Indre : une coiffeuse coupe les cheveux de ses clients et les donne pour aider les malades du cancer…

Une coiffeuse d’Argenton-sur-Creuse dans l’Indre propose à ses client(e)s de donner leurs cheveux.

Objectif : les envoyer ensuite à des associations qui en font des perruques pour les malades du cancer.

Indre : une coiffeuse coupe les cheveux de ses clients et les donne pour aider les malades du cancer

Flora Lacôte a installé son salon de coiffure dans le centre-ville d’Argenton-sur-Creuse dans l’Indre. Elle a appelé son salon « Secrets de coiffure » peut-être parce qu’il est situé au premier étage… à l’abri des regards. Flora Lacôte coiffe les femmes, les hommes et les enfants. Dans son salon, la musique est zen et l’ambiance… très relaxante. Le soin et le shampoing se font en position allongée…

Dans ce salon, Flora Lacôte n’utilise aucun produit chimique ; sur les étagères, il n’y a que des produits naturels. Notre coiffeuse fait les colorations, les mèches et coupe les cheveux de ses clientes. Jusque-là, rien de particulier… enfin presque. Depuis quelques temps, quand une cliente aux cheveux longs arrive dans son salon et qu’elle souhaite une coupe courte, elle lui propose de couper ses cheveux et d’en faire un don. Pour Flora Lacôte, ça veut dire leur donner une seconde vie. Il faut juste que les cheveux soient en bon état et d’une longueur de 10 cm minimum. Ensuite, elle les envoie à des associations pour en faire des perruques. Des perruques destinées à des malades qui ont perdu leurs cheveux et qui n’ont pas forcément les moyens financiers de s’acheter une perruque.

Dans mon entourage, j’ai été confrontée à la maladie, j’ai eu une cliente qui a eu un cancer et qui en avait marre de voir ses cheveux tomber et qui m’a dit « je voudrais les raser, j’en peux plus et après je mettrai une perruque.» Flora Lacôte

Elle a donc rasé la tête de sa client. un geste pas anodin, pas simple, ni pour la cliente, ni pour la coiffeuse. ce fut une épreuve pour les deux femmes.
C’était il y a quelques temps. Pour Flora Lacôte, ça été le déclic… depuis, quand il lui faut couper une bonne longueur, elle propose systématiquement le don.

Deux associations : « Solidhair » et « Fake hair don’t care »

Flora Lacôte envoie les cheveux récupérés à « Solidhair » et « Fake hair don’t care ». Ces associations se sont données pour objectif de collecter des mèches de cheveux des particuliers par l’intermédiaire des coiffeurs. Elles ont la même philosophie mais procèdent de façon différente : pour « Solidhair », les cheveux doivent être naturels, sans coloration et les mèches doivent mesurer plus de 25 cm. L’association les vend ensuite à des perruquiers. Avec l’argent récupéré, l’association aide financièrement les personnes malades du cancer et en difficultés financières à acheter des perruques. Au 31 décembre 2018, l’association Solidhair avait aidé 385 personnes.
Quant à l’association « Fake hair don’t care« , elle crée elle-même des perruques avec les cheveux récoltés. Elle propose ensuite les prothèses capillaires à la vente. Le prix des perruques est calculé en fonction des revenus et du quotient familial de chaque personne.

«Quand on est malade du cancer et qu’on a perdu ses cheveux, c’est évidemment une période difficile à vivre… Si en plus, on n’a pas les moyens d’acheter une perruque confortable qui coûte plusieurs centaines d’euros, ça complique la vie. La sécurité sociale ne participe qu’à hauteur de 125 euros dans l’achat d’une perruque.» Flora Lacôte

Flora Lacôte explique le cahier des charges des deux associations :

Un peu de solidarité

Les clients de Flora Lacôte sont très réceptifs. Pour ses clients, c’est donner un peu de soi pour aider, un geste de solidarité qu’ils font très naturellement. Elle n’a jamais de refus. Elle a même coupé les cheveux d’un garçon qui les avait fait pousser exprès. Chapeau !

Ce garçon a donné ses cheveux pour faire une perruque pour un malade du cancer

 

Secrets de coiffure :
2 Rue Barbès, 36200 Argenton-sur-Creuse
Tel : 02 54 24 06 77

Source FR3.

 

Chanverrie, nord Vendée : un chien peut détecter les anomalies de la glycémie de son maître…

En France, près de 160 000 personnes sont atteintes d’un diabète de type 1, dont 20 000 enfants.

Pour aider le quotidien des personnes touchées par cette maladie, l’association Acadia propose des chiens formés pour détecter hypo et hyperglycémies chez des enfants diabétiques.

Manon et son chien Talou à Chanverrie au nord de la Vendée. / © Damien Raveleau/France3

C’est une première en France, deux chiens détecteurs sont accueillis dans des familles. À Chanverrie, dans le nord de la Vendée, la vie de Manon, diabétique de type 1 depuis l’enfance, vient de changer.
Son chien Talou, mis à disposition par l’association Acadia (école de chiens d’assistance pour les enfants diabétiques en France) l’été dernier, peut détecter une baisse ou une hausse de glycémie. Manon, elle, perçoit les signes trop tardivement.

Avec l’arrivée de Talou, c’est le quotidien de la famille qui vient de changer, fini les longues nuits de stress pour les parents. La nuit, les diabétiques sont particulièrement vulnérables et peuvent tomber dans des comas diabétiques. Avant d’avoir son chien, la jeune Vendéenne avait fait 9 comas diabétiques. Elle risquait de graves complications lors de prochaines récidives, lui avait annoncé le corps médical.

Depuis l’arrivée de Talou, Manon a réduit de moitié ses doses d’insuline et ne fait plus de malaise.

Ce chien, un labrador croisé berger, a reçu une formation de 9 mois dispensée par l’association Acadia. Il est capable de ressentir et de prévenir une crise glycémique en donnant des petits coups de museau. Une alerte pour son maître qui peut ainsi réagir. Manon précise : « Les premières fois, quand elle me prévenait, me toquait avec son museau, je me demandais pourquoi. Je me sentais bien. Maintenant, je mesure systématiquement mon taux et je vois qu’elle a toujours raison. Alors je me régule. » C’est-à-dire qu’elle prend du sucre si elle est en hypoglycémie.

Les capacités de ce chien peuvent aller au-delà, il peut actionner un bouton d’urgence installé dans la chambre de Manon. Une alarme retentit dans la maison, ses parents peuvent alors intervenir si besoin.

Hormis la sécurité apportée par Talou son chien, Manon peut aussi maintenant compter sur une présence affective importante qui peut l’aider à mieux-vivre sa maladie au quotidien.

Ces chiens dressés pour détecter et prévenir des anomalies de la glycémie existent déjà au Canada, aux Etats-Unis et en Suisse.

L’association Acadia vit grâce aux dons. L’ancienne école de Manon, l’école Sapinaud de La Verrie (Chanverrie) – ainsi que deux autres écoles – se mobilise et organise un projet sportif et solidaire. Une course d’endurance va se dérouler le 5 avril après-midi et 500 enfants vont y participer. En amont, Manon viendra avec son chien expliquer son rôle à toutes les classes qui participent. Les familles seront sollicitées pour faire un don à l’association Acadia.

Partez à la découverte du quotidien de Manon et Talou :

Source FR3.

La technique de l’armée américaine pour s’endormir en 2 minutes…

Vous avez du mal à vous endormir ? Voici une technique utilisée par les militaires américains pour trouver le sommeil sans peine, en moins de 120 secondes…

Les Français dorment en moyenne 6 heures 45 par nuit, révèle le Baromètre de Santé publique France ce mardi. (https://www.ouest-france.fr/europe/france/grignote-de-toutes-parts-notre-sommeil-passe-sous-la-barre-des-sept-heures-6257784) « Pour la première fois depuis que le sommeil est observé sur le plan épidémiologique en France, le temps de sommeil moyen nocturne est inférieur à 7 heures », alertent les spécialistes. La faute notamment au développement du travail de nuit et aux écrans.

Difficile de trouver le sommeil, après avoir passé une soirée sur son ordinateur ou son smartphone… Pour tomber plus vite dans les bras de Morphée, voici une technique censée permettre de s’endormir en deux minutes chrono. Elle a été adoptée par l’armée américaine et avait été détaillée en 1981 par un entraîneur sportif américain, Lloyd « Bud » Winter, dans son livre Relax and Win : Championship Performance in Whatever You Do.

Une méthode en 4 étapes

La technique est simple, elle est basée sur le relâchement et la respiration. Elle se décompose en quatre étapes :

1. Allongez-vous et détendez les muscles de votre visage, y compris la langue, la mâchoire et les muscles autour des yeux.

2. Relâchez vos épaules en les abaissant le plus possible. Détendez chaque bras, en les bougeant de haut en bas, l’un après l’autre.

3. Expirez, détendez les muscles de votre torse, puis de vos jambes, en commençant par les cuisses, les mollets puis les pieds.

4. Videz votre esprit pendant dix secondes. Imaginez-vous soit allongé dans un canoë sur un lac avec rien d’autre qu’un ciel bleu clair au-dessus de vous, ou bien étendu dans un hamac en velours noir dans une chambre noire. Autre solution : se répéter « ne pense à rien, ne pense à rien, ne pense à rien » pendant dix secondes.

Cette technique serait efficace dans 96 % des cas après six semaines de pratique.

« Dormir dans une pièce fraîche, noire et sans bruit »

Si jamais elle ne fait pas ses preuves, voici d’autres conseils utiles pour favoriser l’endormissement. Dans un précédent article sur ce thème, nous avions interviewé un médecin du centre de sommeil de Rennes, en Ille-et-Vilaine. Pour trouver le sommeil plus facilement, le Dr Prigent rappelait qu’il faut de préférence « dormir dans une pièce fraîche, noire et sans bruit, sans télévision, se coucher et se lever à heures fixes ».

Surtout, insistait-il, il faut absolument bannir les écrans juste avant d’aller au lit : « Ils produisent de la lumière, qui est un synchroniseur externe, un donneur de rythme cérébral, qui va envoyer un message d’éveil par la rétine. »

Et si, malgré tout, on ne réussit pas à trouver le sommeil ? « Ne surtout pas manger : l’alimentation aussi est un synchroniseur. On peut éventuellement boire un verre d’eau. Si on a des pensées obsédantes, les écrire est un bon moyen de s’en débarrasser. Après quoi, il faut retourner se coucher et se relâcher au maximum… ».

Source OUEST FRANCE.

Journée Nationale de l’Audition : les oreilles au cœur de la santé…

L’association « Journée Nationale de l’Audition » et son groupe d’expert alertent cette année pour la 22e journée de l’audition jeudi 14 mars 2019 sur le lien entre les oreilles et la santé.

Une grande campagne de dépistage est prévue dans toute la France.

Dans le cadre de la journée nationale de l'audition des contrôles de ses capacités auditives sont organisés.

Pour la troisième année consécutive, à l’occasion de la Journée Nationale de l’Audition 2019, l’association JNA met en place jeudi 14 mars 2019 un dispositif inédit afin de dresser une nouvelle fois en France un état des lieux de la santé auditive des Français. Cette étude permet également de mettre en lumière qu’un grand nombre de Français souffrent d’acouphènes et de troubles auditifs.

La gêne du bruit au travail

Contrairement aux idées reçues, une nette majorité des salariés des secteurs des services (54%) et de l’administration (60%) sont eux aussi gênés par le bruit à leur poste de travail. Près de six salariés sur dix se disent personnellement gênés par le bruit et les nuisances sonores sur leur lieu de travail (59%) dont 19% « souvent ».  Cette perception augmente (+7 points entre les chiffres de 2017 et 2018 ), ce qui confirme l’importance croissante de cet enjeu.

Deux Français sur trois n’ont jamais effectué de bilan complet de leur audition

Deux Français sur trois n’ont jamais effectué de bilan complet de leur audition chez un médecin ORL et ils sont près de quatre sur cinq chez les moins de trente cinq ans (78%) alors que ce sont eux qui se déclarent les plus concernés par les gènes auditives, selon L’Enquête JNA – Ifop 2018. Toutefois, 50% des personnes déclarant avoir « souvent » des difficultés à comprendre les conversations dans le bruit disent avoir réalisé un bilan auditif.

Surveiller son audition « au même titre que la vaccination ou les bilans sanguins »

Les mécanismes de l’audition demeurent encore trop oubliés de l’hygiène de santé des Français. Pourtant, ils font partie du capital santé à entretenir. En effet, selon le Professeur Jean-Luc Puel, Président de l’association organisatrice des campagnes nationales JNA : « Il faut quel’audition fasse partie des bonnes pratiques d’hygiène, et qu’elle fasse l’objet d’un suivi au même titre que les vaccinations, les bilans sanguins ou la vigilance nutritionnelle. »

Lieux de dépistages, conférences, expositions…

Le jeudi 14 mars 2019  de nombreux acteurs du monde de l’Audition et de la Santé participent à la Journée Nationale de l’Audition  :

Audioprothésistes, orthophonistes, ORL des services hospitaliers, Associations, Médecines du Travail, Entreprises, Villes et Collectivités, CRIJ, Services de médecine préventive des Ecoles, Lycées, Collèges et Universités, Institutions de Retraite et de Prévoyance, Mutuelles de santé, Mutuelle des Etudiants.

De nombreux spécialistes proposeront au public d’effectuer un bilan auditif et répondront ainsi à toutes les interrogations des personnes désireuses de mieux être informées sur leur capital auditif.

Plus de 2.500 points d’accueil et relais d’information seront mis à la disposition du public, ce qui permettra d’accueillir un large public qui pourra bénéficier d’un test de dépistage auditif.

Source LE FIGARO.

Cancer colorectal: un test génétique pour identifier les personnes les plus à risque…

Tout le monde n’est pas égal face au risque de développer un cancer colorectal.

Certaines personnes sont porteuses de mutations génétiques qui augmentent ce risque. Elles peuvent être identifiées grâce à un test.

Cancer colorectal: un test génétique pour identifier les personnes les plus à risque

Avec plus de 44.000 nouveaux cas chaque année, le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent et le deuxième plus meurtrier en France. Chaque année, le mois de mars est l’occasion de rappeler qu’un simple test de dépistage à réaliser chez soi permet aux personnes de 50 ans et plus de le détecter précocement, ce qui améliore grandement les chances de survie. Cependant, certaines personnes peuvent avoir accès à un autre type de test: un dépistage génétique. À qui s’adresse-t-il? En quoi consiste-t-il? Dans ses toutes dernières recommandations, le Groupe génétique et cancer (GGC) du réseau hospitalier Unicancer répond à ces questions.

«Ce dépistage est proposé aux personnes ayant développé un cancer colorectal ou un polype (excroissance qui peut à terme donner un cancer, NDLR) et qui ont au moins trois cas de cancer colorectal dans la famille, voire moins si ces cancers se sont déclarés chez des proches âgés de moins de 50 ans», explique le Dr Catherine Noguès, onco-généticienne à l’Institut Paoli-Calmettes à Marseille et présidente du GGC. «Cela représente entre 3 et 5% des cas de cancer colorectal».

Le cancer colorectal est une maladie multifactorielle dont le risque peut être augmenté par la présence de mutations génétiques. Certaines sont désormais bien identifiées et peuvent être détectées grâce à un test génétique gratuit, à l’aide d’une simple prise de sang, dans un centre de consultations oncogénétiques.

Un suivi médical renforcé

Si une mutation est repérée sur l’un des 14 gènes impliqués, cela signifie que le patient présente un risque élevé de développer un autre cancer colorectal dans les années à venir. Il devra donc faire l’objet d’un suivi médical étroit. Le malade n’est toutefois pas le seul à bénéficier de ce test génétique: les membres de sa famille peuvent aussi en profiter. En effet, ces mutations qui accroissent le risque d’avoir ce cancer – certaines multiplient par 8 le risque – peuvent se transmettre au fil des générations. «Une fois que l’on a identifié une mutation chez un patient atteint d’un cancer colorectal, les membres de sa famille vont être invités à faire le dépistage génétique», détaille le Dr Noguès. «S’il s’avère qu’ils sont eux aussi porteurs de cette mutation, ils devront également être suivis.»

En temps normal, le dépistage du cancer colorectal est proposé tous les deux ans à partir de 50 ans. Mais chez ces personnes, il peut débuter plus tôt. «Des coloscopies peuvent être proposées dès l’âge de 20-25 ans afin de détecter et de retirer les polypes avant qu’ils ne grandissent», explique le Dr Marion Dhooge, gastro-entérologue à l’Hôpital Cochin à Paris. Pour ces personnes à haut risque, ce n’est pas la coloscopie classique qui est utilisée. «On utilise un colorant bleu qui permet de mieux détecter certaines lésions difficiles à visualiser avec la coloscopie conventionnelle», précise le médecin. Cet examen doit alors être réalisé tous les deux ans, voire chaque année.

«Même si ce test est pris en charge, il est très coûteux, de l’ordre de 1200 euros. Pour cette raison, nous ciblons les personnes qui sont le plus susceptibles d’être touchées.»

Dr Marion Dhooge, gastro-entérologue à l’Hôpital Cochin

Le cancer colorectal n’est pas le seul concerné par ces mutations. «Une partie de ces gènes est aussi associée à d’autres cancers, comme les cancers de l’utérus et des ovaires», explique la généticienne Chrystelle Colas de l’Institut Curie et membre du GGC, soulignant l’importance de détecter ces mutations. Toutefois, tout le monde ne peut pas se faire tester. «Outre le fait que ce dépistage est coûteux, de l’ordre de 1500 euros, il est difficile d’interprétation chez les patients indemnes. Nous ciblons donc les personnes qui sont le plus susceptibles d’être touchées», rappelle le Dr Dhooge.

Un test qui tarde à s’imposer

«La démarche oncogénétique est extrêmement importante pour la prévention de ces cancers», ajoute le Dr Dhooge. Pourtant, ce test peine à s’imposer. «Les examens de dépistages sont efficaces, les traitements se sont améliorés, mais ce test n’est pas encore bien connu, même au sein du corps médical», regrette le Dr Noguès. «Il y a beaucoup plus d’information sur le cancer du sein que sur les cancers digestifs: 72 % des consultations pour suspicion de prédisposition pour un cancer concernent le cancer du sein, contre seulement 17 % pour les cancers digestifs, alors que la fréquence est similaire pour ces deux types de prédispositions», conclut-elle.

Source LE FIGARO.

Les relations sexuelles entre médecins et patients désormais interdites…

Elles s’apparentent à des « abus de faiblesse », selon le Conseil national de l’Ordre des médecins, qui a inscrit cet interdit dans le Code de déontologie médicale.

\"On fait porter à tort aux victimes une responsabilité dans cette relation\"

« Un patient n’est pas un simple adulte libre de ses choix. La relation thérapeutique crée une vulnérabilité bien connue appelée amour de transfert« , expliquaient les signataires d’une tribune publiée sur franceinfo.fr il y a un an. A l’époque, ceux-ci lançaient une pétition pour réclamer l’ajout d’un nouvel article au Code de déontologie médicale, qui stipulerait que « le médecin doit s’interdire toute relation sexuelle avec les patients dont il a la charge« . C’est désormais chose faite : le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) vient d’ajouter au Code de déontologie un paragraphe proscrivant tout rapport intime entre praticiens et patients.

« Un abus de faiblesse »

« Le médecin ne doit pas abuser de sa position, notamment du fait du caractère asymétrique de la relation médicale, de la vulnérabilité potentielle du patient, et doit s’abstenir de tout comportement ambigu, en particulier à connotation sexuelle (relation intime, parole, geste, attitude, familiarité inadaptée…)« , peut-on maintenant lire en commentaire de l’article 2 du Code de déontologie médicale, intitulé « Respect de la vie et de la dignité de la personne ». Aussi, pour le Cnom, une relation sexuelle médecin-patient est-elle désormais considérée comme « un abus de faiblesse« . Le Conseil a même annoncé le lancement prochain d’une page d’aide aux patients victimes de viols et d’agressions sexuelles sur son site.

« Ce commentaire est désormais clair et sans ambiguïté [et] met fin aux prétendues « relations banales entre adultes consentants » régulièrement invoquées par les médecins abuseurs et leurs avocats » a réagi sur son site Internet le Dr Dominique Dupagne, à l’origine de la pétition. Quand celle-ci était parue, en avril 2018, l’objectif était de combler le flou juridique qui existait alors autour de ce sujet. « En cas de poursuites, les médecins abuseurs [s’en servent] dans leur défense pour échapper aux sanctions, et les plaintes des victimes déposées auprès des conseils départementaux de l’Ordre des médecins aboutissent trop souvent à des relaxes, à des sanctions symboliques voire à la culpabilisation des patients (qui sont dans leur grande majorité des patientes) ! » déclaraient ses auteurs, dont le président de la Fédération des médecins de France Jean-Paul Hamon, la pneumologue et lanceuse d’alerte Irène Frachon, la psychiatre Muriel Salmona ou le médecin généraliste et romancier Baptiste Beaulieu.

Ceux-ci expliquaient ainsi que les victimes de viols ou d’agressions sexuelles commises par des praticiens étaient doublement condamnées, « à la fois par la toxicité d’une relation dont les mécanismes s’apparentent à ceux de l’inceste, et par le déni de justice qui leur fait porter à tort une responsabilité dans cette relation, alors qu’il s’agit d’un abus de faiblesse aggravé par un abus d’autorité« .

« C’est toujours la responsabilité de l’analysée qui est soulignée »

Une expérience qu’une internaute, sur le forum d’Atoute.org, le site du Dr Dominique Dupagne, relate avec douleur. Pour cette femme, qui a été victime d’agressions sexuelles de la part d’un « psychiatre-psychanalyste », « c’est toujours la responsabilité de l’analysée qui est ironiquement (voire méchamment) soulignée. Ou bien alors : « Y’a qu’à faire un procès »… et « y’a qu’à aller se plaindre ailleurs »« . Mais lorsque celle-ci a effectivement décidé de se plaindre auprès de la société de psychanalyse responsable du médecin agresseur, on ne l’a pas prise au sérieux. « Les psychanalystes ont fait comme si ce que je racontais n’avait aucun rapport avec leur éthique officielle : c’était encore la vie privée de chacun !… Ou bien alors c’était « mon problème inconscient », mon « rapport personnel à l’autorité », ou encore « mon fantasme délirant », etc. » Finalement, la patiente a été envoyée devant le Cnom, qui a « fait semblant d’ignorer sa plainte, [affirmant] qu’il y avait une « éthique psychanalytique spécifique »« .

Désormais cependant, en cas de poursuite, les victimes pourront s’appuyer sur le Code de déontologie médicale pour tenter d’obtenir gain de cause. Car le commentaire ajouté à l’article 2, « s’il n’a pas de valeur juridique, influence néanmoins fortement les décisions disciplinaires des cours régionales » note le Dr Dupagne. Une bonne nouvelle, quand on sait qu’à l’époque de la pétition du Dr Dupagne, le Cnom s’était opposé à une telle interdiction. Pour le Conseil, l’ajout d’un tel article représentait en effet une violation de la vie privée des praticiens…

Source FRANCE INFO.

Le gouvernement débloque 300 millions d’euros supplémentaires pour les hôpitaux et cliniques…

Les établissements de santé publics et privés, qui ont moins dépensé que prévu l’an dernier, vont recevoir 300 millions d’euros en plus des crédits dégelés en décembre, a annoncé mercredi la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé à la sortie du conseil des Ministres, le 06 mars 2019

La ministre veut récompenser les hôpitaux et cliniques pour leurs efforts. Les établissements de santé publics et privés, qui ont moins dépensé que prévu l’an dernier, vont recevoir 300 millions d’euros en plus des crédits dégelés en décembre a annoncé Agnès Buzyn ce mercredi alors que les députés examinent cette semaine en première lecture son projet de loi Santé.

Constatant que « les dépenses d’assurance maladie ont moins progressé que l’objectif voté » en 2018, la ministre de la Santé, a « décidé de verser ces fonds pour soutenir les établissements et contribuer ainsi à réduire leur déficit », explique le ministère dans un communiqué.

65 millions pour les établissements « en difficulté »

Sur les 300 millions d’euros ainsi débloqués, 235 millions viendront compenser « une évolution de l’activité hospitalière plus faible que prévu », ce qui « permettra de réduire sensiblement le déficit » global rapporte l’AFP. Les 65 millions restants seront réservés à « des établissements de santé en difficulté » et à certaines « mesures prioritaires », comme la prévention de l’hépatite C ou du suicide. 

Cette rallonge budgétaire s’ajoute au dégel intégral des 415 millions d’euros mis en réserve début 2018. Fin février, Agnès Buzyn avait par ailleurs annoncé une hausse des tarifs hospitaliers pour 2019, après huit années de baisse. Cela doit se traduire par « 250 millions d’euros supplémentaires pour la médecine/chirurgie/obstétrique, et 100 millions pour la psychiatrie », selon la ministre.

« Cela va donner un peu d’oxygène au système, même si cela doit n’avoir que peu d’impact sur le déficit global des hôpitaux publics, qui est prévu autour d’un milliard d’euros fin 2019″ avait alors réagi Frédéric Valletoux, qui dirige la Fédération hospitalière de France.

Source FRANCE BLEU.

 

Un « stage de pauvreté obligatoire pour les élus » proposé dans le Grand débat…

Les personnes en situation de fragilité ont fait part lundi 11 mars de leurs propositions dans le cadre du Grand débat national.

Ils proposent notamment un stage de pauvreté obligatoire pour les élus, les hauts fonctionnaires et travailleurs sociaux.

Un « stage de pauvreté obligatoire pour les élus » proposé dans le Grand débat. Julien Denormandie quitte l'Élysée à Paris le 20 février 2019.

Les personnes en situation de fragilité ont fait part lundi 11 mars de leurs propositions dans le cadre du Grand débat national. Ils proposent notamment un stage de pauvreté obligatoire pour les élus, les hauts fonctionnaires et travailleurs sociaux.

Les personnes en situation de fragilité, victimes d’un handicap ou précaires, ont proposé ce lundi « un stage de pauvreté obligatoire pour les élus et les hauts fonctionnaires et travailleurs sociaux », parmi une vingtaine de propositions à verser au Grand débat.

Une dizaine de délégations représentant les plus vulnérables dans la société ont élaboré ces propositions lors de débats en région et d’une journée de restitution lundi au Conseil économique, social et environnemental (Cese). Parmi les propositions, un RSA dès 18 ans et la revalorisation des minimas sociaux, la fin du nomadisme d’hôtel en hôtel pour les familles pauvres, des accueils de jour pour les sans-abris 7 jours sur 7 toute l’année ou encore la gratuité des transports en commun pour les ménages les plus modestes.

Des dizaines de consultations locales ont été menées dans toute la France par Emmaüs Solidarité, des antennes locales du service civique, APF France handicap, le Samu social de Paris, l’Armée du Salut à Marseille et Mulhouse notamment.

L’avis du Cese rendu ce mardi

François, de la résidence William Booth de l’Armée du Salut à Marseille, Nadine, de l’association APF France Handicap, Gamal du Samu social de Paris et plusieurs dizaines d’autres ont fait état de leurs constats et de leurs solutions devant le ministre chargé de la Ville et du Logement Julien Denormandie et la secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Santé Christelle Dubos.

L’environnement n’a pas été oublié. « Tout le monde veut du bio, manger mieux est un enjeu de santé publique », a souligné Gamal. Bernadette, venue de Bretagne, a réclamé « la fin du glyphosate tout de suite », parce que « la santé de nos enfants c’est maintenant ».

Plusieurs délégués ont appelé les ministres à « faire appliquer les textes », qu’il s’agisse de la part des logements sociaux dans les villes ou de l’accessibilité pour les handicapés. Julien Denormandie a promis « non pas que tout sera repris mais que tout sera étudié avec précision ». En préalable, les participants avaient noté qu’on les sollicitait toujours pour des témoignages, mais rarement pour leur expertise, une mise en garde pour la suite du Grand débat.

Le Cese doit rendre mardi son avis pour le Grand débat, « Fractures et transitions: réconcilier la France », basé sur une assemblée constitutionnelle avec des citoyens tirés au sort associés aux travaux.

Source OUEST FRANCE.

Val-d’Oise. Un homme interpellé après le vol d’une cagnotte pour un petit garçon handicapé…

Un quinquagénaire a été interpellé lundi après-midi dans le Val-d’Oise. Il est soupçonné d’avoir volé une des cagnottes installées dans une boutique de Gonesse au profit du petit Tylian, un garçon de 6 ans atteint d’une maladie invalidante.

L’homme a été placé en garde à vue. La cagnotte en ligne, de son côté, a connu un franc succès et dépassé la moitié de son objectif en quelques jours.

Un homme a été interpellé le 11 mars 2019 dans le Val-d'Oise, suspecté d'avoir volé une cagnotte installée dans un magasin afin d'aider un enfant malade (photo d'illustration).

Un homme, soupçonné d’avoir volé une cagnotte destinée à un petit garçon handicapé, a été interpellé lundi 11 mars sur la plateforme aéroportuaire de Roissy (Val-d’Oise) où il travaille. Il a été placé en garde à vue dans l’après-midi, rapporte Le Parisien.

https://youtu.be/S-zO-zQkNR8

Le 2 mars dernier, les gérants du Casino Shop de Gonesse (Val-d’Oise) ont installé dans leur magasin des cagnottes au profit du petit Tylian, un garçon de 6 ans atteint de tétraparésie spastique, une maladie invalidante. Un homme s’est alors emparé d’une des cagnottes et s’est enfui avec. Les gérants ont partagé la vidéo des caméras de sécurité sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d’indignation de la part des internautes.

Succès pour la cagnotte

Le suspect, âgé de 58 ans, a été identifié grâce à des témoignages et aux images de vidéosurveillance. Lui-même victime de problèmes d’argent, l’homme vit apparemment dans sa camionnette. La cagnotte qu’il a volée contenait une cinquantaine d’euros, mais il assure ne pas avoir compris sur le moment à quoi était destinée la récolte.

Ce vol n’a cependant pas eu que des conséquences négatives. L’histoire de Tylian, largement relayée par les médias, a donné de la visibilité à la cagnotte. Lundi, 29 000 euros avaient été récoltés pour le petit garçon. Il en faudrait au total 50 000 pour permettre à ses parents de l’emmener se faire opérer en Allemagne.

Source OUEST FRANCE.

Viktoria Modesta, la nouvelle star unijambiste du CRAZY HORSE

La performeuse et chanteuse britannique se produira du 3 au 16 juin 2019 sur la scène mythique du Crazy Horse.

L’artiste, amputée depuis ses 20 ans, y présentera ses prothèses futuristes.

Viktoria Modesta, la nouvelle star unijambiste du CRAZY HORSE

On peut dire que Viktoria Modesta a le sens du spectacle et il est difficile de rester indifférent face à l’artiste britannique. Son clip Prototype a été visionné plus de 11 millions de fois sur YouTube. Sa particularité ? Une prothèse pour remplacer sa jambe amputée. Elle s’en sert pour créer une ambiance robotique baignée de jeux de lumières blanches.

Si beaucoup voient l’amputation comme un handicap, elle en a fait son charme avec brio. Viktoria Modesta a fait à l’âge de 20 ans le choix de l’amputation de sa jambe, déficiente de naissance, afin d’améliorer sa mobilité et « libérer sa créativité, loin des stéréotypes », explique-t-elle.

Le Crazy Horse a choisi d’inviter la danseuse d’origine lettonne pour « magnifier la différence ». Andrée Deissenberg, directrice artistique du célèbre cabaret, s’est dite fascinée par la volonté et l’univers de l’artiste, suivie par plus de 100 000 abonnés sur Instagram et Twitter. La directrice a loué son destin épatant et estime qu’elle incarne « la faiblesse qui se métamorphose en force et atout ».

Source OUEST FRANCE.