Chiffre du jour : la France compte près de 11 millions d’aidants…

L’association des paralysés de France de Vaucluse organise ce jeudi une journée de formation pour les aidants familiaux, ces personnes qui viennent en aide à leur proche handicapé ou malade.

Ils seraient 11 millions en France, parfois sans le savoir. 

Chiffre du jour : la France compte près de 11 millions d'aidants . Photo d'illustration

Vous êtes peut être concerné, sans même le savoir. En France, 11 millions de personnes sont des aidants et beaucoup l’ignore. L’association des paralysés de France parle d’ailleurs de chiffre « invisibles » pour définir ces situations familiales souvent délicates. L’APF organise d’ailleurs une journée de formation ce jeudi, dans ses locaux boulevard Jules Ferry à Avignon, sur le thème « Être aidant : les répercussions familiales, sociales et professionnelles ».

Être aidant, c’est le fait de venir en aide, au quotidien ou régulièrement à un proche malade ou handicapé, en situation de dépendance. Le soigner, l’accompagner pour ses rendez-vous médicaux, lui faire ses courses, le ménage, parfois même l’accompagner 24h/24 pour lui permettre de mener une vie digne.

La majorité des aidants sont des aidantes

Cette situation concerne des conjoints, des enfants, des frères et sœurs, parfois même des amis. Leur rôle devient de plus en plus important dans une société où les maladies neuro-dégénératives comme Parkinson ou Alzheimer gagnent du terrain. La moitié de ces aidants travaille, en plus du temps qu’ils passent avec leur proche aidé et 74% sont des femmes.

De nombreuses associations militent pour une réelle prise en compte de ce statut, parce que l’immense majorité des aidants ont des difficultés à combiner leur rôle et leur activité professionnelle ou leur vie sociale et familiale. Et c’est sans compter le stress accru, les problèmes de santé délaissés ou les troubles du sommeil.

Source LE FIGARO.

Le sport, efficace comme un médicament …

Une expertise de l’Inserm réaffirme les bénéfices de l’activité physique contre dix maladies chroniques fréquentes.

Le sport, efficace comme un médicament

Une activité physique commencée le plus tôt possible après le diagnostic, prescrite à tous les malades chroniques, et prise en charge par la collectivité. Dans un rapport de 820 pages rendu public jeudi 14 février, l’Inserm plaide pour que l’activité physique soit enfin considérée comme une thérapeutique à part entière dans le traitement des maladies chroniques. «La question n’est plus de savoir si elle est efficace, mais de proposer des programmes adaptés pour convaincre médecins et patients», souligne le Pr François Carré, cardiologue et membre du groupe de travail. Depuis la loi santé de 2016, les médecins peuvent prescrire des séances d’activité physique à leurs patients, mais ils se sont peu saisis de cet outil. De plus, ces séances de «sport-santé» – un terme que les chercheurs n’aiment pas car il fait peur aux malades – ne sont pas remboursées par l’Assurance maladie.

Fruit de deux ans de travail et de l’analyse de plus de 1800 études scientifiques, l’expertise collective de l’Inserm répond à un enjeu de santé publique immense. Un Français sur quatre souffre d’une maladie chronique (trois sur quatre après 65 ans). Et ce nombre va en augmentant à mesure que la population vieillit: on estime que 2,3 millions de personnes seront dépendantes en 2060, contre 1,2 million.

Pour les experts, l’intérêt de proposer une activité physique encadrée à ces patients ne fait plus de doute. «Les bénéfices l’emportent sans conteste sur les risques encourus, quels que soient l’âge et l’état de santé de la personne», souligne l’expertise. Selon les chercheurs, ces séances devraient même être prescrites en première intention, c’est-à-dire avant tout traitement médicamenteux, dans la dépression légère à modérée, le diabète de type 2, l’obésité et l’artérite des jambes (une maladie vasculaire qui peut être handicapante). Un minimum de trois séances par semaine devrait être proposé.

Dans le détail, l’expertise collective passe au crible les effets de l’activité physique sur dix maladies chroniques fréquentes dont le diabète de type 2, la BPCO, l’asthme, l’insuffisance cardiaque ou l’obésité. Les bénéfices mis en évidence par la littérature scientifique sont nombreux. Quelques exemples ont été cités jeudi lors d’un colloque à Paris. En cardiologie, un programme d’activité physique adapté induit une baisse de 25 % de la mortalité après un infarctus. Après un AVC, l’entraînement diminue les séquelles neuromusculaires et le risque de récidive. Il améliore la force musculaire et rend plus aisées les activités de la vie quotidienne.

En cancérologie, la pratique d’une activité physique réduit certaines douleurs associées aux traitements, comme les neuropathies. «Commencée dès le diagnostic, une activité d’intensité modérée permet de réduire de 20 à 40 % le symptôme le plus fréquent qu’est la fatigue, souligne Béatrice Fervers, experte en oncologie. Cet effet, encore significatif cinq ans plus tard, est supérieur à celui des médicaments.» Des études préliminaires pointent pour le cancer du sein et du côlon une association entre pratique physique et réduction de la mortalité, mais aussi du risque de récidive. Pourtant, les données de la littérature observent une diminution du niveau de dépense physique et une augmentation de la sédentarité après un diagnostic de cancer.

Autant de constats qui doivent conduire à «un changement radical d’approche», «alors que prescrire du repos au malade a longtemps été la règle». Chez les malades chroniques, l’enjeu n’est plus seulement d’augmenter la dépense physique hebdomadaire recommandée par l’Organisation mondiale de la santé au grand public, mais bien de proposer des programmes encadrés permettant de limiter l’aggravation et les complications de leur pathologie. L’activité peut être pratiquée en groupe ou individuellement, en salle ou en plein air ; elle peut privilégier le renforcement musculaire, l’endurance, la coordination ou la souplesse. «L’important est de proposer des activités personnalisées, adaptées aux goûts, capacités et limites de chaque malade», remarque le Pr Carré. Les freins le plus souvent invoqués par les patients sont liés à l’état de santé, notamment la douleur et la fatigue. Le fait de pratiquer non pour soi, mais sous la pression sociale, est aussi un facteur défavorable….

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Source LE FIGARO.

Cancer: l’immunothérapie donne un résultat durable chez un quart des patients…

Contrairement à la chimiothérapie, qui cherche à détruire la tumeur, l’immunothérapie aide le système immunitaire à reconnaître les cellules cancéreuses et à s’en débarrasser.

Cancer: l’immunothérapie donne un résultat durable chez un quart des patients

L’analyse de 19 essais cliniques testant l’efficacité de traitements du cancer par immunothérapie montre que ce nouvel arsenal thérapeutique donne des résultats durables chez un quart des patients en moyenne, a indiqué vendredi l’Institut Curie.

Les médicaments d’immunothérapie, qui cherchent à déclencher une réponse immunitaire du corps contre les cellules cancéreuses, ont bouleversé la prise en charge des cancers depuis quelques années. Mais ils ne sont souvent efficaces que chez une minorité de patients, avec de fortes disparités d’un type de cancer à l’autre.

«Nous avons cherché à quantifier la proportion de patients qui répondent de façon durable aux traitements par inhibiteur de point de contrôle immunitaire et à la comparer avec d’autres familles de médicaments», expliquent des chercheurs de l’Institut Curie (Paris) et d’autres centres français de recherche sur le cancer, dans un article publié dans la revue JCO Precision Oncology .

L’immunothérapie par inhibiteur de point de contrôle (ou «checkpoint») fait appel à des anticorps qui bloquent les points de régulation du système immunitaire, utilisés par la tumeur pour échapper aux défenses de l’organisme.

Durée de survie trois fois supérieure

L’analyse de 19 études internationales menées sur 11.640 patients atteints par différents types de cancers montre que 25% de ceux traités par immunothérapie ont présenté une «réponse durable», contre seulement 11% chez ceux qui ont reçu une autre famille de traitements (chimiothérapie ou thérapie ciblée). Une réponse durable est le fait d’avoir une durée de survie sans progression du cancer plus de trois fois supérieure à la durée médiane de survie sans progression du cancer de l’ensemble des patients.

Selon les études analysées, la proportion de réponse prolongée à l’immunothérapie variait entre 12% et 39%, a précisé à l’AFP Christophe Le Tourneau, cancérologue responsable des essais cliniques précoces à l’Institut Curie. Parmi les patients traités par immunothérapie, 30% ont par ailleurs eu une survie globale plus de deux fois plus longue que la moyenne de tous les patients, contre 23% chez ceux traités par d’autres médicaments.

«Ces travaux soulignent également que plus l’immunothérapie est donnée tôt, plus la probabilité d’avoir une réponse prolongée est élevée», ce qui confirme «l’intérêt des médecins à prescrire l’immunothérapie à des stades plus précoces de cancers», note l’Institut Curie.

Ces résultats pourront servir de référence à la communauté scientifique «en vue de comparer l’efficacité des nouvelles stratégies thérapeutiques en cours d’évaluation», souligne le Pr Le Tourneau. De nombreux essais cliniques sont en cours – 30 rien qu’à l’Institut Curie -, testant différentes approches d’immunothérapie.

Source LE FIGARO.

Alerte sur deux produits prétendument «brûle graisse» vendus sur Internet…

Les comprimés de marque Clenox et Stanox-10 de la marque Malay Tiger sont des produits dopants qui contiennent des substances «dangereuses pour la santé», selon l’Agence du médicament.

Alerte sur deux produits prétendument «brûle graisse» vendus sur Internet

Deux produits prétendument «brûleurs de graisse» vendus sur Internet contiennent des substances «dangereuses pour la santé» et ne doivent pas être consommés, a averti lundi l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Il s’agit de comprimés de marque Clenox et Stanox-10 de la marque Malay Tiger, «utilisés par les sportifs mais aussi pour la perte de poids». «Ces produits sont présentés comme ayant des propriétés anabolisantes ou brûleuses de graisse», selon l’ANSM, qui met en garde les consommateurs sur les risques de ces produits et «recommande vivement de ne pas les consommer ou les administrer».

L’Agence conseille «aux personnes qui en auraient absorbé de consulter leur médecin pour un examen de contrôle».

L’analyse des comprimés de marque Clenox a montré la présence de clenbutérol à une teneur de 0,22 mg, alors qu’elle est censée être de 0,04 mg selon les indications figurant sur la boîte. Or le clenbutérol «est une substance dangereuse qui présente des risques cardiaques graves» et est interdit dans la composition de médicaments à usage humain en France depuis 2012.

Les comprimés de marque Stanox-10, eux, contiennent du stanozolol, «une substance qui n’est pas autorisée dans la composition de médicaments à usage humain», souligne l’ANSM. En outre, clenbutérol et stanozolol sont interdits par l’Agence mondiale antidopage (AMA). Ces deux produits anabolisants ont été impliqués dans de nombreux scandales de dopages, dont Ben Johnson, le sprinteur canadien condamné et déclassé après être arrivé en tête de la finale du 100 m aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988.

«Seul le circuit des pharmacies d’officine et de leurs sites internet (…) apporte des garanties sur la qualité, l’efficacité et la sécurité des médicaments achetés», insiste l’ANSM, qui «déconseille vivement» d’acheter des médicaments par un autre biais.

Source LE FIGARO.

Handicap : Christelle crée des vêtements à la mode adaptés à tous…

Face au désarroi de son fils porteur d’une orthèse de hanche, la Lilloise Christelle Géry a créé une ligne de vêtements adaptés.

« Paul ne pouvait s’habiller que d’un plaid et d’un sweat adulte, explique la jeune maman. Il avait les deux jambes plâtrées et scellées entre elles pour 16 longs mois. Tout était compliqué, mais l’habillement était sans doute le plus difficile. Je ne pouvais me résoudre à le laisser dans une telle situation. »

Modéliste de formation, Christelle décide d’adapter les vêtements de Paul et épate le corps médical : « Les infirmières me disaient : On n’a jamais vu ça. Lancez-vous ! Ça ferait tellement de bien aux enfants. »

Le temps que Paul aille mieux – il est aujourd’hui débarrassé de ses plâtres – Christelle s’est lancée. Mais cette fois avec des habits spécialement conçus, et surtout à la mode : « Les préados et les ados sont très soucieux de leur look. J’ai conçu des vêtements branchés : sweats, jeans, tee-shirts, manteaux, et la collection va encore s’étoffer. » Sur son site tout neuf, on peut donc acheter des habits et bientôt on pourra y discuter. « Je crée un forum d’échanges car quand on est à l’hôpital avec un enfant handicapé, on est entourés, mais quand on sort, on est seuls avec nos questions. Les parents pourront raconter leur histoire, donner ou recevoir des conseils. » Un projet ambitieux qui devrait bientôt s’adresser aussi aux adultes.

Source LE PARISIEN.

Une importante découverte réalisée à Toulouse pourrait permettre de ralentir la maladie d’Alzheimer…

Des chercheurs de Toulouse ont montré l’importance du débit sanguin dans les vaisseaux les plus fins du cerveau en début de maladie d’Alzheimer.

Avec des collègues américains, ils ont mis au point de nouvelles pistes de traitement.

Une importante découverte réalisée à Toulouse pourrait permettre de ralentir la maladie d'Alzheimer

C’est la plus fréquente des maladies neurodégénératives. Près d’un million de personnes sont aujourd’hui atteintes en France de la maladie d’Alzheimer.

Les espoirs de la piste sanguine :

Beaucoup de pistes ont été explorées ces dernières années par la recherche, mais aucun traitement n’existe pour guérir la maladie ou en ralentir l’évolution.

Face à cette impasse, c’est une voie de recherche alternative inattendue qui a été explorée à l’Institut de mécanique des fluides de l’Université de Toulouse III (CNRS/Paul Sabatier/INP Toulouse).

Après 5 ans recherches, il a été démontré dans un laboratoire de cet Institut l’importance du débit sanguin des très petits vaisseaux du cerveau dans les premières phases de la maladie d’Alzheimer. « Alors que depuis longtemps, souligne la chercheuse Sylvie Lorthois, qui a initié ce travail depuis plusieurs années,  la maladie d’Alzheimer est classée parmi les maladies neurodégénératives sans origine vasculaire ».

Les globules blancs, qui adhèrent aux parois veineuses, une des clefs pour vaincre la maladie

Avec leurs collègues de l’Université Cornell (Etats-Unis), les chercheurs toulousains ont montré chez des souris atteintes d’Alzheimer que des globules blancs, appelés neutrophiles, adhèrent sur les parois des capillaires du cortex cérébral jusqu’à bloquer localement le flux sanguin.

Contrairement à ce que les scientifiques pensaient jusqu’à présent, ils ont mis en évidence que cette obstruction, en provoquant une baisse du débit sanguin cérébral, est une des premières manifestations de la maladie (pertes de mémoire, difficultés à exécuter des tâches courantes).

Un anticorps porteur d’espoir

A la suite de cette découverte, les chercheurs ont administré un anticorps dirigé contre les neutrophiles, ce qui a permis une diminution du nombre de capillaires bloqués et donc, une augmentation immédiate du débit sanguin cérébral.

Ces effets se sont accompagnés d’une amélioration rapide des performances dans les tâches de mémoire à court terme chez les souris.

Démontré chez l’animal, ce mécanisme pourrait donc fournir une nouvelle piste thérapeutique afin d’améliorer la cognition chez les patient atteints d’Alzheimer.

Des simulations numériques montrent en effet un impact similaire d’occlusions capillaires sur le débit sanguin cérébral chez l’homme et chez la souris.

Ces résultats porteurs d’un grand espoir pour parvenir à ralentir la maladie d’Alzheimer, ont été publiés dans la revue Nature Neurosciences le 11 février 2019.

Source FR3.

VIDEO. Marseille – Handicap : inaccessible métro…

A Marseille, qu’on se le dise, l’accès aux transports pour les handicapés, c’est une priorité.

Début février, la présidente de la métropole, Martine Vassal, a inauguré un nouvel ascenseur, spécialement aménagé pour les fauteuils roulants. On a voulu l’essayer, juste pour voir…

 

Marseille - Handicap : inaccessible métro...

Station Sainte-Marguerite-Dromel, au sud de Marseille. Ici, depuis le 7 février, en principe, les personnes en fauteuils peuvent prendre le métro, comme tout le monde. Seulement voilà : le nouvel ascenseur n’est pas accessible, situé derrière une porte verrouillée. “Il a été inauguré, mais il n’est pas encore ouvert au public”, justifie la Régie des Transports Métropolitains (RTM) de Marseille.

En tout, seules quatre stations de métro marseillaises sur vingt-huit sont équipées d’ascenseurs accessibles aux handicapés. « Le métro a été construit en 1976, rappelle la RTM. L’accessibilité aux personnes handicapées n’était pas obligatoire à l’époque…”

« La marche est trop grande, mon fauteuil ne passe pas »

Nous nous rendons dans l’une de ces quatre stations, La Blancarde, à l’Est de Marseille, avec Jean Lombard, en fauteuil depuis ses 12 ans. Ici, le portique d’entrée est adapté, l’ascenseur est bien ouvert… Mais une fois arrivé sur le quai, le voyage s’arrête. “Je ne peux pas monter dans le métro !, constate le sexagénaire. La marche est trop grande, mon fauteuil ne passe pas.”

Nous avons mesuré cet obstacle : 12 centimètres, qui empêchent Jean d’accéder à la rame. « L’ascenseur ne sert à rien pour le moment !, s’indigne-t-il. On ne peut pas prendre les transports en commun comme tout le monde… On nous fait des promesses, mais il faut attendre des années.

Encore (au moins) 6 ans d’attente…

L’attente durera encore au moins six ans : les élus marseillais promettent que le métro sera 100% accessible aux handicapés d’ici… 2025. Soit dix ans de retard sur l’objectif fixé par la loi. “Effectivement c’est un retard considérable, concède Martine Vassal, présidente de la métropole Aix-Marseille Provence. Mais grâce à la publicité que vous allez nous faire, je suis sûre que l’État va nous entendre et nous aider financièrement », ajoute-t-elle dans un sourire.

Selon l’élue marseillaise, pour combler la marche de 12 centimètres, il n’y aurait qu’une seule solution : changer toutes les rames ! Facture estimée : 500 millions d’euros…

Si Marseille a du retard, à Paris aussi il y a des progrès à faire : une seule ligne pleinement accessible aux fauteuils roulants, soit seulement 9 stations de métro sur 302 ! Les transports, un domaine où Paris comme Marseille sont encore loin du but…

Découvrir la Vidéo, cliquer ici.

Source FRANCE INFO.

Emploi – L’académie de Toulouse recrute 300 accompagnants d’élèves en situation de handicap…

Dans le cadre de la réforme portée par le ministère de l’Education nationale, l’académie de Toulouse a organisé un job dating lundi 18 février 2019, à Toulouse, pour recruter 300 accompagnants d’élèves en situation de handicap.

L'académie de Toulouse recrute 300 accompagnants d'élèves en situation de handicap

On les appelait autrefois les AVS, auxiliaires de vie scolaire : la réforme de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale et de la jeunesse, les a rebaptisés « accompagnants d’élèves en situation de handicap« .

Leur nom n’a finalement que peu  d’importance : ce qui compte, c’est leur nombre, jusqu’ici très insuffisant pour permettre aux enfants handicapés de suivre une scolarité épanouie. C’est pour pallier ce manque que l’académie de Toulouse cherche à recruter 300 AESH. Pour cela, elle organise un job dating, ce lundi 18 février 2019, à la maison des associations de Toulouse.

Les accompagnants d’élèves en situation de handicap sont recrutés parmi les candidats titulaires d’un diplôme de niveau V dans le domaine de l’aide à la personne ou justifiant d’une expérience professionnelle d’au moins neuf mois dans les domaines de l’accompagnement des personnes, élèves ou étudiants en situation de handicap accomplis.

Les missions d’un AESH sont d’aider, sans se substituer à eux, les élèves handicapés dans leur quotidien, sur tous les lieux et temps scolaires, de l’école jusqu’au lycée, y compris pendant les stages, les sorties et les voyages scolaires.

Pendant les cours, ils apportent une aide pratique pour participer aux activités de la classe, sous le contrôle des enseignants.

Les personnes intéressées par ces missions, qui ne pourraient se rendre au job dating, peuvent également faire parvenir leur candidature à l’académie de Toulouse (dpae4.evs-prive@ac-toulouse.fr).

Source FR3.

Téléphone – « Tactile facile »…. Aide aux personnes âgées ou en situation de handicap…

« Tactile facile » doit permettre d’aider les personnes âgées ou en situation de handicap. Cette application, conçue par deux ingénieurs isérois de l’Orange Lab de Meylan, facilite l’utilisation du smartphone.

Les deux concepteurs de l'application "Tactile facile".

C’est une application pour téléphone qui peut changer la vie des personnes en situation de handicap. Deux ingénieurs isérois du centre de recherche « Orange Lab » de Meylan ont développé ce programme, avec de nombreuses fonctionnalités qui permettent aux mal-voyants par exemple, ou à ceux qui souffrent d’un handicap physique lourd, de se servir plus facilement de leur smartphone.

Cette application propose trois fonctions de base : téléphoner, envoyer des messages et gérer sa liste de contacts. Des tâches relativement faciles lorsqu’on est valide, mais parfois insurmontables quand on souffre d’un handicap physique ou mental, ou quand on n’est tout simplement pas du tout à l’aise avec les nouvelles technologies.

Taille de l’écriture, couleur du fond d’écran, voix…

Ce programme, appelé « Tactile Facile« , va permettre de lever les barrières visuelles ou gestuelles. Premier exemple : l’utilisateur va pouvoir choisir combien de temps il faut appuyer sur une touche avant qu’elle ne s’active. « Cela sécurise la manipulation« , explique Eric Petit, un des deux concepteurs, « c’est un gros problème aujourd’hui des smartphones : à peine on touche et ça part. La personne âgée va très rapidement se retrouver perdue. Ensuite, on simplifie la façon de présenter les choses, avec une organisation sous forme de liste et on présente au premier niveau les fonctions les plus importantes. Par exemple, il est parfois difficile de téléphoner avec un smartphone alors que cela devrait être la fonction essentielle du smartphone. »

L’écran d’accueil est épuré, basique. Dans les paramètres, l’utilisateur peut ensuite régler la taille de l’écriture, la couleur du fond d’écran – un paramètre important pour les mal-voyants. Il peut aussi remplacer certains textes par des symboles ou enregistrer dans sa voix, des commandes vocales. Par exemple, lors de la démonstration, la catégorie « réglages » qui a été remplacée par « le machin où on règle les trucs », une formule plus simple à comprendre pour certains. C’est une fonction destinée notamment aux personnes qui souffrent de handicap mental et qui ont leur propre code pour parler.

Application gratuite sur Androïd

Cette application propose cinq profils différents, en fonction du degré de handicap. « Les contraintes peuvent être d’ordre perceptive. Cela peut être les personnes qui ont une baisse relative ou totale de vision« , explique Denis Chêne, l’autre concepteur de « Tactile facile », « Cela peut être aussi des contraintes d’ordre moteur, c’est-à-dire des personnes qui vont avoir du mal à pointer, qui vont peut-être trembler ou ne plus trop sentir le contact avec l’écran du téléphone. Et puis des contraintes plus extrêmes au niveau moteur, par exemple les personnes qui ne peuvent pas pointer, qui ne peuvent pas bouger les doigts ou qui peuvent juste utiliser le dos de leurs mains, leurs coudes ou leur menton« .

En résumé, cette application gratuite permet de personnaliser à l’extrême toutes les fonctionnalités du téléphone, en modifiant les textes, la voix, les gestes. Pour l’instant, « Tactile facile » n’est disponible que sur les téléphones de la marque Orange, mais sera téléchargeable dans les prochaines semaines pour tous les smartphones, sauf les iPhone. Une version améliorée pour les personnes illettrées est aussi à l’étude.

Source FRANCE BLEU.

 

Vidéo – Handicapé suite à un accident de voiture, Romain veut créer sa propre entreprise…. Belle leçon de vie !

Reportage FR3 BOURGOGNE FRANCHE – COMTE

https://www.facebook.com/france3bourgogne/videos/572828526526498/?t=13