INQUIETANT ! Des traces de métaux retrouvées chez toutes les femmes enceintes…

L’étude de Santé Publique France montre que consommer du tabac, des poissons et autres produits de la mer est une source d’exposition commune à plusieurs métaux.

Des traces de métaux retrouvées chez toutes les femmes enceintes

Mercure, arsenic, plomb… Ces , soupçonnés d’avoir des répercussions sur le fœtus et le développement futur de l’enfant, sont omniprésents dans notre environnement. Une étude de Santé Publique France publiée ce mardi révèle qu’à l’exception de l’uranium, les 12 substances étudiées (antimoine, arsenic, cadmium, césium, chrome, cobalt, étain, mercure, nickel, plomb, uranium et vanadium) sont retrouvées chez près de la totalité des femmes enceintes.

«C’est une première photographie de l’imprégnation des femmes enceintes françaises par ces polluants environnementaux, signale au Figaro Clémentine Dereumeaux, chargée d’études scientifiques chez Santé Publique France. Maintenant l’objectif est de suivre l’évolution de ces expositions et de comprendre les modes d’imprégnation pour les limiter.» Ces résultats sont la suite des travaux présentés en mars dernier concernant l’exposition des femmes enceintes aux polluants, dont le bisphénol A et les pesticides.

À nouveau, l’agence sanitaire a analysé des échantillons d’urines, de sang de cordon ombilical et de cheveux de 4145 femmes ayant accouché en 2011. Toutes participent à la cohorte Elfe, la première étude française consacrée au suivi de 18.000 d’enfants de la naissance à l’âge adulte.

Pour les substances les plus connues, que sont le mercure et le plomb, l’étude annonce une bonne nouvelle: les niveaux d’imprégnations tendent à baisser par rapport aux années précédentes. «Cela est lié notamment à l’interdiction de l’essence plombée» souligne Clémentine Dereumeaux. Reste qu’il est impossible d’échapper à ces substances toxiques. L’étude montre ainsi qu’une dizaine de femmes, dont la majorité consommait deux fois plus de poissons que les autres, affichaient des taux de mercure plus élevés que la valeur de référence fixée à 2,5 µg par gramme de cheveux. Pour le plomb, une soixantaine de femmes avaient des concentrations supérieures au seuil de 25 µg/l de sang de cordon, dont 15 à plus de 50 µg/l car elles utilisaient des plats en céramique artisanale ou utilisaient des cosmétiques contenant ce métal lourd. Cependant, dépasser la valeur seuil ne signifie pas qu’il existe systématiquement un effet défavorable pour la santé, insiste Santé Publique France dans son rapport.

Ces travaux révèlent, par ailleurs, que les Françaises sont plus exposées à l’arsenic et au mercure que les Américaines, en raison d’une consommation plus importante de poissons et fruits de mer dans l’Hexagone. La concentration moyenne d’arsenic dans les urines est de 11 µg/g, soit un taux 5 fois inférieur à la valeur seuil.

Évaluer l’impact de ces polluants

L’étude montre également que la consommation de tabac, d’eau en bouteille ou de robinet, ou encore de thé expose à d’autres métaux comme le nickel, le cadmium ou le cobalt. Les modes de vies jouent également un rôle. Certaines sources sont par ailleurs communes à plusieurs polluants.

En revanche, pour l’uranium, le chrome et le césium, les chercheurs n’ont pas pu déterminer les sources d’imprégnation. Mais ces travaux n’ont pas évalué les expositions liées à l’activité professionnelle ou le lieu de résidence. «Connaître ces modes d’exposition permettra d’établir des stratégies de prévention afin de diminuer ces expositions chez les femmes enceintes. Pour interpréter d’un point de vue sanitaire les niveaux d’imprégnation nous avons aussi besoin de plus de connaissances scientifiques», explique la chercheuse. Les données collectées jusqu’en 2031 par la cohorte Elfe seront une mine d’or pour ces recherches. Elles devraient permettre notamment d’évaluer l’impact de ces métaux sur le développement des enfants.

Source LE FIGARO.

Dépakine : une amende de 3 millions d’euros pour Sanofi…

Sanofi, qui commercialise l’antiépileptique Dépakine, a été condamné à verser 3 millions d’euros à une famille victime du médicament et à la CPAM. Le laboratoire va se pourvoir en cassation.

Dépakine - Sanofi condamné

C’est une première pour Sanofi : le groupe pharmaceutique a été condamné pour sa responsabilité dans la malformation d’une enfant dont la mère a pris de la Dépakine pendant la grossesse. Et l’amende est conséquente : le laboratoire devra verser 2 millions d’euros à la famille de la victime, 1 million d’euros à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM), et une rente à vie à la jeune fille. Celle-ci présente en effet, selon la cour d’appel d’Orléans, « un syndrome malformatif général » et des « anomalies des membres supérieurs« .

Sanofi estime qu’il a respecté ses obligations d’information

La cour d’appel confirme ainsi la décision de 2015 du tribunal de grande instance de Tours. Elle « engage la responsabilité de la société Sanofi-Aventis France du fait de produits défectueux » et précise que la Dépakine « n’offre pas la sécurité à laquelle on peut légitimement s’attendre« . Le laboratoire a déjà annoncé qu’il allait se pourvoir en cassation.

Le groupe estime que dès les années 1980, il a communiqué aux autorités de santé les risques de malformation du fœtus associés à la prise de Dépakine pendant la grossesse. « Les risques de malformations liés à la prise d’un traitement antiépileptique (Valproate de sodium) pendant la grossesse étaient bien mentionnés à l’époque des faits (2001) dans les documents d’information du médicament » et « les médecins avaient transmis cette information à la patiente« , peut-on lire dans son communiqué.

A lire aussi : « Dépakine : la première action de groupe est lancée »

« Cette décision confirme l’absence d’informations sur les dangers du produit pour la femme enceinte que je dénonce depuis près de sept ans« , a réagi Marine Martin, la présidente de l‘Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anti-convulsivant (Apesac). « Désormais, Sanofi ne peut plus nier sa responsabilité dans ce scandale sanitaire majeur où certaines victimes ont perdu la vie« , a-t-elle ajouté. En octobre dernier, lors d’une audience intermédiaire au tribunal de grande instance de Paris, l’association de défense des victimes de la Dépakine avait perdu la première manche de son action de groupe contre Sanofi. Plusieurs de ses demandes financières avaient notamment été rejetées.

Source FR3.

Handicap – Concours Fab Life : les grands gagnants de l’édition 2017….

Découvrez les grands gagnants de l’édition 2017 !!!!!

Les prix du concours Fab Life 2017 ont été remis le 2 décembre dernier. Découvrez les grands gagnants de cette 20e édition !

concours Fab Life de Handicap International

  • 1er prix du jury : le joystick adapté
  • 2e prix du jury : la sacoche de béquille
  • 1er prix du public : le manteau adapté de Chloé
  • 2e prix du public : le pousse-pousse adapté

Il y a déjà deux ans, le concours changeait de nom et lançait sa plateforme digitale. Aujourd’hui, ils sont plus de 12 400 adeptes réunis au sein de la communauté Fab Life à :

  • consulter gratuitement les fiches tutoriels de 290 inventions ;
  • avoir accès aux plans et vidéos ;
  • rencontrer et échanger avec d’autres inventeurs passionnés et inspirés.

Fab Life a lancé une « boîte à idées » où les moins bricoleurs peuvent partager leurs idées, trouver le fab lab le plus proche de chez eux ou encore échanger avec la communauté pour obtenir les meilleurs conseils brico.

Répondre aux besoins particuliers

Avec le même mot d’ordre pour tous : faciliter le quotidien d’une personne en situation de handicap, d’un proche vieillissant et dépendant ou encore d’une personne alitée et/ou en perte de mobilité temporaire. En bref, toute personne à besoins particuliers. Bien sûr, l’inventeur peut lui aussi être le bénéficiaire !

Les dossiers retenus par le jury sont soumis au vote du public en ligne. Pour les autres, Fab Life fait aussi gagner des imprimantes 3D toute l’année sur Facebook, n’hésitez pas à nous rejoindre : facebook.com/concoursfablife

Le pari de l’innovation

Depuis deux ans, le concours s’est aussi ouvert à d’autres publics en misant sur les idées solidaires et économiques des fab labs, ces laboratoires de bidouille où règnent création, partage et entraide.

Fab Life, c’est quoi ?
Le concours Fab Life (ex concours des Papas Bricoleurs, Mamans Astucieuses et Cie) est organisé depuis 20 ans par Handicap International et son partenaire Leroy Merlin. Il permet de proposer des inventions et innovations visant à faciliter le quotidien des personnes à besoins particuliers. www.concoursfablife.orgFab Life, pour qui ?
Parmi les 290 inventions, une poussette « side-car » qui se clipse sur le fauteuil roulant d’Aurore, un « créallongé » qui permet à Anne de pouvoir dessiner allongée, un mini-fauteuil roulant qui permet à Vianney, 1 an, de se déplacer seul, un siège assis-debout qui permet à Michel de moins se fatiguer en se déplaçant chez lui… et bien d’autres encore ! Voir les inventions

Rendez-vous en 2018 pour la 21e édition !

Source Handicap International.

Sophrologie: quelles différences avec la relaxation ?…

La sophrologie va au-delà de la simple recherche de détente corporelle. Elle se veut une préparation à l’action qui doit permettre, à terme, de vivre en meilleure santé.

Sophrologie: quelles différences  avec la relaxation ?

Sophrologie, relaxation… Du pareil au même? Pas vraiment, même si les deux méthodes sont proches cousines. L’une, la relaxation, existe depuis le XIXe siècle. L’autre est plus récente: la sophrologie a vu le jour dans les années 1960. La relaxation a donc été utilisée, entre autres techniques, par le créateur de la sophrologie, le neuropsychiatre espagnol d’origine colombienne Alfonso Caycedo.

Les similitudes de ces deux techniques? Un niveau de travail similaire – le thérapeute intervient quand le patient est au bord du sommeil -, la voix comme porteuse du soin, l’absence de manipulation physique, la recherche de la détente corporelle et l’utilisation de la respiration comme support de cette présence au corps.

Mais beaucoup de choses les différencient. «Tout d’abord, la posture, explique Marie Laure Jacquet, sophrologue et directrice de l’Institut national d’enseignement de la sophrologie, l’Ines, à Paris. En relaxation, la personne est allongée ou assise confortablement. En sophrologie, nous sommes assis ou debout. La relaxation est une méthode passive, tout comme l’est un massage, alors que l’objectif de la sophrologie est de rendre la personne actrice de son changement et de son évolution: l’intention n’est pas la même.» En somme, la sophrologie propose des «outils» pour agir, pour se transformer.

Par ailleurs, la détente recherchée en sophrologie va au-delà du simple relâchement musculaire. Elle est beaucoup plus profonde: elle doit contribuer à maintenir le corps en bonne santé, en jouant également sur les organes et la circulation sanguine. Le travail se fait au niveau corporel, émotionnel et mental, c’est-à-dire dans les différentes structures de la conscience. Ainsi, si la détente en relaxation est un objectif, en sophrologie, elle est un moyen. «C’est la condition préalable au travail de construction réalisé grâce à la sophrologie», précise Marie Laure Jacquet.

Porter un regard différent sur son quotidien

L’objectif du sophrologue est donc d’aider la personne à évoluer pour pouvoir porter un regard différent sur son quotidien, pour réagir autrement, pour se préparer à l’action. Et l’entraînement régulier aboutit à une meilleure connaissance de soi. «Les techniques de visualisation du futur nous permettent de nous voir agissant autrement et réussissant ce qui est bon pour nous, explique la sophrologue. Nous travaillons sur le positif et développons ainsi des connexions neuronales plus solides, qui vont concourir à renforcer la confiance en soi et à développer les capacités dont nous avons besoin dans notre vie de tous les jours.»

La sophrologie améliore ainsi les capacités telles que la mémoire, la concentration, le discernement, l’intuition… «En visualisant à l’avance un événement à venir dans sa réussite, le cerveau intègre qu’il peut très bien y parvenir», indique la thérapeute. Les bénéfices de la sophrologie en termes de prévention sont aujourd’hui reconnus: présente à l’hôpital depuis déjà un certain temps, elle s’impose de plus en plus dans le monde de l’entreprise. On la trouve même à l’école, sous une forme ludique: en même temps que les enfants s’amusent, ils apprennent à gérer leurs émotions.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

Consultez notre rubrique sophrologie, cliquez ici.

Téléthon : un record de haute voltige…

Le Téléthon a eu lieu ce samedi 9 décembre. La journée a été marquée par des centaines d’initiatives, comme celle de Nathan Paulin, un funambule qui a réalisé l’exploit de relier la Tour Eiffel au Trocadéro sur un fil, à plus de 70 mètres de haut.

Téléthon : un record de haute voltige

Dans le cadre du Téléthon, ce samedi 9 décembre à Paris, un homme aux nerfs d’acier s’est élancé de la Dame de fer. Nathan Paulin est suspendu 70 mètres au-dessus du sol, pieds nus, sur une sangle de 2,5 centimètres de large, avec un harnais comme seule sécurité. Le monde d’en bas n’en revient pas. « C’est fantastique, incroyable, mais je ne le ferai pas », avoue un touriste anglophone admiratif.

« Je suis heureux de faire ça pour le Téléthon »

Nathan Paulin, haut-savoyard de 23 ans, a réussi son pari. Il établit un nouveau record du monde en milieu urbain. « Pas mal de stress et énormément de bonheur, surtout à la fin. C’était irréel, c’était magnifique. Je suis super content que ça se fasse. Je suis heureux de faire ça pour le Téléthon », commente l’intéressé. Un peu plus de 30 minutes pour parcourir 670 mètres. Une performance qui, comme la vie, tient parfois à un fil.

Découvrez la Vidéo, cliquez ici.

Source France TV.

Les promesses de dons du Téléthon 2017 en baisse…

Le Téléthon 2017 a récolté 75,6 millions d’euros, moins qu’en 2016, à l’issue du 31e marathon caritatif en faveur de la recherche sur les maladies rares.

Téléthon

La diffusion simultanée de l’hommage à Johnny Hallyday a ralenti le compteur, samedi après-midi.

Lancé par la chanson de Johnny Hallyday « Je te promets », la 31e édition du Téléthon s’est achevée à 02 h 25 dans la nuit de samedi à dimanche. Les promesses recueillies atteignaient 75 616 180 00 euros, selon les chiffres exacts communiqués par l’AFM (Association française contre les myopathies), organisatrice du Téléthon.

En 2016 à la même heure, le Téléthon s’était achevé avec 80,31 millions d’euros de promesses au compteur, mais au final c’étaient 92,7 millions d’euros qui avaient été recueillis, les dons pouvant être envoyés pendant la semaine qui suit la manifestation télévisée.

« Le compteur continue de tourner », a insisté auprès de l’AFP Laurence Tiennot-Herment, la présidente de l’association organisatrice, l’AFM-Téléthon, évoquant « un contexte particulièrement difficile ».

La France endeuillée

« La France était endeuillée. On sait que la France qui a pleuré Johnny Hallyday est en grande partie celle qui donne aussi pour le Téléthon. On peut comprendre que les Français n’avaient pas la tête à ça. Je suis sûre qu’ils compléteront dans les jours qui viennent ce compteur qui n’est pas au même niveau que l’an passé », a-t-elle ajouté.

En raison de la diffusion par France 2 de l’« hommage populaire » à Johnny Hallyday, le programme du Téléthon a basculé sur France 5 pendant une partie de l’après-midi. Ce qui a ponctuellement enrayé les promesses de dons.

La présidente de l’AFM avait placé cette 31e édition sous le parrainage « de cœur » de « l’idole des jeunes » qui avait participé deux fois au Téléthon : « Zazie est notre marraine, mais Johnny est quelque part notre parrain de cœur, on pense très fort à lui et à tous les messages très positifs qu’il a pu nous faire passer ».

Source OUEST FRANCE.

Personnes âgées / Handicap – L’Assemblée adopte la proposition de loi sur le don de jours aux aidants familiaux…

Le 7 décembre, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture, à l’unanimité, la proposition de loi « créant un dispositif de don de jours de repos non pris au bénéfice des proches aidants de personnes en perte d’autonomie ou présentant un handicap ».

 

loi sur le don de jours aux aidants familiaux

Ce texte a été déposé, il y a un peu plus de deux mois, par Paul Christophe, député du Nord, et plusieurs de ses collègues du groupe UDI, Agir et Indépendants. L’objectif est d’étendre au bénéfice des aidants familiaux un dispositif de dons de jour qui existe déjà au profit des parents d’un enfant malade, à la fois pour les salariés du secteur privé (loi n°2014-459 du 9 mai 2014) et pour ceux du secteur public (deux décrets du 28 mai 2015).

Un don possible seulement au-delà de 24 jours de congés annuels

Si cette proposition de loi a été ainsi très rapidement soumise au vote de l’Assemblée – au moins en première lecture -, la version votée par les députés a été quelque peu modifiée, dans sa rédaction, par rapport au texte initial. Elle prévoit qu' »un salarié peut, sur sa demande et en accord avec son employeur, renoncer anonymement et sans contrepartie à tout ou partie de ses jours de repos non pris, qu’ils aient ou non été affectés sur un compte épargne-temps, au bénéfice d’un autre salarié de l’entreprise qui vient en aide à une personne atteinte d’une perte d’autonomie d’une particulière gravité ou présentant un handicap lorsque cette personne est, pour cet autre salarié, l’une de celles mentionnées aux 1° à 9° de l’article L. 3142-16″ du code du travail (ce qui couvre pratiquement tous les cas de figure jusqu’aux ascendants, descendants et collatéraux jusqu’au quatrième degré). Selon la définition de cet article L.3142-16 , il peut même s’agir d' »une personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou avec laquelle il entretient des liens étroits et stables, à qui il vient en aide de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne » (donc sans lien de parenté). Le don de jours de congés n’est possible qu’au-delà de la durée de congés annuelle excédant 24 jours ouvrables.

Salaire maintenu pour l’aidant bénéficiaire du don de jours

De son côté, le salarié bénéficiaire d’un ou plusieurs jours cédés conserve sa rémunération pendant sa période d’absence. Celle-ci est en effet assimilée à une période de travail effectif pour la détermination des droits que le salarié tient de son ancienneté. Le salarié conserve ainsi le bénéfice de tous les avantages qu’il avait acquis avant le début de sa période d’absence.
Les députés ont ajouté un article prévoyant que le gouvernement remettra au Parlement, dans les douze mois suivant la promulgation de la loi, un rapport sur la situation des aidants, étudiant « en particulier la possibilité de réviser l’imposition des sommes versées à titre de dédommagement, dans le cadre de la prestation de compensation, afin de soutenir et valoriser les proches aidants ». Ce rapport étudiera également la possibilité de maintenir l’affiliation à l’assurance vieillesse pour les parents aidants d’un enfant handicapé de plus de vingt ans.

Un plein soutien du gouvernement

La proposition de loi modifiant le code du travail, ses dispositions ne sont donc applicables qu’aux seuls salariés du secteur privé. Mais son article 2 prévoit qu’un décret en Conseil d’Etat viendra préciser les conditions d’application de cette mesure aux agents publics civils et militaires.
Lors de l’examen du texte en séance publique, Muriel Pénicaud, la ministre du Travail qui représentait le gouvernement, s’est déclarée favorable à la proposition de loi parce qu’elle « participe au réveil ou à la mobilisation des consciences sur la situation des aidants, parce qu’elle s’inscrit dans la droite ligne du programme du président de la République en matière de dépendance, parce qu’elle correspond à sa volonté de renforcer la cohésion sociale et la solidarité entre nos concitoyens ». Compte tenu du soutien du gouvernement et de l’unanimité obtenue à l’Assemblée, la proposition de loi devrait donc poursuivre sans trop de difficulté son parcours parlementaire au Sénat.

Levothyrox : Un nouveau concurrent français bientôt sur le marché?…

L’Agence du médicament (ANSM) a annoncé ce vendredi qu’un nouveau médicament concurrent du controversé Levothyrox était en cours d’examen…

Levothyrox

Bientôt un concurrent français au Levothyrox, médicament controversé contre l’hypothyroïdie produit par le laboratoire Merck ? C’est en tout cas à l’étude.

« Il y a une demande d’autorisation de mise sur le marché qui est en cours d’examen, sous forme de capsule molle », a déclaré ce vendredi à la presse la directrice générale adjointe de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), Christelle Ratignier-Carbonneil. Elle a précisé que cette demande venait des Laboratoires Genevrier, et que l’objectif était de rendre « un avis début 2018 ».

En situation de quasi-monopole sur la lévothyroxine

Le Levothyrox, du laboratoire allemand Merck, a soulevé une vague d’indignation de patients depuis l’été, nombre d’entre eux se plaignant d’effets secondaires après l’introduction d’une nouvelle formule en mars.

Ce médicament était alors en situation de quasi-monopole sur la lévothyroxine, prise par quelque trois millions de personnes en France. Et le Levothyrox a encore une part de marché écrasante, avec 90,5 % depuis mi-octobre.

Un nouveau générique disponible depuis mercredi

Deux concurrents, le L-Thyroxin Henning du français Sanofi et le L-Thyroxine (gouttes) du belge Serb, ne pèsent que 7,2 % et 1,8 % respectivement. L’ancienne formule du Levothyrox, réclamée en justice par certains patients, vendue sous le nom d’Euthyrox (Merck), n’est prescrite que dans des cas exceptionnels (0,5 %).

De plus, un générique, le Thyrofix du laboratoire suisse Unipharma, déjà commercialisé en Grèce et aux Pays-Bas, est disponible depuis mercredi. « Le paysage commence à se diversifier (…) et notre objectif est de sortir de la situation délicate qui existe sur l’offre de lévothyroxine, de cette situation de crise », a précisé Mme Ratignier-Carbonneil.

Les liens avec 14 décès toujours à l’étude

L’ANSM a rappelé, comme l’avait indiqué mardi la ministre de la Santé Agnès Buzyn, qu’une analyse complète de 14 décès signalés de patients traités au Levothyrox était en cours.

Ses résultats doivent être présentés le 30 janvier lors d’un « comité technique de pharmacovigilance », et rendus publics dans les jours suivants. Agnès Buzyn avait indiqué mardi qu’il n’y avait « pas de lien établi » entre le Levothyrox et ces décès de « personnes très âgées, avec beaucoup de pathologies et qui prenaient beaucoup de médicaments ».

Source 20 Minutes.

Téléthon: «Les applications ne s’arrêtent pas aux maladies rares»…

Maladies cardio-vasculaires et neurodégénératives, épilepsie ou cancers pourraient, dans un futur proche, bénéficier des traitements mis au point par les équipes financées par le Téléthon.

Téléthon: «Les applications ne s’arrêtent pas aux maladies rares»

«En 1986, nous ne connaissions qu’un seul gène impliqué dans une seule maladie neuromusculaire, la myopathie de Duchenne, se rappelle Serge Braun, directeur scientifique de l’association AFM-Téléthon. Désormais, nous connaissons plus de la moitié des gènes responsables des 8000 maladies rares et les trois-quarts des gènes à l’origine des 300 maladies neuromusculaires, la cible initiale du Téléthon.»

Alors qu’il souffle ce week-end ses trente bougies, le Téléthon peut s’enorgueillir d’avoir porté un bon nombre d’avancées scientifiques majeures. Après avoir récolté, dès son lancement sur Antenne 2 en 1987, la somme de 181 millions de francs (27,6 millions d’euros), l’association s‘est lancée en 1990 dans un défi encore jamais relevé à l’époque: le décryptage du génome humain. «C’est ce qui a amené à la création du Généthon, une sorte d’usine à traquer les gènes», explique Serge Braun. Deux ans plus tard, les équipes du Téléthon rendent libres d’accès les premières cartes (incomplètes) du génome humain. Ces travaux, salués par les scientifiques du monde entier, ont initié le séquençage total, qui s’est achevé en 2003.

Les «bébés-bulles»

Mais la connaissance des gènes n’était qu’une étape préliminaire à l’objectif principal: guérir, traiter, ou, du moins, ralentir les maladies génétiques. Les chercheurs ont ensuite mis au point une technique lourde, complexe, qui, «au départ, n’intéressait pas les laboratoires», détaille M. Braun. L’efficacité de cette technique, la thérapie génique, a été démontrée pour la première fois en 1999. Les équipes d’Alain Fischer et de Marina Cavazzana, en collaboration avec des équipes britanniques, avaient alors mené un essai sur 19 «bébés bulle», des enfants atteints d’un Déficit immunitaire combiné sévère (DICS).

Pour des raisons génétiques, ces enfants ne produisent pas certaines cellules qui entrent en jeu dans la défense immunitaire de l’organisme (les lymphocytes T). Or, sans elles, impossible de combattre bactéries, virus et champignons, si bien que l’espérance de vie est très limitée. La thérapie génique consiste à injecter de l’ADN reprogrammé pour permettre la production de ces cellules. Malgré la survenue de plusieurs cas de leucémies chez les 19 patients inclus, les effets thérapeutiques du traitement persistent: sur les 9 enfants traités en France il y a plus de dix ans, 8 sont vivants, à domicile, et suivent une scolarité normale.

Depuis 1999, la thérapie génique a permis de traiter plusieurs centaines d’enfants dans le monde pour diverses maladies immunitaires d’origine génétique, «avec une efficacité de l’ordre de 90%», selon Serge Braun. Elle fait aujourd’hui l’objet de plus de 600 essais dans le monde pour des maladies rares du système immunitaire, de la vision, du sang, du cerveau. La thérapie génique pourrait aussi aider à lutter contre certaines cécités.

Multiples applications

Les chercheurs du Téléthon ont également fait avancer la thérapie cellulaire – destinée à régénérer l’organe malade avec des cellules particulières, comme les cellules-souches -, en l’appliquant à des maladies rares mais également à des pathologies plus courantes, comme les travaux du Pr Philippe Menasché de l’hôpital Georges Pompidou pour réparer le cœur après un infarctus.

D’autres maladies pourraient à l’avenir profiter des découvertes réalisées grâce au Téléthon: les chercheurs pensent notamment aux maladies neurodégénératives, à l’épilepsie ou au traitement des grands brûlés. Un essai de transfert de gène dans le cerveau de malades atteints de Parkinson est en cours pour restaurer la production de dopamine qui leur fait défaut.

Les recherches menées sur la progéria, une maladie extrêmement rare (deux personnes touchées en France), marquée par un vieillissement accéléré dès l’enfance, pourraient de leur côté fournir des informations précieuses sur le vieillissement normal. «La progéria est due à l’accumulation d’une protéine toxique dans le cerveau, explique Serge Braun. Or on retrouve cette protéine chez les plus de 50 ans, ce qui signifie qu’elle pourrait être impliquée dans l’un des mécanismes du vieillissement. Ce phénomène se retrouve également chez les patients traités par chimiothérapie. Toutes les recherches réalisées au cours de ces trente années peuvent être mises à profit pour d’autres maladies.»

Source LE FIGARO.

Avec l’hommage à Johnny Hallyday, l’opération Téléthon vire au casse-tête…

L’événement caritatif doit être diffusé en direct durant 30 heures sur les chaînes publiques vendredi et samedi. Mais il risque d’être fortement perturbé par l’hommage exceptionnel qui sera rendu à la mémoire du chanteur.

Téléthon

 

Face à Johnny Hallyday, le Téléthon ne fera sans doute pas le poids. Le marathon télévisé organisé traditionnellement sur les chaînes de France Télévisions chaque premier week-end de décembre va se retrouver en concurrence frontale avec la cérémonie d’adieu qui aura lieu samedi en l’honneur du chanteur.

Depuis l’annonce de son décès mercredi, toutes les radios et les télévisions ont bouleversé leurs programmes et multiplient les éditions spéciales. Idem pour les quotidiens et les magazines. Samedi, se tiendra un «hommage populaire» sur les Champs-Élysées, suivi d’une cérémonie religieuse en l’église de la Madeleine au cours de laquelle le président Emmanuel Macron prendra brièvement la parole. Le convoi funéraire du «monument» Johnny Hallyday descendra la célèbre avenue, de l’Arc de Triomphe à la Concorde, avant un office religieux .

Un dispositif exceptionnel pour un artiste. Mais surtout un dernier adieu qui devrait être très suivi. Au détriment sans doute du Téléthon. Parrainé par la chanteuse Zazie et présenté par Sophie Davant et Nagui, l’événement qui mobilise 200.000 bénévoles est habituellement retransmis en direct durant 30 heures sur France 2 et France 3. Mais l’opération est en train de virer au casse-tête. «France Télévisions est mobilisé sur les deux sujets. Nous tiendrons bien sûr nos engagements vis-à-vis du Téléthon et réfléchissons à plusieurs scénarios», indique le service public. Pas de déprogrammation donc. L’une des pistes pourrait consister à consacrer une partie de la programmation musicale du show caritatif à Johnny Hallyday. Ou de basculer la diffusion du programme de France 2 à France 3 en fonction de l’horaire retenu pour la cérémonie d’hommage. Pas sûr toutefois que cela suffise.

Au fil des années, ce marathon télévisuel est de moins en moins suivi. L’an dernier, la grande soirée en prime time de France 2 avait rassemblé 1,2 million de Français et 9,7% de part d’audience.

Source LE FIGARO.