauteur : difficultés d’accompagnement, d’orientation, délais d’attente trop longs. La Maison Landaise pour les Personnes Handicapées qui traite en autre, de l’insertion scolaire et de l’orientation en établissement médico-social, s’en rend compte tous les jours. Une mauvaise prise en charge peut parfois aller jusqu’à des cas de ruptures ou de violences intra-familiales.

Dans les Landes, le faible taux d’équipement en établissements et structures médico-sociales complique le choix des réponses à apporter. Une enquête interne de l’Education Nationale reprise par le Département, évoque 100 enfants atteints d’autisme ou autres troubles envahissants du comportement, scolarisés dans le premier degré. Ils seraient près d’une soixantaine en collège et lycée.

Un lieu unique pour la prise en charge de l’autisme

Le projet concerne les 15-25 ans, il y a de vraies lacunes pour leur prise en charge. L’idée serait de regrouper sur un même lieu une structure où ces jeunes pourraient être pris en charge de plusieurs façons.  Il s’agit notamment d’offrir une nouvelle chance à des jeunes qui n’ont pas pu bénéficier des services à un stade plus précoce, et une alternative à des jeunes accueillis en IME avec un hébergement à vocation inclusive : quinze places dans de petites unités de vie de trois à cinq places pour une durée déterminée d’un à trois ans. Un accueil de jour s’adresserait à des jeunes en rupture ou en fin de parcours scolaire et pourrait accueillir des enfants partiellement déscolarisés, en complément du temps scolaire. Le troisième espace serait celui dédié à une plateforme de services, avec un centre de coopération pour les familles, les jeunes, les professionnels, un centre de santé pour les soins, le dépistage, l’identification du problème somatique. Ce centre de soins aurait également vocation à être un centre de recherches, qui pourrait travailler avec les structures existantes et une université.

Il faut encore présenter ce pré-projet au ministère de la santé et à l’Agence Régionale de Santé. Une journée de réflexion va être organisée le 23 avril prochain. Le Département espère être fixé l’an prochain.

Source FRANCE BLEU.

Dax : un rugbyman sauvé grâce au défibrillateur offert 30 minutes plus tôt au club…

« On s’est congratulé comme une équipe qui avait gagné un match », a raconté, ému, le président de l’association Au cœur des jumeaux qui a offert le défibrilateur au club de rugby, a rapporté France Bleu Gascogne dimanche.

Défibrilateur

Un joueur de rugby a été sauvé samedi 24 mars à Dax (Landes) grâce à un défibrillateur offert une demi-heure plus tôt par une association, a rapporté France Bleu Gascogne dimanche.

L’homme, âgé de 57 ans, était en train de s’échauffer au stade du Gond à Dax pour le tournoi annuel des vétérans, quand il a fait un malaise cardiaque et s’est effondré. Aussitôt, ses camarades, dont un ancien professionnel des pompiers de Paris, l’ont pris en charge. Après des massages cardiaques et trois chocs avec un défibrillateur, le cœur est reparti.

« J’en ai encore les larmes aux yeux »

Incroyable coïncidence, Jean-Michel Campistron, président de l’association Au cœur des jumeaux venait tout juste d’offrir ce défibrillateur qui a sauvé une vie. « Tout le monde était heureux. On s’est congratulé comme une équipe qui avait gagné un match. J’en ai encore les larmes aux yeux », a raconté Jean-Michel Campistron au micro de France Bleu Gascogne.

Son association organise des distributions gratuites de défibrillateurs aux clubs sportifs des Landes, de la Gironde et des Pyrénées-Atlantiques depuis presque sept ans. C’est la deuxième fois qu’une vie est sauvée grâce à un appareil offert par l’association. En mai 2017, l’entraîneur du club de rugby de Saint-André-de-Cubzac, avait utilisé la machine pour sauver un spectateur en arrêt cardiaque dans les tribunes du stade d’Ychoux dans les Landes.

Depuis sa création en novembre 2011, l’association Au cœur des jumeaux a remis gratuitement 127 défibrillateurs aux clubs sportifs du département.

Source France Info.