Alerte sur deux produits prétendument «brûle graisse» vendus sur Internet…

Les comprimés de marque Clenox et Stanox-10 de la marque Malay Tiger sont des produits dopants qui contiennent des substances «dangereuses pour la santé», selon l’Agence du médicament.

Alerte sur deux produits prétendument «brûle graisse» vendus sur Internet

Deux produits prétendument «brûleurs de graisse» vendus sur Internet contiennent des substances «dangereuses pour la santé» et ne doivent pas être consommés, a averti lundi l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Il s’agit de comprimés de marque Clenox et Stanox-10 de la marque Malay Tiger, «utilisés par les sportifs mais aussi pour la perte de poids». «Ces produits sont présentés comme ayant des propriétés anabolisantes ou brûleuses de graisse», selon l’ANSM, qui met en garde les consommateurs sur les risques de ces produits et «recommande vivement de ne pas les consommer ou les administrer».

L’Agence conseille «aux personnes qui en auraient absorbé de consulter leur médecin pour un examen de contrôle».

L’analyse des comprimés de marque Clenox a montré la présence de clenbutérol à une teneur de 0,22 mg, alors qu’elle est censée être de 0,04 mg selon les indications figurant sur la boîte. Or le clenbutérol «est une substance dangereuse qui présente des risques cardiaques graves» et est interdit dans la composition de médicaments à usage humain en France depuis 2012.

Les comprimés de marque Stanox-10, eux, contiennent du stanozolol, «une substance qui n’est pas autorisée dans la composition de médicaments à usage humain», souligne l’ANSM. En outre, clenbutérol et stanozolol sont interdits par l’Agence mondiale antidopage (AMA). Ces deux produits anabolisants ont été impliqués dans de nombreux scandales de dopages, dont Ben Johnson, le sprinteur canadien condamné et déclassé après être arrivé en tête de la finale du 100 m aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988.

«Seul le circuit des pharmacies d’officine et de leurs sites internet (…) apporte des garanties sur la qualité, l’efficacité et la sécurité des médicaments achetés», insiste l’ANSM, qui «déconseille vivement» d’acheter des médicaments par un autre biais.

Source LE FIGARO.

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