Deux jeunes Alsaciennes handicapées écrivent à Emmanuel Macron : “c’est pas facile pour nos parents”….!

En cette période de voeux, des parents d’enfants handicapés se mobilisent et envoient une lettre au Père Noël de l’Elysée ou directement au Président de la République pour faire la lumière sur leur quotidien et les difficultés qu’ils rencontrent dans leur combat.

Louise et Chloé ont écrit à l'Elysée

« Il existe des thérapies innovantes en Espagne, en Pologne, en Angleterre mais elles ne sont pas disponibles en France. Les places en institut sont insuffisantes. L’accessibilité, un voeu pieu. Des exemples comme ça, j’en ai plein. » Sandrine Armspach n’est même pas énervée ni en colère. Juste une maman énergique qui veut que les choses bougent.

Louise, sa fille a 9 ans et demi. et souffre d’une maladie génétique extrêmement rare. Epileptique à l’extrême, pharmaco-résistante, hypotonique, déficiente intellectuelle mais une petite fille souriante et battante.

Louise en séance d'équithérapie

Cette année, Louise a décidé, aidée de ses parents, d’écrire une lettre un peu particulière au Père Noël. Et pas à n’importe lequel. Au Père Noël de l’Elysée. « C’est compliqué pour les parents d’enfants handicapés d’organiser une manifestation par exemple, alors avec le Collectif handi actif France, on a décidé d’envoyer des lettres pour alerter les élus sur nos difficultés ».

Le collectif handi actif France est un collectif de mamans habitant en région parisienne et qui se sont réunies pour tenter de peser un peu sur les décisions qui sont prises. « L’objectif de ces lettres, 70 pour l’instant ont été envoyées, c’est d’interpeller les politiques et de participer à la rédaction des projets de loi concernant le handicap. Le statut d’aidant familial, par exemple, quand la maman notamment arrête de travailler, n’est pas un statut confortable. Il doit évoluer. L’aidant ne cotise pas pour la retraite ni pour la sécurité sociale. Il est imposable sur ce qu’il touche. Les prises en charge sont insuffisantes. On manque de places en France. Bref, ce que l’on voudrait aussi, c’est changer le regard sur le handicap. »

Chloé, elle a 17 ans. Elle aussi a écrit une lettre. Mais directement au Président de la République.

« On écrit tous les ans, raconte sa maman Sonia. On est un peu fatigués ces derniers temps parce qu’on doit faire face à des difficultés. On est en train de construire une maison qui soit adaptée au handicap de Chloé. Elle est handicapée moteur et cérébrale, prématurée à six mois, elle a lutté deux mois durant pour survivre. Aujourd’hui, tous les aménagements sont très chers, on a lancé un appel sur Facebook, on recherche notamment des artisans qui accepteraient de nous aider. « 

Chloé a toujours évolué en milieu ordinaire mais depuis un an et demi, elle est en établissement spécialisé.

Chloé, 17 ans, handicapée, et des rêves d'une vie normale

« Mon projet pour 2018, c’est que Chloé retourne en milieu ordinaire. Mais c’est un combat de tous les jours, trouver les établissements qui acceptent, les auxiliaires de vie scolaire qui accompagnent, bref, c’est dur. Cette démarche de lettre, c’est vraiment pour que les choses en changent », assènent Sonia. Et de dénoncer elle aussi, les problèmes d’accessibilité, de soins, de moyens, de places. En gros, le Père Noël, s’il lit les lettres, aura beaucoup de travail en 2018.

Source FR3.

Santé : Les sodas en cause dans l’obésité…

Une nouvelle étude scientifique insiste sur le lien entre la consommation de sodas et la prise de poids et l’obésité.

La consommation de sodas est liée au surpoids et à l’obésité, selon les résultats d’une étude publiée Obesity facts. Au cours des dernières décennies, la prévalence du surpoids et de l’obésité dans le monde a augmenté, y compris chez les jeunes enfants. De 1975 à 2014, la prévalence mondiale du surpoids et de l’obésité est passée de 23% à 39% chez les femmes et de 21% à 38% chez les hommes.

Selon les estimations 2013 de l’UNICEF, de l’OMS et de la Banque mondiale, entre 2000 et 2013, le nombre d’enfants en surpoids est passé de 32 à 42 millions dans le monde. Pendant ce temps, la consommation de boissons sucrées a également augmenté dans le monde entier.

« La base de preuves reliant les boissons sucrées à l’obésité et au surpoids chez les enfants et les adultes a considérablement augmenté au cours des 3 dernières années », a déclaré le Dr Nathalie Farpour-Lambert , présidente de l’Association européenne pour l’étude de l’obésité et un chercheur aux Hôpitaux Universitaires de Genève en Suisse.

Les sodas au cœur de l’obésité

Les chercheurs ont réalisé une méta-analyse de 30 études traitants les données médicales de plus de 250 000 participants. Sur les 30 études incluses, 20 portaient sur les enfants et 10 sur les adultes. 33% ont été réalisées en Europe, 23% aux États-Unis, 17% en Amérique du Sud ou centrale, 10% en Australie, 7% en Afrique du Sud et les 10% restants en Iran, en Thaïlande et au Japon.

Les résultats de cette grande enquête ont dévoilé que la quasi totalité (93%) des 30 études chez les enfants et les adultes ont révélé une association positive entre la consommation de boissons sucrées et le surpoids et l’obésité, alors qu’une seule étude de cohorte prospective chez les enfants n’a montré aucune association.

«Les associations entre les boissons sucrées et les mesures du poids corporel pourraient être influencées par d’autres facteurs de régime et de style de vie, mais la majorité des études de cohortes prospectives tiennent compte de ces facteurs de confusion. Pour tous, à l’exception d’une étude, une association positive entre la consommation de boissons sucrées et le surpoids / obésité a été trouvée « , a conclut le Dr Farpour-Lambert.

Source TOP Santé.

Vaccination obligatoire : qu’est-ce qui va (vraiment) changer en 2018 ?…

Vaccins – Le passage de trois à onze vaccins obligatoires pour les enfants ne changera pas grand-chose pour la majorité des parents.

Vaccins - Onze vaccins seront obligatoires en 2018

Qui est concerné ?

Seuls sont concernés les enfants qui naîtront à partir du 1er janvier 2018, la mesure n’étant pas rétroactive.

Quels sont les vaccins concernés ?

Seuls trois vaccins infantiles étaient jusqu’à présent obligatoires : contre la diphtérie (depuis 1938), le tétanos (depuis 1940) et la poliomyélite (depuis 1964). On parle du « DTP », qui fait l’objet de trois injections groupées avant 18 mois.

Huit autres étaient recommandés : coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole (ROR), hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque, méningocoque C. Ce sont eux qui vont être rendus obligatoires en plus des trois autres.

Quels délais pour se conformer à l’obligation ?

Pour laisser à la réforme le temps de se mettre en place, les premières vérifications n’auront lieu qu’à partir du 1er juin 2018, a précisé le ministère de la Santé à l’AFP.

En pratique, qu’est-ce que ça change ?

Pas grand-chose pour la plupart des enfants, insiste le gouvernement. Les onze vaccins obligatoires représentent dix injections étalées sur 2 ans. Or, selon le ministère, 70% des enfants reçoivent déjà ces dix injections sur deux ans et 80% plus de huit injections.

La distinction vaccins obligatoires/recommandés, qui prendra fin en janvier, est devenue largement théorique en France.

En effet, depuis 2008, le DTP seul n’est plus commercialisé et les laboratoires l’associent à d’autres vaccins recommandés sous forme de vaccins polyvalents, vendus plus chers. En février, le Conseil d’État avait demandé au gouvernement de mettre fin à cette incohérence.

Les vaccins obligatoires seront pris en charge à 65% par l’Assurance maladie et 35% par les assurances complémentaires. Le ROR, lui, continuera à être pris en charge à 100% par l’Assurance maladie pour les enfants et les jeunes jusqu’à 17 ans révolus. Le ministère évalue le surcoût pour la Sécu à environ 12 millions d’euros.

Oubli, refus : que risquent les parents ?

Les onze vaccins obligatoires seront indispensables à l’enfant pour être admis en collectivité (crèche, école…).

Les parents récalcitrants ne seront pas sanctionnés pour défaut de vaccination. Les dispositions du Code de la santé publique qui prévoient jusqu’à six mois de prison et 3.750 euros d’amende en pareil cas seront abrogées.

En revanche, l’obligation de protection des enfants sera maintenue, avec des sanctions pénales allant jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende. Ainsi, un enfant qui aurait un handicap à cause de l’absence de vaccins aurait « légalement le droit de mettre en cause pénalement ses parents », a expliqué la ministre de la santé, Agnès Buzyn, ce 26 septembre sur BFMTV/RMC.

Enfin, l’idée d’une clause d’exemption pour les parents farouchement opposés à la vaccination a été abandonnée dans le PLFSS. « Si c’est un impératif de santé publique, on ne peut pas y déroger pour des seuls motifs de conscience », argumente le ministère.

Pourquoi passer de 3 à 11 ?

L’argument premier est la baisse du taux de couverture vaccinale et la réapparition de certaines maladies. Fin juin 2017 à Marseille, une adolescente de 16 ans est décédée d’une forme rare et aiguë de rougeole, contre laquelle elle n’était pas vaccinée. Avant elle, la rougeole a causé la mort de 10 enfants en France depuis 2008, selon le ministère. Car de plus en plus de Français se méfient des vaccins : d’après une enquête publiée en octobre 2016, seules 69% des personnes interrogées disaient faire confiance à la vaccination, proportion la plus basse depuis 2012.

Source France Info.

Lactalis – Laits infantiles contaminés : le parquet de Paris ouvre une enquête…

Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris, notamment pour « blessures involontaires » et « mise en danger de la vie d’autrui », dans l’affaire des laits infantiles contaminés par des salmonelles qui a contraint Lactalis à rappeler des milliers de tonnes de produits.

 

Lait contaminé - Lactalis

Les salmonelloses sont des intoxications alimentaires allant de la gastroentérite bénigne à des infections plus graves. Elles sont potentiellement plus dangereuses pour les jeunes enfants, les personnes âgées ou affaiblies.

Dans l’affaire des laits infantiles contaminés aux salmonelles, une enquête préliminaire a été ouverte ce 22 décembre pour « tromperie aggravée par le danger pour la santé humaine »,  « blessures involontaires », « mise en danger de la vie d’autrui », « inexécution d’une procédure de retrait ou de rappel d’un produit » préjudiciable à la santé.

Elle a été confiée aux gendarmes de la section de recherches d’Angers et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp), spécialisé dans ce type de dossier.

Lactalis, premier groupe laitier français, a procédé à deux rappels de produits avant d’annoncer le 21 décembre le rappel de toute sa production de laits infantiles de l’usine de Craon (Mayenne) depuis février. « Une contamination dispersée s’est installée » dans cette usine « suite à des travaux réalisés courant premier semestre 2017 », a-t-il expliqué. Le volume des produits concernés par ce rappel se chiffre en milliers de tonnes. Mais le groupe, connu pour sa discrétion, n’avait pas voulu le préciser.

Une autre plainte déposée plus tôt dans le mois

Une première plainte avait été déposée à la mi-décembre par Quentin Guillemain, père d’une fille de trois mois qui avait consommé un lot concerné par les rappels mais n’était pas tombée malade. L’association de consommateurs UFC-Que Choisir avait annoncé son intention de faire de même.

« L’ouverture de cette enquête est une très bonne nouvelle. Le parquet a été très réactif et cela montre que les éléments que nous avions dénoncés donnaient matière à une enquête. J’attends désormais la désignation d’un juge d’instruction et l’ouverture d’une information judiciaire », a réagi auprès de l’AFP Me Jade Dousselin, l’avocate de M. Guillemain. Selon elle, de « très nombreux parents » ont également fait part de leur souhait de déposer une plainte dans ce dossier.

Au 20 décembre, l’autorité de surveillance Santé publique France avait recensé 35 nourrissons (dont 20 filles) atteints de salmonellose en France depuis la mi-août. Ce nombre inhabituel l’a amenée à parler d' »épidémie », mais la santé de tous ces enfants est bonne, y compris pour les 16 qui ont été hospitalisés.

Les employés de l’usine de Craon au chômage technique

Pour 31 enfants malades, il a été prouvé qu’ils avaient consommé un lait infantile de l’usine Lactalis de Craon. Le retrait concerne des produits de marque Picot (poudres et céréales infantiles), Milumel (poudres et céréales infantiles) et Taranis (mélange d’acides aminés en poudre destinés au traitement de pathologies), selon Lactalis.

Une partie des 350 employés de l’usine vont subir des mesures de chômage technique, qui doivent être annoncées dans les prochains jours, selon le groupe. La production de l’usine, qui appartient depuis 2006 à Lactalis, a été arrêtée le 8 décembre pour un grand nettoyage des installations. Elle avait déjà subi une contamination par des salmonelles en 2005, juste avant son rachat.

Source FRANCE INFO.

Le débat sur le coût de la thérapie génique relancé…

Les autorités de santé américaines viennent de donner le feu vert à un traitement, dont le prix pourrait avoisiner le million de dollars. En Europe, un échec commercial a créé un précédent défavorable pour les thérapies géniques.

LUXTURNA

C’est une première pour les Etats-Unis, même si l’Europe les a ici devancés : la Food and Drug Administration (FDA) a donné son feu vert à la commercialisation d’un produit de thérapie génique, le Luxturna , mis au point par la société de biotech Spark Therapeutics.

Ce produit est destiné au traitement d’une maladie héréditaire ultra-rare – elle affecte 3.500 patients dans les pays développés – qui se traduit par la cécité. Administré par injection dans l’oeil, le Luxturna vise à remplacer le gène défectueux par un gène fonctionnel avec un taux de succès dans l’essai clinique de 93 %.

Une seule patiente pour le Glybera

Pour autant, l’efficacité du traitement dans une maladie où aucun traitement n’existe ne garantit pas son succès commercial, comme l’a prouvé l’échec commercial du Glybera, développé par la société hollandaise Uniqure.

Après avoir obtenu le vert européen pour cinq ans en 2012, pour son produit qui s’adressait à une maladie métabolique, ultra-rare elle aussi, cette biotech a annoncé en avril dernier qu’elle ne solliciterait pas de renouvellement de l’autorisation en raison de l’absence de demande.

Au cours des cinq ans, une patiente seulement a été traitée. Depuis, elle n’a pas eu besoin de retourner à l’hôpital alors que sans le traitement elle aurait dû y aller une douzaine de fois.

La question du juste prix

La raison de cet échec ? Le prix du Glybera, fixé à plus d’un million de dollars. Pour obtenir une prise en charge, son médecin avait dû appeler directement le patron d’une compagnie d’assurances allemande.

Or Spark envisagerait justement de vendre son Luxturna 1 million de dollars. Peut-être est-ce chose possible sur le marché américain, mais cela ne sera pas aisé malgré tout et se pose la question du juste prix pour des traitements de thérapie génique, fussent-ils curatifs et destinés à de petites populations.

Transplantation

Le britannique GSK a lui aussi obtenu en mai 2016 le feu vert européen pour le Strimvelis, destiné à une immunodépression héréditaire grave. Ce médicament est vendu 650.000 euros. Quant à la société française Gensight dont le premier produit, actuellement en phase III d’essais cliniques, s’adresse comme le Luxturna à une cécité héréditaire, il envisage un prix dans la fourchette de 450.000 à 1,2 million de dollars. De tels montants se comparent avec le coût d’une transplantation d’organes (300.000 à 1,5 million de dollars) qui seule apporte au patient un bénéfice comparable.

Pour autant, le modèle de remboursement devra être adapté. « En Europe, les autorités sont plus réceptives à un système de paiement à la performance, étalé sur plusieurs années, qu’aux Etats-Unis où les patients changent souvent d’assureurs », explique Bernard Gilly, patron de Gensight. Avec le retour en grâce de la thérapie génique , le débat est loin d’être achevé.

Source LES ECHOS.

UNE HONTE ! – Finistère : «Incompétent», le médecin absent a été payé pendant trente ans par l’hôpital… !!!!!

COUR DES COMPTES L’hôpital de Quimperlé lui versait plus de 7.000 euros par mois…

«Incompétent», le médecin absent a été payé pendant trente ans par l'hôpital

Epinglé. La cour régionale des comptes de Bretagne vient d’épingler l’hôpital de Quimperlé (Finistère) pour avoir payé un médecin pendant trente ans. Alors que ce dernier était tout bonnement absent. !

« Des problèmes de comportement »

Ce médecin avait été nommé chef de service en 1984 au sein de l’établissement finistérien mais n’y travaillait plus du fait de son « incompétence avérée », comme l’ont noté plusieurs rapports émis à son sujet. Le praticien avait également « des problèmes de comportement, tant vis-à-vis du personnel que des patients, incompatibles avec ses fonctions », indique la chambre dans son rapport.

Ce dernier est pourtant resté dans les effectifs de l’hôpital et continuait à être payé. Au 31 octobre 2016, il percevait une rémunération brute de près de 7.400 euros par mois. L’établissement a parfois tenté de mettre fin à la situation, sans y parvenir. En 2010, le directeur de l’hôpital avait demandé au médecin de faire valoir ses droits à la retraite mais ce dernier avait refusé. « Nous avons travaillé en concertation avec l’Agence régionale de santé pour régler le problème. Le médecin a pris sa retraite en janvier », a réagi Carole Brision, nouvelle directrice de l’hôpital de Quimperlé.

Plus de 5 millions d’euros en quatre ans

Le médecin absent aurait coûté 5,5 millions d’euros à l’hôpital pour la seule période 2012-2016, écrit la chambre régionale des comptes de Bretagne. « Outre un déficit d’image, il en est résulté un coût salarial de 130.000 euros par an et une privation de recettes annuelles estimée à 980.000 euros, soit un coût total de 5,5 millions d’euros entre 2012 et 2016 » pour l’hôpital, résume la chambre régionale des comptes.

En 2004, l’agence régionale de l’hospitalisation (ARH) avait même attribué une enveloppe de 124.000 euros par an à l’hôpital pour « compenser le surcoût lié à ce praticien sans affectation ni activité ».

Source 20 Minutes.

PRENEZ GARDE…. !!!! Des nanoparticules dangereuses retrouvées dans les bûches de Noël… !

CONSOMMATION – Après les bonbons, biscuits et autres chocolats, ce sont désormais les bûches de Noël de la grande distribution et des marques plus prestigieuses qui sont pointées du doigt…

Certaines bûches de Noël contiendraient des nanoparticules cancérogènes d'après l'association « Agir pour l’environnement ».

Une association de défense de l’environnement a pointé du doigt la présence de nanoparticules nocives dans une centaine de desserts glacés, la plupart commercialisés à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Vendus dans dix enseignes différentes, ces produits contiendraient en effet des colorants E171 (dioxyde de titane) et E172 (oxydes de fer) à l’échelle nanoparticulaire.

Grandes surfaces et marques prestigieuses

Or, une étude a récemment montré que « l’ingestion de E171 favorise des lésions précancéreuses du colon chez les rats au bout de 3 mois seulement », rappelle l’ONG « Agir pour l’environnement » dans son enquête publiée ce jeudi.

Les bûches et autres gâteaux de Noël concernés sont disponibles dans les enseignes de grande distribution mais aussi dans des magasins plus prestigieux. Parmi les marques mises en cause se trouvent Leclerc, Lidl, Auchan, Monoprix, Picard, Lenôtre ou encore Fauchon.

« Les nanoparticules s’invitent en secret »

La situation interpelle d’autant plus que les pâtisseries de Noël ne sont pas les seuls aliments sucrés dans lesquels des colorants sous forme de nanoparticules ont été retrouvés alors qu’aucune indication n’en mentionnait la présence.

« Une fois encore, les nanoparticules s’invitent en secret à notre table ! Après Halloween et les bonbons, Pâques et les chocolats, c’est maintenant Noël et les bûches ! Ces substances dangereuses doivent être interdites et, au minimum, mentionnées sur l’étiquette, comme l’exige la loi », déplore ainsi Magali Ringoot, coordinatrice des campagnes de l’ONG.

En tout, pas moins de 350 références de friandises, chocolats, épices, biscuits et autres aliments populaires auprès des enfants seraient concernés.

Rennes: «La situation dans les maisons de retraite est dramatique», dénonce un syndicat…

Une femme de 92 ans a été retrouvée morte dans un Ephad de Rennes…

La situation dans les maisons de retraite est dramatique

« Les conditions de vie des résidents des maisons de retraite sont épouvantables. Nous avons de nombreux témoignages qui vont dans ce sens. » Les mots de la porte-parole de l’Union des retraités de Force ouvrière d’Ille-et-Vilaine ont trouvé un curieux écho dans l’actualité. Le 7 mars, une femme de 92 ans est décédée dans un Ehpad géré par la ville de Rennes.

« Plus ça va, plus on nous en demande »

Le parquet a ouvert une enquête « pour confirmer les circonstances de la mort ». Mais peu d’informations filtrent à ce sujet. Faut-il y voir un lien avec une dégradation des conditions d’exercice des professionnels, alors même que l’on ignore les raisons du décès ? Le syndicat franchit le pas. « Cela manifeste du malaise qui règne dans ces établissements », assure Henri Rolland, membre de FO.

Réuni en instance nationale fin novembre, le syndicat a reçu plusieurs témoignages inquiétants. « Plus ça va, plus on nous en demande. Le personnel frôle le burn-out. On nous demande parfois de ne pas passer plus de huit minutes avec chaque résident. Huit minutes, vous imaginez ? », dénonce Séverine, qui exerce depuis treize ans dans des maisons de retraite de Rennes.

La situation n’est pas propre à la capitale bretonne, ni au département d’Ille-et-Vilaine. La Bretagne serait même plutôt avantagée. Mais dans une région où de nombreux seniors aiment venir passer leur retraite, le constat est implacable. « 11.215 personnes attendent une place en maison de retraite en Ille-et-Vilaine », assure Force Ouvrière. «  La situation devient critique, d’autant que les résidents entrent de plus en plus tard en maison de retraite. Ils demandent davantage de soins », poursuit Monique Bouzin.

En prenant la parole, le syndicat départemental espère « alerter » la population afin de « faire changer les choses ».

Source 20 MINUTES.

Repas de Noël : quels aliments ne sont pas des cadeaux pour votre santé ?….

Difficile de préparer le menu du réveillon sans inclure des produits qui contiennent des substances nocives. Comment minimiser les risques ?

Repas de Noël, protégez votre santé !

Pesticides, additifs, perturbateurs endocriniens, gras, sel… Vous essayez de faire attention au contenu de votre assiette toute l’année ? Il n’y a pas de raisons que cela change pour les fêtes de fin d’année. En s’appuyant sur les publications scientifiques les plus récentes, notamment Le Nouveau guide des additifs paru en mars 2017, franceinfo dresse la liste – non exhaustive – des produits qu’il faudrait éviter de consommer pendant les fêtes si vous souhaitez appliquer le principe de précaution.

La consommation occasionnelle de ces produits ne présente pas de risques directs pour votre santé, mais de nombreuses alternatives existent pour la plupart d’entre eux. Nous en avons identifié un certain nombre avec l’aide de l’association Générations cobayes, un mouvement de jeunes consommateurs.

Des biscuits apéritifs trop gras et trop salés

Du gras et du sel. Avec une telle composition, les biscuits apéritifs et les chips figurent en pole position des aliments que vous devriez éviter de consommer lors de votre réveillon. Concernant le sel, les autorités sanitaires recommandent de ne pas dépasser une dose quotidienne de 5 g, soit l’équivalent d’un sachet de 100 g de biscuits apéritifs ou de chips. Au-delà, des risques d’insuffisance cardiaque peuvent apparaître, comme le rappelle une étude (en anglais) menée par des chercheurs finlandais du National Institute for Health and Welfare d’Helsinki et publiée à l’occasion du congrès 2017 de la Société Européenne de Cardiologie…..

Quelle alternative ? Privilégiez les recettes « maison » et les légumes de saison (de préférence bio), comme les carottes, les choux-fleurs et les radis accompagnés de houmous ou de tzatziki.

Du foie gras et de la charcuterie aux nitrites

Pour donner une couleur rose appétissante à la charcuterie, et pour lutter contre le botulisme lié à une mauvaise convervation de la viande, les industriels utilisent un additif alimentaire : les nitrites, épinglés notamment par « Cash Investigation » en septembre 2016. Le nitrite de sodium (E250) et le nitrate de potassium (E252) sont tous les deux classés « cancérigènes probables » chez l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer….

Quelle alternative ? Pour le foie gras, privilégiez le « fait maison » à partir d’une volaille de préférence labellisée. Ainsi, le cahier des charges du Label rouge (PDF) pour le foie gras cru interdit l’usage d’additifs comme les émulsifiants, les stabilisants, les gélifiants pendant l’alimentation de l’animal, contrairement aux produits courants. Si vous faites vous-même votre foie gras, vous vous assurez d’une meilleure qualité de la viande et d’un ajout moindre d’additifs, à l’opposé d’un foie gras déjà préparé, acheté en grande surface.

Pour limiter les risques, vous pouvez aussi opter pour des substituts végétaux. Le plus célèbre d’entre eux porte le nom de « faux gras ». « Le goût est un peu différent, mais bien frais en toast avec de la confiture de figue, on a déjà trompé des invités », confie Sandrine Gras, directrice en charge de la communication de Générations cobayes. Pour ce qui est de la charcuterie, certaines marques commercialisent désormais des produits étiquetés « sans nitrite » (bio ou non). Générations cobayes recommande également d’acheter ses produits chez un charcutier et non sous vide dans une grande surface : le nombre de convervateurs utilisés sera réduit.

Du saumon fumé au mercure

C’est un incontournable des repas de fin d’année. Dans le cas du saumon fumé, un certain nombre d’études ont démontré que les saumons bio ou labelisés présentent des taux de métaux lourds et de polluants supérieurs aux saumons conventionnels. Sur 23 saumons fumés testés en novembre par l’UFC-Que Choisir, les quatre qui contiennent les niveaux les plus élevés de dioxines, de PCB, d’arsenic et de mercure sont les trois saumons fumés bio et le saumon Label rouge….

Quelle alternative ? Privilégiez un saumon sauvage à un saumon d’élevage. Selon Sandrine Gras, « il se reconnaît facilement à une couleur beaucoup plus soutenue que le rose pâle habituel qu’on retrouve en supermarché ; sa chair est également moins grasse (les nervures blanches sont moins épaisses) et sa texture est plus ferme ».

Des volailles aux antibiotiques

Le chapon est la volaille vers laquelle se tourne beaucoup de consommateurs. Sachez néanmoins qu’il est deux fois plus gras que la pintade et quatre fois plus qu’un filet de dinde rôti. Le mensuel Santé Magazine rappelle également que le gibier, comme le chevreuil, la biche ou le sanglier, ne totalise que très peu de lipides.

Par ailleurs, le chapon peut aussi contenir des antibiotiques, utilisés pendant l’élevage des volailles, qu’il s’agisse d’élevage intensif ou biologique. La réglementation pour l’élevage bio (PDF) prévoit que ces médicaments « peuvent être utilisés si nécessaires, et dans des conditions strictes », sans précision de quantités. Comme l’explique Europe1.fr, l’utilisation massive d’antibiotiques dans les élevages entraîne une résistance de certaines bactéries, dont certaines frappent les humains….

Quelle alternative ? Le mieux est de vous rendre chez votre boucher, qui pourra vous renseigner sur l’origine de l’animal et son alimentation. « Une bonne viande, c’est d’abord des animaux de qualité élevés lentement, mis en pâture à l’herbe plutôt que nourris au soja ou au maïs OGM », prévenait Pierre Bouchez, éleveur installé dans le Pas-de-Calais, dans L’Express. A noter qu’il sera difficile d’éviter les antibiotiques, même si la filière labellisée de la volaille de chair (dont fait partie le chapon) en « utilise peu », relève l’Inra.

Pour accompagner votre viande, privilégiez les légumes de saisons, de préférences bio pour ceux qui sont les plus contaminés par les pesticides. « Ce sont généralement ceux dont la peau n’est pas épaisse et qui sont plus exposés aux pulvérisations de pesticides en raison de leur mode de culture », explique Sandrine Gras.

Du champagne et du vin aux pesticides

Les instances européennes ont récemment décidé de prolonger de cinq ans la commercialisation du glyphosate au sein de l’Union européenne. En France, ce sont près de 8 000 tonnes de ce puissant herbicide qui sont achetées chaque années. Et lorsque l’on se penche sur les ventes par départements, ce sont ceux réputés pour leurs vins (Gironde) ou leurs champagnes (Aube) qui sont en tête des plus gros consommateurs. Le glyphosate n’est pas la seule substance que l’on peut trouver dans nos bouteilles : « un cocktail de 10, 11, 12 pesticides, dont certains interdits en France », est contenu dans une bouteille selon Antonin Iommi-Amunategui, auteur d’un Manuel pour s’initier au vin naturel, dans une tribune sur L’Obs….

Quelle alternative ? Le bio est encore peu répandu dans la production de champagne. En 2016, seuls 12 vignerons étaient certifiés dans la région, explique L’Union ardennais. Certaines marques préparent des cuvées certifiées « zéro résidu de pesticides » pour les années à venir. Autre alternative, les vins en biodynamie, ou vins naturels. « Exempts de pesticides, d’arômes artificiels et de sulfites, il arrive que le goût d’une même bouteille change avec le temps, l’humidité de l’air, la température… Mais ça ne veut pas dire que le vin est devenu mauvais, son goût est simplement différent », précise Sandrine Gras.

Des desserts bourrés d’additifs

La traditionnelle bûche fait figure d’incontournable à Noël. Au-delà des problématiques liées à la surconsommation de sucre, la composition de ce type de dessert englobe des produits sujets à vigilance. S’il n’est pas bio, le sucre de canne utilisé contiendra par exemple un certains nombre de pesticides. Quant aux œufs utilisés dans la confection des gâteaux industriels, ils proviennent majoritairement d’élevages en batterie, dans lesquels les poules sont nourries avec des céréales contaminées par différents polluants, à l’inverse des œufs bio….

Quelle alternative ? « Privilégiez la bûche à base de sorbets, en évitant les crèmes glacées dans lesquelles on retrouve des produits laitiers, conclut Sandrine Gras. En plus c’est plus léger, ça passe beaucoup mieux à la fin du repas ! »

Plus d’information, cliquez ici.

Source France TV.

Don du sang : « en 45 minutes, vous sauvez trois vies »… ! Donnez votre sang maintenant, c’est urgent !

À l’approche des fêtes de fin d’année, les réserves de sang sont très faibles. L’Etablissement Français du Sang (EFS) lance un appel aux dons.

Donnez votre sang maintenant, c’est urgent !

Chaque jour, 10.000 dons du sang sont nécessaires pour répondre aux besoins des malades. Mais comme à chaque fin d’année, les donneurs se font plus rares à cause des congés et des épidémies saisonnières, comme la grippe. Les stocks sont au plus bas. La situation est préoccupante pour l’Etablissement Français du Sang. Les explications du Dr Michèle Villemur, responsable du pôle Est de l’Ile-de-France à l’Etablissement Français du Sang (EFS).

  • Pourquoi la situation est-elle très tendue en ce moment ?

Dr M. Villemur : « Souvent à la fin de l’année, on assiste à une baisse des dons. C’est la période des vacances, des fêtes. Il y a les épidémies de grippe, de gastro… Il y a des problèmes de circulation avec la neige. Par exemple, dans l’Est, il y a beaucoup de neige en ce moment. On sait qu’on va avoir une baisse des dons. Aujourd’hui, on n’a que 75.000 poches en stock. C’est insuffisant pour être serein dans l’avenir. Il faudrait qu’on arrive à avoir 100.000 poches début janvier. On sait qu’en janvier, l’activité hospitalière va reprendre très fortement et on va devoir faire face à des besoins imprévus. »

Dr M. Villemur : « Il faut être en bonne santé, avoir 18 ans et  jusqu’à 70 ans. Le don dure 45 minutes. Tout le monde cherche des idées de cadeaux en ce moment. En 45 minutes, vous sauvez trois vies. »

  • Dans quelles situations des patients ont-ils besoin d’une transfusion ?

Dr M. Villemur : « Il y a les accidents, les maladies graves, les leucémies, les cancers… Par exemple, au moment d’un accouchement, une maman peut avoir besoin de sang. On est capable aujourd’hui de répondre à ces demandes mais il faut qu’on se mobilise ces jours-ci pour reconstituer le stock, le renouveler. Les produits sanguins ont une durée de vie limitée : 5 jours pour les plaquettes, 42 jours pour les globules rouges… Et surtout, on n’a pas d’usine pour les fabriquer. On attend juste la générosité des personnes en bonne santé. »

  • Faut-il rémunérer les donneurs pour éviter les pénuries ?

Dr M. Villemur : « La France a un système qui est basé sur le bénévolat. Et justement, beaucoup de pays nous envient ce système. Ce n’est pas parce que vous avez un système avec des rémunérations ou des compensations que vous avez des stocks plus importants. Ça ne sera pas forcément la solution. En France, on se bat pour des dons éthiques. »

Vous trouverez le point de collecte de dons du sang le plus proche de chez vous sur le site de l’EFS.

Source France TV.